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Tribune et Defouloir

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cubik, 07.07.2005 à 16:01209709
non mais je parlais pas de l'utilisation qui est faite des aides, juste de ce qui est demande, ici par le G8, en echange de ces aides
jusqu'ici, c'est liberalisation a outrance et marche totalement ouvert pour les produits etrangers, en particulier venant des donateurs donc

ces aides ne sont pas gratuites, c'est la le probleme

J-C, 07.07.2005 à 15:58209706
l'article parle quand même de plus d'aide mieux utilisée. pas plus d'aide pour acheter des produits des pays occidentaux.

cubik, 07.07.2005 à 15:56209705
j'avais lu un truc comme quoi l'aide apporte par les pays riche a l'afrique etait beaucoup plus destructrice qu'autre chose, du fait des contreparties demandees
les aides sont données en echange d'une libre circulation des produits des pays riches, au detriment de la production locale, ce qui fait un manque a gagner enorme qui aurait deja pu permettre a certains pays de se debarasser largement de leurs dettes

alors plus d'aide, ca fait peur aussi
faut voir ce qui est demande en echange

J-C, 07.07.2005 à 15:42209702
On peut sauver l'Afrique

JEFFREY D. SACHS

(Les Echos 07/07/2005)

Le sommet du G8 qui se déroule en Ecosse rassemble les leaders politiques des pays les plus riches afin d'examiner la situation désespérée des pays les plus pauvres. Jusqu'à présent, George W. Bush a résisté à l'appel de Tony Blair, qui plaide pour le doublement de l'aide apportée à l'Afrique d'ici à 2010.

Il s'agit là d'une erreur tragique, qui vient d'une incompréhension des défis que doit relever l'Afrique et des responsabilités de l'Amérique. La politique américaine se fonde principalement sur l'idée que l'Afrique peut se relever de sa pauvreté à travers ses propres efforts, que l'aide est généralement mal utilisée du fait de la corruption et que les Etats-Unis sont déjà de généreux donateurs. Tout cela est erroné : l'Afrique est prise au piège de la pauvreté, de nombreux pays sont bien situés pour utiliser l'aide de manière efficace et la contribution américaine est faible en comparaison des besoins de l'Afrique, des promesses de l'Amérique et de ses richesses.

L'Afrique souffre simultanément de trois problèmes qui l'enferment dans la pauvreté. Tout d'abord, elle ne produit pas assez de nourriture. Contrairement à l'Asie, ses productions vivrières n'ont pas connu de Révolution verte. En 1965, l'Inde produisait en moyenne 854 kilogrammes de grain par hectare cultivé et l'Afrique subsaharienne atteignait à peu près les mêmes chiffres : 773 kilogrammes par hectare. Mais, dès 2000, l'Inde produisait 2.293 kilogrammes par hectare, alors que l'Afrique n'en produisait que 1.118.

Ensuite, l'Afrique souffre de maladies que ne connaît aucune autre région du monde. La pandémie de sida de l'Afrique est bien connue, la pandémie de paludisme, qui sera responsable de 3 millions de décès et de 1 milliard de malades cette année, ne l'est pas. L'Inde a contrôlé le paludisme après les années 1960, tandis que l'Afrique n'y est pas parvenue, du fait notamment que les moustiques responsables du paludisme en Afrique sont particulièrement bien adaptés à la transmission de la maladie.

Enfin, l'Afrique est isolée sur le plan économique, en raison du manque d'infrastructures, des grandes distances et du fait que de larges parties de son territoire n'ont pas accès à la mer. Ces barrières géographiques isolent une grande partie de l'Afrique, surtout les régions rurales, des grandes voies du commerce international. Sans les bénéfices du commerce, une grande partie du continent se débat à un niveau de simple subsistance.

