Merci pour cette précision, c'est beaucoup plus clair.
La confrontation de notre éventuel chercheur du futur avec cette donation risque de déboucher sur une certaine perplexité face à cette masse de documents. Cela constitue-t-il un tout, ou bien a-t-il fait l'objet d'une organisation préalable (ne serait-ce que pour faire le lien entre les originaux et les livres ou projet auxquels ils ont servi) ?
Maël: au cas où ce travail n'aurait pas été fait en amont, est-ce qu'il est prévu de le mener au sein de la bibliothèque avant classement ?
Si je crois bien comprendre ton raisonnement, j'ai en revanche des difficultés à saisir la portée de ton geste: si ce n'est renseigner ces "éventuels chercheurs sur un moment", pourquoi ne pas avoir plutôt choisi la benne pour liquider ces 479 planches ?
pour cette seule raison : en tant que chercheur, je passe beaucoup de temps le nez sur des vieilles choses ; ça va du bidulon du XIIIe destiné à la dévotion privée à l'observation de vieilles images sur des manuscrits de tout poil. Je suis très content que les musées existent pour accumuler ces choses. Ces trucs m'aident à penser des trucs. C'est très bien comme ça. C'est une chouette source de réflexions dans mes marottes. J'aime la recherche, les chercheurs, les musées, l'étude. Alimenter l'immense réservoir anthropologique de petites cochonneries humaines est ma participation à ça. Ce n'est pas parce que je méprise le fétichisme et la spéculation que je pense le travail, mon travail, insignifiant à ce titre. Le travail artistique est à la fois modeste (tout ça est dérisoire) et immodeste (je ne doute pas de la singularité de ma position, de mes choix, de ma vision). Je pense qu'il est un aspect de ce "moment" dont je parle, un petit moment, un certain état de la création, une image générale de l'activité bandes dessinées des XXe et XXIe siècle, qu'à ma manière je concoure à agrandir (ce n'est pas d'une grandeur hiérarchique dont je parle, évidemment). C'est donc un geste à la fois modeste et orgueilleux, comme l'est la décision folle et orgueilleuse de rajouter des livres aux livres, des images aux images. Ce qui ne m'empêche pas de balancer la moitié de mes planches à la benne, par ailleurs, hein. Voilà voilà voilà.
ça n'a pas de raison d'être rendu public. Une fois imprimées et publiées, des planches de bandes dessinées, peu importe de qui elles sont, de L.L. d Mars, de Hergé ou de Tartempion, n'ont pas la moindre valeur ; utilisées, accomplies dans leur destinée éditoriale, elles sont destinées à rejoindre la série infinie des artefacts et des déchets anthropologiques, entre les boutons de nacres, les pots de fleurs et les timbres. A ce titre, elles sont observables pour renseigner d'éventuels chercheurs sur un moment.
A titre personnel, s'en débarrasser est un allègement psychique considérable pour moi.
Et, s'il était venu l'idée saugrenue à qui que ce soit, dans un avenir qui promet chaque jour d'être plus absurde que le précédent, d'attribuer une valeur financière à ces rogatons, hé bien j'aurai au moins réussi à ne pas participer à ce fétichisme pitoyable autour des planches de bandes dessinées.
J'en profite pour rappeler à ceux et celles qui s'y obstinent depuis quelques années (moins mes livres se vendent, plus on veut m'en acheter les planches, allez comprendre quelque chose...) que non, décidément, non, je ne vends pas plus mes planches qu'un sculpteur ne vend des cailloux.
Je fais des livres, pas des posters pour votre chambre d'inguérissable ado (si vous n'étiez pas restés bloqués quelque part dans votre passé, vous voudriez foutre des tableaux sur vos murs, et pas des planches de BD).
Si je crois bien comprendre ton raisonnement, j'ai en revanche des difficultés à saisir la portée de ton geste: si ce n'est renseigner ces "éventuels chercheurs sur un moment", pourquoi ne pas avoir plutôt choisi la benne pour liquider ces 479 planches ?
