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Bulledair en alexandrin [ Discussions générales, Duels, petits jeux rigolos... ] retour forum Pages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6
 | |  |  | A ManuY et man,
Bonne Fete. ( ben oui, faut pas oublier que la "saint" Emmanuel et composés c'est aujourd'hui )
Bonne fete moi-meme aussi
Manu |
 | man, 25.12.2001 à 16:45 | 13717 |
|  |  | Noël, Noël, oh! combien il serait facile
De déclamer pour toi nombre d'alexandrins
Vulgaires et communs, classiques et dociles
Que pourrait réciter nombre de malandrins.
Mais je préfère pour toi ne rien ajouter
Au bonheur (ah, mais si !) que j'éprouve aujourd'hui
Et conclure en ne me lassant pas d'écouter
Le son pur de ma chaîne ( un cadeau ) hi-fi !
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 | |  |  | Un noël blanc semble se profiler au loin...
De ma vitre, je vois de la neige en tous coins.
Un cliché bien tentant me titille l'idée
A propos de blancheur... disons, immaculée.
(Si ever était là, il ajouterait qu'on ne dit pas "y m'a culée", mais "j'me suis fait mettre".)
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 | man, 23.12.2001 à 0:18 | 13674 |
|  |  | Merci bien cher Leon de ton précieux soutien
Et en ce samedi sous l'ivresse du vin
Man s'écoute parler cela lui fait du bien
De dire des sottises tout en faisant des vers
En ce magnifique jour qui entame l'hiver |
 | |  |  | Toutes les contributions sont les bienvenues,
Y compris celle d'un dieu descendu des nues.
La poésie rend les hommes égaux aux dieux,
Elle est un art sublime et profond à mes yeux.
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 | man, 22.12.2001 à 0:25 | 13657 |
|  |  | Comme c'est original, un site en poésie
Je ne suis pas génial, mais un vrai dieu se doit
De rimer, de chanter durant toute sa vie
Les vers que marqueront à jamais ses exploits.
Mais assez de louanges, et de vantardise
Si je m'exprime ici, et quoi que l'on en dise
C'est pour vous signifier, que tout admiratif,
Je vous suis espérant n'être rébarbatif
Et que je me propose, ainsi, de temps en temps,
De rimer avec vous, s'il le faut sans raison,
N'importe où, n'importe quand, et en quelle saison,
Sans toutefois parler de pluie et de beau temps. |
 | |  |  | L'heure tourne et j'attends, j'ai un pressentiment
La journée sera courte, sans aucun rendement
Personne pour discuter de la marche à suivre
Tant pis, je ne fais rien, je prends le temps de vivre
J'ai au moins fait l'effort de venir jusqu'ici
Les vacances sont là avec un peu d'avance
Profitons de LE site car pendant les vacances
J'aurais moins de temps pour faire de la poésie |
 | |  |  | Comme je vous comprend, c'est vraiment inhumain
Le plaisir n'est pas dans les stylos dans nos mains
Mais bien dans ces rimes qui peuvent sembler bêtes
Et elles le sont d'ailleurs mais nous tournent la tête
Quel dommage, cela ne peut servir d'excuse
Pour certains professeurs, poésie ne vaut rien
Hors des salles de classe, elle n'est qu'acarien
D'être d'esprit petit, de ça je les accuse! |
 | |  |  | Plutot que travailler je préfere débiter
Ici même des sottises, allez comprendre pourquoi !
Je n'affabule pas c'est la triste vérité
Le dernier jour de cours -et c'est n'importe quoi-
Ils demandent à moi de toujours plus bosser !!
|
 | |  |  | Elles en font bien partie, mais n'y prennent pas part
Et ce n'est pas que nous souhaitons les mettre à part
Mais nos joutes seraient méchantes moqueries
Si nous profitions d'un esprit peu aguerri
Ca ne les empêche pas d'être sympathiques,
Que nous les appréciions pour d'autres qualités
Si nous étions tous les uns les autres imités
La vie serait fade, j'en serais apathique. |
 | |  |  | Nous ne sommes pas fous du "Sois belle et tais-toi".
La vue d'une gourde niaise nous laisse froid.