George Bush peut croire que l'Amérique fait beaucoup pour aider l'Afrique à surmonter ces problèmes, mais l'aide des Etats-Unis reste minime. La Commission sur l'Afrique de Tony Blair, ainsi que le projet du millénaire des Nations unies, ont démontré que l'Afrique avait besoin d'environ 50 milliards de dollars annuels d'aides jusqu'en 2010. La part équitable de l'Amérique dans ce total s'élève à environ 15 milliards de dollars annuels. Or l'aide gouvernementale des Etats-Unis pour l'Afrique ne se monte qu'à 3 milliards de dollars annuels et une grande partie de cette somme couvre les salaires des consultants américains plutôt que les besoins d'investissements de l'Afrique.

Cette somme, ridiculement faible, correspond à trois centimes de dollar américain par tranche de 100 dollars de PIB, soit l'équivalent de moins de deux jours de dépenses militaires américaines.

Non seulement l'aide américaine ne représente qu'une fraction de ce qu'elle devrait être, mais les arguments américains sont également faux quand il s'agit d'expliquer le manque d'aide. George Bush et d'autres sous-entendent que l'Afrique gaspille ses aides dans la corruption. Cependant, les pays africains pauvres et à faible croissance tels que le Ghana, le Sénégal, le Mali, le Bénin et le Malawi sont classés parmi les pays les moins corrompus, moins que les pays asiatiques à forte croissance tels que le Vietnam, le Bangladesh et l'Indonésie. Le Millennium Challenge Account, qui est une initiative américaine, a déjà reconnu ces pays africains pour leur forte gouvernance. La bonne gouvernance est évidement un élément essentiel en Afrique et ailleurs, mais la corruption ne doit pas être une excuse pour ne pas aider l'Afrique.

Dans le domaine de la famine, il faut aider l'Afrique à réaliser sa propre Révolution verte. Les pays riches devraient aider les fermiers africains à utiliser de meilleures variétés de graines, à recourir davantage aux fertilisants et à améliorer la gestion de l'eau, par exemple en développant l'irrigation à petite échelle. Les techniques sont connues mais les fermiers africains sont trop pauvres pour démarrer cette activité. En aidant toujours plus les fermiers africains à produire davantage de nourriture (au lieu d'expédier des aides alimentaires depuis les Etats-Unis), il serait possible de doubler, voire de tripler, le rendement des récoltes.

Pour ce qui est des maladies, le paludisme pourrait être contrôlé dès 2008 à l'aide de méthodes éprouvées et peu coûteuses. Mais l'Afrique ne peut se les offrir. Notre premier objectif devrait être de distribuer des moustiquaires traitées durablement à l'insecticide à toutes les populations pauvres d'Afrique dans les quatre ans qui viennent. Certaines estimations montrent que l'Afrique a besoin d'environ 300 millions de moustiquaires, pour un coût de 10 dollars par moustiquaire (port compris), soit une somme de 3 milliards de dollars. Ce coût pourrait être étalé sur plusieurs années. L'Afrique a aussi besoin d'une aide médicale pour les médicaments contre le paludisme, l'équipement de diagnostic et la formation des travailleurs médicaux dans les communautés.

Pour combattre son isolement économique, le continent africain a besoin d'infrastructures fondamentales, de routes et de ports, ce qui, du point de vue technologique, permettrait une « progression par dépassement ». La connexion à l'Internet et au téléphone mobile pourrait permettre d'entrer en contact dans toute l'Afrique à moindre coût et mettre fin à l'isolement économique de centaines de millions de personnes. Certaines estimations raisonnables affichent des coûts avoisinants le milliard de dollars pour déployer un réseau de fibre optique à travers l'Afrique qui permettrait d'apporter la connexion Internet et le téléphone sur tout le continent, dans toutes les villes et tous les villages.

L'Afrique est prête à se libérer de la pauvreté si les Etats-Unis et les autres pays riches l'y aident. L'Europe semble prête à faire plus tandis que les Etats-Unis semblent rester l'obstacle principal. Le sommet du G8 offre l'occasion pour les Etats-Unis, qui dépenseront 500 milliards de dollars dans le militaire cette année, d'offrir une contribution durable, et certainement rentable, à la sécurité mondiale en sauvant des millions de vies en Afrique et en aidant ses populations à sortir de la misère.

