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nos textes de chansons françaises qu'on préfère! [ Discussions générales, Duels, petits jeux rigolos... ] retour forum Pages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9
 | |  |  | Si vous aimez les parodies, en voici une inédite, par moi
Pour que mémé dorme encore
(Pour que tu m'aimes encore, Céline Dion/JJ Goldman au départ)
J'ai éteins la radio
Débranché la télé
J'ai tiré les rideaux
Fermé les portes à clefs
J'ai ôté son dentier
Je l'ai mis à tremper
Pour faire dormir l'aïeule
Faut pas qu'elle pue de la gueule
Si tu crois que c'est facile, de faire dormir mémé
Il faut que tu saches….
J'lui ai chanté une berceuse
Raconté une histoire
A la fin de cette histoire
Elle ne dormait pas
Je lui ai tout lu Freud
Et Marguerite Duras
Il faut faire des efforts
Pour que mémé dorme encore….
J'lui ai donné son bain
Avant de la coucher
Elle a fait ses besoins
Devra plus se relever
Et les draps sont changés
Sur la taie d'oreiller
J'ai mis du chloroforme
Pour(e) qu'elle s'endorme
Ce n'est pas si facile de faire dormir mémé
Il faut que tu saches
J'lui ai chanté une berceuse
Raconté une histoire
A la fin de cette histoire
Elle ne dormait pas
Je lui ai tout lu Freud
Et Marguerite Duras
Il faut faire des efforts
Pour que mémé dorme encore….
Elle a bu son tilleul
Et son fernet branca
Je lui ai soulé la gueule
Au whisky-coca
Et du laudanum
Elle en a pris trois tonnes
Si elle a pas sa dose
Faudra trouver autre chose
J'ai tué les voisins
Etranglé le chat
Pour ce qui est du chien
On l'a mangé déjà
Et des boules quiès
Dix dans chaque oreille
Faudra bien une guerre
Pour que mémé se réveille….
J'lui ai chanté une berceuse
Raconté une histoire
A la fin de cette histoire
Elle ne dormait pas
Je lui ai tout lu Freud
Et Marguerite Duras
Il faut faire des efforts
Pour que mémé dorme encore….
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 | |  |  | >> Une ch'tite parodie
>> sur l'air de "L'aigle noir" de Barbara
excellent :)
ça me rappelle "Le commando pernod" des béru :) |
 | Gillix, 28.10.2003 à 18:30 | 118943 |
|  |  | Une ch'tite parodie
sur l'air de "L'aigle noir" de Barbara
Une bordeau ou une côte-de-nuit
Un blan-sec, une bouteille de brouilly
Chambertin Fendant le Neuchâtel
Cheval Blanc ou Pommard
Débouche un pinot noir
Blanc de blanc
Chassagne Montraché
Blanc de blanc
Châblis Pouilly fumé
Chasselas
Hurlevent du Vinzel
Muscadet ou Listel
Merlot Laurent Perrier
Dézaley Château Mouton-Rothschild
Un Chiroubles, une Romanée Conti
Au Mâcon
Crémant de Condrieu
Merlot Luins Chardonney
Gamay un Cabannieux
Armaganc Aligoté d'Anjou
Calamin Blanquette de Limou
Vin de Cahors
En cuvée ou en fût
Médoc Perlan Fuissé
Château de premier cru
Oh Merlot Oh Merlot tessinois
Débouchons une bouteille de vin vaudois
Un vin blanc
Epesses ou Allaman
Avec des bulles dedans
Du champagne du champagne
Un vin blanc autrichien ou allemand
Un vin blanc africain ou flamand
Un vin blanc en fût ou en bouteille
Un vin de Californie
Enfin une bonne bouteille... lalalala
lalalala ...
(par François Silvant) |
 | |  |  | La javanaise, grand classique mais tellement bon !
J'avoue
J'en ai
Bavé
Pas vous
Mon amour
Avant
D'avoir
Eu vent
De vous
Mon amour
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une chanson
A votre
Avis
Qu'avons-nous vu
De l'amour
De vous
A moi
Vous m'avez eu
Mon amour
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une chanson
Hélas
Avril
En vain
Me voue
A l'amour
J'avais
Envie
De voir
En vous
Cet amour
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une chanson
La vie
Ne vaut
D'être
Vécue
Sans amour
Mais c'est
Vous qui
L'avez
Voulu
Mon amour
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une chanson |
 | |  |  | LES HOMMES QUE J’AIME (La Rue ketanou)
Refrain
Je voudrais vous parler
Des hommes que j’aime
Ceux qui m’ont embrassé
Au bord de la Seine
Où j’allais me jeter
Jeté par une reine
Que j’avais aimée
Plus que les hommes que j’aime
Ils ont des gueules cassées
Il faut les voir au petit jour
Se coucher tout étonnés
Du monde qui les entoure
Ils vont ils viennent ils traînent
Ils parlent fort ou ils ne parlent pas
Ils entendent des Carmen
Qui leur disent : « Eh ! Viens par là ! »
Et chaque fois ils y vont
Et chaque fois ils en reviennent
Entre un ange et un démon
Ainsi j’aime les hommes que j’aime
Refrain
Ce sont des Dom Juan
Qui savent le chagrin d’amour
Des amitiés de survivants
Qui fêtent votre retour
Et quand passe un drame
Et que l’un de nous il touche
On se donne des prénoms de femme
Et on s’embrasse sur la bouche
Aujourd’hui c’est mon tour
J’ai vu le bord de la Seine
Et j’ai crié : « Au secours ! »
Ainsi m'aiment les hommes que j’aime
Refrain
Et je lève mon cœur
A la tendresse de ces voyous
Qu’elle me porte bonheur
Ce soir j’ai rendez-vous
Et j’irai comme je suis
Non je ne changerai rien
A toutes mes folies
A mon feu dans mes mains
A mon amour sans pudeur
A mon amour qui se déchaîne
Et même si ça fait peur
Ainsi aiment les hommes que j’aime
Je voulais vous parler
Des hommes que j’aime
Ceux qui m’ont embrassé
Au bord de la Seine
Où j’allais me jeter
Jeté par une reine
Que j’avais aimée
Plus que les hommes que j’aime |
 | cubik, 21.10.2003 à 10:21 | 117325 |
|  |  | les bonbons, Jacques Brel
J'vous ai apporté des bonbons
Parce que les fleurs c'est périssable
Puis les bonbons c'est tellement bon
Bien que les fleurs soient plus présentables
Surtout quand elles sont en boutons
Mais je vous ai apporté des bonbons
J'espère qu'on pourra se promener
Que madame vot' mère ne dira rien
On ira voir passer les trains
A huit heures moi j' vous ramènerai
Quel beau dimanche pour la saison
Je vous ai apporté des bonbons
Si vous saviez comme je suis fier
De vous voir pendue à mon bras
Les gens me regardent de travers
Y en a même qui rient derrière moi
Le monde est plein de polissons
Je vous ai apporté des bonbons
Oh oui Germaine est moins bien que vous
Oh oui Germaine elle est moins belle
C'est vrai que Germaine a des cheveux roux
C'est vrai que Germaine elle est cruelle
Ça vous avez mille fois raison
Je vous ai apporté des bonbons
Et nous voilà sur la Grand' Place
Sur le kiosque on joue Mozart
Mais dites-moi que c'est par hasard
Qu'il y a là votre ami Léon
Si vous voulez que je cède ma place
J'avais apporté des bonbons
Mais bonjour mademoiselle Germaine
Je vous ai apporté des bonbons
Parce que les fleurs c'est périssable
Puis les bonbons c'est tellement bon
Bien que les fleurs soient plus présentables...
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 | bat, 18.10.2003 à 14:05 | 116714 |
|  |  | Pow Wow : Le Chat.
Moi vouloir être chat
Me frotter contre tes bas
Je me ferai angora
Pour me blottir dans tes bras
Je te jure j'boirai plus
Que du lait je n'aime plus
La vodka
Moi vouloir être chat
Tous les soirs quand je te vois
Moi vouloir être chat
Retrouver sur les gouttières
Mes copines de litière
Mais toujours rester à toi
Prendre des mines chafouines
Me lécher les babines
Quand viennent tes copines
Moi vouloir être chat
Et ne risquer de tes doigts
Que leurs caresses sur moi
Moi vouloir être chat
Quand dehors il fait froid
Attendre mon repas
Tapi au creux de tes draps
Si un jour tu préfères
A mes félines caresses
Les canines d'un chien en laisse
Tu ne comptes pas sur moi
Pour dormir sur le sofa
Je te montrerai de quoi
Est capable un gros chat
A ce jeu là je suis le roi
Et la souris ce sera toi
Et la souris ce sera toi
Et la souris ce sera...
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 | |  |  | Alain Souchon
L'amour À La Machine
Passez notre amour à la machine.
Faites le bouillir
Pour voir si les couleurs d'origine
Peuvent revenir.
Est-ce qu'on peut ravoir à l'eau de Javel
Des sentiments,
La blancheur qu'on croyait éternelle,
Avant ?
Pour retrouver le rose initial
De ta joue devenue pâle,
Le bleu de nos baisers du début,
Tant d'azur perdu.
Passez notre amour à la machine.
Faites le bouillir
Pour voir si les couleurs d'origine
Peuvent revenir.
Est-ce qu'on peut ravoir à l'eau de Javel
Des sentiments,
La blancheur qu'on croyait éternelle,
Avant ?
Matisse, l'amour c'est bleu difficile,
Les caresses rouges fragiles,
Le soleil de la vie les tabasse,
Et alors, elles passent.
Allez ! A la machine !!
Le rouge pour faire tomber la misère
De nos gentils petits grands-pères,
Noires, les mains dans les boucles blondes
Tout autour du monde.
Passez notre amour à la machine.
Faites le bouillir
Pour voir si les couleurs d'origine
Peuvent revenir.
Est-ce qu'on peut ravoir à l'eau de Javel
Des sentiments,
La blancheur qu'on croyait éternelle,
Avant ?
Allez ! A la machine !! |
 | |  |  | Jadis, au lieu du jardin que voici,
C'était la zone et tout ce qui s'ensuit,
Des masures des taudis insolites,
Des ruines pas romaines pour un sou.
Quant à la faune habitant la dessous
C'était la fine fleur c'était l'élite.
La fine fleur, l'élite du pavé.
Des besogneux des gueux des réprouvés,
Des mendiants rivalisant de tares,
Des chevaux de retour des propres à rien,
Ainsi qu'un croque-note, un musicien,
Une épave accrochée à sa guitare.
Adoptée par ce beau monde attendri,
Une petite fée avait fleuri
Au milieu de toute cette bassesse.
Comme on l'avait trouvée près du ruisseau,
Abandonnée en un somptueux berceau,
A tout hasard on l'appelait "princesse".
Or, un soir, Dieu du ciel, protégez nous!
La voila qui monte sur les genoux
Du croque-note et doucement soupire,
En rougissant quand même un petit peu:
"C'est toi que j'aime et si tu veux tu peux
M'embrasser sur la bouche et même pire ..."
"-Tout beau, princesse arrête un peu ton tir,
J'ai pas tellement l'étoffe du sayr',
Tu a treize ans, j'en ai trente qui sonnent,
Gross différence et je ne suis pas chaud
Pour tâter d'la paille humide du cachot ...
-Mais croque-not',j'dirais rien à personne ..."
-N'insiste pas fit-il d'un ton railleur,
D'abord tu n'es pas mon genre et d'ailleurs
Mon coeur est déjà pris par une grande ..."
Alors princesse est partie en courant,
Alors princesse est partie en pleurant,
Chagrine qu'on ait boudé son offrande.
Y a pas eu détournement de mineure,
Le croque-note au matin, de bonne heure,
A l'anglaise a filé dans la charrette
Des chiffonniers en grattant sa guitare.
Passant par là quelques vingt ans plus tard,
Il a le sentiment qu'il le regrette.
Brassens - La princesse et le croque-notes |
 | |  |  | G.Brassens, Mourir pour des idées
Mourir pour des idées, l´idée est excellente
Moi j´ai failli mourir de ne l´avoir pas eu
Car tous ceux qui l´avaient, multitude accablante
En hurlant à la mort me sont tombés dessus
Ils ont su me convaincre et ma muse insolente
Abjurant ses erreurs, se rallie à leur foi
Avec un soupçon de réserve toutefois
Mourrons pour des idées, d´accord, mais de mort lente,
D´accord, mais de mort lente
Jugeant qu´il n´y a pas péril en la demeure
Allons vers l´autre monde en flânant en chemin
Car, à forcer l´allure, il arrive qu´on meure
Pour des idées n´ayant plus cours le lendemain
Or, s´il est une chose amère, désolante
En rendant l´âme à Dieu c´est bien de constater
Qu´on a fait fausse route, qu´on s´est trompé d´idée
Mourrons pour des idées, d´accord, mais de mort lente
D´accord, mais de mort lente
Les saint jean bouche d´or qui prêchent le martyre
Le plus souvent, d´ailleurs, s´attardent ici-bas
Mourir pour des idées, c´est le cas de le dire
C´est leur raison de vivre, ils ne s´en privent pas
Dans presque tous les camps on en voit qui supplantent
Bientôt Mathusalem dans la longévité
J´en conclus qu´ils doivent se dire, en aparté
"Mourrons pour des idées, d´accord, mais de mort lente
D´accord, mais de mort lente"
Des idées réclamant le fameux sacrifice
Les sectes de tout poil en offrent des séquelles
Et la question se pose aux victimes novices
Mourir pour des idées, c´est bien beau mais lesquelles ?
