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Le bêtisier de ceux qui n'y connaissent rien à la BD

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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Matthieu, 02.03.2007 à 12:24279554
"Quant à leurs albums, s'ils se vendent bien, ce sera parce qu'ils sont bons"

Je vous laisse retrouver l'auteur de cette belle verité.

marclizano, 28.02.2007 à 20:59279361
sur arte, dans le journal de la culture, la première annonce parlait de son créateur André Franklin… Le président américain ou la tortue ?

MR_Claude, 28.02.2007 à 20:49279360
Gaston travaille dans une redaction, ils doivent savoir de quoi ils parlent :o)

Colombine, 28.02.2007 à 20:41279359
Entendu sur France 2 dans les titres du 13 heures:
"Gaston Lagaffe fête aujourd'hui ses 50 ans. Le chômeur le plus célèbre de la BD compile ses meilleurs gags pour l'occasion."

Vont être contents les employés de bureau de se faire traiter de chômeurs...

Pierre, 27.02.2007 à 7:26279084
Entendu ce matin sur France Inter dans le journal de Bruno Duvic: "Après le Camembert et Johnny Halliday, un autre monument de la culture française: Gaston Lagaffe".

MR_Claude, 20.02.2007 à 10:58278356
(ce sujet, celui de l'autre fois sur la surproduction et tout... va falloir que je fasse un zouli outil pour deplacer les discussions vers des sujets plus appropries).

THYUIG, 20.02.2007 à 10:54278354
Un roman n'est pas la forme longue d'un livre, c'est tout simplement un récit en prose, dont l'intérêt est dans la narration d'aventures, l'étude de moeurs, l'analyse de sentiments, bref, tout ce que n'étaient pas les essais philosophiques, la poésie médiévale, les ritournelles des troubadours.
Donc le roman n'a rien à voir avec la bd, ce sont deux choses différentes, la bd nécessitant de se prendre comme la somme d'un dessin et d'un scénario et non comme la simple captation de figures romanesques. La bd a une histoire conjointe à celle du roman, mais les trajectoires sont différentes. Le problème est qu'il est souvent bien pratique de justifier un piont de vue sur une bd en s'appuyant sur des réferences litteraires et romanesques, le Fun Home en témoigne à sa manière. Ca ne me semble pas justifié, on perd sans doute de l'analyse en voiulant tout rapporté à un même ensemble. Voir à ce propos le remarquable travail de Bramanti et Smolderen sur Mc Cay dont ils ont assumé le média, sa façon de procéder pour inventer à l'intérieur même du champ bédéaste.

Manu Temj, 20.02.2007 à 10:23278351
J'avoue ne pas y connaître grand chose au "roman", mais j'admets évidemment ta distinction entre forme courte et forme longue. En celà, oui, bien-sûr la notion de roman peut rester pertinente, mais permets-moi de faire le naïf avocat du diable...

Même sur un plan purement littéraire, la notion de "roman" n'est-elle pas déjà détournée au profit d'une forme éditoriale plutôt que d'une forme littéraire ? Je vois aujourd'hui chez les libraires des "romans" de 120-150 pages à la maquette "très aérée", qui ne me semblent pas relever beaucoup plus de la "forme longue" que certaines "nouvelles" classiques de Maupassant, publiées - elles - en recueils.

Rapporté à la bande dessinée, l'utilisation du qualificatif comme étalon de la "forme longue" me semble encore plus périlleuse. Si A contrat with God ou Hicksville ne font pas débat, qu'en est-il de récits longs publiés certes en épisodes, mais parfaitement cohérents sur la longueur une fois réunis en "intégrales" ?(prenons XIII par exemple, même si l'ensemble n'est pas totalement achevé, mais Le chat du Rabbin est un aussi bon exemple) En quoi sont-ce moins des "romans" que Silence de Comès, publié en une fois, mais au final beaucoup moins "long".
De même comment se sortir des double-albums de Largo Winch qu'on pourrait rattacher instinctivement à une forme "courte" alors même que leurs versions "rédactionnelles" sont - à récit équivalent - de toute évidence des "romans" (de gare, mais des romans tout de même).

Au final, le terme de "roman graphique", rénové (écartons les appellations très anciennes) sur le double étalon de Will Eisner et de La Balade de la mer salée a le cul entre deux chaises : soit il est appliqué aux seuls récits assimilables - par leur forme (noir et blanc, édition brochée si possible en format moyen, exigence présumée du propos, etc.) - à l'une ou l'autre de ces références restrictives propres à la bande dessinée, soit il est appliqué par référence au roman "littéraire" (et son infinité de formes) et il faut alors reconnaître à énormément de publications le statut final de "roman graphique" : qu'elles se situent dans le champ de l'aventure, des super-héros, ou de l'intime, et ce quel qu'ait été le format de publication initial (découpé en épisodes), plus lié à des contraintes de fabrication qu'à des contraintes de récit.

Le dévoiement du qualificatif de "roman graphique" me semble finalement bien plus le fait d'une forme de snobisme propre aux éditeurs-auteurs et lecteurs d'une bande dessinée exigeante sur le fond (rejet du récit "populaire" ou "de genre" au profit de propos perçus comme plus nobles) - et je me compte aux rangs de ceux là - que le fait d'éditeurs de récit justement plus populaires, accusés de le "récupération". Je ne vois pas où serait le scandale de qualifier une intégrale de 250 pages de Wolverine ou de Daredeville de "roman graphique" dès lors qu'il ne s'agit pas d'une compilation de "nouvelles" mais au final d'un récit complet et cohérent.