JEFFREY D. SACHS enseigne l'économie et dirige le Earth Institute (Institut de la Terre) de l'université de Columbia.

J-C, 06.07.2005 à 10:59209582
soit le maire de Marignane est un faux divers droite qui sait très bien ce qu'il fait mais qui ment à ses électeurs sur ses intentions réelles soit il ne voit pas où est le mal et il est dangeureux de laisser un type aussi con à la tête de la mairie de n'importe quelle ville.

ingweil, 06.07.2005 à 10:36209578
que c'est classe... :o((

Pose d'une stèle controversée en l'honneur de l'OAS à Marignane

MARSEILLE (AP) - En dépit d'une interdiction préfectorale et de critiques d'anciens combattants, une stèle en l'honneur des fusillés de l'Organisation Armée Secrète (OAS) a été posée mardi dans le cimetière Saint-Laurent Imbert de Marignane (Bouches-du-Rhône).

La stèle, pour l'heure toujours sous une bâche, rend hommage et porte les noms de Roger Degueldre, responsable des commandos Delta de l'OAS, Jean-Marie Bastien-Thiry, auteur de l'attentat du Petit-Clamart contre le général De Gaulle, Albert Dovecar et Claude Piegts, tous condamnés à mort et fusillés à la fin de la guerre d'Algérie.

Daniel Simonpieri, maire divers-droite de Marignane, a mis gracieusement à disposition de l'Association défense intérêt moraux d'anciens détenus une parcelle de terrain. L'ADIMAD devait inaugurer la stèle le 6 juillet pour le 43e anniversaire de l'exécution de Degueldre. Mais M. Simonpieri a demandé à l'association de surseoir à l'inauguration "le temps que les passions s'apaisent", regrettant dans le même temps "l'incompréhension générale" face à la pose de cette stèle.

La Fondation Charles de Gaulle et la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA) ont vivement protesté contre l'érection de cette stèle. Le préfet de région, Thierry Frémont, a demandé l'annulation de l'inauguration pour cause de risque de troubles à l'ordre public. Hamlaoui Mékachera, ministre délégué aux Anciens combattants, a également fait part de son opposition.

Jean-François Collin, président de l'ADIMAD et conseiller municipal FN de Hyères (Var), se refuse à tout commentaire. Des membres de l'association évoquent une "cérémonie privée".

"Glorifier des assassins est un affront vis-à-vis des victimes, mais aussi une marque de mépris pour la République et ses valeurs", a dénoncé Mouloud Aounit, président du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), dans un entretien accordé à l'Associated Press. "Je ne suis ni dupe ni naïf: interdire l'inauguration ne signifie pas que la stèle soit retirée. Or, nous exigeons son enlèvement".

"On ne peut pas occulter une stratégie qui vise à réhabiliter sur l'ensemble du territoire les assassins de la mémoire. L'ADIMAD mène une offensive de réhabilitation du colonialisme", a-t-il ajouté.

Le MRAP qui organise, dès mardi soir, des rencontres pour l'amitié entre la France et l'Algérie, mettra en place mercredi un dispositif de surveillance et d'alerte autour du cimetière et appelle à un rassemblement à 18h devant la mairie de Marignane.

De son côté, la Ligue des droits de l'Homme a une nouvelle fois demandé au préfet des Bouches-du-Rhône d'interdire "une cérémonie qui non seulement constitue une honte pour la République mais crée un risque avéré de troubles à l'ordre public". Elle "met en garde contre les conséquences d'une persistance de l'inaction de l'autorité préfectorale qui engagerait à bien des titres la responsabilité de l'Etat".

