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Expos BD y en a, mais oui... [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum Pages : 1 - 2 - 3
 | | Herbv, 28.09.2016 à 23:26 | 363223 |
|  |  | Certes, certes, la BPI n'est pas tout à fait le C.N.A.C. Georges-Pompidou et les expositions y sont moins développées que dans les deux grandes galeries du 6ème étage. Mais de là à les traiter d'art rigolo... Ce n'était pas le cas de Spiegelman en tout cas (je n'en ai pas vu d'autre à la BPI).
Il y a eu aussi une expo Willem - Images (du dessin de presse plus que de la BD) en située dans la galerie Sud en 2006, donc organisée par le centre proprement dit.
Je me suis amusé à comptabiliser les expos liées plus ou moins étroitement à la BD que j'ai pu visiter sur Paris et la petite couronne entre 2004 et 2016, et j'en ai compté 25 ! Je n'ai pas pris en compte celles organisées dans le cadre du Pulp Festival (une dizaine en trois ans) ni dans les Yvelines. |
 | |  |  | | Pierre : | | en fin d'année c'est une exposition Gaston Lagaffe qu'on annonce au centre Georges Pompidou:. |
A la bibliothèque du Centre Pompidou (bpi), pas au Centre Pompidou. Y'a déjà eu plein d'expo à la Bpi consacrées à la bd (Bretécher, Spiegelman, et d'autres je crois), mais c'est un espace très mineur du centre...c'est une zone vaguement ludique qui ne fait pas parti du Centre Pompidou, les expositions n'ont pas du tout le même statut que les expositions temporaires du centre et globalement ça correspond bien à cet art de rigolo sympas qu'est la bédé. |
 | | Herbv, 28.09.2016 à 22:27 | 363221 |
|  |  | Oui. Pour en rajouter une couche, sur Paris, il y a eu aussi Miyazaki-Mœbius à la Monnaie de Paris en 2004 (c'était surtout de l'illustration mais pas que), Le monde de Franquin à la Cité des Sciences et de l'industrie en 2005, Art Spiegelman, Co-Mix au Centre Pompidou en 2012, Sempé, un peu de Paris et d'ailleurs (ce n'était pas trop BD) à l'Hôtel de ville de Paris, aussi en 2012. Plus pointu, il y a eu aussi Winshluss. Un monde merveilleux aux Arts Décoratifs en 2013.
Et là, je ne parle que des expos que j'ai pu voir dans des grands lieux parisiens... (je vous fais grâce de tous les trucs plus ou moins exotiques liés à la BD dans des lieux plus ou moins fréquentés que j'ai pu faire, ou des expos que j'ai ratées). Donc, Hergé au Grand Palais me semble quelque chose de tout à fait normal et vraisemblablement très intéressant. |
 | | Pierre, 28.09.2016 à 17:45 | 363217 |
|  |  | Il y a déjà eu une rétrospective Moebius à la fondation Cartier, une rétrospective Crumb au musée d'art moderne de la ville de Paris. Aujourd'hui cette exposition consacrée à Hergé, et en fin d'année c'est une exposition Gaston Lagaffe qu'on annonce au centre Georges Pompidou: c'est un mouvement très lent, mais un mouvement de fond qui semble aller vers une véritable reconnaissance de la bd en tant que médium et art recevable.
Mais imaginons qu'on organise dans un grand musée une rétrospective consacrée à l'Association, n'y trouverait-on rien à redire (sur le modèle Indé = l'Asso. L'Asso = Indé) ? Notre niveau d'exigence augmente naturellement avec celui de cette reconnaissance. |
 | | Herbv, 27.09.2016 à 19:40 | 363212 |
|  |  | | Pierre : | | J'irai certainement visiter cette exposition, pour les mêmes raisons que je suis aller admirer Paul Klee ou Rembrandt, sans bouder mon plaisir. |
Surtout que les expositions au Grand Palais sont souvent de qualité. Pour ma part, on a prévu d'aller voir l'expo, alors que la plupart des membres de notre petit groupe ne sont pas particulièrement fan de l'auteur et de son œuvre. |
 | | lldm, 27.09.2016 à 19:09 | 363211 |
|  |  | | Pierre : | | Je ne sais pas si c'est vraiment la vocation de l'institution de faire découvrir au grand public, les grands génies méconnus ? |
replacer au centre des lieux communs ce qui y est déjà sera donc son rôle ? Le Grand Palais est moins grossier quand il s'agit de faire découvrir l'estampe japonaise et ne résume pas sa pratique, comme le premier article de télé z ou le premier auteur de bédé qui s'exotise, à Hokusai. Il fait une grosse expo sur l'Ukiyo-é. Faut croire que la bande dessinée ne mérite pas qu'on se casse le cul à savoir ce que ça produit comme monde.
