 | Dévitalisée par son existence citadine, la narratrice se demande si l’aventure est encore possible. La réponse prendra la forme d’un retour aux sources par le premier train en direction d’O. La quête se découpe en trois temps : la traversée de la Beauce à bord du train Corail, l’arrivée à Orléans, ville métamorphosée par le temps, et enfin, l’expédition en Sologne, forêt dense et inquiétante. Un dialogue de sourds s’engage entre les personnages et une nature muette à leurs idéaux, représentée entre autres par les fantômes du passé, les décors synthétiques, les ranchs entrevus de la fenêtre du train... Les éléments à priori inanimés prennent vie sous une forme aléatoire, véritable manifeste de trouvailles graphiques et narratives atypiques.
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