L'ADIMAD a déjà inauguré un monument semblable le 5 juillet 2003 à Perpignan (Pyrénées-Orientales). AP

Mr_Switch, 28.06.2005 à 21:18208967
je ne sais pas si je prefere etre un "Français de base" qu'etre "France d'en bas" ^^

Mr_Switch, 28.06.2005 à 21:11208964
Je viens d'entendre un discours politique a la radio.
Le gars parlait "du Français de base". (L'habitant la France).
Je ne sais pas trop quoi en penser...

Thierry, 22.06.2005 à 7:55208175
Notre correspondante en Irak muselée
Le Soir en Ligne
mardi 21 juin 2005, 22:11
imprimer cet article | envoyer cet article L'expulsion par les autorités irakiennes de la journaliste Anne-Sophie Le Mauff est une atteinte grave à la liberté de la presse, ont estimé dans un communiqué commun la RTBF et le journal Le Soir, pour qui la correspondante travaille.
C'est grâce à nos envoyés spéciaux et correspondants sur place que nos lecteurs et auditeurs ont été constamment informés de la guerre en Irak et de ses suites souvent tragiques. Il appartient aux seuls journalistes et à leurs rédactions de décider si les conditions sont réunies pour exercer leur métier et leur devoir d'informer, ont fait savoir les deux médias belges.

La journaliste indépendante, qui fait partie de la petite poignée de journalistes français encore présents en Irak, a été convoquée mardi matin au ministère irakien de l'Intérieur où elle a appris qu'elle allait recevoir, le lendemain, un ordre d'expulsion, a expliqué l'organisation Reporters Sans Frontière. Selon Anne-Sophie Le Mauff, elle aurait reçu cet ordre à la demande des autorités françaises. Ces dernières contestent et soulignent qu'il s'agit d'une décision souveraine des autorités irakiennes, pour des motifs de sécurité.

Si les autorités françaises ont réellement demandé aux Irakiens d'expulser Anne-Sophie Le Mauff, cette procédure est inacceptable, ajoute RSF. (...) L'interférence d'un gouvernement, même s'il agit pour des raisons de sécurité, n'est pas admissible, poursuit l'organisation de défense de la liberté de la presse.

La journaliste, semblant très affectée par la menace d'expulsion, a en outre précisé par téléphone à Robert Ménard, secrétaire général de RSF, qu'elle avait quitté son hôtel et qu'elle s'était installée chez des amis irakiens.

Anne-Sophie Le Mauff avait fait état dans "L'Humanité", le 13 juin, d'une lettre de l'ambassadeur de France en Irak, Bernard Bajolet, lui demandant de quitter l'Irak pour se mettre à l'abri de tout éventuel enlèvement. "Le Soir" avait également appris que le même ambassadeur lui avait demandé de quitter l'Irak, sans quoi il lui faudrait "assumer l'entière responsabilité de ce qui pourrait arriver".

(D'après AFP, Belga)

pessoa, 22.04.2005 à 20:42201454
Evidemment, ça donne envie de voter non.
On peut se passer cette envie en lisant les argumentaires de ceux qui défendent le non...

patxi, 22.04.2005 à 20:10201452
Merci J-C pour m'avoir conforté dans mon intention de voter non :o)

J-C, 22.04.2005 à 15:23201431
Le non : un drame pour la France, pas pour l'Europe, par Charles Wyplosz

LE MONDE | 22.04.05

Sauf miracle, la France va rejeter la Constitution. Pour l'Europe, ce sera un échec mais pas un drame. Nous serons ramenés au traité de Nice (2000), cet accord si bancal dont chefs d'Etat et de gouvernement ont eu si honte qu'ils ont imaginé qu'une Convention réussirait là où ils ont échoué. Il leur faudra reprendre leur courage et faire un minimum de toilettage pour un nouveau traité, qu'il faudra bien ratifier par la suite. Mais l'Europe ne sera pas vraiment bloquée puisque, même ratifiée, la Convention n'aurait remplacé le traité de Nice qu'en novembre 2009. D'ici là, on a le temps.

