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© L'Association

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Galopinot
ScénarioTrondheim Lewis | Konture Mattt
DessinTrondheim Lewis | Konture Mattt
CouleursNoir et Blanc
Année1998
EditeurL'Association
CollectionPatte de Mouche
SérieGalopu, One-shot !
CrossoverLapinothors-série
Bullenote [détail]

 

3 avis

CoeurDePat
J'avoue ne pas savoir comment a été fait cet album. La suite n'est donc que conjectures et impressions.

La première chose qui frappe, c'est le mélange de deux graphismes très différents, celui de Trondheim, et celui de Konture, dans une même case... Ainsi, certaines sont littéralement coupées en deux par les différences de style. D'autres en revanche sont réalisées entièrement par l'un ou l'autre dessinateur, celui-ci dessinant les deux personnages (on pourra d'ailleurs constater que dessiner Lapinot n'est pas aussi simple que certains veulent bien le dire !), et laissant à son binôme le soin d'imaginer une suite...

La deuxième chose, ce sont les références abondantes au monde réel, ainsi qu'aux mondes respectif des deux héros. Exemple du premier cas, la présence épisodique des deux dessinateurs dans les cases, et exemple du second, cette phrase de Lapinot par Konture qui m'a laissé écroulé de rire : "Bouhouhouou que c'est sale tout cet underground ! Je veux retourner chez Dargô !!"

Le déroulement de l'histoire est quelque peu chaotique. Les auteurs partent parfois sur une idée pour l'abandonner peu après, sans qu'elle ait pu "mieux" fructifier ; on a aussi de temps à autre l'impression d'être dans une impasse. En fait, la sensation est assez similaire à ce qu'on peut parfois éprouver dans un jeu de rôle : "Et là, je fais quoi ?". Inutile donc de s'attendre à quelque chose de bien construit et réfléchi, cet album est par nature une improvisation !

Ses points forts sont son concept, l'humour très spécial, la gueguerre entre les deux auteurs... Son point faible est probablement... son concept même, qui en déroutera plus d'un.
Oslonovitch
Mouais, ça se laisse lire mais ça va parce que ça ne dure pas trop longtemps. La coexistence des deux styles graphiques très différents de Konture et Trondheim est intéressante, le côté "doux" du personnage du lapin opposé à l'underground un peu crade du perso de Konture (désolé j'ai oblié le nom) est plaisant. Mais bon, ça devient quand même très vite n'importe quoi, ça m'a rappelait les scénarii à la Edika qui ne sait pas comment il va faire se terminer une histoire (ou une non-histoire), notamment avec cette façon de se matérialiser en tant qu'auteur dans le fil du récit.

Globalement, c'est quand même un peu du vent c'est vrai mais je pense que les fidèles de Trondheim et/ou de Konture aimeront. On retrouve en effet la patte de Lewis, une patte à laquelle je ne suis pas très réceptif mais qui a son style et ça c'est déjà pas mal.
Glotz
Encore une fois chez l'Association cette BD est plus un exercice de style qu'autre chose : écrite en trois jours chez Lewis Trondheim, son scénario décousu et passant du coq à l'âne pourrait en rebuter plus d'un mais en fait ce Galopinot est très intéressant. Déjà sur le plan graphique des cases purement Trondheim ou purement Mattt Konture alternent avec des cases dessinées par les deux et le contraste est saississant (et les deux auteurs ont bien fait exprès de le marquer) entre Lapinot et son mondes où les carottes poussent comme des arbres et Galopu qui entraîne notre candide lapin dans des techno raves sauvages où les participants ne " fument pas que des gitanes " (dixit Lapinot....). Mais Lewis semble prendre le dessus à chaque fois, intervenant comme " censeur " par exemple quand Galopu dit " ... J'ai toujours rêvé ... de pouvoir un jour ... embrocher avec mon gros nez une super meuf dans la rue et que ça lui plaise ! " (images à l'appui !) on voit l'autoportrait animalier habituel de Lewis arriver avant de sermonner vigoureusement Mattt.... mais fatalement Lapinot se retrouve tout traumatisé : " Bouhouhouou que c'est sale tout cet underground ! Je veux retourner chez Dargô !! " du coup l'histoire se finit dans " le beau pays des carottes fleuries "... Tout est bien qui finit bien... L'opposition entre les deux univers à bien fonctionné et le lecteur à passer à bon moment !
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