Mais nous lui reconnaissons le droit d'exister :
A nos joutes rimées, elle peut assister! |
 | |  |  | Mais toutes n'ont pas la chance d'avoir la répartie
Que faites vous donc d'elles ?? Du jeu elles font parties ! |
 | |  |  | J'aimerais les dissiper mais ne sais comment
Mais quelle est la raison de tous vos doutes au juste?
Des femmes nous ne verrions au dessus du buste?
Détrompez vous, nous en apprécions plus l'esprit
Et subir votre répartie, tel est ce prix ;o)))
Mais le prix nous convient, nous payons les taxes
Puisque ce petit jeu nous fait plaisir un max!
Une femme d'esprit: le jeu vaut la chandelle
Parmi toutes ce sont selon moi les plus belles. |
 | |  |  | J'ai bien peur de vous croire et doute sérieusement
|
 | |  |  | Quoi de plus naturel, que d'être dérouté
Devant tant de grâce, et de force veloutée?
Nous ne pouvons que constater tous les dégâts
Mais c'est sans regrets que finit "l'ère des gars"
Mais je tiens à dissiper vos restes de doutes
Si le machisme n'était plus que dans nos joutes
Ce ne serait pas vraiment bien abominable
Face aux vrais machos nous sommes de beaux minables |
 | |  |  | On reconnait bien là, la voix de l'homme qui parle
Qui s'étonne de voir force de caractère
Chez la femme, ce bipède. Mais voici pourtant l'ère
Du pouvoir des femmes, incomparables aux perles
Qui jadis vous comblez de leur absence totale
De tout tempérament, tels de tristes pétales.
|
 | |  |  | Il est remarquable que chez les jolies femmes
Qui sur ce LE forum se perdent corps et âme,
On trouve un caractère en acier bien trempé
Typique des amoureuses de la bédé.
Nos aïeux pourraient certes trouver peu mignon
Chez nos amies ce goût pour l'altercation.
La menace que Don a brandi à l'instant
En dit plus long que tout sur son tempérament.
Les machos de Bulledair sont des trouble-fêtes,
Mais face aux jeunes femmes qui leur tiennent tête,
Ils savent rendre hommage au style vigoureux
De qui a d'autres armes que ses jolis yeux.
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 | |  |  | Au "matin" c'est charmant de trouver tous ses vers
Ils facilitent chez moi le "repoussoir-travail"
Et me laissent dans la tête ce charmant petit air
Bien plus puissant encore que du citron à l'ail !
Je dérive et c'est là, faute entière à Léon
Qui pour ne rien dire nous fait part de ses goûts !
Or ceux ci n'ont pas lieu d'aller au pantéon
Pour cette fourberie je veux vous dire "bouh" !
Tous autant que vous êtes ne tournez pas en rond
Vous avez des ressources dont je ne vois le fond !
Non ne tentez pas -au contraire- de me faire croire
Car je serais tenté d'aller vous fendre la poire !
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 | |  |  | Ma chère Don, les alexandrins me démangent
J'y songe en buvant un verre de jus d'orange.
Jus d'orange ET citron, il faut le préciser,
Le doux citron ne doit pas être méprisé.
Las, que dire en douze pieds, ma très chère amie?
J'en sens bien le désir, j'en trépigne d'envie.
Mais les jours se suivent et au fond, ils se ressemblent.
Dire des banalités? Seigneur Dieu, j'en tremble!
Cependant, pour nous éviter la catastrophe,
J'arrive malgré tout à la troisième strophe.
Et je parviens, en vers qui pourraient être pires,
A rimer pour vous dire... que je n'ai rien à dire.
|
 | |  |  | Il ne faut donc s'étonner, car si vous encensez
Vous cautionnez de fait notre état d'insensé
Mais si la muse Polymnie peut rendre fou
Son venin poétique est un plaisir si doux
Je cite Polymnie non que je fanfaronne
Mais pour lui rendre, elle le mérite, grand hommage
La muse taquinée, et voilà qu'elle ronronne
Se priver de ce plaisir serait grand dommage
Me voila rimant encore au coeur de la nuit
Puisque de cet éclat rieur votre oeil luit
C'est pour moi grande récompense je le maintiens
Qu'on me lise et sourie, et ce dès le matin. |
 | |  |  | "Dieu" qu'on s'ennuit sur ce forum... plus rien n'arrive !