En revanche, pour la France, le non est très grave. Il confirme l'incapacité de notre pays à moderniser la vision qu'il a de lui-même et du monde qui nous entoure. Non, la France n'est pas une grande puissance qui peut rivaliser avec les grands de ce monde. Non, le français n'est plus la grande langue internationale de référence. Non, nos prouesses culturelles et scientifiques n'attirent plus les élites mondiales de demain. L'exception française ne fait que recouvrir des archaïsmes qui déroutent nos partenaires et qui nous coûtent très cher, en prestige mais aussi en emplois et en niveau de vie.

Le rejet de la Constitution va faire apparaître au grand jour ce que les observateurs de la scène européenne ont constaté depuis plusieurs années : la France n'est plus le pilote de l'Europe. L'Allemagne, notre vieux partenaire, est également empêtrée dans ses contradictions, mais elle commence à remodeler son économie. Une Allemagne revigorée ne jouera plus la carte du couple franco-allemand, qui a servi de locomotive à l'Europe et donné à la France un poids sans mesure avec sa taille. Cet affaissement français en Europe et dans le monde sanctionne de graves carences accumulées depuis plus d'une décennie.

La plupart de ceux qui vont voter non ne rejettent pas l'Europe. Ils témoignent de leurs peurs de l'avenir : peur du chômage, de la compétition, des réformes, de la violence, de l'immigration. Lorsque les gens ont peur, ils se recroquevillent sur le passé et redoutent le changement. La Constitution ne propose aucun véritable changement, mais concrétise le fantasme d'une perte de contrôle de notre avenir.

Ces peurs sont largement le fruit d'une incompréhension des mécanismes économiques.

Les Français, et la plupart de leurs dirigeants politiques, ont une vision idéologique de ces questions. Il y a le mal ­ le profit, les multinationales, les marchés financiers ­ et le bien ­ les pauvres, les chômeurs. Profondément empreinte de marxisme, cette vision est à mille lieues de la réalité. Il est politiquement correct de rejeter d'un revers de manche le "modèle anglo-saxon", de le déclarer inadapté à nos traditions. Mais comment expliquer la stagnation prolongée de l'économie française ?

Nos partenaires européens, eux, ont massivement réduit le chômage. Sans s'encombrer de savoir quel modèle ils suivent, ils ont mis un terme aux innombrables bricolages étatiques qui les étouffaient comme ils nous étouffent, tout en maintenant un haut niveau de protection sociale. Nous adorons nous offusquer des fondamentalistes religieux américains qui veulent que l'on n'enseigne plus le darwinisme sans présenter comme également valide le créationnisme, la croyance que Dieu a fait le monde. Mais nous trouvons normal de présenter à égalité les lois du marché et des fadaises marxisantes.

Pourtant, comme le disait presque Galilée, nous vivons dans une économie de marché. Nous traitons avec mépris la construction européenne de "libérale", alors que la libre entreprise est ce qui crée richesse et promotion sociale.

Nous voulons tout mélanger, l'économique, le culturel et le social, alors que l'on peut très bien avoir une économie performante sans créer des inégalités socialement insupportables et sans brimer la vie culturelle. Il suffit de voir ce qui se passe dans les pays nordiques pour s'en rendre compte.

Nous nous nourrissons de slogans ­ ultralibéralisme, dumping social, fracture sociale, citoyenneté ­ mais ils sont creux, parce qu'ultrasimplistes. Nous adorons opposer le modèle social européen à l'individualisme américain, mais il n'y a pas de modèle social européen. C'est bien pour cela que notre insistance à avoir une politique sociale européenne ne peut aboutir : à chacun de balayer devant sa porte, disent nos partenaires, et ils le font.

L'exception française est vraiment unique. Elle est rejetée par la quasi-totalité de nos partenaires qui ont rangé depuis longtemps les querelles idéologiques dans le placard des débats inutiles. Ils s'impatientent des efforts incessants de la France pour imposer ce qu'eux-mêmes perçoivent comme des sources de stagnation et de chômage.