Hergé... La seule expo du Grand Palais consacré à la bd et c'est Hergé ? Bon Dieu Pierre, j'ai même pas de mot pour signifier à quel point c'est pathétique. Hergé = BD. BD = Hergé. Ok. L'évidence, donc. On en est encore là, et on va pouvoir retourner au grand art, au vrai, après cette audacieuse petite récréation au pays merveilleux de la seule discipline humaine résumable à un seul de ses praticiens. Ma détestation éventuelle d'Hergé (en fait non, je me fous absolument de ses livres, je ne suis pas concerné par leur existence. Son dessin ne m'emmerde pas tellement plus que celui de quelques centaines d'autres, ses récits et sa façon de la conduire ne m'offensent pas plus que la totalité de la littérature enfantine dessinée ou pas, dont je n'ai pas de raison d'être le lecteur, tant qu'on ne me raconte pas comme on peut le faire racoleusement au Grand Palais qu'il serait le père de la bande dessinée européenne) n'a rien à voir avec mon agacement : Ce que je peux détester, oui, c'est l'étouffante présence de sa trentaine de foutus bouquins dans le paysage et leur place obsidionale. Quelle putain de paresse il aura fallu pour accoucher d'une telle expo au Grand Palais, bon sang ! Quelle vulgarité. Quelle lourdeur de boeuf... Quel mépris pour notre discipline de l'avoir une fois de plus exhibée sur son vieux tapis mité hergéen.
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 | | Pierre, 27.09.2016 à 18:06 | 363210 |
|  |  | | lldm : | | Pierre : | Une expo Hergé, au Grand Palais, tout de même.
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formidable, quelle joie de découvrir un grand génie méconnu
j'imagine le travail formidable de recherche qu'il aura fallu pour rendre possible un tel programme, c'est fou, où ont-ils été chercher tout ça ? |
Je ne sais pas si c'est vraiment la vocation de l'institution de faire découvrir au grand public, les grands génies méconnus ? Et il ne me semble pas étrange qu'elle cherche - l'institution - à célébrer les artistes et les courants qu'elle a légitimé auprès des élites intellectuelles et qui sont relayé par les médias auprès justement, du grand public. Certainement elle entend faire par-là un retour sur investissement et je comprends qu'on trouve lamentable cette posture. Mais bocarderait-on une exposition Paul Klee ou Rembrandt pour les mêmes raisons ?
Je comprends aussi qu'on n'éprouve une détestation pour Hergé et son oeuvre (ce qui est ton cas, je crois). Pour ma part j'apprécie énormément son travail, particulièrement son graphisme - au moins jusqu'aux Sept boules de cristal (après il est devenu proprement inexpressif, froid et vide) - et pour son sens de la narration et de la mise en scène (la séquence où Haddock sur la passerelle de l'aéroport de New Dehli loupe la marche est un chef d'oeuvre en quatre cases).
J'irai certainement visiter cette exposition, pour les mêmes raisons que je suis aller admirer Paul Klee ou Rembrandt, sans bouder mon plaisir. |
 | | lldm, 27.09.2016 à 16:56 | 363209 |
|  |  | | Pierre : | Une expo Hergé, au Grand Palais, tout de même.
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formidable, quelle joie de découvrir un grand génie méconnu
j'imagine le travail formidable de recherche qu'il aura fallu pour rendre possible un tel programme, c'est fou, où ont-ils été chercher tout ça ?
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 | | Pierre, 27.09.2016 à 14:17 | 363208 |
|  |  | Une expo Hergé, au Grand Palais, tout de même.
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 | |  |  | | lldm : | Euh, ça n'a aucun rapport... On va faire carrément du hors cadre par rapport à Bulledair, mais que faire ? Faut bien répondre à ce qui me semble demander une réponse... Bon.
D'une part si, on peut effectivement dire des tas d'autres choses d'un antisémite que le fait qu'il est antisémite ; il suffit de lire Faye et Violaine, un grand classique du genre, pour développer des perceptions plus précises des différentes composantes historiques, des différents mouvements, dans les formes d'antisémitisme (sans parler de l'antijudaïsme, qui nous plongerait encore plus loin dans les détails); et on peut également dire des tas d'autres choses des amis des animaux que rapporter le seul fait qu'ils aiment les animaux : distinguer les anthropomorphismes d'un éthologue lorenzien de l'intérêt naturaliste d'un Favre, les mythes de l'âge d'or nazi sur fond de retour à la nature de la défense d'une idée de la nature des différents écologismes et les dérives antispécistes du gâtisme collectif pour les animaux domestiques qui n'empêche pas d'écraser les araignées, c'est dire quelque chose de plus de celui qui aime les animaux qu'il aime simplement les animaux. Il y a des tas de trucs à dire là-dessus, et rappeler ce qui lie la défense des bêtes à des courants idéologiques est tout sauf arbitraire.