Dans ce contexte la notion de "roman graphique" reste-t-elle véritablement utile ? Sur le fond sans doute, mais il faudra d'abord la déshabiller d'une somme de préjugés contradictoires sur la bande dessinée qui sont encore très loin d'être écartés.

david t, 19.02.2007 à 19:56278324
matrok a répondu pour moi. la distinction est, entre autres, entre feuilleton et roman. mais il y a aussi la distinction entre nouvelle et roman.

plus généralement il y a aussi une distinction entre forme longue et forme courte.

la plupart des bandes dessinées européennes relèvent du feuilleton ou de la nouvelle. un nombre grandissant relève du roman.

la différence entre roman et feuilleton est souvent de nature éditoriale: le chat du rabbin considéré comme un tout est une sorte de roman, mais dans son format de publication c'est plutôt un feuilleton.

bref, le terme "roman", pour autant qu'on ne le galvaude pas, reste utile. ce que groensteen condamne c'est précisément ce galvaudage.

Matrok, 17.02.2007 à 12:24278173
Manu Temj :
Si j'admets que le strip humoristique s'en dégage, en quoi les histoires de super héros, les épopées du Prince Valiant de Terry and the Pirats et même les nouvelles policières du Spirit ne relèvent-elles pas de la "novel" ou "short-novel" ?


A ma grande honte je connais mal les classiques américains donc je ne parlerais pas de "Prince Valiant" ni de "Terry and the Pirates". Mais pour les histoires de super héros et pour le "Spirit", ça relève plus du feuilleton que du roman.

Je sais bien que la limite est floue, pour au moins deux raisons :

* De nombreux romans ont été publiés sous forme de feuilletons dans des journaux (exemple classique : tous ceux de Dumas). En général ça ne nuie pas à l'unité de l'ensemble et ça ne permet pas de douter qu'il s'agisse d'un roman. L'équivalent en BD ce serait le "few shots". Il ne faut pas s'étonner que pas mal d'adaptations de romans en BD deviennent des few shots, par exemple : "Salambô" (de Flaubert) par Druillet, "Ibicus" (d'Alexis Tolstoi) par Rabaté, "Le Cri du Peuple" (de Vautrin) par Tardi...

* Dans la littérature de genre beaucoup de romanciers réutilisent les mêmes personnages, qui évoluent peu ou pas, dans le même type de situation d'un roman à l'autre (exemple : la série des "Hercule Poirot"). L'équivalent en BD ce serait la série avec personnages récurrents. On ne peut pas vraiment parler de roman pour ces récits pas plus que pour ces BD, ce sont en fait des feuilletons où chaque épisode a la taille d'un roman. 90% des comics (exemple : "Fantastic Four"), des BD franco-belges (exemple : "Tintin"), des mangas (exemple : "Naruto"), appartiennent à ce genre.

Lorsque Will Eisner a décidé de qualifier "A Contract with God" de "Graphic Novel", c'était bien pour se démarquer des feuilletons et entrer dans une histoire qui soit du même type qu'un roman qui peut se lire isolément, où les personnages principaux évolueraient sensiblement du début à la fin, ce qui est inconcevable dans un feuilleton.

Le fait que depuis lors, les anglo-saxons utilisent le mot "graphic novel" pour tout et n'importe quoi, ne signifie pas que toute la BD se rattache au genre "roman". Il faut faire attention surtout si on se met à utiliser en français le mot "roman graphique" (ou "roman dessiné", au choix). Qu'on dise ça de one-shots et de certains few-shots je comprends, de certaines séries délibéremment "romanesques" comme "Corto Maltese" à la rigueur, mais de des histoires de super-héros publiées en épisodes de 20 pages, ça apporte plus de confusion que d'éclaircissement.

Manu Temj, 17.02.2007 à 10:30278166
David,

Si j'ai ramené le débat sur le terrain marketing c'est que je suis fondamentalement persuadé que la notion de roman graphique, autant que celle de graphic novel n'ont jusqu'ici pas relevé d'autre chose.

Malgré l'immense respect que j'ai pour Will Eisner (que je ne suis pas loin de considérer comme l'auteur le plus important de l'histoire de la bande dessinée), je me sens obligé de reconnaître que son 'invention" du terme graphic novel n'était rien d'autre qu'un effet marketing, destiné à différencier sa production des production plus traditionnelles.

Car sur le fond, c'est bien plus des trois quarts de la production en bande dessinée qui peut être rattachée (ou rapprochée) du genre romanesque. Roman de genre, de gare ou avec un grand "R", l'essentiel de la bande dessinée est narrative et structurée en récits longs relevant sinon du roman au moins de la nouvelle.

Si j'admets que le strip humoristique s'en dégage, en quoi les histoires de super héros, les épopées du Prince Valiant de Terry and the Pirats et même les nouvelles policières du Spirit ne relèvent-elles pas de la "novel" ou "short-novel" ?

C'est exactement la même chose pour la bande dessinée européenne. Excluons notre équivalent du strip : le gag en une planche. Que reste-t-il qui ne soit pas romanesque, même aujourd'hui ? Quelques travaux "pointus" de Frédéric Coché ou Ilan Manouach, qui se coupent du narratif (et se rapprochent peut-être en celà d'une forme de poésie...), des recherches formelles d'inspiration oubapienne, quelques tentatives d'abstraction, un peu de reportage ou d'essai politique, et puis ?