Le non au référendum va confirmer l'impression que la France a divergé. Nos partenaires vont continuer leur chemin en attendant que nous les rejoignions. Le pourrons-nous ? Tout dépend des réactions qui vont suivre le référendum. Nous n'échapperons pas à une remise en cause de nos fantasmes et de nos ignorances. Le rejet de la Constitution sera-t-il un choc salutaire ?

La coalition hétéroclite des archaïques de tous bords qui défendent le non ne peut ouvrir de nouvelles perspectives, mais elle peut bloquer les faibles velléités de réformes qui se sont exprimées ces dernières années. L'établissement politique, qui a soutenu le oui, devra faire preuve d'un courage qui lui a bien manqué pour mener une réflexion collective sur les sources du mal français.

Il faudra aussi reconstruire l'idée que se font les Français de l'Europe. Soumettre à référendum un document hautement technocratique que personne ne peut lire n'était pas une bonne idée. Pour faire passer un tel texte, il aurait fallu un appui enthousiaste des responsables politiques. Mais, faute d'avoir fait preuve de passion pour la construction européenne, leurs appels sonnent creux.

Ils ont utilisé Bruxelles comme bouc émissaire pour justifier des décisions difficiles. Aujourd'hui, le boomerang revient. Il va falloir enterrer la vieille idée que l'Europe sert avant tout à donner du poids à la France pour lui permettre de tutoyer les Etats-Unis.

Nos partenaires ne partagent pas cette vision. S'ils l'ont longtemps tolérée sans la soutenir, le non va leur donner le droit de la rejeter, et ils ne vont pas s'en priver.

Il va aussi falloir comprendre que la compétition économique est le seul moyen de ne pas régresser. Le non semble porté par une peur profonde de la compétition, comme si nous avions décidé que nous ne pouvons pas être compétitifs. Dénoncer les délocalisations et les bas salaires dans les nouveaux pays membres n'est jamais qu'une régurgitation populiste du vieux protectionnisme qui sommeille au fond de chacun.

Que nous le voulions ou non, la technologie progresse, et la Chine et l'Inde s'intègrent à l'économie mondiale. Tout cela annonce des opportunités excitantes pour ceux qui savent en profiter. Bien sûr, tous n'en profiteront pas, et certains en pâtiront. Mais le protectionnisme ne protégera pas les perdants, il ne fera que paralyser les gagnants.

Le monde change, et nous n'avons pas d'autre choix que de changer aussi. Voilà de quoi méditer d'ici au 29 mai.


Charles Wyplosz est professeur d'économie à l'Institut des hautes études internationales de Genève.

Thierry, 11.04.2005 à 10:28200381
poisson d'avril a rebours ou vraie connerie ?

Siffloter "L'Internationale" peut coûter cher
LE MONDE | 08.04.05 | 18h01

Pendant sept secondes, dans son long métrage Insurrection résurrection, l'acteur et réalisateur Pierre Merejkowsky a siffloté L'Internationale. Comme ça, au débotté. Une improvisation. Une fantaisie qui pourrait coûter cher à son producteur, Les Films sauvages.

Jean-Christophe Soulageon, le directeur, a reçu une lettre sèche, en recommandé avec accusé de réception, de la Société pour l'administration du droit de reproduction mécanique des auteurs compositeurs et éditeurs (SDRM), qui gère les droits d'auteur sur les supports cinématographiques. "Au cours d'un contrôle dans les salles de cinéma, nos inspecteurs musicaux ont constaté que l'oeuvre L'Internationale avait été reproduite dans le film" sans autorisation. La SDRM demande donc 1 000 euros pour avoir omis de déclarer ce sifflotement, qui constitue une exploitation illégale d'une musique éditée par la société Le Chant du monde. M. Soulageon ignorait qu'un sifflotement valait chanson. Pis, il ne savait pas non plus que L'Internationale, dont la musique a été écrite par Pierre Degeyter (1848-1932) et les paroles par Eugène Pottier (1816-1887), n'était pas dans le domaine public. Membre du Parti ouvrier français, Pierre Degeyter a composé en 1888 ce qui est devenu par la suite l'hymne du mouvement ouvrier mondial. Le compositeur meurt en 1932 à Saint-Denis, "un peu dans la misère", malgré une petite pension de l'ambassade de l'URSS, précise Hervé Desarbre, le directeur du Chant du monde.

