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| "Un peu de tristesse dans un monde marrant", voilà comment Frédéric Fleury nous introduit à la lecture de C'est triste. C'est au travers du récit de ses journées que l'auteur nous confie ses souvenirs et nous raconte les événements marquants qui constituent un individu de l'enfance à l'âge adulte. C'est triste se construit en gags d'une page ne tenant compte d'aucune chronologie, comme une mémoire. L'accumulation des grandes catastrophes intime et du burlesque quotidien nous traçant un portrait de l'auteur. |
benoit
| A travers ce livre, Frédéric Fleury nous parle de sa vie de jeune père, chômeur, avec toujours cette capacité à rendre les choses les plus banales vraiment très drôles et parfois même totalement délirantes et surréalistes. Des carrés de poissons qu’il a voulu faire sauter comme des crêpes, à son profil “myspace” où il a mis une photo de Gérard Jugnot avec des cheveux, en passant par ses souvenirs quand il était enfant (ah, les terribles pantalons en tergal !), Frédéric Fleury nous régale de situations plus décalées les unes que les autres, faites de ces “petits riens” de tous les jours avec un vrai talent et tout ça dans un style dépouillé, voire minimaliste, mais pour le coup absolument pas gênant.
Livre réjouissant, fin et roboratif, “C’est triste” constitue une des belles découvertes de cette fin d’année 2007. |
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