ça n'a pas de raison d'être rendu public. Une fois imprimées et publiées, des planches de bandes dessinées, peu importe de qui elles sont, de L.L. d Mars, de Hergé ou de Tartempion, n'ont pas la moindre valeur ; utilisées, accomplies dans leur destinée éditoriale, elles sont destinées à rejoindre la série infinie des artefacts et des déchets anthropologiques, entre les boutons de nacres, les pots de fleurs et les timbres. A ce titre, elles sont observables pour renseigner d'éventuels chercheurs sur un moment.
A titre personnel, s'en débarrasser est un allègement psychique considérable pour moi.
Et, s'il était venu l'idée saugrenue à qui que ce soit, dans un avenir qui promet chaque jour d'être plus absurde que le précédent, d'attribuer une valeur financière à ces rogatons, hé bien j'aurai au moins réussi à ne pas participer à ce fétichisme pitoyable autour des planches de bandes dessinées.
J'en profite pour rappeler à ceux et celles qui s'y obstinent depuis quelques années (moins mes livres se vendent, plus on veut m'en acheter les planches, allez comprendre quelque chose...) que non, décidément, non, je ne vends pas plus mes planches qu'un sculpteur ne vend des cailloux.
Je fais des livres, pas des posters pour votre chambre d'inguérissable ado (si vous n'étiez pas restés bloqués quelque part dans votre passé, vous voudriez foutre des tableaux sur vos murs, et pas des planches de BD).
Je viens de me connecter avec Chrome (que je n'utilise jamais) et le lien s'affiche très bien. Par contre, en ouvrant une session de navigation privée sous Mozilla Firefox, ça ne s'affiche pas. On voit tout de suite ceux qui n'aiment pas les cookies Hello ! (de Lu) ...
L'article PDF c'est celui posté par Switch plus bas, dans un lecteur en ligne, ça finira par disparaitre avec le nombre de messages mais pour le moment je bloque le téléchargement à chaque fois.
Visiblement les modules d'intégrations fonctionnement (Pierre j'ai fait partager le lien et là tu peux choisir une option intégration code) mais pas totalement ^^
Ça ne fonctionne pas non plus chez moi si je me mets en navigation privée ; peut-être faut-il un compte Facebook, ce qui ne serait pas très inclusif. Ou alors c'est lié à l'Adblock?
Par ailleurs il y a un article PDF qui s'ouvre en même temps que ce sujet, je ne sais pas pourquoi.
D'ailleurs, pas BD quoiqu'il existe une adaptation sur bubulle, l'extrême droite française s'est distinguée en accusant l'extrême gauche de l'assassinat de Abe en prenant l'imagine du créateur du jeu vidéo Metal Gear Solid. Bon. (il a fini par réagir et n'a pas trop aimé la vanne)
Destiné à croître et embrasser un plan large mais choisi de la création alternative en bandes dessinées, graphisme et littératures - fanzinat, micro édition, petite édition indépendante - le "Salon Permanent de la micro édition" sera le lieu de rendez-vous d'un lectorat avide de découvrir des livres rendus insaisissables, invisibles, par le système de distribution. Documentations photographiques et videos vous rendent le plus proche possible de livres que la raréfaction des salons rend de plus en plus difficiles à rencontrer.
Venez le découvrir et commencer vos emplettes.
Pour les franciliens avides de bullerencontre : la rencontre-lancement a lieu à 17h le samedi 18 juin au Monte en l'air , il y a une petite causerie d'environ trente-quarante minutes puis on passera aux dédicaces et discussions :)
La semaine prochaine doit sortir le prochain album de Pif et Hercule « d'après Arnal », aux éditions Vaillant, scénarisé par Eiffel (alias...)