Passe et trépasse, ainsi s'exprime le temps perdu...
Ne sommes nous pas partis pour atteindre "l'autre rive"
Ou n'est-ce de votre oeuvre que la fin du prélude ?
Dans l'attente s'il vous plait ne me laissez souffrir
Léon, Claudi, JC, pourquoi rompre le charme
De vos alexandrins que j'aime tant à lire ?
Sous le masque du rire, nombreuses seront les larmes !
Est-ce anisi donc qu'il faut que je finisse ma vie
Dans les lamentations... et la perte de sens
(Perte de sens, que vous m'infligeâtes Claudi
Dans votre dernier appel qu'étonnement j'encensse !)
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 | |  |  | "Dieu" qu'on s'ennuit sur ce forum... plus rien n'arrive !
Passe et trépasse, ainsi s'exprime le temps perdu...
Ne sommes nous pas partis pour atteindre "l'autre rive"
Ou n'est-ce de votre oeuvre que la fin du prélude ?
Dans l'attente s'il vous plait ne me laissez souffrir
Léon, Claudi, JC, pourquoi rompre le charme
De vos alexandrins que j'aime tant à lire ?
Sous le masque du rire, nombreuses seront les larmes !
Est-ce anisi donc qu'il faut que je finisse ma vie
Dans les lamentations... et la perte de sens
(Perte de sens, que vous m'infligeâtes Claudi
Dans votre dernier appel qu'étonnement j'encensse !)
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 | |  |  | Et bien, et bien ,Voila, on se moque du Switch
et atchiiiii, le grand Claude, malade ,fait athhhiiiitchhhh
|
 | |  |  | Ah mon pauvre Claudi te voilà tout malade
Et ce au pire moment, au moment des exams
Mais je fais toute confiance à ta fougue pleine de flammes :
N'auront raison de toi 3 microbes en balade !
Néanmoins un conseil, ne sort pas découvert
Inutile d'encore plus provoquer les microbes
Tu n'en verras jamais en décembre de sobre
Les voici qui revêtent leur plus belle robe d'hiver ! |
 | |  |  | Aujourd'hui j'ai froid, mal de gorge et à la tête
J'éternue à tout-va, et mon nez est bouché
Je suis malade, fatigué c'est pas la fête
Ce soir, pas de vieux os, vite aller se coucher
Par chance j'avais moins besoin de réviser
Les matières restantes demandent moins d'efforts
Mes profs vont enfin finir par réaliser
Que de tous leurs étudiants je suis le plus fort
Vive le chocolat chaud à défaut de grog
Dans ma tête le brouillard en anglais: the fog
En guise d'au revoir, J-C dit At'chao
Et pour moi ça rime à peu près je dis Atchoum! %))) |
 | |  |  | Il est vrai que vous êtes bien à envier,
Et que vous mangez votre pain blanc le premier.
Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie
Avant qu'elles se changent en ronces ennemies. |
 | |  |  | Merci de me munir de cette belle auréole
Mais je doute que ça convainque ces cyniques
Mais leurs remarques sont pour moi filles d'Eole
Juste du vent bien anodin qui ne me pique
Je mène mon travail à mon entière guise
Et j'ai bien le droit de m'accorder une pause
Et il est vrai que la poésie plus me grise
Que cette chimie qui est bien loin d'être rose
Je n'ai que faire de vos allusions perfides
Croyant me provoquer vous ne faites qu'un bide
Et j'en viens à penser comme don la fougueuse:
Vous êtes jaloux de notre jeunesse heureuse |
 | |  |  | Nul besoin d'inquiétude, mon Claudi est un saint
Cessez de conspirer : ceci est fort malsain ! |
 | |  |  | La Bible n'eût été d'aucun effet, je pense,
Ces mécréants se complaisent dans l'insouciance.
Pour eux, le purgatoire est sujet à sourire.