Et comme toutes sont entre elles ressemblantes
Quand il les voit venir, avec leur gros drapeau
Le sage, en hésitant, tourne autour du tombeau
Mourrons pour des idées, d´accord, mais de mort lente
D´accord, mais de mort lente
Encor s´il suffisait de quelques hécatombes
Pour qu´enfin tout changeât, qu´enfin tout s´arrangeât
Depuis tant de "grands soirs" que tant de têtes tombent
Au paradis sur terre on y serait déjà
Mais l´âge d´or sans cesse est remis aux calendes
Les dieux ont toujours soif, n´en ont jamais assez
Et c´est la mort, la mort toujours recommencée
Mourrons pour des idées, d´accord, mais de mort lente
D´accord, mais de mort lente
O vous, les boutefeux, ô vous les bons apôtres
Mourez donc les premiers, nous vous cédons le pas
Mais de grâce, morbleu! laissez vivre les autres!
La vie est à peu près leur seul luxe ici bas
Car, enfin, la Camarde est assez vigilante
Elle n´a pas besoin qu´on lui tienne la faux
Plus de danse macabre autour des échafauds!
Mourrons pour des idées, d´accord, mais de mort lente
D´accord, mais de mort lente
|
 | |  |  | Emilie Simon
Desert
oh mon amour, mon ame-soeur
je compte les jours je compte les heures
je voudrais te dessiner dans un désert
le désert de mon coeur
oh mon amour, ton grain de voix
fait mon bonheur à chaque pas
laisse-moi te dessiner dans un désert
le désert de mon coeur
dans la nuit parfois, le nez à la fenetre
je t'attends et je sombre
dans un désert, dans mon désert, voilà
oh mon coeur mon coeur est lourd
je compte les heures je compte les jours
je voufrais te dessiner dans un désert
le désert de mon coeur
oh mon amour, je passe mon tour
j'ai déserté les alentours
je te quitte, voilà c'est tout
dans la nuit parfois, le nez à la fenêtre
j'attendais et je sombre
jetez au vent mes tristes cendres, voilà
( Et toc June ) |
 | xaxa, 03.10.2003 à 15:17 | 113301 |
|  |  | Allez,
une petite larmes d'émotions,
en souvenir de nos plus belles années :
David & Jonathan : Est ce que tu viens pour les vacances ?
T'avais les cheveux blonds
Un crocodile sur ton blouson
On s'est connu comme ça
Au soleil, au même endroit
T'avais des yeux d'enfant
Des yeux couleur de l'océan
Moi pour faire le malin
Je chantais en italien
Est-ce que tu viens pour les vacances ?
Moi je n'ai pas changé d'adresse
Je serai je pense
Un peu en avance
Au rendez-vous de nos promesses
Je reviendrai danser
Une chanson triste, un slow d'été
Je te tiendrai la main
En rentrant au petit matin
C'que j'ai pensé à toi
Les nuits d'hiver où j'avais froid
J'étais un goéland
En exil de sentiments
Amour d'enfance
D'adolescence
On dit je t'aime
Et on oublie quand même |
 | man, 03.10.2003 à 14:48 | 113298 |
|  |  | Le RER
Mon unique souhait ma seule prière
On sait jamais si j'peux m'permettre
C'est le RER jusqu'à la mer
Même si c'est en zone six ou sept
Bord de l'océan arrêt flots bleus
De l'oxygène et puis de l'iode
C'est c'qui me manque pour être heureux
L'transport urbain jusqu'à la flotte
L'périphérique jusqu'à l'Atlantique
Les feux vert algue jusqu'à la baille
Tout droit jusqu'à la porte d'la digue
Les mouettes survolant la pagaille
Pour remplacer mon hamburger
Avec du persil un steak de thon
Le RER jusqu'à la mer
Sur la vie d'ouam ça sírait mignon
Sous les pavés paraît qu'y a la plage
Alors creusons encore l'concept
Vu qu'y aura toujours des péages
Je garde les tongues je jette les baskets
Mon unique souhait ma seule prière
On sait jamais si j'peux m'permettre
C'est le RER jusqu'à la mer
Même si c'est en zone six ou sept...
Bon, alors je me souviens plus du nom du groupe, je l'ai entendu à la radio, et j'ai trouvé les paroles sur Internet, mais je suis pas sûr que ça soit en entier.
En tout cas c'est vachement bien :o) |
 | |  |  | ( tout a l'heure sur France Inter , il diffusait "Andrea c'est toi" de Bobby )
Têtes Raides ( et Noir Dezz )
L'iditenté
Les clans des rues les clandestins
les cris des chiens hurlent à la ronde
j'suis pas inscrit sur la mappemonde
y a pas de pays pour les vauriens
les poètes et les baladins
y a pas d'pays
si tu le veux
prends le mien
Que Paris est beau quand chantent les oiseaux
que Paris est laid quand il se croit français
Avec ses sans-papirs
qui vont bientôt r'partir
vers leur pays les chiens
on a tout pris chez eux y a plus rien
De rétention en cale de fond
j'en ai même oublié mon ombre
je promène moi dans vos décombres
on m'a donné un bout de rien
j'en ai fait cent mille chemins
j'en ai fait cent
j'en ai fait un
Un chemin de l'identité
l'iditenté l'idétitan
l'y tant d'idées à la ronde
et dans ce flot d'univériens
j'aurais plus d'nom j'aurai plus rien
Dis moi c'est quand que tu reviens
Que Paris est beau quand chantent les oiseaux
que Paris est laid quand il se croit français
avec tous ces champs d'tir
et tous ces fous de tir
y visent pas que les lapins
c'est plus du gros sel
c'est des tomawaks
ou des missiles sol-air
ou des skuds
et moi avec mon pistolet à bouchon
je pars au front
Paris sera beau qaudn chantera les oiseaux
Paris sera beau si les oiseaux
mais non Paris sera beau car les oiseaux
Paris sera beau |
 | |  |  | tiens ça faisait longtemps, le père Bobby :o) |
 | man, 25.09.2003 à 14:40 | 111104 |
|  |  | Elle a l'oeil vif, la fesse fraîche,
et le sein arrogant
Et l'autre oeil l'autre sein l'autre fesse,
itou également
Mais ce n'est jamais monotone
Et même quand c'est l'automne
Je m'écrie en la voyant :
Tiens ! Voilà l'printemps !
Marceeeeelle !
Si j'avais des ailes !
Je volerais grâce à elles,
Marcelle !
Vers la plus belle,
Des jouvencelles,
Celle qui a pris mon coeur
Ta petite soeur !
POUM, POUM !
Je poserai sur sa bouche un baiser farouche,
Et je fermerai les stores à cause des mouches
Pourquoi cet oeil noir Marcelle ?
J'ai pourtant fait la vaisselle !
N'aimerais-tu pas ta soeur ?
N'as-tu pas de coeur ?!
Marceeeeeelle !
J'ai fait la vaisselle !
J'ai descendu la poubelle !
Marcelle,
J'ai mis du sel,
Aux vermicelles !
Quoi t'aimes les nouilles au beurre ?
Moi j'préfère ta soeur !
POUM POUM !
(Boby Lapointe - Marcelle) |
 | june, 18.09.2003 à 14:56 | 109841 |
|  |  | >> P. BACHELET,
>> Les corons
xaxa.... mon dieu... qu'est ce qui t'arrive ? |
 | crepp, 18.09.2003 à 14:46 | 109840 |
|  |  | >> J'ai pas lu tout le forum,
>> mais si c'est une redite,
>> c'es pas grave...
>> P. BACHELET,
>> Les corons
Argggggggggggggggggggggggggggg je meurs... arg...arg... |
 | xaxa, 18.09.2003 à 14:22 | 109838 |
|  |  | J'ai pas lu tout le forum,
mais si c'est une redite,
c'es pas grave...
P. BACHELET,
Les corons
Nos fenêtres donnaient sur des f'nêtres semblables
Et la pluie mouillait mon cartable
Et mon père en rentrant avait les yeux si bleus
Que je croyais voir le ciel bleu
J'apprenais mes leçons, la joue contre son bras
Je crois qu'il était fier de moi
Il était généreux comme ceux du pays
Et je lui dois ce que je suis
(Refrain)
Au nord, c'étaient les corons
La terre c'était le charbon
Le ciel c'était l'horizon
Les hommes des mineurs de fond
Et c'était mon enfance, et elle était heureuse
Dans la buée des lessiveuses
Et j'avais des terrils à défaut de montagnes
D'en haut je voyais la campagne
Mon père était "gueule noire" comme l'étaient ses parents
Ma mère avait les cheveux blancs
Ils étaient de la fosse, comme on est d'un pays
Grâce à eux je sais qui je suis
(Au refrain)
Y'avait à la mairie le jour de la kermesse
Une photo de Jean Jaures
Et chaque verre de vin était un diamant rose
Posé sur fond de silicose
Ils parlaient de 36 et des coups de grisou
Des accidents du fond du trou
Ils aimaient leur métier comme on aime un pays
C'est avec eux que j'ai compris
(Au refrain)
|
 | crepp, 07.09.2003 à 13:02 | 107677 |
|  |  | Les gens raisonnables se lèvent toujours à l'heure
Ils n'oublient jamais leur cartable, font bien gaffe de rien abîmer
Ils mettent toujours une ou deux pièces de plus dans les horodateurs
Alors ça énerve les autres, qui les traitent souvent de PD
Les gens raisonnables n'ont pas la belle vie
Ils regardent les gens pas raisonnables et bien souvent ils les envient
Les gens raisonnables ne font jamais comme bon leur semble
Ils ne traitent personne de minable,
Ne s'agacent pas dans leur voiture
Et si jamais quelqu'un les blâme,
Même si ils savent qu'ils ont raison
Pour ne pas risquer l'incartade,
Ils s'excusent ou bien ils s'en vont
Les gens raisonnables n'ont pas la belle vie
Ils regardent les gens pas raisonnables et bien souvent ils les envient
Les gens raisonnables se prennent la tête des mauvais jours
Et des années insupportables passées à se faire oublier
Ils font toujours tout dans les règles et quand les règles sont injustes
Ils frappent du poing sur la table et se rassoient pour se calmer
Les gens raisonnables n'ont pas la belle vie
Ils regardent les gens pas raisonnables et bien souvent ils les envient
Les gens raisonnables ont plein de doutes, trop de soucis
Donc moins de souvenirs dans leur sac, à la fin de leur vie
"Les gens raissonables" Mickey 3D |
 | compte supprimé . 05.09.2003 à 15:00 | 107506 |
|  |  | Miaoustorming... Voici une petite création de moi - même ça s'apelle "LA GANJAILLAISE" Alors vous reprenez l'air de la Marseillaise. J'ai repris le même nombre couplet et je me suis reservis de plusieurs mots et voilà le résultat : un hymne à la légalisation
Allons en fans de démocratie,
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie !
des flics qui veulent nous serrer (bis)
mais sentez-vous dans nos campagnes
s’élever les épaisses fumées
qui viennent nous allécher
et qui nous font nous aimer… Man !
Aux Joins Concitoyens,
Frères du peuple, tenez bon !
Fumons, fumons
Un join de pur
Abreuve nos passions
Que veut cette horde de flics,
De politiques, de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles pratiques
Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter ?
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage !
Aux Joins Concitoyens,
Frères du peuple, tenez bon !
Fumons, fumons
Un join de pur
Abreuve nos passions
Quoi ces cohortes militaires !
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi ! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos envies de fumer ! (bis)
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées.
Aux Joins Concitoyens,
Frères du peuple, tenez bon !
Fumons, fumons
Un join de pur
Abreuve nos passions
Tremblez ! tyrans et vieux perfides
Conservateurs de mépris
Tremblez ! vos projets canabicides
Vont enfin recevoir leurs prix ! (bis)
Tout intelligence pour vous combattre,
S'ils tombent, nos jeunes héros,
La France en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre
Aux Joins Concitoyens,
Frères du peuple, tenez bon !
Fumons, fumons
Un join de pur
Abreuve nos passions
Français, en fumeurs de ganja
Aspirez puis retenez la fumée !
Gardez la et puis expirez la,
Ne nous mettons jamais à genoux (bis)
Devant ces despotes sanguinaires,
Ces complices de Pinochet,
Tous ces tigres qui, sans pitié,
Assassinent le sein de notre Terre !
Aux Joins Concitoyens,
Frères du peuple, tenez bon !
Fumons, fumons
Un join de pur
Abreuve nos passions
Nous fumerons de la beuher
Même si l’État ne le veut plus,
Nous en communierons mes frères
La nature nous en offre ses vertus (bis)
Légalisons ensemble mes frères
Le pouvoir du peuple est à nous
Ne soyons pas à genoux
Devant un État tortionnaire
Aux Joins Concitoyens,
Frères du peuple, tenez bon !
