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Ruppert et Mulot, le duo flingueur.
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 | | lldm, 10.11.2023 à 13:13 | 377921 |
|  |  | Pourquoi avons-nous regardé ce film ? Je sais pas, ma compagne et moi perdons décidément trop de temps devant des navets, ça c'est sûr.
Melanie Laurent est un bourrin.
C'est un film de brute, fait pour des petites brutes, avec des méthodes et une cervelle de petite brute.
Les efforts ridicules de ce pensum pour se persuader qu'il est cool par la multiplication des ralentis ringardissimes référant à la tradition tarentinesque d'autocongratulation badass telle qu'elle est produite et pensée par des petites têtes normies, avec des motos badass, des chaussures badass, des nuages badass et évidemment des trous dans les têtes badass, est un carnaval de poncifs miteux mis en forme par le kitsch et la platitude.
L'hétéronormativité huileuse n'est sauvée par aucune sorte de tentative maladroite d'y foutre une pincée de lesbianisme purement décoratif.
Le rythme est mortellement bousillé par un cahier des charges lisible comme l'étiquette du prix sur un cadeau (comprendre : moments tendres artificiels, et érotisme de pacotille), et les scènes d'action peinent à s'arracher à la glu des conventions et du paysagisme pompier à la Arthus Bertrand. Résultat : l'ennui gagne, l'impatience, on se tortille sur son fauteuil en soupirant dans l'attente d'un truc, d'un événement, d'une sortie de la page publicitaire clinquante qu'est ce film pour lui-même, on se réjouit dix secondes parce que Philippe Catherine fait des hots dogs parce qu'on a perdu tout discernement dans cet océan de rien et qu'il faut bien se raccrocher à quelque chose, on s'essuie les oreilles du millième effet de dialogue censé faire finement mouche qui tombe dans une piscine avec un bruit triste, et comme on a la chance de ne pas voir ça dans un cinéma, on se lève pour aller se faire un café. Adjani, pour la première fois de sa vie, cabotine et joue atrocement mal parce que ce rôle est mal écrit, mal pensé, mal dirigé, et ça, ça déchire mon petit coeur.
Même si vous n'avez rien d'autre à foutre de votre soirée, regardez plutôt votre plafond, il y a plus de chance pour qu'il s'y passe quelque chose. |
 | |  |  | | Pourtant Le Point y était presque : Cat's Eyes ! Bon, ce n'est pas la bonne graphie, ce n'est pas le bon média, mais il y a un effort... |
 | |  |  | il y a aussi une forme de déni quand il s'agit de BD. La peur que cela ne dévalue le film du simple faut que c'est une adapation de bédé, donc médiocre dans l'esprit de certains. Jul Maroh avait été complètement ignoré par Kechiche lors de sa palme d'or.
c'est aussi la peur du bad buzz, ne pas risquer que le promo ne soit parasitée par les polémiques diverses. A la décharge de l'équipe du film, le projet a été initié avant que 2 noms sur 3 ne sentent le soufre. Ce serait dommage de tuer le film à cause du comportement des auteurs, d'autant qu'on ne sait pas à quel point le film a pris des liberté avec ma matériau de départ.
De toute façon, même si tous les fans de Ruppert, Mulot et Vivès devaient se précipiter pour voir le film, cela ne suffirait pas à le rentabiliser. Il faut toucher un public plus large, et il ne faut pas l'effaroucher. Je pense même que, pour la majorité, l'argument de vente numéro 1, ce n'est pas "mon dieu, viendez voir le film adapté de la bd du neveu de gerard vivès des filles d'à côté, Ruppert et Mulot". |
 | |  |  | J'ai vu que Mélanie Laurent était en tournée médiatique en ce moment. Je ne m'étais pas penché sur le pourquoi. Est-ce qu'en interview, elle revendique toujours les auteurs adaptés ? Vous me direz, elle peut toujours les revendiquer et avoir eu consigne d'éluder cette constante de l'équation.