Au jugement dernier, je crains pour eux le pire. |
 | J-C, 12.12.2001 à 8:19 | 12699 |
|  |  | merci Léon pour ton soutien infaïble
j'ai bien cru devoir faire appel à la bible
pour renvoyer ce vilain à ses études
et ne pas le laisser à ses turpitudes
At'chao ! |
 | |  |  | Bravo, mon cher J-C, pour ton autorité!
Tous ces glandeurs, il faut fermement les mater.
Les jeunes d'aujourd'hui n'ont plus goût à l'effort,
De not' temps, c'était mieux, mais ce bon temps est mort.
Nous, quand on était jeunes, on savait la valeur
Du travail qui ennoblit l'homme et sa sueur.
On ne s'enivrait pas dans ces boîtes de nuit
Dont ils ressortent tous décomposés, flapis. |
 | J-C, 11.12.2001 à 19:46 | 12640 |
|  |  | va donc travailler espèce de feignace
avant que les questions ne t'arrachent la tignace.
que viens tu faire ici pendant tes révisions
c'est pire que de regarder la télévision
il ne faudra pas venir pour nous accabler
lorsque tes examens tu les aura ratés
At'chao ! |
 | |  |  | Serais-je donc pour l'éternité con, damné?
A poster seul ici, voila le condamné.
Alors que la chimie, pour révisions m'appelle
Je m'en voudrais ici, de manquer à l'appel
Peut-être travaillez vous, ou bossez à ma place
Et si cela vous plait, ma foi, grand bien vous fasse
Mais donnez au moins un petit signe de vie
Je retournerais bûcher, léger et ravi. |
 | |  |  | Mr_Switch vous n'êtes qu'un triste malandrin
Certes vous vouliez que l'on se cause en amis
Mais n'oubliez pas tous ces beaux alexandrins
Ou je relèverais le défi tatami
Je me prends à douter que vous fassiez le poids
Mes restes de pratique vous causeraient émois
Mais ce soir voyez-vous je suis d'humeur plaisante
Mes paroles je ne les veux que caressantes
Remettant à plus tard une éventuelle joute
Vous accepterez bien, je le crois sans nul doute
Que je vous salue là, sans aucune ironie
Et tous les autres aussi, et don Lope, ma mie ;o))) |
 | |  |  | Si don est ta mie
je te passe au tamis
puis au tatami
Mais va donc sur le 'tchat
a l'instant ou je te cause
Pour pas qu'on se rate
et qu'on se repose
Manu |
 | |  |  | Rassurez-vous ma mie, ce n'était que l'entracte
Ces rimes sont pour nous une sorte de pacte
Malheur à celui qui en vient à l'oublier
En délaissant sa muse il perdra une alliée
Je ne sais quoi dire alors pour information
Voici la forme actuelle de mes révisions:
Mes cours sur la physique des aérosols
Me font je le dis, une bien belle guibolle
Je n'ai pas compris celui sur la turbulence
Et pour parler honnêtement, je m'en balance
Mes quelques notions de chimie multiphasique
Sont insuffisantes et c'est bien là tout le hic.
J'espère que de zéro je ne vais en prendre un
En préférant faire quelques alexandrins ;o))) |
 | |  |  | Je sens venir la fin : aurions nous épuisé
Ce qui faisait de nous des poètes amusés ?
Plus vite que moi descend cet entrâinant sujet
De dépit je l'avoue, je vous trouve bien "abject" !
(=> Vous l'aurez constaté j'aime me servir de mots
Que je ne comprend pas, mais trouve toujours bô)
|
 | |  |  | L'esprit de Switch déclenche en moi le doux réflexe
Du rire qui dérange et laisse tout perplexes
Les esprits chagrins, les bougons et pisse-fiels
Qui croient que leur sérieux les conduira au ciel.
A ce concert d'humour, je me joins, sans nul doute,
J'y vais, goguenard, de mon petit contreprout.
Et je dis, sans craindre l'hystérie des bravos,
"Il fait chaud et beau" et non "Il fait beau et chaud". |
 | |  |  | Mon cher Glaude, Switch n'a de rime qui t'inspire ?
Il te transcende et tel l'eponge, tu transpires ...
( poeme du 21° siecle à consommer avec de la sauce pire ( je suis de pire en pire moi )
Léon est un con.