Fumons, fumons
Un join de pur
Abreuve nos passions
Amour sacré de la ganja
Conduis, soutiens nos gens fumeurs
Liberté, liberté chérie
Combat avec tes défenseurs (bis)
Sous nos bédos que la victoire
Accoure tes paisibles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire
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 | hoody, 05.09.2003 à 11:35 | 107458 |
|  |  | :o) June
Subway = Ma chanson préférée de TTC
Assassin Quand J'étais Petit (la Psychose Infantile)
Quand j'étais petit, ma mère veillait sur mon physique.
Pas de couteau ni de pistolet, même en plastique.
Suite à cette éducation j'évite le côté critique du moment du gangsta shit.
Visant à calibrer un refrè pour un oui ou pour un non.
Non . Moi, j'opte pour l'adolescent instruit,
Pas celui qui joue les ruffnecks des téci.
Soit le plus petit des chieurs de mon âge, ce fut moi.
Mes profs le savent mieux, mon père en paya les frais et moi ,
Comme tous les bouffons de mon age,
Je jouais au petit con quand d'autres jouaient aux images.
Pas de bicyclette, pas de skate-board mais juste
Un paquet de Malbaro, une garette de plus.
C'est à 15 ans, soucieux du temps et conscient que l'argent
Est un putain d'esclave mais pas un bon maître pour l'enfant;
Que j'étais, évitant tout contact puant.
Avec ces gens respectés pour leur statut de trafiquant.
Ceux dont les dérapages affluent,
Ceux pour qui la rue ne fut une fin mais un moyen de prendre le dessus.
J'ai appris, je sais; hum; me cultivais.
Mais l'école ne m'a pas dit, les médias ne m'ont pas dit.
Qui j'étais, qui je suis, d'où je viens, où je vis ?
Mais l'école ne m'a pas dit, les médias ne m'ont pas dit.
Qui j'étais, qui je suis, d'où je viens, où je vis ?
Plus on écrase la masse, plus on tue la jeunesse.
De moins en moins d'élèves en classe, le chomage s'élève, l'individu stresse !
Maîtresse dites moi pourquoi:
L'insouciance de l'enfance se fait mash up par l'Etat ?
Motha, motha, motha, save your child.
Quand j'étais petit, je n'étais pas grand, laisse tomber ce style de rimes.
Avec mes yeux d'enfant, je ne reconnaissais pas mes cibles.
Je voulais aller au ciné voir des films,
Où ça shootait, où les femmes et leurs filles.
Jouaient les chiennes, j'avais soif d'extrême.
A l'époque je n'avais aucune connaissance de notre système.
Quand j'étais petit, on m'apprenait à respecter les grandes personnes,
La police, l'armée et dans l'Histoire les grands hommes.
Puis la page tourne, les veines de la ville
Me montre que les corps d'Etat chargés de la protection des civiles.
Sont les premiers à frapper lors des manifestations,
Sur les ouvriers, les jeunes; les jeunes qui ne veulent plus de votre éducation.
L'armée m'attend toujours sous les drapeaux de sa nation.
L'évolution du petit garçon a cultivé sa propre opinion.
Car à 5 ans, à 8 ans, à 12 ans,
Mon regard sur la vie était tout autrement.
Pourtant déjà un pédiatre me suivait,
Voulait en savoir plus sur ce que je disais
Voulait en savoir plus sur ce que je pensais.
L'enfant est traumatisé quant il vit dans nos sociétés.
Pô, pô.
Mais je connais mes droits.
Pô, pô, pô.
L'Etat n'a pas eu Teusqua.
Pô, pô.
L'Etat n'a pas eu Djeuma.
Ekoué !
L'Etat ne m'aura pas.
Meulia,
Ne t'en fais pas pour moi !
C'est le pays joyeux des enfants heureux,
Des monstres gentils oui c'est le paradis.
Mais maintenant que je suis grand,
Je m'aperçois de la situation de la planète.
Avant j'étais petit, aujourd'hui je me connecte. [x2]
Motha, motha, motha, save your child.
De plus, quand j'étais petit on ne m'a pas dit,
Que la couleur de peau était un frein, que dans ce pays
La notion de profit fait le jeu de la bourgeoisie.
Que les conflits de classe persistent et ne datent pas d'aujourd'hui.
On ne m'a pourtant pas dit que les haut-placés,
Voyaient le taux d'urbanisme accentuer les problèmes sociaux.
L'Etat et moi n'opérons plus ensemble et,
Quant on ment à un gosse normal qu'il devienne rancunier.
Où tu aimes le plus manger ?
A McDonald .
Que préfères tu à la télé ?
Les armes et les femmes.
Qu'est-ce que tu veux faire plus tard ?
Chanteur ou voleur.
Va te coucher, il est tard.
Non, il n'est pas l'heure !
C'est le pays joyeux des enfants heureux,
Des monstres gentils, oui c'est le paradis.
Mais maintenant que je suis grand,
Je m'aperçois de la situation de la planète.
Avant j'étais petit, aujourd'hui je me connecte.
Motha, motha, motha, save your child.
La psychose infantile entretenu par le profil
Ideal que l'on inculque aux masses.
Prévoit la reproduction des inégalités des classes sociales.
Certains aiment les maths, d'autres aiment les balles.
Certains vont voir Robocop, d'autres s'attardent quand Chomsky parle.
Il y a de tout, c'est un tout.
Mais pour un enfant, c'est beaucoup.
Le long fleuve tranquille ne coulera plus tranquillement.
Après le beau temps, vient la pluie quand on délaisse ses enfants.
C'est le pays joyeux des enfants heureux ,
Des monstres gentils, oui c'est le paradis.
Mais maintenant que je suis grand,
Je m'aperçois de la situation de la planète.
Avant j'étais petit, aujourd'hui je me connecte.
|
 | june, 13.08.2003 à 16:18 | 103822 |
|  |  | subway...
Je reste droit comme une infinie ligne en acier
La colonne vertebrale chargée d'electricité comme si j'allais disjoncter
Discret, souterrain, d'un calme chromé, metallique
Supportant differents méchanismes, cotoyant différents micro organismes
Les rats, les blattes, les megots d'cigarette abiment ma surface et m'oxident
C'est sur moi que la roue tourne et glisse comme au patin a glace, j'ai trop le speed
Sur mon sillon des peuples entiers sont soudain légers comme des plumes
Je ressents des vibrations tout le long lorsqu'au loin les petites lumieres s'allument
Transmission en code morse, station apres station
L'annonce d'une arrivée comme une prémonition
Un son sourd, un concours de circonstances
Lorsque deux monstres de métal se croisent je tremble je sursaute et je danse
Je m'étale, je rase le sol, je m'écrase pour mieux les laisser s'affronter
Soutenant leurs pieds, souvent je me chevauche moi meme, Paris est quadrillé
Mes tentacules se déploient d'une porte à l'autre de la ville
J'ai tellement de style que certains me sniffent
Une tige en metal, polie, illimitée,
Je suis un rail.
L'humanité je transporte, comme un Atlas le monde supporte
Sur mes quais, les uns s'endorment volontiers, se téléportent, aux heures de pointe les mauvaises odeurs on se colletine
Esquive la sueur des autres, on s'agglutine
Mes circuits j'alimente d'electrodes
Des barometres indiques des pressions
Des ecrans des codes
Des hommes en uniforme rodent
D'autres font marche arrière s'ils fraudent
Dans ton casque écoute ma prod
On circule dans d'énormes tubes ou des clochards nous embaument
Certains les dévisagent, occultes, agissent comme sur le trône d'un royaume
Un borgne dans le tumulte d'une foule ethnique amplifiée grogne de rage dans sa barbe des élucubrations tragiques catastrophiées
Ce borgne exteriorise sa hargne transformée en haine
Je reste de marbre et pourtant ca me gène
Vas y graffe ou taggue, tard, roule un oinj de tai,
Hard et le nombre de mec qui se jettent sur mes rails
T'es dans le trome.
Des pas se font entendre
La masse au travail doit se rendre
Bienvenue dans ma paroisse stressante comme le bruit d'une craie qui crisse sur une ardoise
Tous profiles se croisent et se faufilent
De la boulangère a l'étrangère au MC bidon se la racontant, je suis sous protection
Des caméras identifient, les controleurs vérifient
On me décrasse chaque jour de ces hieroglyphes complexes
Un truc important: analyse la saleté dans laquelle t'es entrain de te balader
Tu marches comme un robot, lobotomisé
Essayant de lire les indications recouvertes de stickers
DES PICKPOCKETS SONT SUSCEPTIBLES D'AGIR, tu entends venant des speakers
Protège ton oseille, les freins grincent sur les rails et irritent tes oreilles
Lorsque tu empreintes mes corridors aux odeurs cadaveriques, prends la correspondance
Je suis une souterraine gallerie.
|
 | |  |  | ...La perfection absolue de la langue française...
les fleurs de rêve obscur sécrètent de noirs parfums
dans la féerie marbrée des crépuscules forains
théâtre d'harmonie panorama lunaire
aux délicieuses lenteurs de cortège funéraire
où les âmes nuageuses nimbées de sortilèges
s'évaporent dans l'ivresse glacée d'un ciel de neige
banquises phosphorescentes & bleue mélancolie
qui projette ses violons sur d'étranges rhapsodies
aux étranges accords sous d'étranges latitudes
qui te révèlent les fastes de la solitude
les femmes-oiseaux perdues dans leurs sombres dimanches
ont sorti leurs précieux colliers de souris blanches
& dansent la sarabande frivole des courtisanes
à la mémoire d'amants noyés dans leurs arcanes
odeurs de mandarine & rafales de cannelle
mélodies cristallines & vapeurs d'arc-en-ciel
là-bas sous un tilleul à l'ombre d'une fontaine
notre dame de la nuit distribue l'oxygène
& le septième cercle de la béatitude
te révèle les fastes de la solitude
la princesse aux camées fait blinder sa pâleur
pour franchir les spirales du miroir intérieur
pétales rapaces d'une hydre aux yeux de tarentule
dans le tumultueux chaos des particules
mandalas schizoïdes & soupirs féminins
sur les claviers bulbeux des orages clandestins
sépultures de valium pour voyageurs-vampires
errant dans les sargasses d'un océan martyr
& le doute qui ravage même tes incertitudes
te révèle les fastes de la solitude
joseph d'arimathie & uther pendragon
chevauchent de vieilles juments au bord de l'extinction
& cherchent l'asile de nuit au milieu des pylônes
rouges-iguane & oranges brûlées des soirs d'automne
leurs druides au bec-benzène en livrées de valets
te préparent un cocktail dans leurs tubes à essai
plus rapide qu' une aston dans les mains de shelby
tu reprends l'avantage au treizième martini
& l'ineffable attrait pour les bars d'altitude
te révèle les fastes de la solitude
le chevalier la mort & le diable s'enfuient
des pinceaux de dürer pour absorber la nuit
tandis que mélusine aux longs cheveux défaits
t'organise une party dans la brume des marais
& dessine sur ton membre une cartographie
des ténèbres où t'attendent quelques maillons maudits
puis traverse le désert jusqu'à la thébaïde
où la fée méridienne de tes éphémérides
extirpant ton sourire poisseux de l'habitude
te révèle les fastes de la solitude
|
 | J-C, 13.08.2003 à 15:52 | 103818 |
|  |  | mouais ! t'aurais pu choisir "la bombe humaine" de téléphone ! :-))
At'chao ! |
 | bat, 13.08.2003 à 15:48 | 103817 |
|  |  | Pour J-C :
Boum :
(Charles Trenet)
1. La pendule fait tic tac tic tac
Les oiseaux du lac font pic pic pic pic
Glou glou glou font tous les dindons
Et la jolie cloche ding din don
Mais ...
Boum
Quand notre cœur fait Boum
Tout avec lui dit Boum
Et c'est l'amour qui s'éveille.
Boum
Il chante "love in bloom"
Au rythme de ce Boum
Qui redit Boum à l'oreille
Tout a changé depuis hier
Et la rue a des yeux qui regardent aux fenêtres
Y a du lilas et y a des mains tendues
Sur la mer le soleil va paraître
Boum
L'astre du jour fait Boum
Tout avec lui dit Boum
Quand notre cœur fait Boum Boum
2. Le vent dans les bois fait hou hou hou
La biche aux abois fait mê mê mê
La vaisselle cassée fait cric crin crac
Et les pieds mouillés font flic flic flac
Mais...
Boum
Quand notre cœur fait Boum
Tout avec lui dit Boum
L'oiseau dit Boum, c'est l'orage
Boum
L'éclair qui lui fait boum
Et le bon Dieu dit Boum
Dans son fauteuil de nuages.
Car mon amour est plus vif que l'éclair
Plus léger qu'un oiseau qu'une abeille
Et s'il fait Boum s'il se met en colère
Il entraîne avec lui des merveilles.
Boum
Le monde entier fait Boum
Tout l'univers fait Boum
Parc'que mon cœur fait Boum Boum
Boum
Je n'entends que Boum Boum
Ça fait toujours Boum Boum
Boum Boum Boum...
|
 | |  |  |
95 %
La femme qui possède tout en elle
Pour donner le goût des fêtes charnelles
La femme qui suscite en nous tant de passion brutale
La femme est avant tout sentimentale
Mais dans la main les longues promenades
Les fleurs, les billets doux, les sérénades
Les crimes, les folies que pour ses beaux yeux l´on commet
La transporte, mais...