Alors justement, dans quelques jours paraît ceci :
Pour les franciliens avides de bullerencontre : la rencontre-lancement a lieu à 17h le samedi 18 juin au Monte en l'air , il y a une petite causerie d'environ trente-quarante minutes puis on passera aux dédicaces et discussions :)
Ecoute, dans le cadre de ce boulot "régional", je vais à Jonzac mercredi faire une conférence sur Baudoin, et leur piscine s'appelle "Les Antilles de Jonzac", alors pourquoi pas la Jamaïque de Jarnac.
J'essaierai d'enregistrer pour un faire une version tapée.
Après 12 ans d'activité éditoriale, Vide Cocagne va arrêter de sortir des livres en librairies fin 2022.
Un petit mot d'explication d'un des membres fondateurs :
"Nous aurions sans doute dû nous appeler les éditions 2022 !
Oui, la maison d’édition Vide Cocagne s’arrête à la fin de l'année pour ne demeurer qu’une association locale nantaise, s’occupant de bande dessinée autrement, sans ambition éditoriale particulière, nous verrons bien comment nous évoluerons, ce que nous ferons. Sans regret, avec fierté.
Mission accomplie !
Quand Thierry et moi avons créé Vide Cocagne en 2003, nous avions l’intention d’en faire un laboratoire qui nous permettrait de découvrir le métier d’auteur et d’éditeur, nous voulions développer notre art, chacun de notre côté mais ensemble, en se serrant les coudes, en s’associant.
De notre point de vue, c’est donc une réussite, Thierry est un illustrateur et auteur de livres jeunesse reconnu, je suis l’auteur BD que je rêvais d’être ; des auteurs comme tous les autres, débordés, à flux tendus, se battant pour vivre de leur travail et pour qui, suivre la création de livres et gérer une maison d’édition avec une belle ambition devenait tout simplement impossible.
D’autres nous ont rejoint en cours de route dans cette aventure associative, je pense principalement à Émile et Thomas qui développent maintenant la Maison et le Festival Fumetti, deux projets initialement impulsés par Vide Cocagne : des institutions en passe de devenir des acteurs essentiels dans le paysage de la bande dessinée française. Merci également à Terreur Graphique qui a intégré l’équipe en créant la revue puis la collection « Alimentation Générale ». Merci à eux pour leur aventure Vide Cocagne.
Aujourd’hui, Mariane qui portait à bouts de bras l’association avec un grand mérite et une belle énergie a légitimement envie d’autres aventures professionnelles : nous la remercions d’avoir porté le rocher de Sisyphe/Vide Cocagne, aussi bien et aussi longtemps – pourtant qu’il était lourd à rouler ce rocher - et nous lui souhaitons une belle route. Merci à toi, Mariane !
Merci aux bénévoles qui ont un jour soutenu Vide Cocagne dans notre délire, impossible de citer tous ceux qui nous ont aidé de près ou de loin : mais un petit merci plus particulier à l’indéfectible président Stefan. Et des remerciements affectueux à Mathias et Vegas.
Merci à tous les auteurs et autrices qui nous ont fait confiance. Nous avons essayé de défendre au mieux vos livres, nous n’aurons pas tout réussi mais nous aurons essayé. Notre catalogue est varié, joyeux, risqué, ambitieux, nous sommes fiers de tous ces beaux ouvrages et espérons qu’ils revivront ailleurs, d’une manière ou d’une autre.
Enfin, évidemment, merci à tous ceux qui nous ont soutenus et qui ont défendu nos livres, diffuseurs, journalistes, libraires, festivals ; merci surtout surtout surtout à tous ceux qui ont acheté, lu et aimé nos livres. Merci à toi lecteur, lectrice, mon amour !
Partir un jour.
Aujourd’hui, avec le départ de Mariane, nous avons pesé le pour et le contre : continuer, chercher quelqu’un d’autre ? Ou s’arrêter ? Nous avons choisi d’arrêter.
Depuis un moment le système de la chaîne du livre, qui nous impose un rythme de parution élevé (pas de nouveauté, pas de rentrée d’argent), nous pesait. Nous voulions faire les choses plus simplement, plus librement, plus en accord aussi avec nos pensées, comme quand nous avons commencé avec des fanzines.
