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© Futuropolis

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Tout doit disparaître
ScénarioHureau Simon
DessinHureau Simon
Année2006
EditeurFuturopolis
SérieOne-shot !
Bullenote [détail]

Comment la vie de trois adolescentes rongées par l’ennui va basculer dans le drame. Portrait au vitriol du déclin d’une petite ville française, qui de faillites en liquidations n’en finit plus de mourir. Un récit incisif et résolument noir. Un jour, Sabine et Alicia rencontrent Mélusine…Mélusine a 17 ans et a déjà beaucoup bourlingué. Ancienne skinhead (les vrais hein, pas les fachos), elle va amener ce souffle d’énergie et de rébellion qui manquait aux deux adolescentes. Petit à petit, l'univers et les aspirations de Sabine et Alicia, sous son influence, vont être transformés. Elles se disent qu’il y a quelque chose à faire de leurs vies, que les lendemains peuvent être différents, qu’elles peuvent s’échapper des rues désertes et mornes, de ce patelin à l’agonie. Le festival trans-core, ça les fait quand même plus vibrer que de se traîner à la braderie (où il n’y a rien à voir). Fini de glander dans le centre commercial, d’y balader son ennui entre deux chocolat chaud. C’était vraiment trop nase cet espèce de “palais du négoce forcené” ! Mais bon, elles s’en foutent, c’est du passé. Et puis un jour, le destin des trois jeunes filles bascule dans le fait divers. Un fait divers alimentant les ragots qui rongent ce qu’il reste de la petite ville où, finalement, il s’en passe bien des choses.

 

2 avis

nepenthes
SI l'on a déjà eu l'occasion de lire un peu ce qu'a fait Simon Hureau jusqu'à présent, sans doute est on un peu moins surpris de la noirceur de ce récit, qui au fur et à mesure, glace le sang jusqu'à laisser un profond malaise en fin de course.
Peut-être est ce le fait d'avoir lu "tout doit disparaître" juste après "Colombe et la horde" qui est déjà profondément déprimant sur la nature humaine, mais il faut avouer que ce récit risque de vous plomber un peu l'humeur.
Ceci dit, c'est extrêmement bien fait : on est entraîné peu à peu, à partir d'un récit de vie quotidienne bien vu et croqué vers un basculement dans le malaise. Le glissement est progressif et insidieux et je me suis senti un peu mené par le bout du nez ; c'est très fort.
Sur le plan graphique, le dessin est impeccable et la bichromie sert vraiment l'ambiance. Bel ouvrage au demeurant de la part de futuropolis nouvelle époque.
Coacho
Après Palaces, Bureau des prolongations et L'Empire des hauts murs, Simon Hureau nous revient avec la chronique de l’ordinaire sordide initiée par son Colombe et la horde.
Une province française qui ronronne voit arriver une jeune fille légèrement marginale et complètement décalée qui va faire des dégâts auprès des adolescentes locales.
Dans son style si particulier, fait d’un trait immédiatement reconnaissable, l’auteur va camper son histoire en distillant habilement le climat, l’ambiance, le décor.
Puis, il va nous brosser un habile portrait de ses personnages principaux et nous décrire leurs moteurs psychologiques, leurs forces et surtout leurs faiblesses.
Enfin, tout va entrer en conflit et il va malmener tout son beau monde pour nous secouer les tripes. A l’instar de ce qui se déroulait sous nos yeux médusés dans Colombe et la horde, Simon Hureau s’inspire encore d’un fait réel pour mieux nous bousculer dans nos certitudes petites-bourgeoises.
Et une fois encore, malgré le brio évident de l’auteur, je suis à la limite de l’acceptable tant l’accumulation des caractères et des situations me semble exagérée.
Je ne souhaite pas rentrer dans le détail de l’histoire ni dans cette accumulation de faits sordides qui sont responsables de mes doutes, car je ne voudrais pas dévoiler les moments offerts de ce livre aux potentiels lecteurs qu’il pourrait rencontrer.
Mais tout au long de ces 200 pages, il y a encore une descente aux enfers qui me semble trop grosse pour être réelle.
Ceci n’est que mon avis et n’engage que moi car passé cet a priori, l’histoire se tient parfaitement et est ce coup de poing dans l’estomac attendu.
On suffoque, on étouffe, on est révolté et on est soufflé par la conclusion.
Un excellent album pour un auteur qui s’installe dans la peau d’un de ceux avec lesquels il faudra compter à l’avenir.
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