En celà, presque tout ce qui se publie, de l'avant-dernier tome de Titeuf aux travaux de Sfar, en passant par la collection Aire Libre, Largo Winch et Lanfeust de Troy n'est rien d'autre que du "roman graphique" (ou de la nouvelle, mais il ne s'agit plus alors que d'une distinction sur le nombre de pages, ou de cases, ou de mots...). Quel intérêt fondamental alors à mettre en avant un terme distinctif dès lors qu'il recouvre 80% du sujet global ?

C'est pour celà que je rejoins le discours de T. Groensteen, la notion de "roman graphique" (ou dessiné), prise au pied de la lettre, n'apporte pas grand chose dans le contexte de la bande dessinée. Pourquoi alors ne pas admettre que le terme "bande dessinée" (aussi imparfait soit-il), fait désormais référence pour les pays francophone... et travailler - sur cette base - à la reconnaissance de la bande dessinée ?

david t, 16.02.2007 à 22:00278150
MR_Claude :
En fait j'ai bien saisi ton histoire de roman, et a la limite je ne vois meme pas l'interet de traduire (ou ajouter) 'graphic'. Sauf erreur, on parle de bande dessinee. Qu'on cherche a rattacher ca qui au feuilleton, qui au roman, aui a la poesie, c'est tres interessant, mais je ne vois pas l'utilite de preciser roman dessine, meme pour rendre hommage a Caran d'Ache.


là je sens que je vais être super chiant. :)

pour information, le terme "bande dessinée" a probablement été introduit par opera mundi (qui diffusait les bandes de walt disney) et n'existait donc pas à l'époque de caran d'ache. le fait qu'à l'époque on ait pu parler de "roman dessiné" pour qualifier quelque chose qui n'avait pas encore de nom me semble une considération historique plus intéressante qu'un simple hommage. (d'ailleurs il me semble que gustave doré ait parlé de "roman dessiné" aussi mais je ne peux m'avancer plus faute de documentation à portée de main.)

en d'autres mots, oui on peut galvauder le terme "graphic novel" et sa mauvaise traduction française, l'utiliser de façon malvenue et à toutes les sauces, il n'empêche que le terme a une certaine pertinence, surtout si l'on connaît un tant soit peu l'édition anglophone où depuis longtemps la bande dessinée est confinée (1) dans les journaux ou (2) dans des revues spécialisées vendus chez les marchands de journaux et comic shops. "graphic novel" est un terme aux origines militantes, c'est surtout une façon de réclamer sa place dans les librairies, hors des marchés de niche (tiens tiens, on se croirait dans plates-bandes).

le fait que DC range ses TPB sous le titre "graphic novels" n'a rien d'innocent, il s'agit simplement d'une manoeuvre commerciale visant à placer les dits TPB en librairie en plus des comic shops, et c'est en soi la preuve que le terme d'eisner a eu l'effet escompté.

cette réalité, les pays francophones ne la connaissent pas mais elle est toujours aussi vivante dans les pays anglophones (du moins ici au canada et aux états-unis, mais aussi en angleterre si l'on en croit matrok). n'oublions pas non plus que le graphic novel arrive en opposition aux comics et au comic strip qui à la base n'est pas un terme particulièrement adapté si on souhaite faire autre chose que de la comédie. (notez, ça n'a jamais empêché personne, mais bon.)

éditorialement le terme a une toute autre valeur dans le monde francophone car dans les faits, en bande dessinée, la forme "roman" est acceptée, pourrions-nous dire, depuis toujours, c'est à dire avant même que l'on parle de "bande dessinée" (terme qui, au fait, est en soi une traduction douteuse de l'anglais).

il semble que le noeud du problème soit que "roman graphique" soit utilisé de façon condescendante face au "reste de la bande dessinée". étrangement, ce n'est pas l'expérience que j'en ai, mais peu importe, si groensteen le dit. personnellement j'ai plutôt tendance à accepter un terme moyennement adéquat en lui donnant une acception correcte, plutôt qu'à inventer un nouveau mot que personne n'utilisera. mais c'est une habitude personnelle au pragmatisme qui n'a plus grand chose à voir avec la bande dessinée. disons juste que quand on me dit "roman graphique", je prends l'expression au pied de la lettre et qu'il faut vraiment qu'on spécifie "roman graphique plus que bande dessinée" pour que je fasse holà. but it might be just me, et je ne veux pas me placer indûment en sens contraire de l'expérience d'autrui. bla bla bla.

MR_Claude, 16.02.2007 à 21:13278148
En fait j'ai bien saisi ton histoire de roman, et a la limite je ne vois meme pas l'interet de traduire (ou ajouter) 'graphic'. Sauf erreur, on parle de bande dessinee. Qu'on cherche a rattacher ca qui au feuilleton, qui au roman, aui a la poesie, c'est tres interessant, mais je ne vois pas l'utilite de preciser roman dessine, meme pour rendre hommage a Caran d'Ache.

david t, 16.02.2007 à 20:55278147
c'est quand même amusant, ce forum, on veut parler outils critiques et on vous répond étiquetage de librairie de grande surface. mais bon, ça m'apprendra à être plus clair, hein.

MR_Claude, 16.02.2007 à 20:48278144
Le site de DC Comics range tous ses TPB sous le titre Graphic Novels, par exemple.

Matrok, 16.02.2007 à 20:05278140
Sur l'usage du mot "graphic novel" : de mon côté de la Manche (à Birmingham pour être précis), les librairies de grande surface (WHSmith, Borders, etc... l'équivalent de la FNAC mais avec presque que des livres) ne vendent quasiment pas de BD, presque que des livres sans images. Toutes sortes de livres, avec une grande abondance de romans de gare, classés par genre : "Humour, Romance, Western, Crime, True Crime, Thriller, War, Heroic Fantasy, Science-Fiction, Horror"...