{Refrain:}
Quatre-vingt-quinze fois sur cent
La femme s´emmerde en baisant
Qu´elle le taise ou qu´elle le confesse
C´est pas tous les jours qu´on lui déride les fesses
Les pauvres bougres convaincus
Du contraire sont des cocus
A l´heure de l´œuvre de chair
Elle est souvent triste, peu chère
S´il n´entend le cœur qui bat
Le corps non plus ne bronche pas
Sauf quand elle aime un homme avec tendresse
Toujours sensible alors à ses caresses
Toujours bien disposée, toujours encline à s´émouvoir
Ell´ s´emmerd´ sans s´en apercevoir
Ou quand elle a des besoins tyranniques
Qu´elle souffre de nymphomanie chronique
C´est ell´ qui fait alors passer à ses adorateurs
De fichus quarts d´heure
{au Refrain}
Les "encore", les "c´est bon", les "continue"
Qu´ell´ crie pour simuler qu´ell´ monte aux nues
C´est pure charité, les soupirs des anges ne sont
En général que de pieux menson(ges)
C´est à seule fin que son partenaire
Se croie un amant extraordinaire
Que le coq imbécile et prétentieux perché dessus
Ne soit pas déçu
{au Refrain}
J´entends aller de bon train les commentaires
De ceux qui font des châteaux à Cythère
"C´est parce que tu n´es qu´un malhabile, un maladroit
Qu´elle conserve toujours son sang-froid"
Peut-être, mais les assauts vous pèsent
De ces petits m´as-tu-vu-quand-je-baise
Mesdam´s, en vous laissant manger le plaisir sur le dos
Chantez in petto...
{au Refrain}
|
 | |  |  | ( On voit pas sa tete quand on lit son texte, note pour qui elle sait a propos de Vincent Delerm )
Le Monologue Shakespearien
Pendant la première scène je regardais sur le côté
Pour essayer de comprendre comment ses cheveux étaient noués
Pendant la deuxième scène en fait j'imaginais
Ses vacances y a deux ans sur la plage de Bénodet
Pendant la troisième scène je me suis un peu rendu compte
J'avais pas bien suivi les répliques du Vicomte
Pendant la quatrième elle s'est penchée vers moi
Elle a failli me dire un truc et puis finalement pas
On est parti avant la fin
Du monologue Shakespearien
Parti avant de savoir
Le fin mot de l'histoire
On a planté en pleine nuit
L'Archevêque de Canterbury
On a posé un lapin
Au dénouement Shakespearien
Début du deuxième acte toute la rangée soupire
Le clan des veuves s'éclate parce que bon c'est Shakespeare
Niveau intensité quelque chose qui rappelle
Le programme d'EMT pour l'année de quatrième
Pourtant la mise en scène était pas mal trouvée
Pas de décor pas de costume c'était une putain d'idée
Aucune intonation et aucun déplacement
On s'est dit pourquoi pas aucun public finalement
On est parti avant la fin
Du monologue Shakespearien
Parti avant de savoir
Le fin mot de l'histoire
On a planté en pleine nuit
L'Archevêque de Canterbury
On a posé un lapin
A l'épilogue Shakespearien
Dans les rues d'Avignon y a des lumières la nuit
On boit des demi-citrons et on se photographie
A la table d'à côté ils ont vu un Beckett
Ils disent c'est pas mal joué mais faut aimer Beckett
Dans les rues d'Avignon il y a des projets balèzes
Demain à 23 heures je vais voir une pièce polonaise
Dans les rues d'Avignon y a du pepsi cola
Et puis y a une fille qui dit bah en fait je viens de Levallois
On est parti avant la fin
Du monologue Shakespearien
Parti avant de savoir
Le fin mot de l'histoire
On a planté en pleine nuit
L'Archevêque de Canterbury
On a posé un lapin
Au monologue Shakespearien
Pendant la première scène je regardais sur le côté
Pour essayer de comprendre comment ses cheveux étaient noués
Pendant la deuxième scène en fait j'imaginais
Mes vacances dans deux ans sur la plage de Bénodet |
 | |  |  | tryo -serre moi-
album grain de sable (2003)
3'16 mn
embrasse moi dessus bord
viens mon ange retracer le ciel
j'irais crucifier ton corps
pourrais-je dépunaiser tes ailes
embrasser, te mordre en même temps
enfoncer mes ongles dans ton dos brûlant
te suplier de me revenir
et tout faire Ô tout pour te voir partir
viens! emmène moi là-bas
donne-moi la main que je ne la prenne pas
écorche mes ailes envole-moi
et laisse-toi tranquille à la fois
mille fois entrelaçons-nous
et lassons-nous même en dessous
serre-moi encore serre-moi
jusqu'à etouffer de toi
refrain:
" il y a des salauds
qui pillent le coeur des femmes
et des femmes qui ne savent plus trop
d'où l'amour tire son charme
papillon de fleur en fleur
d'amour en amour de coeur
ceux qui n'ont qu'une étoile
ou ceux qui brûlent leur voile "
j'aime tes larmes quand tu aimes
ta sueur, le sang, rendons-nous amants
qui se passionnent et qui se saignent
j'aime quand mon écorché est vivant
je ne donne pas long feu
a nos tragédie à nos adieux
reviens-moi reviens-moi
tu partiras mieux comme ca
a force de se tordre
on en finirait par se mordre
a quoi bon se reconstruire
quand on est adepte du pire
malgrés nous malgrés nous
a quoi bon se sentir plus grand que nous
deux grains de folie dans le vent
deux âmes brûlantes
deux enfants
refrain |
 | bens, 30.07.2003 à 15:05 | 101148 |
|  |  | Oslo, tu peux donner titre et artiste stp, ça m'intéresse fortement ! |
 | |  |  | Un peu de sud :
Quand je suis entré dans le bar
Il était midi moins le quart
Je me suis assis au comptoir
J'ai commandé un petit Ricard
Tous les clients m'ont regardé
Ils m'ont pris pour un marseillais
J'ai sorti un billet de 100 francs
Ils se sont moqués de mon accent
Refrain 1 :
Je voudrais un petit Ricard dans un verre à ballon
Laissez-moi le consommer avec modération
On va pas se disputer pour payer l'addition
Je partirai pas sans boire la tournée du patron
Ca fait partie des coutumes et des traditions
Avant de rentrer à la maison un Ricard sinon rien et je reviendrais demain !
Pendant que le curé fait la messe
Pendant qu'il s'occupe de nos gonzesses
Nous on fait la prière du matin
Donnez-nous notre Ricard quotidien
Il ne faut surtout pas oublier les olives et les petits salés
Demandez gentiment au patron de vous le servir avec un glaçon
Refrain 1
Quand je suis ressorti du bar
J'ai reçu un grand coup de barre
Ma copine était en colère
Elle m'a insulté d'un air sévère
Refrain 2 :
Avec ton petit Ricard tu me mets les ballons
Tu vas faire tes valises et quitter la maison
Ca fait déjà longtemps que je te mets la pression
Et ça rentre dans l'oreille et ça ressort à fond
N'oublie pas tous tes costumes et tes pantalons
Avant de partir de la maison on se boit le dernier et on se revoit jamais, et jamais, et jamais, et jamais !
|
 | bens, 22.07.2003 à 13:31 | 99827 |
|  |  | Mickey 3D - chanson de rien du tout
C'est une chanson de rien du tout
Qui vaut même pas 3 francs 6 sous
Même pas la moitié d'un euro
C'est vous dire si elle vaut le coût
C'est une chanson qui nous ressemble
Elle est née le 24 décembre
A 23 heures et des poussières
J'étais un petit peu en colère
J'aurais pu la jeter dans le ruisseau
Ou la siffler rien que pour les oiseaux
Mais le ruisseau était gelé
Et les oiseaux s'étaient taillés
C'est une chanson de rien du tout
Qui vaut même pas 3 francs 6 sous
Composée sur un vieux piano
Qui joue toujours un p'tit peu faux
C'est une chanson qui me rappelle
Y en a qui sont seuls à Noël
A 23 heures et des poussières
Ils regardent le ciel de travers
J'aurais pu la jeter dans le ruisseau
Ou la siffler rien que pour les oiseaux
Mais j'ai décidé de la garder
Ca peut servir on sait jamais
Vive eux, et vivement jeudi héhé :o)))) |
 | hoody, 06.07.2003 à 10:10 | 97918 |
|  |  | Aladdin - Ce rêve bleu (venant de http://membres.lycos.fr/jdelort/aladdin/paroles.php) Avec pleins de fotes d'ortograf qui font tout le charme
(sourire attendri)
Aladdin
Je vais t'offrir un monde
Aux mille et une splendeurs
Dis-moi princesse
N'as-tu jamais laissé parlé ton coeur
Je vais ouvrir tes yeux
Aux délices et aux merveilles
De ce voyage en plein ciel
Au pays du rêve bleu
Ce rêve bleu
C'est un nouveau monde en couleurs
Où personne ne nous dit
C'est interdit de croire encore au bonheur
Jasmine
Ce rêve bleu,
je n'y crois pas c'est merveilleux
Pour moi c'est fabuleux quand dans les cieux
Nous partageons ce rêve bleu à deux
(Aladdin : Nous faisons ce rêve bleu à deux)
Sous le ciel de cristal, je me sens si légère
Je vire délire et chavire dans un océan d'étoiles
Ce rêve bleu
(Aladdin: Ne ferme pas les yeux)
C'est un voyage fabuleux
(Aladdin: Et contemple ces merveilles)
Je suis monté trop haut, allée trop loin
Je ne peux plus retourner d'où je viens
(Aladdin : Un rêve bleu
Sur les chevaux du monde
(Aladdin : Vers les horizons du bonheur)
Yasmine: Dans la poussière d'étoiles
Les deux
Navigons dans le temps, infiniment
Et vivons ce rêve merveilleux
Aladdin
Ce rêve bleu
Yasmine
Ce rêve bleu
Aladdin
Aux mille nuits
Yasmine
Aux mille nuits
Aladdin
Il durera
Yasmine
Pour toi et moi
Tous les deux
Toute la vie
|
 | |  |  | Hubert-Félix Thiéfaine - Zoo - Zumains - Zébus
Je regarde passer les zumains de ma rue
Un peu comme on reluque au zoo les zébus.
Triés, normalisés, fonctionnels, uniformes
Avec leurs initiales gravées sur leurs condoms
Et je cherche un abri sur une étoile occulte
Afin d'me tricoter des œillères en catgut.
J'm'arracherais bien les yeux mais ce serait malveillance
Vu qu'j'ai déjà vendu mon cadavre à la science.
Je n'ai pas la frite.
Repasse me voir demain, lady.
Plus de mur à Berlin pour justifier ma honte,
Quand je reviens bourré dans mes baskets en fonte
Et cui d'Jerusalem est trop loin du bistrot
Pour que j'm'y liquéfie en chagrin lacrymo
Mais loin de moi l'idée d'être irrévérencieux
Et d'flinguer les chimères qui rendent le monde heureux.
Chacun sa religion, chacun son parachute
Et je mets mon foulard quand j'vais à la turlute.
Je n'ai pas la frite.
Repasse me voir demain, lady.
J'écoute la mode en boite sur mon ghetto-blaster,
Dans le joyeux ronron quotidien des horreurs.
Pas la peine de s'en faire. Il suffit d'oublier.
Demain je s'rai funky, rastaquouère et blindé.
A part ça, tout va bien comme dit Schopenhauer.
Pendant la durée des travaux, je reste ouvert.
J'imaginerai Sisyphe gonflé aux anabos
En train d'faire sa muscu dans la cage aux héros.
Je n'ai pas la frite.
Repasse me voir demain, lady.
|
 | |  |  | Les lettres de l'autoroute - Pigalle
Aujourd’hui le kilomètre 500 a été fini
Ca va faire maintenant six mois que je suis parti
J’espère que la petite va mieux, le collège ça devient sérieux
Et que toi Chérie, tu ne t’ennuies pas trop
J’aurai sans doute un congé en juin, ils en donnent à tous les chauffeurs d’engins
Je t’envoie un chèque bientôt pour les impôts, moi ça va très bien, il fait beau
Il reste trois cent kilomètres d’autoroute à construire ...
En fait, si elle savait : la boue, la merde, le froid
Les baraquements pourris, la nuit qui n’en finit pas
Pour la tune, il fallait partir à l’autoroute, pendant longtemps j’ai eu un doute
Mais, elle ne trouvait pas d’emploi, et les frais tous les mois ...