Nous sommes avant tout des auteurs qui jouions à l’éditeur par amour des livres, mais les livres ont besoin d’un éditeur à temps plein, un éditeur qui mouille la chemise, qui va au front ! En tant qu’auteurs, nous avons maintenant des exigences, que nous peinions fortement à mettre en place en tant qu’éditeur ; ça devenait là encore trop compliqué d’avoir la double casquette. Sans regret donc, avec même un peu de soulagement tant la tâche est devenue ardue.
J’en profite pour saluer nos collègues éditeurs indépendants à la Don Quichotte qui continuent le combat pour éditer de beaux livres. Plus particulièrement les éditeurs nantais bien sûr mais surtout les 6 Pieds Sous Terre pour leur soutien en festival ! J’invite au passage mes collègues auteurs à se pencher un peu plus sur les conditions d’édition d’un livre indépendant, ça n’est pas de tout repos non plus !
Tel le phœnix ?
Ce n’est pas la première fois Vide Cocagne fait sa mue, c’est même dans sa nature : aussi nous ne fermons rien, nous laissons la porte ouverte, nous laissons l’association se reposer un peu et nous verrons bien ce que l’avenir lui réserve.
Fabien Grolleau
c'est la deuxième fois que je fais publier des planches de bandes dessinées dans une revue de poésie qui compte à mes yeux, "Nioques" - la précédente étant la revue de Prigent et Pérès, "Fusées", avec quelques pages de "Prières" - et qui, bien évidemment, ne publie a priori pas de BD ; je considère ça d'une certaine façon comme une victoire sur les préjugés, a fortiori parce que ces planches ne ressortissent pas à ce domaine nuageux, nunuche, pompier et décoratif qu'on associe spontanément dans notre milieu - qui ne lit pas de poésie et n'a pas la moindre idée de ce que ça peut bien être - à "la bédée poétique" (et je peux vous assurer que c'est pas un préjugé, c'est lancinant, les conversations navrantes sur la poésie et la bd...) . Bref, c'est dans le numéro 25, dans lequel Justin Delareux, par ailleurs, chouette éditeur de la revue "Pli", publie quelques dessins. Voilà voilà voilà. Vive la bd, vive la poésie, vive la france.
Annonce par Jodo sur son twitter d'une adaptation ciné de L'Incal. Le nom du réalisateur sera annoncé dans deux jours. La rumeur tourne autour de Refn. Ca va être chaud à adapter !
Je l'ai bien vu passer, surtout car je me suis dit "tiens plusieurs épisodes courts, deux dessinateurs, plusieurs scénaristes, y a un sommaire à faire !".
Et je ne l'ai pas fait, j'avoue. (mais quelqu'un s'en est chargé).
Je crois qu'il y a aussi le retour d'Iznogoud commente l'actualité, paru dans les 70', collab entre Tabary, Gosciny et Alain Buhler. C'est pour la newsletter d'un site d'actu, La Vie française, mais j'ai l'impression que le site n'existe déjà plus. C'était par Elric et Andrieu.
Bon sinon le nouveau Iznogoud est allé dans le nouveau Pif, il y a eu un effroyable dessin de Pif pour l'occasion, tout ce nouveau n'est guère réjouissant.
la revue Caravelle met en ligne une grosse partie du travail sur son numéro 116, auquel Pré Carré, en collectif, a participé (le dossier y est intégralement reproduit, même si la mise en page souffre un peu, forcément, de cette mise en ligne). C'est là
Si l'inversion des parenthèses était facétieuse, je trouve pour le coup que le fanzine – avec (voire grâce à ?) ses défauts – renverse cul par dessus tête la distinction "naïf"/"patrimoine", car en le lisant on finit par ne plus savoir qui sont les "classiques" et qui sont les "outsiders". Surtout quand en plus il y a dedans des gens qui ne sont ni l'un ni l'autre (ce qui vient encore compliquer la chose).
mais qui ont-ils précursé ? Précursent-ils encore ? Combien de fois par jour ?