En cherchant bien (souvent entre la SF et l'horreur), il y a une ou deux étagères étiquettées "graphic novels". Ce qu'on y trouve, c'est quelques "graphic novels" qui méritent en effet ce titre (Will Eisner, Art Spiegelmann, etc...), quelques autres titres qui s'en éloignait déja un peu au sens propre (Joe Sacco), quelques titres français traduits ("Persepolis" de Marjane Satrapi, "Epileptic" de David B, "Donjon Zenith 1 - Duck Heart" de Sfar and Trondheim), plus quelques bouquins sur la bande dessinée (qui se prétendent être sur les "graphic novels"), plus "Krazy Kat" de Herriman, plus "Akira" de Otomo... Et puis des comics de super-héros à la pelle, aussi bien des récents que des anciens dans toutes sortes d'éditions. La dernière fois que j'y suis allé il y avait en plus une étagère pleine de mangas, vraiment pas des très bons (objectivement hélas), à tel point que "Akira" s'est retrouvé dans les graphic novels (question de format probablement).

Pour résumer, "Graphic novel" est devenu ici le mot pour désigner toute la bande dessinée connue, y compris les comics, les mangas tout-venant faisant encore partie pour le moment d'une catégorie à part.

MR_Claude, 16.02.2007 à 10:22278113
si je dis que mon t-shirt est plus jaune que rouge, ca veut pas dire qu'il n'est pas rouge quand meme un peu :o)

Manu Temj, 16.02.2007 à 9:54278110
Pour en revenir à Télérama, j'avoue avoir été aussi agacé par la phrase qui a été citée, mais il me semble qu'elle signifiait simplement que - au sens de ce journaliste - les expériences graphiques de Rupper et Mulot (disques à découper, illusions d'optique en 3D), ce n'était plus de la bande dessinée, donc autre chose, donc pourquoi pas de "l'installation graphique"... C'est un point de vue qui se défend... Je ne suis pas de cet avis. J'estime que ces deux auteurs repoussent les frontières de la bande dessinée sans en sortir, et que la position de Télérama est simplement réductrice, mais la question peut être posée.

Concernant le vocable "roman graphique" il ne faut pas se voiler la face : il a clairement été utilisé en France comme une forme de label de qualité autodécrété pour parler de toute bande dessinée à forte pagination qui prétendait sortir des sentiers battus et toucher un public plus "sérieux", bref s'affranchir de la "bédé" et des "petits mickeys"... Monumentale erreur de communication des tenants d'une bande dessinée moins infantilisée, pourtant sans doute pleins de bonnes intentions. La dénomination est rapidement passée (comme de juste) du "politiquement correct" au "marketing" et est utilisée larga manu comme alibi pour habiller toute collection "de prestige" et donner l'illusion de l'originalité. Bref, plus rien de tangible, juste du vent et des ventes... En tout cas, tout ça a toujours eu très peu à voir avec la nature romanesque ou pas du contenu, au sens littéraire.

Je suis complètement d'accord avec ce qu'écrit Thierry Groensteen et je vais aller acheter son bouquin très vite !

david t, 16.02.2007 à 1:56278103
pessoa :
Roman en bandes dessinées ? Bédéroman (je doute qu'on parle encore de "cinéroman"...) ? On s'en fout ?


on s'en fout si on utilise le terme à tort et à travers, effectivement.

pessoa, 16.02.2007 à 0:30278101
Roman en bandes dessinées ? Bédéroman (je doute qu'on parle encore de "cinéroman"...) ? On s'en fout ?

david t, 15.02.2007 à 23:47278100
finalement, je me préoccupe peut-être trop peu de la récupération (malvenue) de tels termes. en gros je vois ce que groensteen dit mais il a bien appelé une de ses collections (à l'an 2) "roman visuel". pour moi ce qui importe c'est le mot "roman", point. il ne s'agit sûrement pas de l'opposer à la bande dessinée mais d'en faire une catégorie de la bande dessinée comme il s'agit déjà d'une catégorie de la littérature en général.

MR_Claude, 15.02.2007 à 23:33278099
principalement utilisee, merci.

La pertinence de l'utilisation par Caran d'Ache, je ne sais pas, ca me parait egalement difficile de faire rposer la definition sur quelque chose qui a ete tres minoritaire (entre Caran d'Ache et la traduction, qui d'autre a utilise le terme de roman? (quelque soit l'adjectif accole)).
L'appelation que je conchie, c'est bien celle utilisee majoritairement, je ne crois pas que quelqu'un ici se proccupe de remettre Groensteen ou Morgan a leur place puisqu'ils sont suffisamment explicites.

Pour en revenir a la justification d'Eisner, c'est aussi ca que l'on importe quand on traduit par roman graphique. Et c'est aussi ca que je trouve fallacieux, quand Eisner impose quelque chose qui n'est ni comic book, ni strip syndique, ni publication underground, effectivement, il y a peut etre lieu de chercher une autre appelation (meme si c'est egalement une formule "commerciale" de sa part). Appliquer ca en Europe, ca me parait douteux compte tenu de l'histoire de la publication en France (Losfeld et autres n'ont pas attendu de mettre un adjectif derriere roman pour publier).
Je crois vraiment qu'on ne parle pas du tout de la meme chose, je dois etre fatigue. A demain :o)