Je veux dire, est-ce que son discours est raccord avec les articles en question ? |
 | | NDZ, 01.11.2023 à 12:11 | 377904 |
|  |  | | Je ne fais pas le procès des auteurs, hein, Ruppert et Mulot j'aime plutôt bien leurs livres, pour Vivès j'en sauve deux-trois. Je me demande juste ce que ça coûterait de dire que c'est l'adaptation de la Grande Odalisque de Ruppert, Mulot et Vivès. Ça coûterait du public. |
 | | NDZ, 31.10.2023 à 21:02 | 377902 |
|  |  | | Que ça soit clair : je regrette le manque de travail des journalistes, le recopiage de dossier de presse, la puissance aveugle et bête de la comm de Netflix |
 | | NDZ, 31.10.2023 à 21:00 | 377901 |
|  |  | Demain sur Netflix, l'adaptation de la BD en film pour plateforme. Si on lit les articles qui en parlent à droite à gauche, deux choses sautent aux yeux: a) on fait référence à un Mission Impossible feminin à la française, plutôt qu'à Cat's Eyes - on ne va pas non plus assumer une influence japoniaise b) on omet de dire qu'il s'agit d'une adaptation d'auteurs de BD tendance mais ayant maille à partir avec la justice (pour deux d'entre eux) tout en insistant sur le fait que l'on ait un film de réalisatrice avec de grandes actrices... Quelle pudeur |
 | | Pierre, 08.04.2019 à 7:43 | 371761 |
|  |  | Un long entretien croisé accordé à Libération, qui témoigne d'un enfantement dans la douleur pour ce Portrait d'un buveur: «LE CHAOS, C’EST OLIVIER SCHRAUWEN».
Le résultat n'en serait sans doute que plus intéressant (les quelques pages que j'ai lues semblent prometteuses).
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 | | Le PBE, 07.12.2018 à 15:45 | 370668 |
|  |  | | Peut-être un hommage à Pimberton... |
 | | crepp, 07.12.2018 à 10:59 | 370663 |
|  |  | Histoire d'un pirate ?
Pourtant le dé à 20 faces me faisait penser à une histoire de Jeu de rôle. |
 | | Pierre, 21.11.2018 à 19:40 | 370486 |
|  |  | Qu'est-ce que c'est que c'histoire-là ?
Grr ... Je vais devoir me fader un Ruppert & Mulot à cause d'Olivier Schrauwen ? Le salaud ! |
 | |  |  | Je suis curieux de découvrir ceci :
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 | |  |  | Suis-je le dernier à m'intéresser à eux ici?
C'est une grande feuille dépliable ou il se passe tout pleins de trucs à la Ruppert & Mulot. Rien de révolutionnaire mais plutôt sympa. |
 | | beuzno, 27.03.2015 à 18:32 | 358325 |
|  |  | Merci
Je voulais le prendre hier, mais , quand j'ai vu vos notes, j'ai été refroidi et j'ai pris"mes chers samedis"
On retrouve bien les personnages de la littérature brésilienne : excessif et jouissif |
 | | chrisB, 27.03.2015 à 16:44 | 358324 |
|  |  | Bien décu, du retour à l'asso j'attendais plus que les derniers (Dupuis de mémoire) très moyens.
On retrouve quelque chose de leurs grands moments, mais c'est diffus et cela ne marche que moyennement. Sur le papier c'est prometteur, à la lecture c'est décevant, ça fait chier car je voulais l'aimer cet album :( |
 | | beuzno, 27.03.2015 à 15:18 | 358323 |
|  |  | D'après les premières étoiles de "famille royale" , le duo ne semble pas au top
Des avis? |
 | | chrisB, 13.01.2015 à 19:20 | 357393 |
|  |  | | Par contre, ils ont fait un des meilleurs dessins pour Charlie ! |
 | |  |  | | Je n'ai pas grand chose à rajouter à ce que Thierry disait. Il y a un thème, ou une variation autour d'un thème, qui reste original. Je sens la volonté de sens. Mais au final, on ne sait que penser. On ne sait que penser de l'histoire exposée, c'est plutôt bien. On ne sait que penser du livre, et ça c'est moins bien. |
 | | chrisB, 10.06.2014 à 7:27 | 355324 |
|  |  | Pour ma part, super decu de ce livre...