Je sais déjà que je ne rentrerai pas, de toute façon, elle le verra
Plutôt, elle ne me verra plus, et elle sera déçue,
Après onze ans, une fuite en guise de message
Elle recevra cette lettre qui raconte que d’chi
De toutes façons, elle sait qu’on ne s’est jamais rien dit
Elle la lira heureuse, m’imaginant géant sur mon Caterpillar
Les bornes se déroulant, vers le soleil des autres, des autres gens
Avant de t’embrasser dans le cou comme tu aimes
Je te demande par retour des cigares comme j’aime
Dis bonjour au petit, que Papa pense à lui
Et à ta mère que j’ai freiné l’alcool
Toi, attention à ton dos, prends la voiture, si tu cherches un boulot
J’ai bien reçu ta lettre, la photo des enfants est sur la table de chevet
Il reste trois cent kilomètres d’autoroute à construire
Ce soir encore ça va finir au bar du haut
Avec de la bière et du mauvais porto
Pour dormir sans rêver, abruti sous les draps,
Parler pour ne rien dire et surtout pas de là bas
Les putes viennent d’elles même autour des baraquements
Elles sentent l’eau de Cologne et le client d’avant
Elles ne posent pas de question, et çà, çà n’a pas de prix
Je les laisse me toucher, les yeux collés au mur
Je regarde les cafards hébété, au tréfonds du coltard
Elle recevra cette lettre qui raconte que d’chi
De toutes façons, elle sait qu’on ne s’est jamais rien dit
Elle la lira heureuse, m’imaginant géant sur mon Caterpillar
Les bornes se déroulant, vers le soleil des autres, des autres gens
Post scriptum : n’oublie pas dans le courant du mois
De rembourser Roger, depuis le temps qu’on lui doit
Et je t’embrasse encore où tu veux sur ton corps
Salut à toi ma femme, je reviendrai bientôt
Et je referme cette lettre remplie de mes caresses,
Crois moi, je pense à toi sans cesse
Il reste trois cent kilomètres d’autoroute à construire ..
Et puis, il y a Anna qui fait le ravito
Elle a un gros nez, mais tout le reste est beau
Elle est gentille, et m’écoute et me parle comme si elle comprenait
Que je suis ç fond de cale
On pense au grand soleil, vieillissant dans le miel
Mais ce n’est qu’une étape de la fuite en avant, si tu n’existes plus, toi et les enfants
Mais elle aussi bien sûr sera répudiée un jour
Et moi, je partirai, la peur, la peur sous mon béret
Elle recevra cette lettre qui raconte que d’chi
De toutes façons, elle sait qu’on ne s’est jamais rien dit
Elle la lira heureuse, m’imaginant géant sur mon Caterpillar
Les bornes se déroulant, vers le soleil des autres, des autres gens
|
 | Obion, 29.05.2003 à 15:52 | 92998 |
|  |  | Le tango funèbre
(J Brel)
Ah je les vois déjà
Me couvrant de baisers
Et s'arrachant mes mains
Et demandant tout bas
Est-ce que la mort s'en vient
Est-ce que la mort s'en va
Est-ce qu'il est encore chaud
Est-ce qu'il est déjà froid
Ils ouvrent mes armoires
Ils tâtent mes faïences
Ils fouillent mes tiroirs
Se régalant d'avance
De mes lettres d'amour
Enrubannées par deux
Qu'ils liront près du feu
En riant aux éclats
Ah Ah Ah Ah Ah Ah
Ah je les vois déjà
Compassés et frileux
Suivant comme des artistes
Mon costume de bois
Ils se poussent du cœur
Pour être le plus triste
Ils se poussent du bras
Pour être le premier
Z'ont amené des vieilles
Qui ne me connaissaient plus
Z'ont amené des enfants
Qui ne me connaissaient pas
Pensent aux prix des fleurs
Et trouvent indécent
De ne pas mourir au printemps
Quand on aime le lilas
Ah Ah Ah Ah Ah Ah
Ah je les vois déjà
Tous mes chers faux amis
Souriant sous le poids
Du devoir accompli
Ah je te vois déjà
Trop triste trop à l'aise
Protégeant sous le drap
Tes larmes lyonnaises
Tu ne sais même pas
Sortant de mon cimetière
Que tu entres en ton enfer
Quand s'accroche à ton bras
Le bras de ton quelconque
Le bras de ton dernier
Qui te fera pleurer
Bien autrement que moi
Ah Ah Ah Ah Ah Ah
Ah je me vois déjà
M'installant à jamais
Bien triste bien au froid
Dans mon champ d'osselets
Ah je me vois déjà
Je me vois tout au bout
De ce voyage-là
D'où l'on revient de tout
Je vois déjà tout ça
Et on a le brave culot
D'oser me demander
De ne plus boire que de l'eau
De ne plus trousser les filles
De mettre de l'argent de côté
D'aimer le filet de maquereau
Et de crier vive le roi
Ah Ah Ah Ah Ah Ah
|
 | cadou, 18.05.2003 à 19:12 | 91223 |
|  |  | EIFFEL - Tu vois loin
Tu les sens les courants d'air qui s'faufilent sous tes couettes
Jusqu'aux p'tites mèches qui frangent insolemment ta frontale
Toutes ces pensées agiles qui en traversant les villes
Sont à deux doigts de s'faire du bien en s'faisant la malle
Petite fille dans le cuir d'une fronde en lumière
A décaniller les chats noirs et les hommes en gris
Si l'or a un prix et que ce prix est l'ennui
Toi tu s'ras sûrement là pour percuter l'immobile
Les éclairs de tes yeux crachent à l'infini
On ne peut les contempler sans être ébloui
Fluide comme l'air d'un tout nouveau pays
De la lumière à en déchirer la nuit
Tu vois loin
Et le temps que l'on fragmente en 2002 soucis
Il ne nous avait rien demandé ce vieil ami
Petite conne, gentiment, ton sablier fera vide
Et nous laissera des heures libres pour s'aimer encore
Les éclairs de tes yeux crachent à l'infini
On ne peut les contempler sans être ébloui
Fluide comme l'air d'un tout nouveau pays
De la lumière à en déchirer la nuit
Tu vois loin
Tu vois loin comme quand on ne sait rien et que l'on sent tout
Et dans la petite cuillière faire glisser l'ordinaire que l'on catapulte au loin
Tu vois loin
Les éclairs de tes yeux crachent à l'infini
On ne peut les contempler sans être ébloui
Fluide comme l'air d'un tout nouveau pays
De la lumière à en déchirer la nuit
Tu vois loin |
 | |  |  | tiens on a oublié ce petit bijou que je dedie à Bat :o)))
Georges Brassens - Don Juan
Gloire à qui freine à mort, de peur d'ecrabouiller
Le hérisson perdu, le crapaud fourvoyé
Et gloire à don Juan, d'avoir un jour souri
A celle à qui les autres n'attachaient aucun prix
Cette fille est trop vilaine, il me la faut
Gloire au flic qui barrait le passage aux autos
Pour laisser traverser les chats de Léautaud
Et gloire à don Juan d'avoir pris rendez-vous
Avec la délaissée, que l'amour désavoue
Cette fille est trop vilaine, il me la faut
Gloire au premier venu qui passe et qui se tait
Quand la canaille crie haro sur le baudet
Et gloire à don Juan pour ses galants discours
A celle à qui les autres faisaient jamais la cour
Cette fille est trop vilaine, il me la faut
Et gloire à ce curé sauvant son ennemi
Lors du massacre de la Saint-Barthélémy
Et gloire à don Juan qui couvrit de baisers
La fille que les autres refusaient d'embrasser
Cette fille est trop vilaine, il me la faut
Et gloire à ce soldat qui jeta son fusil
Plutôt que d'achever l'otage à sa merci
Et gloire à don Juan d'avoir osé trousser
Celle dont le jupon restait toujours baissé
Cette fille est trop vilaine, il me la faut
Gloire à la bonne sœur qui, par temps pas très chaud
Dégela dans sa main le pénis du manchot
Et gloire à don Juan qui fit reluire un soir
Ce cul déshérité ne sachant que s'asseoir
Cette fille est trop vilaine, il me la faut
Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins
Et gloire à don Juan qui rendit femme celle
Qui, sans lui, quelle horreur, serait morte pucelle
Cette fille est trop vilaine, il me la faut |
 | hoody, 15.05.2003 à 12:48 | 90593 |
|  |  | Ne nous arretons pas à un titre provocateur, voila une chanson atypique qui parle avec humour de mysanthropie.
Baise Les Gens - Le Klub des Loosers
(issu de planethiphop)
J’aime porter des chemises roses, afin de symboliser le fait
Que je ne suis rien qu’une simple feuille de papier toilette
Je vais torcher l’anus du monde jusqu’à l’instant où recouvert de trop de merde
Je ne finisse par craquer
Comme chaque être humain mon existence ne trouve sa réelle justification
Que dans cette mission de constant nettoyage
J’essuie, non j’éponge la merde de plein de gens
Pendant qu’eux même font pareil avec la mienne et finissent par craquer
A 24 ans j’estime que je suis trop jeune pour dormir dans les trains
C’est bien !
Moi j’estime qu’on ne peut pas prendre les gens pour des cons en mendiant
Les pieds confortablement insérés dans des baskets onéreuses
Contre mon corps se colle une matière spongieuse
Cet homme a le ventre flasque, il sue, des poils lui sortent du nez
J’aimerais vous parler de vos odeurs : gardez-les !
Le métro n’est qu’un ramassis de fange
Ce ne sont pas les bons porcs qui brûlent si tu mets le feu à la grange
Leur esprit et tout se convertit
Ils prient sans même le savoir le dieu consommation
Assis avec une bière dans le canapé de leur salon
Des millions d’écrans prêchent, remplissent leur boîte crânienne d’images
Pourquoi devrais-je regarder la télé ? Est-ce qu’elle me regarde, elle ?
La vie n’est pas belle, sous son fond de teint, y’a des cicatrices
Ses jambes ont des varices et je suis sûr que son vagin accueillera ton pénis
Comme il accueille déjà des centaines de MST différentes
Désespérés à chaque fois qu’une femme enfante,
Je réalise qu’en fait, je n’aime pas beaucoup les gens…
[ REFRAIN ]
Baise les gens ! ! !
Ah non ! Ce n’est pas parce que tu rappes et que moi aussi
Que je vais être obliger de parler avec toi
Tu es déçu ? Peut-être espérais-tu que nous deviendrions amis ?
Que nous courrions ensemble dans une prairie,
Avant de nous rouler dans l’herbe tous les deux au ralenti ?
Avec une pâquerette dans la bouche, tu m’aurais trouvé sexy
En fait, je crois que t’espérais juste qu’on traîne ensemble à Châtelet
En tisant des Despé’, tout en parlant d’un Jim Norismalone
Lui-même comparable à un autre Jim Norismalone
Lui-même comparable à des centaines d’autres Jim Norismalone
Vu qu’il n’y a que ça dans les boutiques
Non ! Je ne suis pas quelqu’un de très sympathique
Et comme Tool Kiss j’ai envie de te dire : «Leave me alone»
Afin que tu comprennes que je maîtrise aussi bien la haine
Envers chaque des représentants de l’espèce humaine de la langue de Shakespeare
Qui n’est autre que l’anglais
Tu avais compris ? Finalement tu n’es pas si bête
Au fait, j’ai écouté ce que tu fais, c’est nul !
Aller viens, on ne fait pas de morceau ensemble
Et je n’apparais pas sur ta tape !
Dans le rap, je n’aime que les gens qui disent que Le Club Des Loosers, ce n’est même pas du rap
Parce qu’eux au moins me laissent tranquille
Je dédicace ces rimes avec amour
Pour tous les MC’s que j’ai croisés,
Pour ceux que je croiserais un jour j’ai ce message :
Ne me parlez pas !
[ REFRAIN]
Et dire qu’avant j’avais été quelqu’un de gentil
C’est fini, je baise les gens
Une manière très personnelle d’affirmer ma croyance profonde en la misanthropie
Les bribes de leurs vies pathétiques diffusées au travers de leurs téléphones portables
Me donne envie de me trancher la jugulaire en criant : «Buvez mon sang, il est contaminé !»
Ils me sortent tous par les yeux, ce qui me change des larmes
Malheureusement je n’ai pas encore trouver le mouchoir adéquat pour les essuyer
Je suis moi-même la feuille de papier toilette la plus rugueuse qui n’aie jamais existé…
[ REFRAIN ]
|
 | |  |  | LE BAISER
indochine
Qui pourrait m’aider
Qui pourrait sauver mon âme
Je m’en fous, je voudrais te donner un baiser
Je veux te donner
Je veux te donner un baiser
Laisse-moi passer effleurer mes doigts sur toi
Come to me
On va s’embrasser et nos lèvres
Vont se purifier
Tu me donnes un baiser et nos langues
Vont juste s’emmêler
Et ta peau se mouilla, elle aura comme un goût,
Un goût de lait
Je te respire
Sur ton sourire
Le baiser que tu m’as donné pour t’aimer
Je t’aime comme un fou...
Come to me
Come to me
Come to me
Seuls tous les deux, on restera attachés
Comme un adieu
J’envie de te caresser, j’ai envie de ton baiser
Nos lèvres vont se mouiller et nos cheveux vont s’emmêler
Ton sourire effrayé. Oh ! Oh ! Corrige-moi mes fautes
Embrasse-moi
Come to me
Le baiser pour rester rien que nous deux
Pour s’aimer et s’embrasser
Come to me
Come to me
Come to me
|
 | |  |  | Debout - Elista :
Debout, tiens-toi : on te regarde et c’est ton tour, ton tour de garde,
debout.
Un, deux, trois, compte jusqu’à la fin du monde, jusqu’à la fin du monde.