FrancisBF, 15.02.2007 à 23:27278097
Comme je ne suis pas en état de répondre tout seul, j'appellerais Thierry Groensteen à la barre pour expliquer ce que je veux dire, cher David t :o) :
"Aux USA, on a adopté graphic novel parce que le terme de comic book paraissait inapproprié pour des BD "sérieuses" et de quelque ampleur. Il faut reconaître que cette requalification s'est révélée payante auprès des médias faiseurs d'opinion et que les "critiques du NY Times et du Washington Post accueillent aujourd'hui des livres tels que Jimmy Corrigan ou Persepolis comme les "prototypes remarquables d'une nouvelle forme de littérature, particulièrement en phase avec le début de ce siècle"
Pour nous, en tous cas, qui n'assimilons pas le média BD à la vision réductrice qu'en propagent les séries de grande consommation, nous aimerions que le front lexicologique soit renversé : que ce soient les mots bandes dessinées eux-mêmes, et aucun autre, qui servent à qualifier ce que cette forme produit de meilleur, et s'il faut trouver une appellation distincte, que l'on se mette à parler explicitement de BD industrielle ou BD populaire pour le tout-venant."

copyright Thierry Groensteen donc, (un objet culturel non identifié).

david t, 15.02.2007 à 23:24278096
MR_Claude :
disons que roman graphique est principalement utilise comme genre et non comme forme, ce qui ne veut pas dire grand chose (au mieux, c'est fait pour ranger les trucs inclassables, au pire, pour snober le reste). Et je prefere egalement la version anglophone, qui a sa justification historique, vis a vis du mode de publication extremement majoritaire. En Europe, c'est beaucoup plus douteux.


je ne vois pas d'où tu tiens que le terme est utilisé "comme genre et non comme forme". se baser sur le travail de journalistes paresseux pour définir un terme n'est pas nécessairement avisé. groensteen ou morgan, par exemple, savent utiliser le terme correctement.

pour ce qui est de la justification historique, elle est encore plus pertinente en europe car déjà caran d'ache parlait de "roman dessiné" et ce, bien avant will eisner. le problème vient de la mauvaise traduction de "graphic" à "graphique" alors qu'un terme français correct (roman dessiné) existait déjà. encore une fois le travail de journalistes sans grande culture, et il n'en tient qu'à nous de ne pas perpétuer l'erreur, ou bien de l'accepter mais dans un sens correct.

MR_Claude, 15.02.2007 à 23:14278095
disons que roman graphique est principalement utilise comme genre et non comme forme, ce qui ne veut pas dire grand chose (au mieux, c'est fait pour ranger les trucs inclassables, au pire, pour snober le reste). Et je prefere egalement la version anglophone, qui a sa justification historique, vis a vis du mode de publication extremement majoritaire. En Europe, c'est beaucoup plus douteux.

david t, 15.02.2007 à 23:08278094
FrancisBF :
D'accord avec MR_Claude. Mais bon, même si ce n'est (peut-être) pas le cas ici, la tendance à parer des ouvrages du titre de "roman graphique" ou autre terme pompeux pour bien faire comprendre qu'on ne s'abaisse pas à lire de la BD (par exemple Maus), ça existe et c'est pénible.


attention, "roman graphique" c'est tout autre chose, il s'agit simplement d'un raccourci pour "roman en dessins" ou "roman en bande dessinée". c'est surtout une traduction discutable de "graphic novel" qui me semble plus correct en anglais qu'en français (personnellement "roman dessiné" aurait mieux fait l'affaire)...

tout ceci pour dire que: toute bande dessinée n'est pas un roman (d'ailleure, toute littérature non plus n'est pas un roman) et il me semble qu'en bande dessinée il n'est pas inutile de faire la différence entre roman, conte, nouvelle, poésie, feuilleton, voire même "installation graphique" (on parle bien dans certains cercles de "bande dessinée d'art et d'essai".)

bref, je ne comprends pas trop ceux qui voient du pompeux dans "roman graphique", à moins de voir aussi du pompeux dans l'appellation "roman".

MR_Claude, 15.02.2007 à 22:59278092
ah mais je conchie les romans graphiques, on est bien d'accord :o)

FrancisBF, 15.02.2007 à 22:56278091
MR_Claude :
Matrok :
Ce qui m'a gêné, c'est bien sûr "plus que bande dessinée". Dirait-on d'un film expérimental que ce n'est plus du cinéma ? D'un roman que ce n'est plus de la littérature ? Non, alors pourquoi le dire sur une bande dessinée ?

Je le redis pour moi c'est a prendre dans le sens "different de la bd "classique" ". Je ne vois pas de notion de "mieux que de la bd" (d'ailleurs citer "plus que de la bd" c'est faux, c'est "plus une une installation qu'une bande dessinee"), seulement un raccourci certes rapide et excessif (tiens, il se peut aussi que le texte ait ete "recoupe" parce que trop long pour rentrer dans la place impartie. Ca ne vient peut etre pas du journaliste en lui-meme).


D'accord avec MR_Claude. Mais bon, même si ce n'est (peut-être) pas le cas ici, la tendance à parer des ouvrages du titre de "roman graphique" ou autre terme pompeux pour bien faire comprendre qu'on ne s'abaisse pas à lire de la BD (par exemple Maus), ça existe et c'est pénible.

(Hé, je prêcherais pas des convaincus, là ? On va mettre ça sur le compte de la fatigue, hein.)

MR_Claude, 15.02.2007 à 22:43278089
Matrok :
Ce qui m'a gêné, c'est bien sûr "plus que bande dessinée". Dirait-on d'un film expérimental que ce n'est plus du cinéma ? D'un roman que ce n'est plus de la littérature ? Non, alors pourquoi le dire sur une bande dessinée ?