A part ça, oui, c'est bien joli, Zinozorrus. Peut-être qu'on en causera ce soir, sur le touitche spécial fanzine avec, si on a le temps, si on est pas morts de fatigue avant.
C'est le bon moment pour en causer, en tout cas, hésitez pas à venir le faire (pour ça : le tchat, soyez pas timides)
Nouveau numéro de Zinozorrus de l'éditeur Le Chant des Muses, zine "des vieux znocs" le plus transgénérationnel qui soit, consacré en partie ici au grand Pierre Guitton qui vient de nous quitter et nous proposant par ailleurs comme toujours de lire aussi bien de nouveaux et sémillants explorateurs poético-graphiques (Herriman, Segar, Gustave Verbeek), des classiques toujours aussi déclassifiés (Touïs, Hugot, Petit-Roulet) que de vénérables précurseurs à redécouvrir encore et encore (L.L. de Mars, François Fléché, Lucas Taïeb). C'est ci-dessous :
Un stream exceptionnel jeudi soir, à 21h30, par l'approche qu'il propose de l'histoire des images :
c'est à partir d'un travail pédagogique et graphique unique et renversant de J. Wirth et de son équipe que nous allons nous livrer à une traversée de la question "faut-il adorer les images ?".
Ce travail rare n'a été rendu lisible que dans le catalogue "Iconoclasmes" qui accompagnait l'exposition de 2001. C'est le moment de le rédécouvrir intégralement, commenté et illustré.
la reprise de la mise en ligne des passionnants entretiens consacrés à l'histoire du fanzinat et des techniques de micro publication, avec Pierre Faedi, des éditions Gargarismes.
« Éditions Cornélius
Un grand bravo à Adrian Tomine qui a remporté ce weekend le Eisner Award de la "Meilleure parution biographique" pour "La solitude du marathonien de la bande dessinée" !
Grouik !
Gilbert »
Imaginons, pour la B.D., un parfum Kokott Dunougat...
https:// www.theguardian.com/film/2021/jul/22/ my-son-reeks-of-persona-a-week-with-a-scent-inspired-by-ingmar-bergmans-most-challenging-film
Durant l'été Mélanie Chalandon va animer une émission nommée "Culture BD" le dimanche de 11h à midi sur France Culture.
La première émission est ce dimanche (11 juillet) et va être consacrée à Zaï Zaï Zaï Zaï et l'humour de Fabcaro ! Ils m'ont invités pour en causer avec Matthieu Letourneux, qui vient de publier "L'empire du rire".
c'est en financement participatif sur kisskissbankbank
Cette année, je vais lancer un crowdfunding pour des bédées en suppo. Trop cool. Et si ça marche, hop, un roman graphique qui tient dans une balle 9mm pour se le foutre directement dans la tronche.
Vive la bédée et les gars cool qui savent s'adapter au marché,
vive le capitalisme,
vive la France !
Très léger hors-piste, quoique...
Vous avez déjà entendu causer ici de Michel Vachey, notamment à propos des publications de ses bandes par Adverse. Une grosse somme de son travail vient d'être publiée, somme que j'aurais vraiment du mal à dire "poétique" ou "littéraire" plutôt qu'autre chose, tant le boulot de Vachey est indifférent à tout type de cloisonnement, ce qui fait l'objet de ce livre. Nombre de ses pages sont tout aussi bien abordables comme bandes dessinées, discipline pour laquelle il avait la plus grande considération.
Bref, le bouquin vient de sortir chez Flammarion, et je vous en cause un petit peu dans la video ci-dessous :
Triste nouvelle : Raoul Cauvin annonçait il y a deux jours sur son blog qu’il s’apprêtait à tirer sa révérence, mais pour de bon cette fois ... Si j’ai beaucoup moqué son œuvre, je dois reconnaître qu’elle représente une pan de mon enfance avec le souvenir joyeux des Tuniques bleues, de Sammy, des premiers Pierre Tombal ou même des Femmes en blanc. Pour moi il restera immortalisé par Franquin avec ce personnage ombrageux auquel Gaston empêche d’accomplir sereinement son travail à la photocopieuse. Pensée pour ses proches !