Non – ne lui soufflez pas : c’est la paresse, tout n’est qu’ivresse, tout,
du pareil au même, debout.
Sois beau, on te détaille des pieds jusqu’au poitrail ; debout, dis un peu,
pour voir : comment tu dors, le soir, comment tu dors le soir ?
Non – ne lui soufflez pas : c’est sa faiblesse, tout n’est qu’ivresse, tout,
du pareil au même, debout.
Debout, t’inquiètes ; c’est toi qui gagnes. Déchire la cellophane, déchire
la cellophane, debout, attends un peu – ils vont devenir vieux,
Non – ne lui soufflez pas, c’est la jeunesse, tout n’est qu’ivresse, tout,
du pareil au même.
|
 | |  |  | Cargo de nuit
Paroles & Musique : Axel bauer - M. Eli
Trente-cinq jours sans voir la terre
Pull rayé, mal rasé
On vient de débarquer (cargo de suie)
Trente-cinq jours de galère
Et deux nuits pour se vider
(la nuit, de suie, change de port, cargo de nuit)
J'avance sur ce quai humide
La soie brûle comme l'acide
L'enfer va commencer (cargo de nuit)
Bien chaude et narguilé
Chez Mario, tout oublier (cargo de nuit, change de port)
Mais cette machine dans ma tête
Machine sourde et tempête
Mais cette machine dans ma tête
Leitmotiv, nuit secrète
Tatoue mon âme à mon dégoût
(Cargo de nuit)
Lanterne rouge : je guette l'entrée
L'alcool est mon allié
L'amour, il faut payer (cargo d'ennui)
Virée grasse, elle m'entraîne
Vers l'angoisse et la rengaine
(la nuit, d'ennui, change de port)
Da da da daya da da da daya...
Mais cette machine dans ma tête
Machine sourde et tempête
Mais cette machine dans ma tête
Leitmotiv, nuit secrète
Tatoue mon âme à mon dégoût
J'ai voulu tout chaviré
Mon espoir s'est échoué
J'en ai marre de ramer
La détresse appelée
L'océan de mes pensées
Et cette machine dans ma tête
Machine sourde et tempête
Et cette machine dans ma tête
Leitmotiv, nuit secrète
Tatoue mon âme à mon dégoût
Da da da daya da da da daya...
(cargo de nuit, la nuit, cargo de nuit...)
Voila trouvé sur Hitoublié.net en hommage a Cadou |
 | hoody, 10.05.2003 à 15:16 | 89544 |
|  |  |
" Leguman "(solo de Teki latex de TTC) (inspiré de Téléchat)
Leguman, superstar du potager
Déconseillé aux femmes enceintes et aux personnes âgées
Toujours prêt lorsque ses amis les légumes sont en danger
Super Hero végétal électroménager
Il parle comme nous, mange de la viande animale comme nous, va aux toilettes comme tous les etres humains
Et lorsqu'il se masturbe il utilise ses deux mains!
Il n'a pas peur du lendemain, son nom c'est Léguman
Et dès qu'il apercoit un végétarien il lui éclate le crane
Les animaux mangent les hommes, voila pourquoi les hommes mangent les animaux
Mais aucun être humain ne s'est jamais fait dévorer par un haricot
Leguman est dégueulasse, il élève des asticots dans son nombril
Et il pénètre des prostituées avec des artichauts, porno-style
Hardcore amateur, filmé a l'aide d'une camera numérique
Leguman est aussi un ancien fumeur de crack alcoolique
Il est l'ami des enfants, il leur apprend a respecter les légumes
Il est très élégant dans son costume, et lorsqu'il mourra il faudra lui faire un album posthume
Leguman, superstar du potager
Déconseillé aux femmes enceintes et aux personnes âgées
Toujours pret lorsque ses amis les légumes sont en danger
Super Hero végétal électroménager
Leguman:
féculents et céréales
succulent et cérébral
virulent, impénétrable
Imperméable, élaboré grâce a l'engrais insecticide
Infaillible avec les femmes lorsqu'il utilise son sexy fluide
Ca les excite, les putes, les pommes de terre les ex-frites
Leguman dans tous les esprits, provoque la gastro entérite
Qui fait la loi dans le compartiment légume du réfrigérateur?
Qui peut prédire leur comportement face a un élément perturbateur?
Léguman passe l'aspirateur, les backpackers sont ses admirateurs
Icône Hiphop underground pour tous les B Boys agriculteurs
Les jeunes filles dans le monde entier s'arrachent ses images Panini
Mais léguman s'en bat les couilles - car il roule en Lamborgini
Il a une tête de citrouille - des dents en or et des diamants autour du cou
C'est un vrai mac il a du goût, il n'y a que des végétaux dans son crew
Il est trop fou, il a des super pouvoirs,
Il redonne de l'espoir, c'est le légume le plus célèbre de l'histoire.
Leguman, superstar du potager
Déconseillé aux femmes enceintes et aux personnes âgées
Toujours prêt lorsque ses amis les légumes sont en danger
Super Hero végétal électroménager
Leguman, qui es-tu et que viens tu faire ici?
tbswwj,sr ehzbsdbdke r ebzvbzvvvs www ssdhd
Leguman, dis moi, quel est le sens de la vie?
pinnnhshhh rhhhr bxbsvszzvvvvv vzvvzvz iidhhe
Leguman, pourquoi les humains sont ils si méchants?
heerrrrhhhs bbzbzbbbaaabliii heeehszz krrkkr
Leguman, quel est ton message pour tous les enfants?
bbbbiiiaaahhennn bvrrvbrvz odoreje pulaf pulaf
|
 | |  |  | Comprend qui peut ( Bobby Lapointe )
Marcel n'est pas ce qu'on appell'
Un intellectuel
Marcel, Marcel
Quand je l'appell'
Moi je l'appell' Marcel
Y n' répond pas, mais il approch'
De sa démarche gauch'
Et l'on peut voir
Dans son regard
Comme un' lueur d'intelligence
Il sait de quoi j'ai envie
Il n'est pas si bêt'
Il sait que c'est de son vi-
goureux corps d'athlèt'
Je pose ma main sur son gros bras que m'arriv'-t-il, ça fait tilt
Il me sussur' le curieux refrain
Tiens ! Voilà du boudin
Et puis en roulant les "R"
Oh, le grand nigaud
Il m' dit j' vais t' faire
L' fameux coup du légionnair'
Et du sable chaud
Dans la légion étrangèr'
J'aime son heureux caractèr'
Tout' ses affair's
Et c'est pour ça que
Je dis que l'amour,
Même sans amour
C'est quand même l'amour !
Comprend qui peut ou comprend qui veut !
Celles qui croient que mon Marcel
Ca n'est qu'un manuel
Elles connaiss'nt rien :
Y a pas qu' ses mains qui font des choses bien
Pis d'ailleurs moi j'ai pas le temps d' savoir qui est Marcel
Car mon Marcel
Il me harcèle
Marcel me harcèle
Marcel me harcèle
C'est comm' s'il avait devi-
né c' dont j'ai envie
J' dirais même qu'il a si vi-
goureux appetit
Qu' j' jurerais parfois qu'il a divi...
Qu'il a divinement
Fait tout ce qu'il faut faire pour mon con...
Oui, mon contentement.
Il sait de quoi j'ai envie.
Il n'est pas si bêt'
Il sait que c'est de son vi-
goureux corps d'athlèt'
J'aime son heureux caractèr',
Tout' ses affair's,
Et c'est pour ça que
Je dis que l'amour
Même sans amour
C'est quand même l'amour
Comprend qui peut ou comprend qui veut !
Apres on comprendra que Lapointe fut un incompris ... |
 | |  |  | Sorcière et Inquisiteur (Rita Mitsouko)
Connaissez-vous
La chanteuse sorcière
Celle qui fit fondre
Un cœur de fer?
Celle qui transforma
Son tortionnaire
Le Grand Inquisiteur
Qui lui ouvrit son cœur
On pouvait la trouver dans la forêt
Les nuits de lune pleine
Où elle donnait
Des incroyables fêtes
Et toute nue elle chante
Et quand ça commence
Ça commence
Toute la forêt se met à parler
Née en transe
De par sa mère
La sorcière savait
Comment s'élever
Comment prier, comment soigner,
Empoisonner
Comment chanter
Et comment danser
Il arrivait dans la région
L'Inquisiteur
C'était un homme passionné
L'Inquisiteur
Il voulait sauver l'humanité
Pauvres pécheurs
De l'éternelle damnation
Alors attention
Ils sont venus la prendre la nuit
Ils l'ont traînée par la chevelure
Jusqu'à la chambre de torture
Ah son premier cri
Eveilla son oreille
Et la sorcière se mit à agir
Elle le fit
Elle s'ensorcelle
Et se mit à chanter
La suppliciée
Elle était belle
Et d'une blancheur laiteuse
On voyait qu'elle
Aimait être amoureuse
Et sa longue chevelure
Faisait comme une couverture
A peine un voile
Maintenant sale
- Ah! Tu m'assassines
- Sauve ton âme
- Ah mais tu commets un crime
- Pauvre femme
- Par ma voix chante la beauté
- Tu es endiablée, par ta bouche
C'est le diable qui accouche
Et tu voudrais bien que je te touche
D'ailleurs tu fais tout pour me plaire
Et on peut dire que tu sais y faire
- Non! C'est l'air qui vibre
Mais tu frissonnes
- Ah! Comme tu es libre
Et comme t’es bonne!
Le Grand Inquisiteur
Sentit battre son cœur
Le Grand Inquisiteur
Sentit fondre son cœur |
 | man, 27.03.2003 à 23:28 | 84061 |
|  |  | Trop fort :o))) |
 | cubik, 27.03.2003 à 20:36 | 84039 |
|  |  | Le Frunkp, Alphonse Brown (speciale dedicace aux gens du havre >) )
Tout le monde est par terre avec A.B ?
Yeah Yeah Yeah
Alphonse Brown ?
Yeah !
Le digne descendant de J.B ?
Yeah !
James Brown !
J'viens du 7-6
Du funk et du vice
Représente Le Havre avec mon complice
J'suis frais comme les fruits de mer ! Sa mère !
Tu sais c'est qui James Brown ? Mon père !
Avec ma cuisine au beurre, black, blanc, beur, mon style, fait peur ! Comme ta soeur !
Les filles en sont folles, les DJ en rafollent, tous attendent l'album d'Alphonse Brown
J'ai la soul pour les sisters, le freeze pour les misters et quand je débarque en Normandie,
C'est le twister !
Alphonse c'est moi ! Mon nom c'est Brown !
Hardcore comme le nord Underground
Eh cousine, j'suis une sex-machine ! Ramène tes copines j'leur casse le jean !
Alphonse Brown...
La puissance du port du Havre !
Son nom c'est Alphonse Brown...
La culture de la betterave !
Alphonse Brown...
du calvados pour les braves !
Son nom c'est Alphonse Brown...
Et ça get up get on up dans les caves
Get up stand up push the funk up (x4)
Un jour j'irai à New York, ou en Amérique !
Devenir une re-sta tout comme Rivers Dick
J'aurais plus d'étoiles sur hollywood boulevard
Que Joël Robuchon au michelin ce guide de tocard!
T'as du style !
Ouais c'est vrai !
Mais tu t'épiles !?
Bah! Comment tu le sais !?
Mes pompes cartonnent, ma moustache frisonne,
les filles me klaxonnent (tiding) c'est qu'ma musique est bonne !
Normandie - Californie, même combat !
Le Havre - Le Bronx, j'suis chez moi !
J'fais des jaloux, j'fais des envieux, j'fais même des mérous à la sauce bleue !
Mon nom, c'est Brown, prénom Alphonse !
Représente le funky-beat made In France !
Eh cousin quand j'balance, c'est l'hystérie !
Ramène pas ta femme, elle me kiffe j'te l'dis !
Alphonse Brown...
La puissance du port du Havre !
Son nom c'est Alphonse Brown...
La culture de la betterave !
Alphonse Brown...
du calvados pour les braves !
Son nom c'est Alphonse Brown...
Et ça get up get on up dans les caves
Alphonse Brown...
La puissance du port du Havre !
Son nom c'est Alphonse Brown...
La culture de la betterave !
Alphonse Brown...
du calvados pour les braves !
Son nom c'est Alphonse Brown...
Et ça get up get on up dans les caves
Get up stand up push the funk up (x4)
Alphonse Brown...
La puissance du port du Havre !
Son nom c'est Alphonse Brown...
La culture de la betterave !
Alphonse Brown...
du calvados pour les braves !
Son nom c'est Alphonse Brown...
Et ça get up get on up dans les caves
Alphonse Brown...
La puissance du port du Havre !
Son nom c'est Alphonse Brown...
La culture de la betterave !
Alphonse Brown...
du calvados pour les braves !
Son nom c'est Alphonse Brown...
Et ça get up get on up dans les caves
Alphonse Brown...
La puissance du port du Havre !
Son nom c'est Alphonse Brown...
La culture de la betterave !
Alphonse Brown...
du calvados pour les braves !
Son nom c'est Alphonse Brown...