Je le redis pour moi c'est a prendre dans le sens "different de la bd "classique" ". Je ne vois pas de notion de "mieux que de la bd" (d'ailleurs citer "plus que de la bd" c'est faux, c'est "plus une une installation qu'une bande dessinee"), seulement un raccourci certes rapide et excessif (tiens, il se peut aussi que le texte ait ete "recoupe" parce que trop long pour rentrer dans la place impartie. Ca ne vient peut etre pas du journaliste en lui-meme).

Matrok :
Il n'est pas si loin le temps où un magazine culturel "sérieux" comme Télérama n'aurait jamais conseillé une BD, sinon comme curiosité pour nostalgiques de l'enfance... Alors même aujourd'hui, lorsqu'ils présentent un truc un peu hors normes du genre de "Panier de Singe", ils ne peuvent pas s'empêcher de dire que ce n'est pas vraiment de la bande dessinée, comme si ça valorisait le truc. Comme si "bande dessinée" était encore une marque infamante (dans Télérama, quand un film est mauvais, ils disent qu'on dirait de la BD).


Moui, je vais pas refaire la liste, mais ca fait quand meme un certain temps que Telerama en cause, de la bd, meme si c'est a petites doses. Et puis bon, on dit Telerama comme si c'etait une entite unique. Oui, les journalistes cine sont souvent meprisants envers la bd. Et? C'est pas eux qui font la chronique bd, ils ont aussi le droit de ne rien y connaitre. Je suis sur qu'ils disent aussi plein de conneries quand ils parlent des musiques des films, mais la, c'est pas grave, la musique a deja prouve sa valeur. Bref, je trouve tres fallacieux de faire le proces du traitement de la bd par Telerama sur la base des critiques cine.

Matrok, 15.02.2007 à 22:35278088
J'avais choisi de citer le bout de phrase qui m'a déplu dans l'article de Télérama, sans commentaire, en précisant juste qu'on le trouve dans une critique élogieuse. Ce qui m'a gêné, c'est bien sûr "plus que bande dessinée". Dirait-on d'un film expérimental que ce n'est plus du cinéma ? D'un roman que ce n'est plus de la littérature ? Non, alors pourquoi le dire sur une bande dessinée ?

Il n'est pas si loin le temps où un magazine culturel "sérieux" comme Télérama n'aurait jamais conseillé une BD, sinon comme curiosité pour nostalgiques de l'enfance... Alors même aujourd'hui, lorsqu'ils présentent un truc un peu hors normes du genre de "Panier de Singe", ils ne peuvent pas s'empêcher de dire que ce n'est pas vraiment de la bande dessinée, comme si ça valorisait le truc. Comme si "bande dessinée" était encore une marque infamante (dans Télérama, quand un film est mauvais, ils disent qu'on dirait de la BD). Ce genre de formulation dénote, plus encore que du mépris, une énorme ignorance de la diversité de la bande dessinée. Ca a toute sa place dans "le bêtisier de ceux qui n'y connaissent rien à la BD". Par ailleurs, si ça ce trouve ce monsieur Jean-Claude Loiseau connait très bien son sujet, et n'a écrit ça que pour plaire à ses lecteurs. Mais dans tous les cas ça propage une idée reçue...

Pierre, 15.02.2007 à 22:17278087
Non je ne te le dirai pas.

MR_Claude, 15.02.2007 à 22:14278086
tu vas pas me dire que toi, Pierre, l'homme integre que l'on connait, milite pour l'usage extensif du smiley?

Pierre, 15.02.2007 à 22:11278085
Bouh qu'il est sérieux !

MR_Claude, 15.02.2007 à 22:09278084
L'esprit suffit, Pierre.
Et oui, je pense que performance doit meme etre a peu pres revendique par les deux gars dans l'Eprouvette.
Donc, il vaut mieux que Telerama n'evoque pas un bon livre de deux bons auteurs, pour eviter toute possible recuperation, et surtout ne pas faire lire ca a des anes bates qui se croient superieurs parce qu'ils sont alles a Beaubourg un jour ou il faisait pas tres beau. C'est chouette le mauvais esprit t'as raison finalement.

Pierre, 15.02.2007 à 22:05278083
C'est signé Jean-Claude Loiseau (et non Cécile Maveyreau, la pigiste pour qui MR-Claude a un sacré béguin (c:)

Performance c'est pas mal non plus ... d'ailleurs je crois qu'on a déjà parlé "performance" pour qualifier les dédicaces de Ruppert & Mulot, non ? Je ne suis pas sûr que la récupération des deux compères par les élites branchouilles soit une très bonne chose pour eux. Et oui, j'ai mauvais esprit (outil intellectuel plus efficace face à la littérature journalistique que l'ingénuité candide) (c:

pessoa, 15.02.2007 à 22:02278082
Bin si ce texte va dans le bêtisier, j'aimerais qu'il y ait plus de gens qui n'y connaissent rien à la BD !

MR_Claude, 15.02.2007 à 21:40278080
Pour le jury du récent festival d’Angoulême, cet album est la « révélation » de 2006. Judicieuse distinction, car s’il s’agit d’un jeu, celui-ci est à la fois décapant et extrêmement maîtrisé. Il s’organise autour de deux photographes portraitistes obsédés qui se sont mis en tête de filmer la vie sexuelle des animaux dans le zoo voisin. Leur expédition n’est qu’un ténu fil conducteur reliant une course d’obstacles pour aveugles, un suicide au boomerang ou la liquidation sanglante et fantasmée d’un touriste raciste par son guide sur une des pyramides d’Egypte. Le tout - assaisonné, désossé, expliqué ou tourné en ridicule par un art minutieux de parler pour ne rien dire - est d’une absurdité vertigineuse, donc réjouissante.
Dans des constructions très élaborées, faites d’échafaudages de dialogues surplombant les personnages comme pour les écraser ou, au contraire, de strips muets miniatures et foisonnants aux confins de l’abstraction, un humour très noir, très corrosif décape jusqu’à l’os une humanité sans âme, d’une inquiétante cruauté. Installation graphique plus que bande dessinée, ce puzzle de situations disjointes s’appuie sur un trait frêle presque anodin : il renforce, par contraste, la charge féroce contre les crétins de tout calibre qui se dissimulent dans le brillant exercice de style.

