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| Après un combat dévastateur contre l'énigmatique Scar, Edward et Alphonse se rendent dans leur village natal afin de réparer leurs corps meurtris. C'est l'occasion pour les frères Elrics de retrouver Winry Rockbell, leur amie d'enfance ainsi que sa grand-mère Pinako Rockbell qui sont les mécaniciennes les plus réputées de la région. Mais le repos est de courte durée et nos alchimistes partent rapidement pour la capitale : Central, afin de percer le secret de la pierre philosophale et du Laboratoire N°5… |
herbv
| Fullmetal Alchemist 3 confirme tout le bien qu’on pouvait penser de cette série qui démarre sur les chapeaux de roues, alliant succès public au succès critique. Après un premier volume présentant les principaux personnages avec humour, suivi d’un volume qui commençait à développer l’intrigue principale avec une orientation plus marquée vers l’action, on retrouve ici la légèreté et l’enthousiasme du début. Mais ça n’est pas pour autant que les phases de combats sont oubliées.
On avait donc laissé les frères Elric en bien mauvais état après leur rencontre avec Scar et sur la route de leur ville natale pour revoir Pinako Rockbell afin de faire réparer l’auto-mail détruit d’Ed. En effet, sans cela, impossible de continuer la quête de la pierre philosophale qui doit leur permettre de redevenir des êtres humains à part entière. Malheureusement pour eux, un ennemi puissant s’ingénie à leur compliquer la tâche, surtout que cette quête semble devoir révéler de biens sombres secrets.
Humour, combats rythmés, complots, personnages hauts en couleur, cette série semble avoir tous les éléments pour devenir un des tous meilleurs shônen parus en francophonie. Difficile de trouver un point faible alors que la liste des points forts est longue, très longue : humour sachant jouer sur plusieurs registres, méchants mystérieux et puissants, personnages sympathiques et pas trop poseurs, enthousiasme et joie de vivre malgré une trame assez sombre, dessin simple mais efficace, quête qui se révèle rapidement être plus complexe que prévue, servant de révélateur à autre chose, excellent sens du feuilleton avec un cliffhanger extrêmement efficace en fin de volume, bonus de l’auteur hilarants, très bonne version française aussi bien au niveau des textes que du graphisme, le tout à un prix modéré.
Incontestablement une réussite qui ne va pas sans rappeler celle de Hikaru No Go. Et cette fois, cela justifie la renommée de la série avant sa sortie en version française tant les manga-fanatiques ont tendance à s’emballer pour des séries souvent très moyennes, pour ne pas dire médiocres parfois. Et c’est avec une grande impatience que l’on attend la suite, comme celle du joueur de go avait pu le faire en son temps.
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