Pour ma part, j'y anime deux débats, dont un à un rapport avec la BD (Zanzim, originaire de la Mayenne, est également sur un plateau à un moment). Pour ma part il s'agit d'un échange avec Jean Rouaud (Goncourt poru Les Champs d'Honneur, mais aussi scénariste d'une adaptation de Moby Dick avec De Metter) et Loo Hui Phang (reçue pour son premier roman, "L'imprudence", mais bien connue ici comme scénariste pour Duffourt, Peeters ou recemment Micol, elle a d'ailleurs reçu le Prix Goscinny en janvier). Le thème est assez simple, "Roman, bande dessinée, quelle narration ?" (je sens que LLDM va adorer).
Blague à part ce sera donc à 17h15 samedi en direct, puis en replay.
Préparant la rencontre je relis l'imprudence et tombe sur cet extrait :
"L'odeur des garçons affamés", ici pas le moindre western, mais la formule semble résonner chez l'autrice...
C'est à l'oeuvre de Loïc Largier (revue 1.25)
que Alexandre Balcaen,
des éditions Adverse,
consacre le troisième film critique
de la chaîne Bandes dessinées.
y'a peut être un autre truc qui coince, et que je ne pige pas : je viens de rédiger une critique (qui ne contient aucun signe particulier hors alphabet) sur "Soft city", et quand je fais "valider", je reviens sur la page de mes chroniques avec le bouton "rédiger" qui indique que la chronique n'est pas rédigée...
ah, y'avais deux pauvres guillemets qui encadraient "The crowd", grerfdmfdsfs...
Bon, pour le code d'intégration, c'est pas possible, y'a des guillemets partout, je mettrai juste le lien pour la vidéo, alors
y'a peut être un autre truc qui coince, et que je ne pige pas : je viens de rédiger une critique (qui ne contient aucun signe particulier hors alphabet) sur "Soft city", et quand je fais "valider", je reviens sur la page de mes chroniques avec le bouton "rédiger" qui indique que la chronique n'est pas rédigée...
Tu peux poster l'adresse url en chronique (et valider la chronique bien sûr). On s'occupera de faire l'intégration.
je viens de le faire, mais ça tourne en boucle ; j'ai copié dans la chronique le lien (en fait, le code d'intégration de la video) mais dès que je fais "valider", ça m'annonce que la chronique n'est pas rédigée...
Parce que je ne suis quand même pas mécontent, je vous annonce la parution de mon premier article dans une revue universitaire dans le cadre de mon doctorat débutant. Il parle de BD, de politique, de Québec et de Fanzine, soit à peu près mes mots-clefs de passions et c'est dans le dernier numéro du Temps des médias.
L'article n'est accessible gratuitement que si l'on fait partie d'une institution, or, à ma grande surprise, Bulledair n'est pas sur la liste de celles-ci.
Bulledair, l'Institution par excellence dans son domaine, pas sur la liste, on croit réver...
Parce que je ne suis quand même pas mécontent, je vous annonce la parution de mon premier article dans une revue universitaire dans le cadre de mon doctorat débutant. Il parle de BD, de politique, de Québec et de Fanzine, soit à peu près mes mots-clefs de passions et c'est dans le dernier numéro du Temps des médias.
« La bande dessinée durant le Printemps érable (2012), un outil de diffusion et de mobilisation pour une lutte en cours
Cet article analyse la manière dont la bande dessinée a été utilisée durant le "Printemps érable", mobilisation sociale majeure ayant eu lieu de février à septembre 2012 au Québec. L’article présente différents types d’usages de la BD durant le conflit : popularisation et pédagogie des luttes, témoignages directs et parodies politiques. Une dernière partie met en exergue le rôle mobilisateur de la production de fanzines et des ateliers collectifs. »
On vous espère nombreux pour voir le film,
pour le commenter afin d'aider l'équipe de "Bandes dessinées" à améliorer les films
et évidemment vous abonner (ce qui aidera peu à peu à rendre la chaîne plus visible dans les réponses du moteur sur les critiques de bandes dessinées).