MR_Claude, 15.02.2007 à 21:33278077
david t :
tant qu'à moi le problème ne vient pas du mot "installation" (ce n'est pas bête en fait pour décrire le travail de ruppert et mulot) mais le "plus que bande dessinée" qui est simplement absurde et moyennement condescendant.


je crois qu'il manque surtout quelque chose du style "plus que bande dessinee comme on la concoit habituellment".
Parce que bon, essayer de decrire ar ecrit a quoi peut bien ressembler un truc de ruppert et mulot, sans illustration (bien souvent y'a pas la place dans le journal pour une planche), a mon avis, y'a pas mal de monde qui se casserait la gueule pour dire qu'effectivement ca ressemble a pas grand chose de connu jusque la (et comme tu le dis, "installation" n'est pas si couillon que ca, en plus).

zewed, 15.02.2007 à 21:31278076
Pierre :
Claude: depuis plusieurs année le mot "installation" correspond à ce qu'il y a de plus branché en art contemporain. Ce n'est pas anodin ! Le journaliste croit ainsi donner une valeur ajoutée à la bd dont il vante les mérites.


C'est plutôt "performance" qu'"installation" qui fait branché...

Obion, 15.02.2007 à 21:26278074
oups "si l'on"

Obion, 15.02.2007 à 21:25278073
En même temps heu... comment dire... Il y a tellement de médiocres, voire mauvaises (et dans tous les cas dispensables) Bandes dessinées qui sortent que s'il on veut encenser un album il faut bien essayer de le différencier de la masse avec des images de cet ordre là. Ca me choque de moins en moins ce genre de choses. Les bons albums finissent par être l'exception qui confirme la règle comme quoi la BD c'est pour les crétins.
C'est bien gentil de dire que la Bande dessinée est un art à part entière mais tant que les libraires mettront en avant les aventures de Bigard ou de Joséphine Ange Gardien, on pourra toujours se brosser pour l'expliquer à un public non averti

MR_Claude, 15.02.2007 à 21:15278072
ici, j'aurais du mal :o)

mais bon, ce que tu dis marcherais sous la plume de quelqu'un qui ne veut bien parler de bd que lorsqu'il peut trouver cette valeur ajoutee. A Telerama (sauf changement, je repete), c'est Cecile Maveyraud qui s'en charge, et ce qu'elle met en avant, sans etre des fautes de gout innomables, c'est pas non plus le summum de l'avant gardisme. Donc Panier de Singe, y compris dans Telerama c'est un poil atypique. Mais si Telerama voulait se donner une justification branchouille arty, il parleraient d'ordinaire plus de FRMK, ou d'autres choses que leur selection habituelle, relativement sage tout de meme.
Que la formule soit creuse, on est d'accord, le reste c'est quand meme du mauvais esprit :o)

david t, 15.02.2007 à 21:12278071
tant qu'à moi le problème ne vient pas du mot "installation" (ce n'est pas bête en fait pour décrire le travail de ruppert et mulot) mais le "plus que bande dessinée" qui est simplement absurde et moyennement condescendant.

Pierre, 15.02.2007 à 21:09278070
C'est normal, tu lis Télérama (c;

MR_Claude, 15.02.2007 à 21:07278069
je ne suis pas du tout convaincu :o)

Pierre, 15.02.2007 à 21:05278067
Claude: depuis plusieurs année le mot "installation" correspond à ce qu'il y a de plus branché en art contemporain. Ce n'est pas anodin ! Le journaliste croit ainsi donner une valeur ajoutée à la bd dont il vante les mérites.

MR_Claude, 15.02.2007 à 21:00278066
je ne pense pas que ce soit pour sous-entendre que c'est mieux que de la bd (a priori sauf si ca a change, c'est la personne chargee de la page bd qui a du se charger du truc, donc je suppose un minimum amatrice de la chose). Ca me parait surtout une maniere tres maladroite de dire que c'est pas de la bd classique dans des cases comme on connait.

THYUIG, 15.02.2007 à 20:59278065
Et avec de belles planches, tu peux faire une très belle installation. Ok, faut le métier, mais tu peux. :o)

THYUIG, 15.02.2007 à 20:58278064
Une bd est une installation graphique en planche. Au panier Téléramaa !!

Pierre, 15.02.2007 à 20:55278063
Mais bien sûr ... L'idée sous-tendue étant qu'une "installation graphique" est supérieure à une bd.

Matrok, 15.02.2007 à 19:55278062
Lu dans Télérama, dans une critique (élogieuse) de Panier de Singe : "Installation graphique plus que bande dessinée".

lanjingling, 30.01.2007 à 5:54276473
en chine, c'est des grains de riz , des morceaux de tofu ou des patates douces

bes, 29.01.2007 à 13:22276420
Ah tiens, dans un journal local suisse, on parlait de "fèves"...

Thierry, 29.01.2007 à 9:59276397
Dans la chronique de "journal d'un remplacant" parue dans telemoustique, les personnages seraient des haricots, selon le journaliste.
Patate !