D'autre part, je n'apprécie pas du tout les manoeuvres rhétoriques qui consistent à rabattre brutalement une formulation sur une autre pour le coup du dernier mot, qui n'est qu'une façon comme une autre de dire "ta gueule". Alors non, on ne tourne pas en rond. |
Si, on tourne en rond, parce que, j'ignore si c'est un problème d'expression de ma part ou quoi, mais je veux dire la même chose que toi: quand quelqu'un dit "j'aime les animaux", si je ne sais pas d'où il vient ni d'où il parle (est-ce Hogarth, Fabre, Junger, Brigitte Bardot?) je ne peux rien en dire de plus, et pareil pour quelqu'un qui dit "Je n'aime pas les Juifs" (ou "Je n'ai rien contre les Juifs, mais...").
Problème d'expression de ma part, en fait, je n'aurais pas du écrire "les cas de figure cités sont tellement divers", mais simplement "les cas de figure sont tellement divers".
Mais je disais exactement cela dans mon premier message où je répondais à Pierre "il existe même plusieurs cas célèbres de réacs misanthropes qui préfèrent les animaux aux gens (Léautaud, Céline)(Il y a aussi plein de contre exemples, je ne pense pas que l'on puisse en tirer de conclusion)"
| lldm : | | lanjingling : | | lldm : | je réponds précisément à ceci :
"Je ne vais pas m'étendre dessus, mais les cas de figure cités sont tellement divers qu'il me semble hasardeux d'en tirer une commune sensibilité, ou de les mettre sur un unique socle idéologique."
il n'y a donc rien de hasardeux à les lier par quelque chose ici, sans sortir du sujet, puisque nous évoquions très précisément, outre la cause animale, l'antisémitisme. |
On commence vraiment à tourner en rond, là.
J'exprimais juste que, tout comme "les qualités artistiques n'apportent pas d'autres garanties que les qualités artistiques", dans un cas comme dans l'autre, on ne peut a priori rien dire de plus d'un antisémite qu'il est antisémite, ou de quelqu'un qui aime les animaux qu'il aime les animaux, rien, ni commune sensibilité , ni commune idéologie. |
ce n'est pas ce que tu dis, pourtant, il me semble. Ce que tu exprimes, c'est l'arbitraire, selon toi, qu'il y a à réunir ces gens (le passage Hitler, Céline, Camus, Jünger, etc.) dans un même paquet cadeau. C'est ce que signifie sans ambiguïté cette phrase, la tienne, que voici:
"Je ne vais pas m'étendre dessus, mais les cas de figure cités sont tellement divers qu'il me semble hasardeux d'en tirer une commune sensibilité, ou de les mettre sur un unique socle idéologique."
Et c'est à ça que je répond, en précisant la nature de ce qui les réunit, c'est-à dire que j'exprime, de mon côté, qu'il n'y a rien d'arbitraire selon moi dans leur rendez-vous dans la même vague de pignoufs, que je ne vois rien de hasardeux à leur supposer une "sensibilité commune", chose à quoi je répondais précisément, sans tourner en rond, en usant à mon tour de façon ironique du mot "sensibilité". Ils sont liés, selmon moi, par leur fixette antijuive. C'est à ça que je répond, ce qui ne s'appelle pas tourner en rond.
Je ne tourne pas en rond quand je réponds à un point précis. Il y a peut-être quelque chose qui t'embarrasse à les voir liés, c'est un tout autre problème, et je peux l'entendre.
On ne peut pas faire comme si la défense des bêtes n'était pas au coeur des mythologies nazies ou des positions misanthropiques, a fortiori celles qui acoquinent leur détestation d'une part de l'humanité de leur défense d'une animalité fantasmée. |
Ben oui, je sais tout cela, mais il y a des défenseurs des animaux dans tout le spectre politique, et aussi chez les apolitiques, et il y a aussi des misanthropes qui détestent les bêtes comme les gens.
Je ne vois pas bien ce que tu essaies de prouver (ni si tu veux prouver quelque chose, en fait).
Bon, c'est mon dernier message sur le sujet, parce que je ne vois pas ce que je pourrais en dire de plus (enfin, si, mais je ne veux pas m'étendre dans le cadre de bubulle, surtout que basiquement on est d'accord), et surtout, je pars en vacances, et je n'aurai internet que sporadiquement. |
 | | lldm, 08.07.2016 à 20:26 | 362756 |
|  |  | | Pierre : |
« Auschwitz commence partout où quelqu’un regarde un abattoir et pense : ce sont seulement des animaux. »
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Non. Ce n'est pas Auschwitz qui commence partout où quelqu’un regarde un abattoir et pense : "ce sont seulement des animaux.", c'est l'abattage industriel et le mépris de la souffrance animale. Personne n'a écrit des lois raciales pour signifier qu'il était urgent de traquer la dernière vache sur terre et cramer cette espèce misérable jusqu'au dernier specimen.
