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 | Julie Ja, alias féminin d’Yvang, a enchanté la toile sur un blog longtemps mis en pause et récemment ressuscité. Elle y raconte ses étranges dérives, avec son ami Auguste, interroge à la fois le fond et la forme, explore avec intelligence et talent.
En 2007 elle participe aux 24h comics day, à l’époque encore assez rare en France, et s’amuse à créer un récit mêlant photo et dessins, chaque visages étant un galet (que l’on devine ramassé sur le plage de Bell-Île-en-Mer).
Le résultat est ce joli petit livret, tout en couleur, façonné avec amour avec une belle couverture à rabat. C’est tout simplement fabriqué mais c’est exactement ce qu’il faut. On regrette juste que le format soit parfois un peu trop petit. Le dessin est très lisible et supporte donc bien la réduction mais il existera ensuite une réédition en A5 qui prouvera que dans ce cas plus grand est plus beau.
Sur le fond on est balancé dans le refuge onirique de Pierre, qui ne veut pas devenir un grain de sable et cherche à éviter la prison. Pour ça, il est prêt à effacer toutes expression, à tenter de rentrer dans le moule, chose finalement bien anaturelle…
Comme souvent chez cet(te) auteur(e) la fin conclu et transforme le récit passé. Beaucoup de choses en peu de pages : un peu de brouillon parfois (que l’on devine lié à l’impro ?) mais aussi une réflexion sensible sur la normalisation et beaucoup de la finesse. Une des nombreuses perles de la multitude des travaux d’Yvang/Julie Ja. |
  Mael
   | Julie Ja, alias féminin d’Yvang, a enchanté la toile sur un blog longtemps mis en pause et récemment ressuscité. Elle y raconte ses étranges dérives, avec son ami Auguste, interroge à la fois le fond et la forme, explore avec intelligence et talent.
En 2007 elle participe aux 24h comics day, à l’époque encore assez rare en France, et s’amuse à créer un récit mêlant photo et dessins, chaque visage étant un galet (que l’on devine ramassé sur le plage de Belle-Île-en-Mer).
Le résultat est ce joli petit livret, tout en couleur, façonné avec amour avec une belle couverture à rabat. C’est tout simplement fabriqué mais c’est exactement ce qu’il faut. On regrette simplement que le format soit parfois un peu trop petit. Le dessin est très lisible et supporte donc bien la réduction ; mais il existe une réédition en A5 qui prouve que, dans ce cas, plus grand est plus beau.
Sur le fond, on est balancé dans le refuge onirique de Pierre, qui ne veut pas devenir un grain de sable et cherche à éviter la prison. Pour ça, il est prêt à effacer toute expression, à tenter de rentrer dans le moule, chose finalement bien contre nature…
Comme souvent chez cet(te) auteur(e) la fin conclut et transforme le récit passé. Beaucoup de choses en peu de pages : un peu de brouillon parfois (que l’on devine lié à l’impro ?) mais aussi une réflexion sensible sur la normalisation et beaucoup de la finesse. Une des nombreuses perles de la multitude des travaux d’Yvang/Julie Ja. |
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