Comme la prochaine chronique est assurée par une de nos rédactrices, nous sommes fiers de vous annoncer le prochain numéro, consacré à "l'Homme armée" de Coché, par Gwladys Le cuff: https://www.youtube.com/watch?v=1OgE1jOTDB8
Étrange chose que 2021 mais je me suis retrouvé à enregistrer des vidéos pour un "vlog" de critique de BD avec tout pleins d'autres gens, dont plusieurs bulledairiens qui se dénonceront (on reconnaît toutefois dans l'image le style de LLDM).
Ces vidéos s'égraineront à partir du 8 mars, tous les dix jours. Le titre de la chaîne est fort sobre "Bandes dessinées", l'objectif simple : les titres lisière de notre champ de vision par leur singularité, leur rareté, la confidentialité de leurs auteurs ou pour toute autre mauvaise raison. En gros des BDs dont on ne parle pas ailleurs qui seront présenté durant 5-10 minutes sur cette chaîne.
Il y aura des gens très différents, d'horizons divers, donc des livres très différents. La captation se fait avec les moyens du bord, on apprendra en marchant, mais ça pourra être chouette.
Oui mais je t'avoue que ça m'étonne moins. Certe Peeters n'a pas la carte comme Otomo ou Millar mais il est quand même connu. Et puis on se doutait bien que Shyamalan était amateur de comix. Pas fan du réalisateur mais je suis curieux voir ce que cela va donner.
Jamais lu "le tueur", du coup, ça m'intrigue. C'est traduit aux USA ?
Zorobabel, la partie animation du travail de William Henne (la Cinquième couche) et d'autres oiseaux bruxellois, organisent cette année encore leurs 24h. Pour cette fois, d'autres travaux,notamment des bandes dessinées, sont venu rejoindre les films d'animation.
Vous pouvez accéder à tout ça ici :
PCCBA (C. de Trogoff et moi-même) a participé, pour un court-métrage animé qui s'appelle "jaimepastropbien" et comme on l'a rendu vers 6 heures du matin, il est vers la fin du déroulant. Du coup, je vous donne l'adresse directe quand même :
En 1978 Reiser illustre le gadget du four solaire et appelle à développer l'énergie renouvelable ^^
Mais encore une fois le précurseur est à entendre au sein du cercle idéologique de Vaillant, pas du mon intellectuel et politique.
De ce point de vue, je comprends, car le PC n'a pas vraiment été précurseur dans l'écologie.
Alors que Reiser, très actif dans La gueule ouverte, si.
Et tu fais une comparaison avec les autres journaux jeunesse ? L'écologie a été importante dans Spirou dès 1970, avec la rubrique Nature-jeunesse.
C'est bien tardif, ça, effectivement, on ne peut parler de précurseurs :)
Note que je me suis auto-spoiler en disant que non, le début de ma com, les premières secondes, disent que non l'écologie politique nait dès la fin XIXe et que ça ne précurse pas )à ce niveau là.
Par contre, par rapport à son environnement direct et au parti communiste l'avance est réelle.
Univerzoo n'est pas si abstrait, la référence à un événement n'est pas si importante je trouve. De manière amusante cette publication vient en décembre 1974, peu après la présidentielle avec le premier candidat écolo.
En 1978 Reiser illustre le gadget du four solaire et appelle à développer l'énergie renouvelable ^^
Mais encore une fois le précurseur est à entendre au sein du cercle idéologique de Vaillant, pas du mon intellectuel et politique.
Pour HK je ne peux qu'approuver même si tu en as sans doute une compréhension nettement plus directe.
Je t'enverrai bien ma communication mais je doute que tu ais accès à Youtube, elle débute par une très rapide définition de l'écologie politique mais indique que c'est bien parce que Pif croise l'environnementalisme, valeur nouvelle, à des valeurs anciennes du journal comme l'internationalisme (l'antiracisme aussi bcp dans les 80's) que l'on peut y parler d'écologie politique.Un article viendra, plus fouillé, je te l'enverrai car ça ça devrait passer à HK.
Merci, ça m'intéresse. Mais pour info, je suis en Chine continentale, où la censure est de plus en plus terrifiante, HK est toujours libre de ce point de vue, même si le gouvernement chinois est en train d'anéantir (le mot n'est pas trop fort) HK.
Mael :
Dans Univerzoo tu as quand même des pirates environnementaux qui vont jeter des barils de déchets radioactifs dans un lac par exemple, et ils sont donc poursuivi par cette patrouille environnementale qui dénonce l'appât du gain.