Non, Leon, on est bon.
Le long thon de mon tonton raymond le pointe de son menton :
Léon fond au fond de son pantalon : Il a honte.
( poeme du 21° siecle avec allitération en " on " )
Manon des Sources ( taries ) |
 | |  |  | Je n'avais pas celle-là, ma foi, j'en suis vert!
Comment oublier cette rime culinaire?
Même si l'on peut ici aussi ergoter
Les noms propres, je n'ai cherché de ce côté
Dans un essai de poésie du quotidien
Je vais parler de mes courses à Carrefour, tiens!
L'heure sur l'horloge n'était trop avancée
Vers le supermarché je me suis élancé
Espérant que ce ne soit comme pour Ulysse
Une Odyssée, y'a un monde fou aux Ulis
Mais il était bien tôt, c'était à la bonne heure
Tant et si bien que je nageais dans le bonheur
Inutile de préciser, que c'est sans liste
Que j'étais venu car parti à l'improviste
Suivant mon instint et, le chariot de devant
J'arrivais malgré moi au rayon détergents
Il est vrai qu'à cette heure là il n'ya guère
Dans les supermarchés que quelques ménagères
Dépassant le rayon saucissons et andouilles
Le Saint-Graal était là, tous ces paquets de nouilles!
Plus qu'à remplir encore de quelques sucreries
De quoi soigner en somme, ma ligne et mes caries.
Puis le combat final, l'épreuve de patience
Où face à l'attente, le zen est une science
Votre file n'avance pas, c'est bien classique
Et personne pour remplir vos sacs en plastique
Un peu de sport ensuite pour monter l'escalier
Trop de sacs, et pas d'ascenseur sur la palier
Et pour finir, yaourts et tranches de gigot
Avec ordre doivent être mis dans le frigo. |
 | |  |  | Claude aurait pu, je le crois, faire rimer Switch
(En forçant un peu, certes) avec homme-sandwich. |
 | |  |  | Ma chère don, le choix ne va pas vous manquer
A défendre les cas les plus désespérés
Que ce soit moi, Léon, J-C ou Mr_Switch
Tous camarades soit, en V.O, tovaritch
Cessez vos applaudissements je vous en prie
Même si la rime comme moi vous épate
Il m'a bien fallu chercher tout l'après-midi
Et seule une langue étrangère est adéquate
|
 | |  |  | Mais enfin, mon bon Switch, où avez-vous la tête?
Et quel démon vous prend d'ainsi troubler la fête?
Vous parlez de BD sur un sujet patate!
C'est comme de parler de Schetter sur le t'chat.
Que je sache, nul n'oserait faire grand bruit
Des Cités Obscures sur le fief de Patxi.
Il me semble bien que la déontologie
Interdit crûment ce genre de fantaisie. |
 | |  |  | Voila comme je t'aime, ma chere don lope,
Defendant la verve et l'orphelin, hop !
NB. Remarquez que dans Le cape et de croc n°4, Don Lope et De Maupertuis parlent bien en alexandrin. Je parle de la piece de theatre ou l'on apprend leur rencontre ....
Manu |
 | J-C, 03.12.2001 à 9:44 | 11802 |
|  |  | peut importe, pourvu qu'il aille se faire pendre !
At'chao ! |
 | |  |  | Les procés j'aime ca : le principe me convient,
Je me porte avocat et ceci contre rien
Dites moi seul'ment qu'il s'agit de défendre ! |
 | |  |  | Un nouveau jour se lève, illuminant LE site
Et LE forum où tant d'allégresse s'abrite.
Nini va rouscailler pour cause de guimauve...
Sortons à présent nos griffes de bébés fauves.
Pondons une satire en vers bien virulents,
Foin de ronronnements, sachons montrer les dents
Et à la société faisons un dur procès,
Tirons tous azimuts, sans craindre les excès.
|
 | |  |  | Ainsi ce cher Léon est notre Peter Pan
C'est jeune et insouciant qu'il s'en va galopant
Les routes de la vie ne sont que facéties
Pour qui sait lui sourire elle lui sourit aussi
Certes cette maxime peut sembler bien mièvre
Peut-etre suis-je de ceux que le bonheur enfièvre?