FrancisBF, 16.12.2006 à 20:55272635
Dans la lettre des BD Fugue...

UN HOMME EST MORT

Superbe scénario de Davodeau, servi par un superbe dessin de Kris.

Rrrroooh quand même...

dampremy jack, 15.12.2006 à 16:38272545
Ah mais Thierry parfois je prends mes petites jambes pour aller faire un petit tour chez Nico de La Bulle d'or. Mais des fois, je préfères aller chier sur le vendeur de Slumberland. Oui, c'est pas bien, je sais.

june, 15.12.2006 à 16:23272543
Voilà, exactement. 8)

MR_Claude, 15.12.2006 à 15:25272533
c'est vrai, si on generalisait les posts de june a sa personnalite, ca serait super maaaaaaaaaaaaal

(et pas que de june :o) )

june, 15.12.2006 à 15:24272532
Charlie Brown :
Et si je vous disais que je connais des librairies "Album" où c'que les gens qui y bossent s'y connaissent et aiment vraiment la BD, vous me croiriez ?... Non ?... Ben pourtant, c'est vrai, ça existe, je les ai rencontrés... Etonnant non ?...


Probablement, Charlie ; il ne s'agissait que d'une petite boutade sans réelle méchanceté, tout le monde sait bien que généraliser, c'est maaaaaaaaaal.

chrisB, 15.12.2006 à 15:23272531
Oui ca doit etre comme des vendeurs du rayon peche chez Decathlon qui s'y connaissent vraiment en peche, ca existe faut juste tomber dessus :o)

Charlie Brown, 15.12.2006 à 15:21272529
june :
dampremy jack :
Les mecs de Slumberland, c'est des branleurs. Ils ne connaissent rien à rien, sont toujours deux guerres en retard.


Ouais, "Librairie Slumberland", c'est la traduction de "Librairie Album" en belge, quoi...


Et si je vous disais que je connais des librairies "Album" où c'que les gens qui y bossent s'y connaissent et aiment vraiment la BD, vous me croiriez ?... Non ?... Ben pourtant, c'est vrai, ça existe, je les ai rencontrés... Etonnant non ?...

Thierry, 15.12.2006 à 14:55272515
zewed :
Même pas. J'étais avec lui et vous savez bien comme je suis sa bonne conscience. Il avait rien volé, je le jure. Mais faut croire que sa tête revenait pas au "libraire" (je peux pas tout à fait donner tort au "libraire").


zewed serait le Gemini Cricket de Pinocchio-Dampremy ?
Et la fee bleue, c'est qui ?
Et Gepetto ?

zewed, 15.12.2006 à 14:36272510
Même pas. J'étais avec lui et vous savez bien comme je suis sa bonne conscience. Il avait rien volé, je le jure. Mais faut croire que sa tête revenait pas au "libraire" (je peux pas tout à fait donner tort au "libraire").

chrisB, 15.12.2006 à 14:29272509
pécho en train de chouraver le dernier Ric Hochet ?

zewed, 15.12.2006 à 14:25272507
Dampremy est paresseux. Et la librairie la plus proche de chez lui, c'est Nine city et il y achètait ses comics jusqu'au jour ou le vendeur la traité de voleur.

Thierry, 15.12.2006 à 14:21272506
june :
dampremy jack :
Les mecs de Slumberland, c'est des branleurs. Ils ne connaissent rien à rien, sont toujours deux guerres en retard.


Ouais, "Librairie Slumberland", c'est la traduction de "Librairie Album" en belge, quoi...


mon petit dampremy, Bruxelles a l'avantage de posseder un reseau de transport en communs tres bien fourni et parfois meme ponctuel. Je t'encourage fortement a prendre ton sac a dos orange et de faire une excursion sur le beau boulevard Anspach ou, Noel, Noel, tu auras acces sur a peine 200 metres a 3 libraires specialises dont 2 ne sont pas degueu. J'y ai meme deja vu et acquis certains opuscules signes d'une personne portant le meme nom que toi. Un homonyme, sans doute. A moins que ce ne soit ton tonton. il y a des precedents.
Et si ton Slumberland est celui de la rue des sables, tu peux meme, ton sac a dos orange et toi, marcher sur les trottoirs comme Jesus sur la mer calmee.
Et ne te plains pas, le libraire le plus proche de chez moi, c'est 9City.

june, 15.12.2006 à 13:40272500
dampremy jack :
Les mecs de Slumberland, c'est des branleurs. Ils ne connaissent rien à rien, sont toujours deux guerres en retard.


Ouais, "Librairie Slumberland", c'est la traduction de "Librairie Album" en belge, quoi...

cubik, 13.12.2006 à 18:43272243
les editeurs changent vraiment aussi souvent de distributeurs ou c'est une excuse belge bien repandue quand on a rien en rayon?

THYUIG, 13.12.2006 à 18:09272236
J-C :
tou n'est pas à jetter au feu chez Buchet :-))


L'a pas adapter Jeanne d'arc, à non, merde, c'est F'murrr...




Oui oui, je connais la sortie.

dampremy jack, 13.12.2006 à 18:08272234
Les mecs de Slumberland, c'est des branleurs. Ils ne connaissent rien à rien, sont toujours deux guerres en retard. Et ils ne distribuent pas Panini Comics de surcroit. Comme c'est la librairie la plus proche de chez moi, c'est là-bas que je me fournis en grande partie. Je dois être maso. La dernière fois, j'ai du commander le dernier Ruppert & Mulot, ils ne savaient pas qui c'était!

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