Selon la loi sur la propriété intellectuelle, cette oeuvre ne tombera dans le domaine public qu'en 2014, souligne Philippe Lemoine, responsable des autorisations audiovisuelles de la SDRM. Aux soixante-dix ans de protection post-mortem de l'artiste, s'ajoutent les années de guerre. Le producteur a tenté, en vain, de négocier, en proposant 150 euros au Chant du monde. La société d'édition musicale des "grands Russes" (Chostakovitch, Prokofiev...) aurait préféré une demande préalable. L'épisode est d'autant plus rude que Les Films sauvages ne se sont guère enrichis avec le film de Pierre Merejkowsky. Sorti le 10 novembre 2004 dans une seule salle d'art et d'essai parisienne, ce long métrage a réalisé 203 entrées.

Pourquoi Pierre Degeyter n'est-il pas mort riche ? Chaque fois que L'Internationale était chantée en public, il aurait dû toucher des droits. "L'Union soviétique violait la loi en ne redistribuant rien aux ayants droit", déplore M. Desarbre. A la SDRM, on va plus loin : dans les congrès ou les réunions politiques, les organisateurs devraient prévenir et verser des droits après avoir chanté cet hymne révolutionnaire. Alain Krivine (LCR) s'en amuse : "Je n'ai jamais donné un sou à la Sacem, d'ailleurs on décide toujours au dernier moment de chanter, ça s'est fait des milliers de fois."

Nicole Vulser

faust, 11.03.2005 à 18:46197150
Le latin a quoi ca sert : a rien, c'est donc indispensable ;-).

J'aime le latin, je regrette de l'avoir laisser tomber, et je trouve pas le temps de m'y remettre.

Sinon la latin est à ma connaissance la seule langue qui fut commune à une partie de l'europe à une époque (d'ou la citation : qui signifie a peu près : "L'europe est désormais unie, qu"elle garde son unité").

Voila, en plus je trouve les citations jolies, et mon prénom étant "romain", cela me donne un certain charme qui vient souligner les formes parfaites de mon corp d'athèle lui même l'écrin du plus subtil des esprits. Et le tout avec modestie.

Ps : Oui je sais j'ai une orthographe déplorable.

Bon week end a tous et toutes,

Romain, "Faust".

J-C, 10.03.2005 à 14:50196980
La France a besoin de comptables, pas de monarques

Les Echos le 10 mars 2005

DOMINIQUE MOÏSI

La France pourrait-elle être la dernière monarchie européenne ? Le scandale immobilier qui a forcé Hervé Gaymard à démissionner ainsi que la sortie d'un film retraçant la dernière année de la vie de Mitterrand suscitent l'interrogation. Ce simple bon sens dont a manqué l'homme qui avait été choisi par Jacques Chirac pour faire contrepoids à Nicolas Sarkozy aurait pu se limiter à un « détail » malheureux, mais anecdotique, de l'histoire politique française récente. Toutefois, cet incident révèle une faille beaucoup plus profonde dans la façon dont les élites françaises appréhendent la nature du pouvoir, à l'ère du village mondial. Ces événements illustrent l'immaturité et l'anachronisme qui caractérisent la relation entre ceux qui incarnent l'Etat et la société française en général. Les mécanismes d'autocontrôle dans la chaîne du pouvoir n'ont pas alerté le ministre et sa femme sur le fait que, dans un pays obnubilé par le prix des logements et leur insuffisance, leur choix d'un appartement immense, au loyer onéreux - et payé sur les deniers de l'Etat -, était une initiative extravagante et suicidaire. Si l'ancien ministre a pu ainsi se tirer une balle dans le pied, c'est parce que les élites de l'Etat ont persisté à penser, malgré d'autres scandales de cet ordre, que la République devait accorder des privilèges exceptionnels à ses serviteurs si elle voulait attirer les meilleurs éléments. Il semblait donc assez « normal » que le nouveau protégé du président-roi obtienne ce qu'il demandait, un très grand appartement où loger sa nombreuse famille.