C'est un peu basique et abstrait, il y a la même situation dans l'histoire du Scrameustache Les Galaxiens, parue dans Spirou en 1978. Dans Les commandos de la nature, ils parlent du naufrage du Mickey Runion en 1973, référence au Torrey Canyon, c'est plus concret, et donc plus politique dirais-je.
Mael :
Mais je parle aussi d'Ayak et surtout de Cogan
C'est bien tardif, ça, effectivement, on ne peut parler de précurseurs :)
Merci pour l'article. Je suis tout de même étonné par ceci
Arnaud Gonzague :
Je fais confiance à la mémoire d'éléphant de Jean-Louis Ezine sur ses jeunes années à «Pif-Gadget». J'ai repris une thèse répandue dans quelques ouvrages spécialisés, mais qui, apparemment, n'est pas conforme à la réalité.
La disparition de Corto Maltese fait partie de ces séries supprimées à la fin de la période rouge, comme Les pionniers de l'espérance (eux aussi Prix Phénix), parce que trop élitistes, pas assez commerciales, c'est connu, aussi je suis curieux de savoir quels seraient ces ouvrages soi-disant spécialisés ? À moins que ce journaliste se monte du col et n'a en fait vraiment rien lu sur le sujet mais ne peut l'avouer.
Mael, je ne sais pas si tu l’évoques dans ta présentation mais Pif&écologie me font penser à Cogan, un baroudeur du WWF dans le Pif des années 80, par Jean Ollivier et Christian Gaty.
(Tiens, les albums ne sont pas encore dans la base ;o)
Je n'ai pas accès à ce site, mais j'avais toujours entendu dire que Corto avait été supprimé parce qu'il ne plaisait pas à la majorité des lecteurs, tout simplement.
Hé ben, si même l’Obs est censuré en Chine, il ne doit plus rester grand chose ! Voilà l’article (sinon je connais très mal Pif et n’ai pas encore regardé la communication de Maël : je cherchais simplement à justifier le postulat - qui de toute façon est formulé de manière interrogative):
Dans son article sur Corto Maltese, Arnaud Gonzague écrit que Hugo Pratt a été «éjecté» de «Pif Gadget», jugé trop «libertaire». Si l’arrêt de la série au printemps 1973 fut plutôt brutal en effet, le motif qui l’aurait fondé est tout à fait inexact. Hugo Pratt ne comptait que de farouches admirateurs à la rédaction, qui n’était pas peu fière de le publier et le traitait avec la modestie silencieuse qu’inspirent les aventuriers.
Pourquoi aurait-elle voulu se séparer d’un génie qui avait remporté en 1970 le Yellow Kid de la meilleure bande dessinée mondiale – décerné à Lucques et tenu à l’époque pour le prix Nobel de la BD ! Un triomphe confirmé l’année suivante par le prestigieux Phénix de la meilleure bande dessinée d’aventures.
Hugo Pratt avait même quitté Venise, où il résidait, pour s’installer, rue de Lancry, dans un appartement voisin du journal, en sorte d’être plus proche de ses amis, qu’il régalait de ses pâtes à la sicilienne (rehaussées de piments de Cayenne) et de récits de ses voyages dans les pays les plus romanesques. J’avais 21 ans, j’étais secrétaire de rédaction à «Pif Gadget», et je tenais dans mes mains des planches aujourd’hui exposées dans les musées, au Grand Palais à Paris, à Rome, Sienne, New York.
Ici, il faut préciser : si le journal appartenait bien à la presse communiste, je n’ai pas le souvenir que le Parti, à cette époque de «Pif» canal historique, se soit jamais mêlé de sa ligne éditoriale (ce défaut de vigilance fut cause qu’il faillit même être renversé au conseil d’administration). S’il avait souhaité le faire, il lui suffisait de nommer une équipe de permanents, comme à «L’Huma» ou dans d’autres publications du groupe. Ce n’était pas le cas.
Notre bande juvénile avait été recrutée sur une annonce: on recherchait «des jeunes gens intéressés par le dessin et l’écriture». Le rédacteur en chef, Richard Medioni, était un ancien coiffeur pour dames. Personnellement, je rentrais d’un séjour en Abyssinie sur les pas d’Arthur Rimbaud, comme fantassin des troupes de marine. On savait se changer les idées, dans les années 70.