Comme je suis un peu manche, j'ai pas trouvé comment on crée des fils de discussions, mais pour ne pas envahir celui-là avec les annonces de la chaîne "Bandes dessinées" et du Twitch qui va avec, ce serait mieux je pense d'en créer un.
En attendant, un rendez vous pour ce soir :
ce soir, vers 10h, pour que les gens ayant une vraie vie contrairement à moi ne soient pas déjà couchés, je tente une première lecture en live d'une bande dessinée, pour voir ce que Twitch peut donner comme outil de réflexion pour ce genre de trucs... Il ne faut pas se priver, évidemment, d'intervenir en direct.Si c'est nul, on ne refera plus, tant pis. Si ça marche, on réessaiera à plusieurs voix, avec des dispositifs plus expérimentaux etc.
C'est le "Polyphème" des frères LeGlatin pour se lancer (une merveille)
Quel plaisir d'avoir de nouveau l'impression de se retrouver à tes côtés dans un bar à bavasser sur un peu tout et n'importe quoi. Merci !
ahah!
Il me tarde aussi de remettre ça ; j'ai pas foutu les pieds dans une ville depuis plus d'un an. Il nous faut, avant tout, une TERRASSE. Et un café!
on peut évidemment suivre la lecture sans s'inscrire à quoi que ce soit, mais pour intervenir, me poser des questions, c'est nécessaire. Ce qui vous permettrait de me le dire si c'est nul, chiant, ou au moins à revoir. Le sujet sera le monde de l'édition, avec l'entretien de Jean-Louis Gauthey et AOC à propos des éditions Cornelius.
bon, ça a pas mal fonctionné (techniquement), à l'exception du micro qui est resté en mono (ce qui est un peu emmerdant quand on écoute au casque), mais je viens de piger comment arranger ça pour les prochains Twitch.
On y cause de beaucoup de choses - de Cornelius, bien sûr, mais aussi de diffusion, de marché, des moments de vide éditorial, de la couleur, de l'imprimerie, des revues disparues des kiosques, de la bêtise des journaliste, de Marx et de pas mal d'autres trucs - et du coup ça dure un peu plus de deux heures.
On peut revoir le stream qui est podcasté ici :
https://www.twitch.tv/videos/1008524331
Quel plaisir d'avoir de nouveau l'impression de se retrouver à tes côtés dans un bar à bavasser sur un peu tout et n'importe quoi. Merci !
un léger hors piste pour vous parler d'un bouquin d'exception ; ce n'est pas un livre de bandes dessinées, mais d'une part c'est par la bande dessinée que nous vous faisons découvrir Michel Vachey avec Alexandre Balcaen chez Adverse (avec "Trou gris" et la très belle bande publiée dans "de tout bois"), et d'autre part, c'est un livre éminemment plastique, graphique, d'un écrivain qui nourrissait un amour des bandes sans condescendance (il faut lire "Toil" pour s'en rendre compte).
Il s'agit de mon dernier bouquin, la somme Vachey (une
anthologie publiée dans la collection "poésie" de Flammarion) sur laquelle je travaille depuis tant d'années (30 ans, en vérité), pour lequel j'ai fait une présentation vidéo. Bref, le truc est là :
on peut évidemment suivre la lecture sans s'inscrire à quoi que ce soit, mais pour intervenir, me poser des questions, c'est nécessaire. Ce qui vous permettrait de me le dire si c'est nul, chiant, ou au moins à revoir. Le sujet sera le monde de l'édition, avec l'entretien de Jean-Louis Gauthey et AOC à propos des éditions Cornelius.
bon, ça a pas mal fonctionné (techniquement), à l'exception du micro qui est resté en mono (ce qui est un peu emmerdant quand on écoute au casque), mais je viens de piger comment arranger ça pour les prochains Twitch.