Ptain il est loin le temps où je criais au génie sur mon Safari:( |
 | | NDZ, 05.06.2014 à 14:43 | 355300 |
|  |  | | Thierry : | Sexe, Skype et Séduction? Drôle d'accroche mais pas complètement fausse.
Un homme rncontre une femme sur un réseau social libertin. Ils s'amusent par webcams interposées et messagerie. Mais il veut la rencontrer. Pas tant pour le culque pour faire sa connaissance dans la vraie vie. Elle louvoye, refuse, l'entraîne dans des jeux. Entre fantasme et réalité, il perd pied mais espère...
Ruppert et Mulot donnent pour la première fois un visage à leurs personnages, si je ne me trompe. Mais souvent dissimulé derrière lunettes ou masque. Le point de vue est intrigant, les séquences oniriques sont surprenantes... mais les personnages semblent être des caricatures de bobos auxquels il est difficile de s'intéresser. Des artistes contemporains hyper-connectés qui se bourrent le mou et le cul sur ta toile. Un peu comme une performance. Comme si la vie était une performance, un simple jeu de masques mais le masque ne dissimule que le vide.
A se demander si, en deuxième lecture, ce livre ne serait pas en fait une satire de ce monde-là. Mais un satire qui aurait décidée de ne pas être drôle. Juste triste et morne. le sticker "les inrockuptibles" sur la couverture ressemble presque à un appel du pied: toi, lecteur des inrocks, tu vas vouloir te retrouver dans nos personnages. Une fable sur la s"duction à l'ère 2.0 pour illustrer une satire sur une population branchouille et désincarnée à la recherche de la dernière pose.
J'ai donc du malk à me positionner sur ce livre, parce que je ne comprends pas vraiment où les auteurs ont voulu aller. Autant Irène, qui rend NDZ sceptique, m'avait séduit parce qu'il réussissait à faire vivre un personnage fort et presqu'attachant dans toute sa folie, autant ce livre-ci me laisse froid. |
Je n'ai pas encore lu, mais les passages publiés sur Le Monde ne m'ont pas beaucoup plus emballé que cela. Je me retrouve dans ton avis alors que, du livre, je n'en ai lu que des fragments... Le plus jouissif (mais pas le plus évocateur), reste les commentaires sur Le Monde (avec des vrais interventions de grands connaisseurs et de grands intellectuels, du genre "moi je suis ouvert sur l'inde, j'aime beaucoup ce qui est publié à l'Asso, mais là, c'est vraiment mal dessiné"). :)) |
 | |  |  | Sexe, Skype et Séduction? Drôle d'accroche mais pas complètement fausse.
Un homme rncontre une femme sur un réseau social libertin. Ils s'amusent par webcams interposées et messagerie. Mais il veut la rencontrer. Pas tant pour le culque pour faire sa connaissance dans la vraie vie. Elle louvoye, refuse, l'entraîne dans des jeux. Entre fantasme et réalité, il perd pied mais espère...
Ruppert et Mulot donnent pour la première fois un visage à leurs personnages, si je ne me trompe. Mais souvent dissimulé derrière lunettes ou masque. Le point de vue est intrigant, les séquences oniriques sont surprenantes... mais les personnages semblent être des caricatures de bobos auxquels il est difficile de s'intéresser. Des artistes contemporains hyper-connectés qui se bourrent le mou et le cul sur ta toile. Un peu comme une performance. Comme si la vie était une performance, un simple jeu de masques mais le masque ne dissimule que le vide.
A se demander si, en deuxième lecture, ce livre ne serait pas en fait une satire de ce monde-là. Mais un satire qui aurait décidée de ne pas être drôle. Juste triste et morne. le sticker "les inrockuptibles" sur la couverture ressemble presque à un appel du pied: toi, lecteur des inrocks, tu vas vouloir te retrouver dans nos personnages. Une fable sur la s"duction à l'ère 2.0 pour illustrer une satire sur une population branchouille et désincarnée à la recherche de la dernière pose.