Le seul ticket qu’on nous réclamait, ce n’était pas avec la bien-pensance du PCF, c’était le ticket… de cinéma. Oui, on nous payait le cinéma. Trois séances par semaine au minimum. Pour parfaire notre culture de l’image. Je n’ai plus jamais travaillé pour un employeur qui exigeait de hausser le labeur au niveau d’un loisir. J’ai fini par souscrire un abonnement au Studio 28, à Montmartre, une salle de cinéma qui restait ouverte la nuit.
On l’aura compris : cette culture du perfectionnement nous mettait à l’abri de découvrir, après quatre ans de collaboration et 420 planches publiées de «Corto Maltese», que leur auteur était un dangereux anar. Il aurait fallu être aveugle ! «Pif Gadget» a donné au contraire à Hugo Pratt le public que son talent méritait: le journal, c’est alors 500.000 exemplaires en moyenne par semaine (jusqu’à un million certains numéros) quand l’éditeur italien qui l’avait révélé ne dépassait pas les 3000 lecteurs et avait dû mettre la clef sous la porte après deux ans.
Mais c’est aussi dans le succès considérable de «Pif Gadget» au début des années 70 qu’il faut chercher l’origine de son malheur: en interne, les ventes vertigineuses donnèrent le tournis aux services commerciaux, que dirigeait André Limansky, «monsieur Gadget». Les pois sauteurs du Mexique, c’était lui. La poudre de vie (qui émerveilla Jean Rostand), c’était lui. Le million d’exemplaires, c’était lui. Il était le tonton Cristobal de l’affaire, toujours aux antipodes, toujours sur un coup fumant.
Une sourde rivalité commença de naître entre la rédaction et les commerciaux. Entre la bande dessinée et le gadget, celui-ci faisant grief à celle-là de vivre à ses crochets. André Limansky n’aimait pas Hugo Pratt, non pas qu’il lui reprochât d’être libertaire, anarchiste ou quoi que ce soit de ce genre. Il aurait fait rire la fine fleur des idéologues avec un tel argument, lui le fils de cosaque, lui qui avait trafiqué la dynamite à dos de mule en Bolivie et croisé la route du Che, lui qui voyageait avec un passeport libanais réputé alors ouvrir toutes les frontières. Querelle d’aventuriers. Le mystère exige épaisseur et solitude.
Non, il lui reprochait de faire une BD pour les intellos, inintelligible au lectorat infantile. André Limansky mit à profit le burn out du rédacteur en chef, épuisé par cette guerre, pour arracher au PDG la décision d’arrêter Corto Maltese. Il n’empêche: un demi-siècle après, la fierté demeure, chez les survivants, d’avoir accompagné un chef d’œuvre relevant de ce qu’Hugo Pratt appelait lui-même «de la littérature dessinée», laquelle allait éblouir nombre d’enfants sans âge, tels Umberto Eco et Michel Houellebecq, Woody Allen et Paolo Conte. Et tout le reste n’est que gadget.
Jean-Louis Ezine
[Je fais confiance à la mémoire d'éléphant de Jean-Louis Ezine sur ses jeunes années à «Pif-Gadget». J'ai repris une thèse répandue dans quelques ouvrages spécialisés, mais qui, apparemment, n'est pas conforme à la réalité. Pan sur le bec, comme on dit ailleurs. Arnaud Gonzague.]
Je t'enverrai bien ma communication mais je doute que tu ais accès à Youtube, elle débute par une très rapide définition de l'écologie politique mais indique que c'est bien parce que Pif croise l'environnementalisme, valeur nouvelle, à des valeurs anciennes du journal comme l'internationalisme (l'antiracisme aussi bcp dans les 80's) que l'on peut y parler d'écologie politique.
Dans Univerzoo tu as quand même des pirates environnementaux qui vont jeter des barils de déchets radioactifs dans un lac par exemple, et ils sont donc poursuivi par cette patrouille environnementale qui dénonce l'appât du gain. Mais je parle aussi d'Ayak et surtout de Cogan, et du rédactionnel... Un article viendra, plus fouillé, je te l'enverrai car ça ça devrait passer à HK.