Mais je n'ai pas envie, ce soir, de réalisme
Il y aura bien le temps, et vive l'optimisme |
 | |  |  | Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait...
Ce dicton est un peu pessimiste, il est vrai!
Que sont les cheveux blancs, les rides ou les plis,
Si le coeur de l'homme a moins pleuré qu'il n'a ri?
Nous avons ce qu'il faut pour rester jeunes et beaux :
Bulledair, la BD, les gags et jeux de mots,
Et surtout le goût de faire les zigotos.
Pour devenir un sage, il est toujours trop tôt.
|
 | |  |  | Je n'en crois pas un mot : vous êtes trop normatif
L'économie le montre : tous les vieux sont rétifs
A intégrer les jeunes dans tous les postes clés :
Quand il s'agit d'pouvoir ils sont tous aussi laids !
Des exceptions ici je ne veux tenir compte
Voici venir le temps où l'heure n'est plus aux contes.
Il faut d'abord songer à tous les opprimés
A tous les abimés que la vie a brimé !
Des opprimés, venus de tout bord il y a
Qui d'avoir trop soufferts sont aujourd'hui bien làs
Je crois qu'ils aimeraient balayer tous les cons
Aux idées rétrogrades chantant par tous les monts.
Il est vrai ceci dit que je ne devrais pas
Associer vieux et cons, c'est bien trop d'embarras
Mais intrépide je suis, et à mes heures : stupide
Et alors je n'ai plus grand chose de lucide.
Peu importe après tout, humaine est l'erreur
Humaine elle restera puisqu'encore j'y demeure
Mais ma foi il me plait de ne pas d'venir sage
Pour avoir ce défaut j'attendrais d'être en âge :o))
|
 | J-C, 29.11.2001 à 14:58 | 11560 |
|  |  | chacun dans ce beau monde doit prendre sa part
refaire la terre est une joie de bar
jeune ou vieux, que voila la belle affaire
l'univers, c'est bien à chacun de le faire
méfiez-vous, on est toujours le vieux de quelqu'un
ce n'est que dans la tête et pas sur le teint.
At'chao ! |
 | |  |  | Je l'avoue, votre diatribe me prend de court
Moi qui toujours tente de vous être un secours
Des cas désespérés, je n'ai pas vocation
Qu'aux dignes de respect , je ne prête attention
Si je suis plutôt pacifiste d'ordinaire
C'est que je réserve emportement et colère
A tous les intolérants et réactionnaires
Tous les vieux n'en sont pas jusqu'à preuve du contraire
|
 | |  |  | De vous je m'attendais une telle réaction
Jusqu'ici est connue votre tendre dévotion
Pour les pieux pour les vieux pour tous les misérables
Qui sans vous ne seraient que des être affables !
Mais si je suis ouverte je me méfie toujours
Pour à toute trahison de la sorte couper court
Mieux vaut fougueuse jeunesse qu'ex réactionnaires
Qui au premier danger fuient d'un air "débonnaire"
|
 | |  |  | Entendez vous chevaucher cette Walkyrie?
Déjà viennent les temps de sang et de furie.
Mais chère don Lope vous vous trompez de cible
Bien souvent cela arrive aux irréductibles
De notre monde fermé, les vieux n'ont la clé
C'est certes à nous les jeunes d'enfin la trouver
La vieillesse du sage n'est point notre ennemie
Il serait déjà beau de vaincre la connerie
Vous semblez mélanger vieillesse et inertie
Elles sont parfois proches mais ne sont synonymes
Il existe des jeunes bien plus avachis
Par l'esprit, que le vieillard le plus cacochyme
Je ne dénigre pas votre révolution
Au contraire je la souhaite avec dévotion
Jeune ou bien vieux, à l'heure du bilan des forces
De n'écarter personne bien sur je m'efforce
Bien des vieux de nous suivre n'auront pas envie
Ceux-là n'ont rien compris ils y perdront la vie
Je pense que certains verront avec bonheur
D'autres acchever l'humaine quête du bonheur
Je suis sur que refaire le monde avec J-C
Serait un bon début, et sans prophétiser
Il sera avec nous, quand jeunesse s'en ira
Toute derrière vous, notre Che Guevarra. |
 | |  |  | JC refaire le monde quelle curieuse idée
N'est-ce pourtant pas les jeunes qui en mains tiennent les dès
Et possèdent le pouvoir de tout bouleverser ?