J'ai donc du malk à me positionner sur ce livre, parce que je ne comprends pas vraiment où les auteurs ont voulu aller. Autant Irène, qui rend NDZ sceptique, m'avait séduit parce qu'il réussissait à faire vivre un personnage fort et presqu'attachant dans toute sa folie, autant ce livre-ci me laisse froid. |
 | | NDZ, 04.03.2014 à 19:24 | 354503 |
|  |  | Hé bien je suis septique. Je m'attendais à une grosse baffe et je n'ai pas été surpris une seconde. On parlait d'une suite ? |
 | | Pierre, 03.12.2013 à 21:16 | 353107 |
|  |  | | Toujours pas déballé mon exemplaire, moi. Faudrait ptêt' bin que je m'y mette ! |
 | |  |  | et comment je fais pour refermer mon livre maintenant...? |
 | |  |  | | Thierry : | le premier livre "pas drôle" du duo flingueur, et le résultat est plus qu'à la hauteur des espérances. En suivant le parcours obsessionnel d'Irène, jeune fille fragile et suicidaire, ils multiplient les moments étranges, à mi chemin entre le grotesque et la poésie. C'est beau, c'est fort et c'est un des meilleurs livres de la fin de 2009 |
Tiens, une suite est-elle oui ou non prévue ? L'histoire se termine sur 'fin du premier volet', mais rien depuis. Mais ce livre est tellement particulier que je me demande s'il ne s'agit pas d'une fausse piste de plus |
 | | Pierre, 07.03.2013 à 22:49 | 350283 |
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Malédiction ! Voilà réduites à néant mes chances de réussir quelque jour dans la littérature ... |
 | |  |  | | La photo existe en grand format pour poser sur les rayonnages, je te rassure. |
 | | Pierre, 07.03.2013 à 22:19 | 350279 |
|  |  | | Glotz : | | Pierre : | | ("ah ouais un bandeau avec la photo comme pour le prix Goncourt, ça doit être un bon livre")? |
Si ça fait vendre pour les romans, alors que dans l'absolu il n'y a aucune raison, je ne vois pas pourquoi ça ne ferait pas aussi vendre pour les bandes dessinée :) |
La question reste de savoir si la photo sur le bandeau fait vendre le roman ! Je suis sceptique. |
 | | Glotz, 07.03.2013 à 22:16 | 350277 |
|  |  | | Pierre : | | ("ah ouais un bandeau avec la photo comme pour le prix Goncourt, ça doit être un bon livre")? |
Si ça fait vendre pour les romans, alors que dans l'absolu il n'y a aucune raison, je ne vois pas pourquoi ça ne ferait pas aussi vendre pour les bandes dessinée :) |
 | | Pierre, 07.03.2013 à 22:06 | 350276 |
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Je viens de le feuilleter à la Fnac: c'est au point de vue esthétique assez indigent mais ce que je ne comprends pas, c'est l'intérêt d'affubler l'ouvrage d'un bandeau figurant la photo des auteurs. Est-il possible que ces gens du markéting s'imaginent que cela va aider à vendre l'album ("ah ouais un bandeau avec la photo comme pour le prix Goncourt, ça doit être un bon livre")? |
 | | Glotz, 05.02.2013 à 21:46 | 349607 |
|  |  | | Ah oui tiens j'avais mis 2 quand je l'avais lu à l'époque, suite à la déception, mais en le relisant l'autre jour je l'ai trouvé plutôt pas mal. |
 | | NDZ, 05.02.2013 à 15:05 | 349579 |
|  |  | Bon, sans rigoler, c'est 1000 fois mieux que le "truc" avec Vivès. Là on rigole, là il y a du jeu, là aussi il y a des expérimentations, mais elles font mouche. Même s'il a été écorné à sa sortie, comme "moins bon du duo depuis des lustres", il reste une bonne lecture. |
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