Vu la nature même de Pif, tout ce qu'il y est paru (jusqu'à sa première mort) peut être entendu comme "politique", non ?
Tu veux dire jusqu'à la fin de la période rouge ?
Nestor et Léo bête à part, qui ne cessent de s'évader, qui de sa cellule, qui de sa cage, pour finir par y revenir plus ou moins volontairement, et dont les gardiens semblent rudes mais sont au fond de bons bougres, seraient donc des représentation de l'autorité bienveiilante de l'URSS et de l'illusoire liberté du capitalisme ?
Pierre :
Donc son approche de l'écologie serait par définition politique.
Oula, c'est plus compliqué que ça, l'écologie politique se définit par plein de critères et valeurs, qu'on peut trouver listés pour la remise du Prix Tournesol: "défense de la nature et de l'environnement, de l’agriculture paysanne, de la justice sociale, de la citoyenneté, défense des minorités, du pacifisme, du féminisme, d’antiracisme, de non-violence, d’égalité des droits, de la lutte contre les exclusions, contre le nucléaire, pour les énergies renouvelables, pour la solidarité Nord-Sud, pour la démocratie, etc."
(https://www.actuabd.com/ Prix-Tournesol-25-ans-de-militantisme - ecolo-dans-la-bande-dessinee)
Je n'ai pas accès à ce site, mais j'avais toujours entendu dire que Corto avait été supprimé parce qu'il ne plaisait pas à la majorité des lecteurs, tout simplement.
Vu la nature même de Pif, tout ce qu'il y est paru (jusqu'à sa première mort) peut être entendu comme "politique", non ? Donc son approche de l'écologie serait par définition politique.
l'idée est plutôt de montrer qu'il y a bien des traces d'écologie politique dans Pif Gadget, parfois assez original, de manière assez précurseure pour son environnement direct (le PCF).
Faut voir ce que tu entends par écologie politique dans ce contexte, mais qu'en est-il de Pif par rapport aux autres journaux de B.D. de l'époque ?
Mets-tu Pistil (http://bdzoom.com/113681/patrimoine/pistil-la-revue-des-jeunes-et-de-la-nature-premiere-partie/) dans l'écologie politique ?
Et Victor Mora, qui a fuit (ou a été exilé, je ne sais pas bien) l'Espagne franquiste, qui scénarise Les commandos de la nature dans Spirou en 1973, avant de scénariser Oujourou et Les compagnons d’Univerzoo dans Pif ? Je trouve sa B.D. faite dans Spirou autant sinon plus politique que celles faites dans Pif.
Colloque pluridisciplinaire consacré à Pif Gadget.
Session 1 : L’engagement politique de Pif Gadget
- "Construire un capital " - Christophe MEUNIER (docteur en géographie, université d’Orléans)
A priori je devrais pouvoir avoir la vidéo. Mais en fait je spoil, la réponse est non :-P le titre est un peu excessif, l'idée est plutôt de montrer qu'il y a bien des traces d'écologie politique dans Pif Gadget, parfois assez original, de manière assez précurseure pour son environnement direct (le PCF) après pas non plus à ce point pour le monde politique en général. Mais il y a quand même des choses intéressantes et des trucs qui vont assez loin.
- "Pif Gadget, précurseur de l’écologie politique ?" - Maël RANNOU (doctorant en sciences de l’information et de la communication, université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines)
J’imagine que tu as des arguments solides ! Tu pourras nous communiquer une synthèse ?
Dans la suite du colloque sur Pif le chien de 2019, l'université de France-Comté et la MSH de Bourgogne et de Franche-Comté organise un colloque pluridisciplinaire consacré à Pif Gadget. S'intéressant à la revue dans toute sa période d'existence, allant jusqu'à la version 2004-2008 pour certains, le colloque aura lieu en ligne (faute au Covid, l'avantage est qu'il est accessible facilement) le 4 (14h-17h30) et le 5 février (9h30 à 12h).
Il n'est pas nécessaire de s'inscrire, on ne peut assister qu'à un bout, arriver et repartir etc. Chaque présentation sera suivie de questions ouvertes au public. Un des intérêt du colloque est notamment la variété des approches possibles, les intervenants étant chercheurs dans des matières très différentes (avec un certain nombre de géographes et d'historiens mais aussi des profs de lettres, de STAPS, de didactique des sciences, de Sciences de l'information et de la communication,...). J'aurai le plaisir d'y faire une intervention.