On y cause de beaucoup de choses - de Cornelius, bien sûr, mais aussi de diffusion, de marché, des moments de vide éditorial, de la couleur, de l'imprimerie, des revues disparues des kiosques, de la bêtise des journaliste, de Marx et de pas mal d'autres trucs - et du coup ça dure un peu plus de deux heures.
On peut revoir le stream qui est podcasté ici :
https://www.twitch.tv/videos/1008524331
on peut évidemment suivre la lecture sans s'inscrire à quoi que ce soit, mais pour intervenir, me poser des questions, c'est nécessaire. Ce qui vous permettrait de me le dire si c'est nul, chiant, ou au moins à revoir. Le sujet sera le monde de l'édition, avec l'entretien de Jean-Louis Gauthey et AOC à propos des éditions Cornelius.
Bon, après quelques cafouillages techniques dans le premier stream de la nuit, on a trouvé des solutions techniques pour le deuxième, ça devrait être stabilisé (je croise les doigts)
Le prochain sera une lecture d'un entretien de Jean-Louis Gauthey (« La bande dessinée du réel est une imposture intellectuelle absolue »), qu'il a donné à un truc qui s'appelle AOC*.
L'entretien est conditionnel à un abonnement, mais là on fera la lecture ensemble du texte complet ; j'ai décidé de ne pas le lire avant, pour le découvrir avec vous. L'idée, c'est de ponctuer la lecture de vos questions, de vos remarques dans le tchat, et de causer ensemble des idées amenées par Jean-Louis.
Je ferai peut-être ça aujourd'hui, sinon demain.
Si vous voulez participer au bidule, il est nécessaire d'être inscrit à Twitch pour dialoguer (c'est gratuit, évidemment, sinon je ne vous en causerais même pas).
Si vous être assez nombreux, ça pourrait être une bonne façon de tester l'usage d'un tel outil, son intérêt réel, ses limites, et de voir ensemble ce qui manquerait comme agencement pour améliorer l'environnement (on peut ajouter pas mal de sources, sur un Twitch, images, textes, videos, pages web etc.)
* dans sa présentation, AOC écrit "AOC est un quotidien d’auteurs. Conçu par des journalistes, il est écrit par des chercheurs, des écrivains, des intellectuels, des artistes et… des journalistes."
Ces points de suspension après ce "et", ce minable, désuet, pathétique effet rhétorique, équivalent niais du petit clin d'oeil mouillé visant une inatteignable connivence avec un lecteur, ne m'encourage pas du tout du tout à lire une ligne de plus de ce truc.
Cette semaine, c'est C. de Trogoff (autrice, récemment, de "Un vent violent" chez l'Egouttoir et de deux autres livres chez Adverse)qui s'y colle, sur un livre de Anna Sailamaa, "Sois sage maintenant"
Comme la salle sera vide, on se retrouve par visio pour une présentation du travail de recherche qui se développe dans les revues "Pré Carré" et "A partir de" à Beaubourg :
L'intérêt que vous semblez porter au long format est bigrement encourageant.
Bon, du coup, c'est officiel, les tests techniques ont été faits, ça a l'air de marcher pas mal, on a donc une chaîne Twitch : https://www.twitch.tv/bandes_dessinees
je suppose qu'on y fera des lectures de textes théoriques commentés, des sessions de dessin en direct etc.
Vous connaissez sans doute déjà le principe : un affichage de medias divers (des textes en ligne, la tête, la main, le pied d'un orateur, peut-être plusieurs, des images, de la musique) et un chat, outil principal de Twitch qui vous permet de poser des questions, proposer des idées, raconter votre vie, nous engueuler.
Pour être tenus au courant des live, pas d'autre moyen que de s'abonner au bidule (c'est du pur stream, ça disparait sans stockage, c'est une sorte de rendez vous). Nouvelle expérience, donc, dont on espère qu'elle sera fructueuse.
On verra bien ce que ça donne, ça vaut le coup d'essayer, en tout cas.
