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© L'Employé du Moi

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I like Short Songs
ScénarioBooger Olive
DessinBooger Olive
Année2011
EditeurL'Employé du Moi
SérieOne-shot !
Bullenote [détail]

 

1 avis

Mael
Les amoureux de la micro-édition connaissent bien le travail d'Olive Booger. Il est actif dans de nombreux fanzines, sur le site Grandpapier et est auteur de nombreux personal zines, et l’on attendait avec impatience la parution de son premier livre. C'est L'employé du moi, un intéressant éditeur belge dont on entend trop peu parler, qui s'est lancé le premier.

Dans I Like Short Songs, on retrouve un certain nombre d'éléments permettant de dresser un topo de son travail. L'habitué ne sera pas perdu dans les ambiances glauques, sur le périph’ d'une banlieue inconnue – une Amérique au relent de France, ou l'inverse – accompagnant le destin de quatre paumés bien différents. Un alcoolique infanticide, une lycéenne blonde médicamentée et sa copine vaguement gothique – coincés entre deux crises d'ados – et un jeune misanthrope obsédé sexuel vivent donc leurs vies, chacun de leur côté, avant de se croiser dans un schéma implacable, semblant inéluctable. Olive Booger aime les loosers et les traite donc sans concession, donnant par moments des bribes d'informations de second plan mais ne s'encombrant pas de psychologie, suivant la route toute tracée qu'il trace depuis le départ.

Jouant toujours avec talent sur le terrain infini de la tension sexuelle et de ses frustrations, il nous emmène sans difficulté là où il le souhaite. Le suspens est toujours bien maintenu et la dernière scène réussie, et pourtant une fois le livre fermé, on reste un peu sur sa fin. Non pas à cause du manque de résolution : si de nombreux éléments restent insolubles, la frustration des personnages se transmet finalement au lecteur d'une manière tout à fait cohérente. Non, ce qui gêne est peut-être l'influence plus que sensible du cinéma. Dans le découpage et dans la narration – pourtant impeccables – on se retrouve tout de suite à imaginer, sans savoir l'expliquer, le livre sur grand écran. Étrangement, il semblerait que l’œuvre s'y trouverait encore plus à l'aise, la B.O. finale rajoutant à ce ressenti. Ce n’est donc pas un livre raté, loin de là, mais un premier ouvrage qui tient ses promesses tout en laissant le lecteur encore en attente.
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