Jeudi 4 février 2021
14h00 - 14h30 Introduction du colloque Sébastien LAFFAGE-COSNIER (MCF-HDR en staps) & Christian VIVIER (PU en staps),université de Franche-Comté
14h30 - 16h00 Session 1 : L’engagement politique de Pif Gadget
Modérateur : Jean VIGREUX (PU en histoire contemporaine, université de Bourgogne)
- "La Résistance en bulles" - Silvina CAMPO (docteure en histoire contemporaine, université Paris 1 Panthéon Sorbonne)
- "Grands récits et lutte(s) finale(s) : ambiguïtés de l’idéologie dans les séries pour adolescents de Pif Gadget" - Laurent BAZIN (MCF en lettres modernes, université de Paris-Saclay)
- "Pif Gadget, précurseur de l’écologie politique ?" - Maël RANNOU (doctorant en sciences de l’information et de la communication, université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines)
16h00 - 17h30 Session 2 : Dans le paysage de Pif Gadget
Modérateur : Sylvain LESAGE (MCF en histoire contemporaine, université de Lille)
- "Passages de frontières et de limites (spatiales, scalaires), confrontations à l’autredans différentes bandes dessinées fin des années 1990 et entre 2004 et 2008" - Corinne LUXEMBOURG (MCF-HDR en géographie et paysage, école nationale supérieure d’architecture - Paris-La Villette)
- "Construire un capital culturel et spatial : Dr Justice, une série-géographe" - Christophe MEUNIER (docteur en géographie, université d’Orléans)
- "La représentation des grands espaces nord-américains dans Capitaine Apache (Norma - Lécureux, 1975-1988)" - Jean-Yves PUYO (PU en géographie, université de Pau et des Pays de l’Adour)
Vendredi 5 février 2021
9h00 - 10h30 Session 3 : Pif gadget, entre objet mythologique, scientifique et artistique
Modérateur : Henri GARRIC (PU en littératures comparées, université de Bourgogne)
- "Spartacus de Vaillant à Pif Gadget : l’histoire d’une rébellion avortée ?" - Michel THIÉBAUT (docteur en histoire, université de Franche-Comté)
- "Théorie de l’art des âges farouches" - Philippe BARYGA (MCF en didactique de l’art, université de Bordeaux)
- "Rahan scientifique : enquête épistémologique sur un héros de la culture populaire" - Estelle BLANQUET (MCF en didactique des sciences) & Philippe BARYGA (MCF endidactique de l’art), université de Bordeaux
10h30 - 11h30 Session 4 : Pif gadget et culture matérielle
Modérateur : Christian VIVIER (PU en staps, université de Franche-Comté)
- "La bande dessinée au carré. Les poches de Pif Gadget" - Pascal ROBERT (PU en sciences de l’information et de la communication, Enssib de Lyon)
- "Ceci n’est pas un gadget : Pif Gadget et la surprise sous blister" - Bertrand TILLIER (PU en histoire contemporaine, université Paris 1 Panthéon Sorbonne)
11h30 - 12h00 Conclusion du colloque
Sébastien LAFFAGE-COSNIER (MCF-HDR en staps) & Christian VIVIER (PU en staps),université de Franche-Comté
Sans oublier la sortie dans les salles de Wonder Woman 1984;0)
(Possible allusion anachronique dans Black-Out quand, dans les années 30, le personnage principal parle ainsi du patron de la MGM : "Big Mayer voit tout")
Pierre Nocérino (LIER-FYT) soutiendra sa thèse de sociologie intitulée :
"Les auteurs et autrices de bande dessinée. La formation contrariée d'un groupe social"
"La première ambition de cette thèse aura été de lever le voile sur un métier qui demeure généralement dans l’ombre et sur la réalité de son quotidien.
Sa seconde ambition aura été de comprendre pourquoi ce métier ne parvient pas à se représenter publiquement et à faire valoir ses droits."