Je vois que plus personne en les jeunes n'a confiance
Voilà que nous nageons de méfiance à défiance
Est-ce bien raisonable ? pour moi s'en est assez !
Je crie "révolution" et honte à vous les vieux
Pour nous avoir caché la direction des cieux
Votre temps est fini : à nous d'en imposer !
C'est toute ma volonté, c'est notre volonté !! |
 | |  |  | Il m'est doux de savoir que notre ami J-C
Dans la si douce France s'est réinstallé.
Il me tarde de boire un pot avecque lui,
Dans un chtit bistrot des environs de Paris.
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 | J-C, 27.11.2001 à 22:11 | 11445 |
|  |  | nous voici enfin a la croisee des chemins,
de retour en France ce n'est point un drame,
et pourtant c'est sur, je vais verser des larmes.
ce n'est pas si terrible car c'est mon destin
adieu les RedSox et les matchs de baseball
bonjour le PSG et les matchs de football
c'est dommage, j'aimais vraiment bien Fenway Park
avec toute une Histoire qu'ils n'ont pas au Parc
bientot je pourrais voir les amis de BulleDair
in vivo souhaiter les anniversaires
autour d'un bon repas, devant une biere
raconter des conneries, refaire l'univers
At'chao ! |
 | |  |  | Il n'y aurait pas de poète mycologue?
Tout est permis dans ce poétique dialogue
Les basidiomycètes sont des champignons
Notamment à chapeaux, certains sont très mignons
La langue française est ma foi fort bien construite
Les mots sont assez courts, nul ne vient excéder
La longueur fatidique, sise à douze pieds
En allemand, on pourrait en trouver dix-huit!
Il faut juste que notre oreille s'habitue
A force de pratique, tout mot sonne juste
Finalement la joie nous réchauffe le buste
D'entendre tous ces mots et toutes leurs vertus
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 | |  |  | Encore faut il connaître le sens de ce grand mot
Car ce terme bizarre à mon oreille sonne faux ! |
 | |  |  | Et pourquoi pas aussi "basidiomycètes"?
Tout devient harmonieux, pour peu qu'on soit poète.
Ne bannissons aucun mot de notre lexique.
Ce serait sclérosant, et bien peu folklorique.
|
 | |  |  | C'est un cas ce Léon, et tous les cas le sont
Même ses calembours sont pour moi des leçons
Oui, tu me la sors bonne cette drole blag' là
Mais il est dommage que tu la serves là.
Si j'ai recours à de bien fumeux jeux de mots
Béquille inespérée pour les brumeux cerveaux
C'est peut-être pour avoir par trop rimaillé
Jusqu'à l'épuisement, mes rimes sont rayées
Quelle belle fin d'après-midi, très suréaliste
De quoi nous avons parlé, je n'ai fait la liste
La discussion, bateau ivre, s'est emballée
Et nous n'avons rien fait, la regarder filer
En tout cas une chose n'est plus à préciser
Si l'on compte bien les pieds naturellement
Tous les mots sont dignes d'être poétisés
De même "anticonstitutionnellement"
|
 | |  |  | Je suis en ce moment connecté sur le t'chat,
Et j'alexandrise en même temps : je m'épate!
M'épate, m'épate, oui, mais de Tanzanie,
Dirait un publicitaire un peu perverti.
A mes moments perdus, moi aussi, j'improvise,
Et je rime au hasard, sans bien voir où je vise.
|
 | |  |  | Je voudrais dire, nini, que cette "guimauve" me plait
De votre regard mièvre vous me désobligez.
Dès lors je ne vois plus qu'une nini "flamboyante",
Puisqu'ainsi en philo en nomme les mals voyants !
Venez donc vous défendre que l'on s'amuse un peu
Rien davantage me plait que vos regards de feux !!
