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| 1945. La seconde guerre mondiale est terminée depuis 4 ans. Elle a aboutit à la victoire des Alliés et à la paix séparée avec l’Allemagne nazie. Tandis que l’heure est à la méfiance vis-à-vis de l’Union Soviétique, le Charles de Gaulle, fleuron de la flotte dirigeable d'Air France, a disparu quelques part au nord du Groenland. Le reporter Nestor Serge, de France Soir, est chargé d'accompagner l'expédition de secours… |
Lucky Luke
| Il m'arrive rarement d'acheter un album d'une série que je ne connais pas en me basant uniquement sur la couverture.
Mais le design fifties du Grand Jeu, et l'intrigue, dévoilée à gros traits en quatrième de couverture m'ont bien plu.
Rentré à la maison, j'ouvre aussitôt l'album - comme il est agréable d'entrendre ce petit craquement qui se produit quand on ouvre une BD neuve - et me plonge dans la lecture.
J'en ressors avec des sentiments mitigés.
L'idée est bonne, intéressante. Le changement du cours de la seconde guerre mondiale donne au scénario un plus intéressant... mais trop de surnaturel tue le surnaturel.
Voir des loups garous nazis et des brigade tibétaines défier des dockers communiste met à mal la crédibilité de l'ensemble.
La référence dans le registre de la SF fifties, c'est Blake et Mortimer. Et dans le Grand Jeu, il y a un peu trop de n'importe quoi pour qu'on s'extasie, qu'on crie au génie.
L'histoire en deux mots : un dirigeable français a disparu au Pôle Nord à la suite d'un phénomène naturel mal expliqué.
L'armée et France Soir (si,si, mais on parle ici du grand journal populaire des années 50) s'associent pour récupérer ce qu'il reste de l'avion, en zone allemande, puisque la seconde guerre mondiale ne s'est pas terminée comme on nous l'a appris dans les livres d'histoires.
Nestor Serge, le héros de l'histoire, part donc en Allemagne pour dégoter un bateau qui l'emmènera au Pôle...
Verdict mitigé donc pour cette BD dont le ton se cherche encore un peu. Le tome 2 devrait permettre au lecteur de se faire une opinion. |
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