Répandez partout la bonne nouvelle, hosannah !
la première de nos lectures théoriques (qui seront mensuelles) est en ligne ; c'est Loïc Largier qui nous lit son travail sur "Here", de Richard McGuire, consacré essentiellement aux représentations critiques qui en ont accompagné la publication française.
Scoop: lldm lit ActuaBD :)
Il y est même intervenu, de façon pertinente et juste, sur une affaire navrante
C'est de votre faute, si je lis ActuaBD, bande d'affreux ; à force d'entendre parler ici de Pasamonik et du site, j'ai fini par aller voir. Et voilà. Maintenant je lis, écris même parfois, rognant sur le temps précieux que je pourrais utiliser à, je sais pas moi, lire des vrais trucs;
Sinon, oui, l'affaire est franchement navrante. Pauvre Solé... C'est déjà moyennement marrant de vivre dans un pays qui se dispute avec la Pologne l'honneur minuscule d'avoir fait de l'antisémitisme un folklore increvable et un sujet d'orgueil national, mais c'est encore plus déprimant d'y être entouré des plus crétins des anti-antisémites qu'on puisse imaginer (ce qui n'est pas tout-à fait non plus le même vice que le philosémitisme, version maniaque et érotomane de l'antisémitisme).
Bon sang, mais pourquoi diable les français sont-ils à ce point passionnellement, obsessionnellement rivés sur les juifs ? C'est quoi leur foutu problème ?
Après avoir retourné le problème dans tous les sens depuis des années, je trouve ça simple et efficace d'admettre qu'en dernier ressort, cette sorte d'anti-antisémitisme crétin obsessionnel est toujours le fait de racistes qui ont besoin d'une bonne conscience. Remarquons qu'à chaque fois il y est question de parallèles avec "ce que l'on ne peut pas dire" sur les autres pas-français tandis qu'on pourrait le dire sur les juifs : les types ont l'air d'être très fiers de n'avoir aucun sentiment malveillant (conscient) envers ces derniers, il faut qu'ils le fassent savoir jusqu'à plus soif afin de se sentir un peu moins honteux d'être racistes envers d'autres. (Dieudonné était le cas inverse ou symétrique : "hé, si je disais sur les noirs tout ce que je dis sur les juifs, ce serait très bien accepté, hé !")
Scoop: lldm lit ActuaBD :)
Il y est même intervenu, de façon pertinente et juste, sur une affaire navrante
C'est de votre faute, si je lis ActuaBD, bande d'affreux ; à force d'entendre parler ici de Pasamonik et du site, j'ai fini par aller voir. Et voilà. Maintenant je lis, écris même parfois, rognant sur le temps précieux que je pourrais utiliser à, je sais pas moi, lire des vrais trucs;
Sinon, oui, l'affaire est franchement navrante. Pauvre Solé... C'est déjà moyennement marrant de vivre dans un pays qui se dispute avec la Pologne l'honneur minuscule d'avoir fait de l'antisémitisme un folklore increvable et un sujet d'orgueil national, mais c'est encore plus déprimant d'y être entouré des plus crétins des anti-antisémites qu'on puisse imaginer (ce qui n'est pas tout-à fait non plus le même vice que le philosémitisme, version maniaque et érotomane de l'antisémitisme).
Bon sang, mais pourquoi diable les français sont-ils à ce point passionnellement, obsessionnellement rivés sur les juifs ? C'est quoi leur foutu problème ?
Scoop: lldm lit ActuaBD :)
Il y est même intervenu, de façon pertinente et juste, sur une affaire navrante
https://www.actuabd.com/Jean-Sole-dans-Sine-Mensuel-histoire-d-un-dessin-devoye
C'est demain que se diffuse la prochaine video-critique de la chaîne Bandes dessinées, ça parlera de "Amy & Jordan" de Mark Beyer, ce sera Guillaume Massart, réalisateur de "La liberté" qui nous en parlera, et ça sera visible là :