Et ça get up get on up dans les caves
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 | bens, 26.03.2003 à 12:16 | 83801 |
|  |  | Devinez un peu à qui il faut dédier cette chanson... :o)
Chanson dégueulasse, Renaud
Il s'appelait Hugues, il était pas moche
Pas trop con non plus, y vivait tout seul
Il avait pas la langue dans sa poche
Sinon c'est sa poche qu'aurait pué d' la gueule
L'avait en effet un problème sévère
Qui depuis tout p'tit lui causait souci
Il avait l'haleine d'un vieux camenbert
Le souffle violent d'un printemps pourri
Comme un gars qu'aurait bouffé du vautour
Roulé des galoches à un troupeau d'hyènes
Y r'foulait du goulot comme si d'puis toujours
L'avait embrassé les idées d' Le Pen
Ça schlinguait un peu comme une morgue en grève
Comme un sac poubelle longtemps oublié
Comme un poisson mort échoué sur la grève
Comme une charogne au fond d'un fossé
Chanson dégueulasse mais chanson profonde
Chanson un peu crasse comme le monde
Il aimait Julie et la Julie donc
L'aimait en retour, elle qui jamais
N'avait pu conquir le cœur de quiconque
Accepta l'amour que le Hugues offrait
La jolie Julie avait elle aussi
Un problème grave, majeur et sérieux
Qui depuis petite lui causait souci
Elle puait des pieds - d'un seul ? non, des deux
Comme quelqu'un qu'aurait marché dans la tête
A Ducon-Pauwels ou à B.H.L.
Comme quelqu'un qu'aurait taillé ses chausettes
Dans un vieux Libé aux pages culturelles
Ça schlinguait le vestiaire du Parc des Princes
Comme un chien mouillé mort depuis huit jours
Comme un barbecue dimanche en province
Comme un maillot jaune à l'arrivée du tour
Chanson dégueulasse mais chanson jolie
Chanson un peu crasse comme la vie
Tous les deux d'affairent le soir de leurs noces
A se nettoyer ratiches et arpions
Lui frotte ses dents 'vec un balai brosse
Les rince au gas-oil, mange du savon
Elle s'est enfermée dans la salle de bains
Se nettoie les pieds au fer à souder
Y verse dessus les plus doux parfums
Shalimar, Opium et Ajax W.C.
Arrivés au lit, malgré leurs efforts
L'odeur est immonde, prenante, torride
Suffocante en diable, débandante à mort
Leur premier amour risque d'être un bide
Il lui dit: Chérie, je dois t'avouer
Mon drame impossible, ma douleur secrète
Elle lui dit: T'inquiète, je l'ai deviné
Mon amour tu as bouffé mes chaussettes
Chanson dégueulasse mais chanson d'amour
Chanson un peu crasse comme l'amour
{2x} |
 | J-C, 24.03.2003 à 17:55 | 83421 |
|  |  | Téléphone
Argent trop cher
Prenez un enfant et faites-en un roi
Couvrez-le d'or et de diamants
Cachez-vous en attendant
Vous n'attendrez pas longtemps
Les vautours tournent autour de l'enfant
Le blé a les dents acérés
Et les hyènes vont le dévorer
Le même deviendra banquier
Ou le môme sera lessivé, lessivé, lessivé
Je dis argent trop cher, trop grand
La vie n'a pas de prix
Argent trop cher, trop grand
La vie n'a pas de prix, pas de prix!
Prends ton meilleur ami fais-en un ennemi
Je t'achète et je te vends
Vautré dans le comma du commun des mortels
Mon pote, t'es comme un rat
T'es commun, c'est mortel
Les vautours tournent autour, toujours
Criez NON à l'esclavage
Payez-leur de nouvelles cages
Faites installer des péages
Là où commence la rage, la rage, la rage!
Argent trop cher, trop grand
La vie n'a pas de prix
Je dis argent trop cher, trop grand
La vie n'a pas de prix, non
Un compte bloqué, l'autre a découvert
Maintenant, banque!
Les vautours tournent autour de nous
Maintenant
Tu en as, tu n'en a pas
Tu n'as pas vraiment le choix
Un mur de briques devant toi
n est temps, dépense-toi, dépense-toi,dépense-toi!
Je dis argent trop cher, trop grand, la vie n'apas de prix ( bis )
Argent trop cher, trop grand, la vie n'a pas deprix ( bis )
Pas de prix ( ter )
Trop cher, trop grand ( ter )
Trop cher
La vie n'a pas de prix, pas de prix
At'chao ! |
 | Odessa, 21.03.2003 à 14:49 | 83083 |
|  |  | je sais pas si on l'a déjà mise celle-là mais elle est aussi du moment :
Eddy Mitchell
Les tuniques bleues et les Indiens
A t'entendre faut croire que le bon Dieu... t'a créé
Il s'est surestimé... ou trompé
Si t'es à son image... c'est navrant
Il doit être moche... dehors... dedans.
C'est pas clair dans ta tête, c'est pas... bien rangé
Y a autant de haine... qu' d'amitié
Quant à l'amour, c'est rare... pas souvent
T'es handicapé du sentiment
{Refrain:}
J'ai pas confiance en l'être humain
C'est pas d'aujourd'hui, ça remonte, ça vient de très loin...
...Un' cour d'école, à la récré, entre gamins...
On jouait aux tuniques bleues qu'exterminent les Indiens
J'ai pas confiance en l'être humain
On n'a rien pour, mais on s'dit "Bof ! J'y suis pour rien
Si le mal triomphe plus facilement que le bien"
Y a toujours des tuniques bleues qui tuent les Indiens.
Voilà, j' l'ai dit, je crois que j't'ai tout... balancé
Ma salle de bains pourra... témoigner,
J'suis pas fier quand je me rase, j'me vois souvent
Comme un étranger moche... dehors... dedans.
{Refrain}
|
 | |  |  | Tssss, alors moi je dis ça, espèce de rabouin ;o))) |
 | |  |  | ah non je dis pas ca !!
je dis : ya aucune chanson de renaud dont on se lasse
:o)) |
 | |  |  | T'as raison Odessa :o))
Et pis, mince, comme dit Matthiou y'a des chansons de Renaud dont on ne se lasse pas :o))) |
 | Odessa, 21.03.2003 à 14:23 | 83077 |
|  |  | lol mdr, sorry mais vu que je débarque, je n'ai pas lu les 400 messages précédents...
et comme en ce moment c'est un peu la merde dans le monde, j'avais envie de mettre ça :-P
Et je l'ai copier coller d'internet (euh ça doit être du site ABC de la chanson française) donc c'est eux qui ont faux, moi je suis pas aussi spécialiste de Renaud ;) |
 | |  |  | merci Odessa, je crois que c'ets la 3eme fois qu'on le met, mais on s'en lasse pas :o))
sinon le texte que tu as mit c'est pas celui du live a bobino mais la version studio de 75 (ya quelques petites differences dans le texte...) |
 | Odessa, 17.03.2003 à 20:45 | 82481 |
|  |  | Renaud
Hexagone
Paroles et Musique: Renaud Séchan 1980 "Renaud à Bobino"
Ils s'embrassent au mois de Janvier,
car une nouvelle année commence,
mais depuis des éternités
l'a pas tell'ment changé la France.
Passent les jours et les semaines,
y a qu'le décor qui évolue,
la mentalité est la même :
tous des tocards, tous des faux culs.
Ils sont pas lourds, en février,
à se souvenir de Charonne,
des matraqueurs assermentés
qui fignolèrent leur besogne,
la France est un pays de flics,
à tous les coins d'rue y'en a 100,
pour faire règner l'ordre public
ils assassinent impunément.
Quand on exécute au mois d'mars,
de l'autr' côté des Pyrénées,
un arnachiste du Pays basque,
pour lui apprendre à s'révolter,
ils crient, ils pleurent et ils s'indignent
de cette immonde mise à mort,
mais ils oublient qu'la guillotine
chez nous aussi fonctionne encore.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
c'est pas c'qu'on fait d'mieux en c'moment,
et le roi des cons, sur son trône,
j'parierai pas qu'il est all'mand.
On leur a dit, au mois d'avril,
à la télé, dans les journaux,
de pas se découvrir d'un fil,
que l'printemps c'était pour bientôt,
les vieux principes du seizième siècle,
et les vieilles traditions débiles,
ils les appliquent tous à la lettre,
y m'font pitié ces imbéciles.
Ils se souviennent, au mois de mai,
d'un sang qui coula rouge et noir,
d'une révolution manquée
qui faillit renverser l'Histoire,
j'me souviens surtout d'ces moutons,
effrayés par la Liberté,
s'en allant voter par millions
pour l'ordre et la sécurité.
Ils commémorent au mois de juin
un débarquement d'Normandie,
ils pensent au brave soldat ricain
qu'est v'nu se faire tuer loin d'chez lui,
ils oublient qu'à l'abri des bombes,
les Francais criaient "Vive Pétain",
qu'ils étaient bien planqués à Londres,
qu'y avait pas beaucoup d'Jean Moulin.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
c'est pas la gloire, en vérité,
et le roi des cons, sur son trône,
me dites pas qu'il est portugais.
Ils font la fête au mois d'juillet,
en souv'nir d'une révolution,
qui n'a jamais éliminé
la misère et l'exploitation,
ils s'abreuvent de bals populaires,
d'feux d'artifice et de flonflons,
ils pensent oublier dans la bière
qu'ils sont gourvernés comme des pions.
Au mois d'août c'est la liberté,
après une longue année d'usine,
ils crient : "Vive les congés payés",
ils oublient un peu la machine,
en Espagne, en Grèce ou en France,
ils vont polluer toutes les plages,
et par leur unique présence,
abîmer tous les paysages.
Lorsqu'en septembre on assassine,
un peuple et une liberté,
au cœur de l'Amérique latine,
ils sont pas nombreux à gueuler,
un ambassadeur se ramène,
bras ouverts il est accueilli,
le fascisme c'est la gangrène
à Santiago comme à Paris.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
c'est vraiment pas une sinécure,
et le roi des cons, sur son trône,
il est français, ça j'en suis sûr.
Finies les vendanges en octobre,
le raisin fermente en tonneaux,
ils sont très fiers de leurs vignobles,
leurs "Côtes-du-Rhône" et leurs "Bordeaux",
ils exportent le sang de la terre
un peu partout à l'étranger,
leur pinard et leur camenbert
c'est leur seule gloire à ces tarrés.
En Novembre, au salon d'l'auto,
ils vont admirer par milliers
l'dernier modèle de chez Peugeot,
qu'ils pourront jamais se payer,
la bagnole, la télé, l'tiercé,
c'est l'opium du peuple de France,
lui supprimer c'est le tuer,
c'est une drogue à accoutumance.
En décembre c'est l'apothéose,
la grande bouffe et les p'tits cadeaux,
ils sont toujours aussi moroses,
mais y a d'la joie dans les ghettos,
la Terre peut s'arrêter d'tourner,
ils rat'ront pas leur réveillon;
moi j'voudrais tous les voir crever,
étouffés de dinde aux marrons.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
on peut pas dire qu'ca soit bandant
si l'roi des cons perdait son trône,
y aurait 50 millions de prétendants.
|
 | |  |  | Téléphone
Cendrillon
Cendrillon pour ses vingt ans
Est la plus jolie des enfants
Son bel amant, le prince charmant
La prend sur son cheval blanc
Elle oublie le temps
Dans son palais d'argent
Pour ne pas voir qu'un nouveau jour se lève
Elle ferme les yeux et dans ses rêves
Elle part, jolie petite histoire (2x)
Cendrillon pour ses trente ans
Est la plus triste des mamans
Son bel amant a foutu l'camp
Avec la belle au bois dormant
Elle a vu cent chevaux blanc
Loin d'elle emmener ses enfants
Elle commence à boire
A traîner dans les bars
Emmitouflée dans son cafard
Maintenant elle fait le trottoir
Elle part, jolie petite histoire (2x)
Dix ans de cette vie ont suffit
A la changer en junkie
Et dans un sommeil infini
Cendrillon voit finir sa vie
Les lumières dansent
Dans son ambulance
Mais elle tue sa dernière chance
Tout ça n'a plus d'importance
Elle part
Fin de l'histoire
Notre père qui êtes si vieux
As-tu vraiment fais de ton mieux
Car sur la terre et dans les cieux
Tes anges n'aiment pas devenir vieux |
 | |  |  | Le vélo violet (Les Wampas)
une bouteille de gaz rouge sur un vélo violet
c’est tout ce qu’il me reste de toi désormais
une voile qui bouge dans le port de Camaret
j’ai bien peur que ce ne soit plus un secret
il y a un oiseau qui chante
toute la nuit à Saint Mandé
tu sais bien que je n’ai rien demandé
que ce petit doigt qui bouge
qui me fait signe de m’approcher
et je reçois sur les lèvres un baiser
et moi qui rêve d’autre chose
toute la nuit à Saint Mandé
mais hélas l’oiseau s’est envolé
une bouteille de gaz rouge sur un vélo violet
c’est tout ce qu’il me reste de toi désormais
une jupe de soie rouge sur un balcon anglais
et dire que j’avais souvent des regrets
et toujours l’oiseau qui chante
toute la nuit à Saint Mandé
c’est à croire que je n’ai rien demandé
qu’un petit doigt qui bouge
mais c’est bien trop espéré
il vaut mieux que j’arrête de rêver
et pourtant l’oiseau qui chante
toute la nuit à Saint Mandé
c’est à croire qu’il avait tout deviné
une bouteille de gaz rouge sur un vélo violet
c’est tout ce qu’il me reste de toi désormais
|
 | cubik, 07.03.2003 à 10:03 | 81036 |
|  |  | Les filles du bord de mer, Arno (une reprise d'Adamo)
Je me souviens du bord de mer
Avec ses filles au teint si clair
Elles avaient l'âme hospitalière
C'était pas fait pour me déplaire
Naives autant qu'elles étaient belles
On pouvait lire dans leurs prunelles
Qu'elles voulaient pratiquer le sport
Pour garder une belle ligne de corps
Et encore, et encore
Z'auraient pus danser la java
Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient faites pour qui savait y faire
Y'en avait une qui s'apelait Eve
C'était vraiment la fille d'mes rêves
Elle n'avait qu'un seul défaut
Elle se baignait plus qu'il ne faut
Plutôt qu'd'aller chez le masseur
Elle invitait le premier baigneur
A tâter du côté de son coeur
En douceur, en douceur
En douceur et profondeur
Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient faites pour qui savait y faire
Lui pardonnant cette manière
J'lui proposas de partager ma vie
Mais dès que revint l'été
Je commençai à m'inquièter
Car sur les bords d'la Mer du Nord
Elle se remit à faire du sport
Je tolérais ce violon d'Ingres
Sinon elle devenait malingre
Puis un beau jour j'en ai eu marre
C'était pis que la mer à boire
J'lai refilé à un gigolo
Et j'ai nagé vers d'autres eaux
En douceur, en douceur
Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient faites pour qui savait y faire
|
 | |  |  | Pardon Léa mais ca fait du bien
Léa ( de Louise Attaque )
Léa elle est pas terroriste elle est pas anti-terroriste elle est pas intégriste,
elle est pas seule sur terre elle est pas commode, non elle est pas comme Aude
elle est pas froide, elle est pas chaude pour une nuit realiste elle est pas créditeur
elle est pas méchante, mais putain qu'est ce qu'elle est chiante.