Je ne vais pas vous faire l'offense de résumer ce qui fait Auschwitz, mais cette déclaration n'aide en rien la cause animale, et moins encore la compréhension d'Auschwitz. L'extermination des Juifs d'Europe, que personne ne bouffait et dont la force de travail était dispensable devant l'impératif premier de les liquider, est émaillée de textes testimoniaux qui montrent que les chiens des SS, dans les camps, avaient un sort autrement plus enviables que les Juifs. Patterson aurait pu être mieux inspiré quand il voulait évoquer l'intérêt d'Adorno pour les bêtes. |
 | | lldm, 08.07.2016 à 20:02 | 362755 |
|  |  | Euh, ça n'a aucun rapport... On va faire carrément du hors cadre par rapport à Bulledair, mais que faire ? Faut bien répondre à ce qui me semble demander une réponse... Bon.
D'une part si, on peut effectivement dire des tas d'autres choses d'un antisémite que le fait qu'il est antisémite ; il suffit de lire Faye et Violaine, un grand classique du genre, pour développer des perceptions plus précises des différentes composantes historiques, des différents mouvements, dans les formes d'antisémitisme (sans parler de l'antijudaïsme, qui nous plongerait encore plus loin dans les détails); et on peut également dire des tas d'autres choses des amis des animaux que rapporter le seul fait qu'ils aiment les animaux : distinguer les anthropomorphismes d'un éthologue lorenzien de l'intérêt naturaliste d'un Favre, les mythes de l'âge d'or nazi sur fond de retour à la nature de la défense d'une idée de la nature des différents écologismes et les dérives antispécistes du gâtisme collectif pour les animaux domestiques qui n'empêche pas d'écraser les araignées, c'est dire quelque chose de plus de celui qui aime les animaux qu'il aime simplement les animaux. Il y a des tas de trucs à dire là-dessus, et rappeler ce qui lie la défense des bêtes à des courants idéologiques est tout sauf arbitraire.
D'autre part, je n'apprécie pas du tout les manoeuvres rhétoriques qui consistent à rabattre brutalement une formulation sur une autre pour le coup du dernier mot, qui n'est qu'une façon comme une autre de dire "ta gueule". Alors non, on ne tourne pas en rond.
| lanjingling : | | lldm : | je réponds précisément à ceci :
"Je ne vais pas m'étendre dessus, mais les cas de figure cités sont tellement divers qu'il me semble hasardeux d'en tirer une commune sensibilité, ou de les mettre sur un unique socle idéologique."
il n'y a donc rien de hasardeux à les lier par quelque chose ici, sans sortir du sujet, puisque nous évoquions très précisément, outre la cause animale, l'antisémitisme. |
On commence vraiment à tourner en rond, là.
J'exprimais juste que, tout comme "les qualités artistiques n'apportent pas d'autres garanties que les qualités artistiques", dans un cas comme dans l'autre, on ne peut a priori rien dire de plus d'un antisémite qu'il est antisémite, ou de quelqu'un qui aime les animaux qu'il aime les animaux, rien, ni commune sensibilité , ni commune idéologie. |
ce n'est pas ce que tu dis, pourtant, il me semble. Ce que tu exprimes, c'est l'arbitraire, selon toi, qu'il y a à réunir ces gens (le passage Hitler, Céline, Camus, Jünger, etc.) dans un même paquet cadeau. C'est ce que signifie sans ambiguïté cette phrase, la tienne, que voici:
"Je ne vais pas m'étendre dessus, mais les cas de figure cités sont tellement divers qu'il me semble hasardeux d'en tirer une commune sensibilité, ou de les mettre sur un unique socle idéologique."
Et c'est à ça que je répond, en précisant la nature de ce qui les réunit, c'est-à dire que j'exprime, de mon côté, qu'il n'y a rien d'arbitraire selon moi dans leur rendez-vous dans la même vague de pignoufs, que je ne vois rien de hasardeux à leur supposer une "sensibilité commune", chose à quoi je répondais précisément, sans tourner en rond, en usant à mon tour de façon ironique du mot "sensibilité". Ils sont liés, selmon moi, par leur fixette antijuive. C'est à ça que je répond, ce qui ne s'appelle pas tourner en rond.
Je ne tourne pas en rond quand je réponds à un point précis. Il y a peut-être quelque chose qui t'embarrasse à les voir liés, c'est un tout autre problème, et je peux l'entendre.
On ne peut pas faire comme si la défense des bêtes n'était pas au coeur des mythologies nazies ou des positions misanthropiques, a fortiori celles qui acoquinent leur détestation d'une part de l'humanité de leur défense d'une animalité fantasmée. |
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