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 | |  |  | Qui donc vous impose une telle omerta
Ai-je donc mérité que tous vous m'évitia ? |
 | |  |  | Que le diable m'emporte, je ne sais commencer
Il est parfois dur les premiers vers de trouver
Et par la grâce d'un habile subterfuge
Je trouve dans l'improvisation un refuge
C'est bien trop d'honneur qu'en l'absence de sommeil
C'est vers nous qu'allèrent vos nocturnes pensées
Et dans votre style sans nul autre pareil
Vos insomnies en rimes avez transposé
Vous ne m'en voudrez pas, d'avoir réutilisé
Votre fameuse idée des rimes en privé
Ainsi nous passames une agréable nuitée
Et pour cette inspiration, soyez en louée
Et enfin je voudrais répliquer à nini
Qui trouve ce sujet englué de guimauve
Il ne tient qu'à elle de trouver les lazzi
Qu'on se crêpe le chignon à en être chauve |
 | |  |  | "DEUX PETITES QUINTES ET PUIS S'EN VONT..."
Insomniaque je suis, mais ne veut perdre ma nuit
Aussi permettez moi ces vers de minuit
Où du fond de mon lit fermement je m'ennuis !!
Nullement je ne mérite moitié de vos louanges
Je ne suis point un ange, ceci est un habit
Car si le ryhtme me sied, la rimme est ma phobie
Vos chansons me dérangent, elles sont des plus étranges !
Quiconque surpasser je ne suis pas pressée,
Tout comme vous il m'importe d'avantage de jouer
Sur les mots sur les sons, et cela entre amis,
Pour au fond de la nuit repousser mon ennuit.
Car il s'agit d'ennui quand prolixes nous prosons
Au milieu de nos "cours" (qu'elle qu'en soit l'écriture)
Je m'échappe alors au fur et à mesure
Pour bâtir de ces vers ma nouvelle maison.
Arriverais-je à conclure cette tardive oraison
Par quelque subtil vers à plus forte raison ?
Cela semble difficile quand je mesure l'ampleur
De distance séparant l'intention et le leurre.
Je comprend maintenant le pourquoi du comment
De cette association mettant en relation
La libre création et l'optique illusion
Je n'ai rien bouleversé, je l'affirme posément...
Difficile de me suivre à telle heure de la nuit ?
Mais le voyage s'achève, ne prenez pas la fuite ! |
 | |  |  | Espérons seulement que ce concert de louanges
Ne tournera la tête à ce cher petit ange
Mais je suis rassuré elle est loin d'être bête
Et n'est pas de celles à qui l'on tourne la tête
J'ai parfois bien du mal, moi pauvre scientifique
A soutenir le rythme et la comparaison
Je ne suis pas mauvais ni même pathétique
Peu importe après tout, point de compétition
Et je m'efforce sans cesse de toujours progresser
Il est vrai que ma prose je n'ai pas à forcer
Il suffit juste ensuite de bien s'entraîner
Et de toute façon, quel plaisir de rimer!
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 | |  |  | Le maître est bien modeste, et l'élève est douée.
Il est vrai qu'hier au soir, nous rimâmes en privé,
Et que cette improvisation parfois obscure
M'a du moins révélé un talent des plus sûrs.
Elle a pour elle la fougue de la jeunesse,
L'esprit vif et ardent, et prompt sans maladresse.
L'avenir est aux jouvencelles spontanées
Dont la valeur n'attend pas les quarante années. |
 | |  |  | Vous trouvâtes un maître et j'en suis fort ravi
Il n'y a rien de tel pour faire briller nos âmes
Par cette poésie qui éclaire la vie
Qu'un bon professeur sachant transmettre la flamme
Car sous couvert de joutes qui nous font bien rire
Sachez bien qu'en réalité je l'admire
Pour sa répartie et sa terrible faconde
A le reconnaître nullement je n'ai honte
Nul doute que bientôt tous vos alexandrins
Seront parfaits eux qui n'en avaient guère besoin
Et ce sera avec grand plaisir ma chère don
Que nous lirons le fruit de toutes vos leçons |
 | |  |  | J'en suis bien convaincu, excusez mes pieux doutes,
Hier soir léon en a fermé la "soute" :o))
Le maître à son élève : l'élève l'a trouvé !
Des vers il ne reste plus que par milliers couver !
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