Léa elle est pas intérimaire, elle est pas comme ma mère elle est passagère, elle est pacifiste,
elle est pas d'accord, elle est passionnée elle est pas fute fute, elle est pathétique,
elle aime pas tous mes tics elle est pas solitaire, elle est pas solidaire,
elle est paresseuse elle est pas réciproque, elle est pas en cloque
elle est pas d'la region PACA, elle a qu'à s'envoler.
Léa elle est parisienne, elle est pas présentable elle est pas jolie, elle est pas moche non plus
elle est pas à gauche, elle est pas à droite, elle est pas maladroite.
Léa elle est pas terroriste, elle est pas anti-terroriste elle est pas jolie, elle est pas moche non plus
elle est pas toujours drôle, elle est pas libre elle est pas tentée, elle est paternaliste
elle est pas inspirée, elle est patiente elle est pasticheuse
elle est pas cible, elle fait pas la politique.
Léa elle est parisienne, elle est pas présentable elle est pas jolie, elle est pas moche non plus
elle est pas à gauche, elle est pas à droite, elle est pas maladroite
elle l'a pas volé, elle passing-shot elle est passe-temps, elle est pas stable elle est passable,
elle est pas partout elle dit qu'elle partira ou elle est même pas venue elle est partisane,
elle est pas pas pas sortable et ça j'vous l'ai pas pas déjà dit qu'elle est parisienne,
elle est parisienne elle est pas terroriste, elle est pas terroriste.
Léa elle est parisienne, elle est pas présentable elle est pas jolie, elle est pas moche non plus
elle est pas à gauche, elle est pas à droite, elle est pas maladroite.
|
 | man, 26.02.2003 à 9:37 | 79733 |
|  |  | >> Oui en octobre. Et apparement on la pas pris au meme endroit.. ( tout n'est pas ecrit pareil )
Si, si, c'est parce que je l'ai réécrite, les types qui ont retranscrite n'ont pas capté tous les jeux de mots :o) |
 | J-C, 26.02.2003 à 9:28 | 79730 |
|  |  | Mickey 3d
Jeudi Pop Pop
J'ai comme l'impression que la vie a changé
Mon cœur speede, il fait n'importe quoi
J'ai la certitude que tout est bousculé
Je ne comprends pas
Jeudi pop pop, on va enfin se retrouver
On ira au cinéma, à la piscine
Où on ira se promener, je ne te quitterai pas.
C'est la première fois que quelqu'un me permet,
D'approcher ce qui ne s'explique pas.
C'est la première fois que quelqu'un me paraît différent vraiment.
Jeudi pop pop, on va enfin se retrouver
On ira au cinéma, à la piscine
Où on ira se promener, je ne te quitterai pas.
C'est étrange parfois, comme les choses peuvent changer,
Il suffit d'un regard, d'un sourire, et tout est bouleversé
Jeudi pop pop, on va enfin se retrouver
On ira au cinéma, à la piscine
Où on ira se promener, je ne te quitterai pas.
Jeudi pop pop, on va enfin se retrouver
On ira au cinéma, jeudi pop pop, la fête je ne veux pas gâcher
Je ne t'embrasserai pas là.
At'chao ! |
 | |  |  | Oui en octobre. Et apparement on la pas pris au meme endroit.. ( tout n'est pas ecrit pareil ) |
 | man, 13.02.2003 à 10:45 | 78155 |
|  |  | Je l'avais déjà mise... |
 | |  |  | Celle la aussi vaut le coup
Boby Lapointe
La peinture à l'huile
La peinture à l'hawaïle
C'est bien diffic'hawaïle
Mais c'est bien plus beau
Dalida la di a dadi
Que la peinture à l'eau
Ah ! A lo a
Ra pe ti pe ta pe ti pe ti pe to
Ra pe ti pe ta pe ti pe ti pe to
Ça ra bi de ça ra bo
Rien n'est plus beau que la retraite aux flambeaux
Sauf peut-être ma cousine Berthe
Qui s'est fait une indéfrisable
Elle est admirable, on en mangerait
Un tout petit peu tout petit peu tout petit peu
C'est un jeu fac'hawaïle
On fait deux vers en' hawaïle
Et puis l'on termine
Dalida la di a dadi
Par plaisanterie fine
A l'eau d'seltz
Ra pe ti pe ta pe ti pe ti pe to etc ...
Les automob' hawaïle
Dans les rues def' hawaïle
C'est moins rigolo
Da li da la di a da do
Qu'les pédalos à l'eau
Ah ! A lo a
Ra pe ti pe ta pe ti pe ti pe to etc....
Faut pas s'faire de b'hawaïle
C'est bien inut' hawaïle
Et ça rend morose
Da li da la di a da di
Vaut mieux se faire aut'chose
Ah ! A lo a
Ra pe ti pe ta pe ti pe ti pe to etc....
Un tout petit peu tout petit peu
Un tout petit peu tout petit peu
Un tout petit peu tout petit peu
A l'hawaïle
Hmh !
J'ai un cro cod' hawaïle
Qui est très in doc' hawaïle
Il se cache à l'eau
Da li da la di a da di
Comme les cachalots
Ah ! A lo a
Ra pe ti pe ta pe ti pe ti pe to etc... |
 | |  |  | /me préfère la chanson avec la doudou (t'as pas tout dit à ta doudou) |
 | |  |  | Boby Lapointe Aragon et Castille
Au pays da-ga d'Aragon
Il y avait tu gud'une fill'
Qui aimait les glac's au citron
Et vanille ...
Au pays de-gue de Castille
Il y avait te-gue d'un garçon
Qui vendait des glaces vanill'
Et citron.
Moi j'aime mieux les glac's au chocolat,
Poil au bras.
Mais chez mon pâtissier il n'y en a plus
C'est vendu.
C'est pourquoi je n'en ai pas pris
Tant pis pour lui
Et j'ai mangé pour tout dessert
Du camembert.
Le camembert c'est bon quand c'est bien fait
Viv' l'amour.
A ce propos rev'nons à nos moutons
Vendre des glac's c'est un très bon métier
Poil aux pieds
C'est beaucoup mieux que marchand de mouron
Patapon
Marchant d'mourron c'est pas marrant
J'ai un parent
Qui en vendait pour les oiseaux
Mais les oiseaux
N'en achetaient pas, ils préféraient l'crottin
De mouton
A ce propos rev'nons à nos agneaux.
Au pays da-ga d'Aragon
Il y avait tu gud'une fill'
Qui aimait les glac's au citron
Et vanille ...
Au pays de-gue de Castille
Il y avait te-gue d'un garçon
Qui vendait des glaces vanill'
Et citron.
Mais la Castill' ça n'est pas l'Aragon
Ah ! mais non
Et l'Aragon ça n'est pas la Castille
Et la fill'
S'est passée de glac's au citron
Avec vanille
Et le garçon n'a rien vendu
Tout a fondu.
Dans un commerc' c'est moch' quand le fond fond
Poil au pieds
A propos d'pieds, chantons jusqu'à demain ...
Au pays da-ga d'Aragon
Il y avait tu gud'une fill'
Qui aimait les glac's au citron
Et vanille ...
Au pays de-gue de Castille
Il y avait te-gue d'un garçon
Qui vendait des glaces vanill'
Et citron. |
 | man, 13.02.2003 à 10:29 | 78147 |
|  |  | Sanseverino - Maigrir
Avant, j’avais une belle peau
J’étais mince et fier, comme un pied de micro
Torse nu, pour un oui pour un non
Quand le soleil fait ses apparitions
Maigrir à tout prix
Devenir fin, élancé, rester dans les normes
Éviter les débordements
Comment devenir fin sans devenir fou ?
Comment devenir fin sans devenir fou ?
En chemise, les jours de détente
On pouvait croire que j’étais le May Grant
A qui tout allait, qui se souciait de rien
Je mettais du 36, ça m’allait bien
Maigrir à tout prix
Devenir fin, élancé, rester dans les normes
Éviter les débordements
Comment devenir fin sans devenir fou ?
Comment devenir fin sans devenir fou ?
J’étais fier comme un pied de micro
Brillant et creux comme un dobro
Fin comme une corde de mi
Triste comme un film de Jacques Demi
Où Catherine Deneuve fait un régime
Elle voudrait séduire Memphis Slim
Mais BB King, fou de rage,
Va s’opposer à leur mariage
Comment devenir fin sans devenir fou ?
Comment devenir fin sans devenir fou ?
Comment devenir fin sans devenir fou ?
Comment devenir fin sans devenir fou ?
Je montrais mon corps d’Apollon,
Très à l’aise dans toutes les situations
Dans les grands magasins, j’essayais des maillots de bain
Sans jamais tirer les rideaux
Maigrir à tout prix
Devenir fin, élancé, rester dans les normes
Éviter les débordements
Comment devenir fin sans devenir fou ?
Comment devenir fin sans devenir fou ?
|
 | |  |  | Renaud
500 connards sur la ligne de départ
Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents blaireaux sur leurs motos
Ça fait un max de blairs
Aux portes du désert
Un paquet d'enfoirés
Au vent du Ténéré
Le rallye mécanique
Des Mad Max de bazar
A r'commencé son cirque
Au soleil de janvier
Vont traverser l'Afrique
Avec le pieds dans l' phare
Dégueulasser les pistes
Et revenir bronzés
Ravis de cet obscène
Et pitoyable jeu
Belle aventure humaine
Selon les journaleux
Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents couillons dans leurs camions
Ça fait un max de blairs
Aux portes du désert
Un paquet d'enfoirés
Au vent du Ténéré
Passe la caravane
Et les chiens n'aboient plus
Sous les roues des bécanes
Y a du sang répandu
C'lui des quelques sauvages
Qui ont voulu traverser
Les rues de leurs villages
Quand vous êtes passés
Comme des petits Romel
Tout de cuirs et d'acier
Crachant vos décibels
Aux enfants décimés
Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents guignols dans leurs bagnoles
Ça fait un max de blairs
Aux portes du désert
Un paquet d'enfoirés
Au vent du Ténéré
Combien d'années encore
Ces crétins bariolés
F'ront leur terrain de sport
D'un continent entier
Combien d'années enfin
Ces bœufs sponsorisés
Prendront l' sol africain
Pour une cour de récré
Dans leurs joutes odieuses
Les bonbons bien au chaud
Au fond de leurs délicieuses
Combinaisons fluos
Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents blaireaux sur leurs motos
Ça fait un max de blairs
Aux portes du désert
Un paquet d'enfoirés
Au vent du Ténéré |
 | |  |  | Alain Souchon
J'ai perdu tout ce que j'aimais
Sous mon pull-over, pas tranquille,
Ça fait boumboum, c'est pas docile.
Elle est partie faire du voilier
Avec ce grand crétin frisé.
{Refrain:}
J'ai perdu tout c'que j'aimais... {3x}
J'ai perdu tout c'que j'aimais. {2x}
Je traîne en souliers bicolores,
Paille et phosphore dans l'eau du port.
C'est une mélancolie banale,
Vodka orange et Gardénal.
{Refrain}
Tu vas pas rester là si tard,
Assis, à regarder la grande mare.
Laisse les camélias, le revolver,
C'est pas un décor bord de mer.
{Refrain}
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