En savoir plus : http://lier.ehess.fr/index.php?2489
Pour assister à la soutenance (en distanciel), merci d’envoyer un mail à l’adresse suivante: pierre.nocerino@gmail.com
Ars & Techne : mise en ligne du troisième volet de notre série d'entretiens avec des créateurs de fanzines et de micropublications
de la fin des années 70 au début des années 2010 : Sébastien Lumineau pour le milieu des années 90
pas que ce soit essentiel à savoir, mais dans l'exercice délicat de citer des lectures marquantes, la ministre de l'enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (oui, marrez-vous avec la complexité de la vie politiaue belge) Valérie Glatigny cite Calvin et Hobbes et le président du CDH François De Smet cite Le combat ordinaire de Larcenet
la bande dessinée deviendrait une lecture comme une autre ?
Merci d'avoir donné le lien de cette petite pépite.
je l'avais déjà passé, mais étant donnée la médiocre compétence de Sebastien pour la pub (et qui le lui reprocherait?), mieux vaut dix fois qu'une. Merci de ton enthousiasme
Oh, simplement une impression, sans doute pas complètement exacte, que certaines de ses collaborations avec des auteurs japonais (comme Hiroyuki Ooshima) ou chinois ne rencontrent pas le succès escompté.
A priori, ce n'était qu'une mascotte, un nom pour faire vendre. JDMorvan a fait ses scénarios à partir de plusieurs sources et non seulement à partir des écrits du vilain monsieur.
Les tomes suivants devraient sortir sans que la maquette ne le mentionne.
J'avais vu un chiffre assez dingue du nombre de bouquins signés avec Glénat, près d'une trentaine il me semble. Après sortiront-ils tous désormais ? J'imagine que cela peut-être cassé d'autant qu'il a reconnu plusieurs mensonges (qui étaient incontestables il faut dire...).
Pour rester dans Bourguoin & BD, il était le préfacier de
Un texte d'observation critique des effets de la crise sanitaire sur l'édition, par J. LeGlatin & A. Balcaen, des éditions Adverse : "Editer (modestement) dans la tourmente"
le deuxième numéro du fanzine de Sébastien Lumineau, "Déconfetti", est en ligne ; pages montées pour être imprimées et pliées en cahiers, et sinon consultation en ligne (moins bien, évidemment, mais ça donne une idée)
http://deconfetti.biz.st/
avec le retour inespéré de Alice Lorenzi que je croyais avoir à jamais arrêté de faire des bandes dessinées (pour se consacrer à son jardin)
Oui et non, j'aime énormément sa série "La Sentaï School", majeure dans mon enfance mais pas que. Elle est drôle quoique centrée sur un univers liée à la japanime et à ses fans.
Foot2rue là c'est de la pure adaptation produit dérivé sans intérêt.
Produit dérivé c'est un peu le cas de Noob mais beaucoup plus réussi, plus libre dans l’adaptions aussi et mieux connecté (Noob est une websérie youtube à l'origine, avec un succès fou, ils avaient présentés leur projet de film à la Japan Expo, lien évident avec Cardona).
Grâce à ces succès lui et Florence Torta (sa coscénariste) ont pu financer totalement la production d'un nouvel album de la Sentaï School, et rééditer les anciens, abandonnés par les divers éditeurs. La fanbase est bien efficace, mais sans doute plus dans ce rapport direct aux auteurs qu'en librairie...
Par hasard (grace au nouveau bullegadget qui fait apparaitre des planches) je découvre la production d'un auteur, et me suis demandé pourquoi on parle souvent de Trondheim et Sfar comme auteurs hyper prolifiques, mais jamais de Cardona, qui a pourtant produit 59 albums en moins de 20 ans.
Au vu des extraits de son œuvre, je crois comprendre les raisons de ce qui pourrait être pris pour une injustice.
Trop vieux, je ne sais pas. Je n'aime pas particulièrement lire sur un écran, et encore moins de la bande dessinée.
Outre les questions de vue, de maniabilité, il y a pour moi un besoin, un contentement de me détacher de l'écran. Le moment bande dessinée, c'est aussi le moment sans écran.
Ma plus grande pratique de la bande dessinée a coïncidé avec ma pratique d'internet. Internet est un catalyseur à cette pratique, Internet est un conseiller à cette pratique mais Internet n'est pas cette pratique, en ce qui me concerne.