Cette approche romantique et sacralisée de la « vraie nature » du pouvoir est également manifeste et très bien décrite dans le film relatant les derniers jours de la vie du président Mitterrand. Interprété, à l'écran, par le magnifique Michel Bouquet, François Mitterrand apparaît comme un monarque vieillissant, obnubilé par la dégradation de son corps, due au cancer, et par la préservation de son image. Les longs monologues de Michel Bouquet, qui traduisent fidèlement les propos de François Mitterrand, illustrent parfaitement l'ampleur des problèmes politiques auxquels est confrontée la France, problèmes qui reposent sur une incompréhension totale de la nature de la démocratie. Dépeint sous les traits d'un monarque républicain distant qui prépare lui-même sa disparition avec un effrayant narcissisme, Mitterrand semble fier, par-dessus tout, de sa longévité politique. Il est resté au pouvoir plus longtemps que de Gaulle et se compare à Napoléon III, le seul à avoir fait mieux que lui. Mitterrand-Bouquet se voit comme le dernier véritable président français, un point de vue intéressant lorsque l'on sait la considération qu'il avait pour les deux candidats à sa succession, Jacques Chirac et Lionel Jospin. François Mitterrand est en effet persuadé, dans le film, qu'après lui la France sera dirigée par des « comptables ». Au nom de cette vision monarchique et romantique du pouvoir, François Mitterrand était tellement obnubilé par la protection de sa vie privée qu'il n'hésita pas à enfreindre ouvertement les lois de son pays dans ce domaine, en mettant sur écoute téléphonique des journalistes et en finançant la protection physique et les besoins de sa fille illégitime et secrète, Mazarine, qu'il aimait et admirait tant, avec l'argent des contribuables.

On dit souvent que les pays ont les dirigeants politiques qu'ils méritent. La France, cette « grande nation », avec son glorieux passé monarchique, pourra-t-elle jamais adopter un mode de gouvernement adapté à la morale protestante et modeste des pays d'Europe du Nord ? La réponse est sans doute « non ». Les citoyens français font preuve de schizophrénie vis-à-vis de leur Etat. Comme des adolescents immatures vis-à-vis de leurs parents, ils attendent, d'un côté, tout de l'Etat, depuis sa protection jusqu'à la manifestation de son prestige et, de l'autre côté, ils sont prêts à se révolter contre son incarnation dans la vie de tous les jours et de descendre dans la rue pour empêcher toute tentative de réforme.

Dans un monde devenu complexe et interdépendant, la mondialisation et la perte de souveraineté nationale tendent à limiter l'exercice du pouvoir national. A une époque où les revenus des dirigeants du privé dépassent largement ceux qui occupent les hautes sphères du pouvoir, quel peut être l'attrait du pouvoir s'il est dépourvu de privilèges matériels ou symboliques ? Pour avoir vécu avec plusieurs générations de fonctionnaires en France et pour avoir enseigné pendant de nombreuses années à l'Ecole nationale d'administration, j'ai parfois l'impression que, pour les élites, le pouvoir ne correspond pas forcément à la capacité de servir la société au nom du bien public, mais à la possibilité, par l'exercice du pouvoir, d'échapper à la condition normale, universelle, de ses contemporains, comme par exemple aux embouteillages, en étant escorté par des motards, mais aussi d'accéder au faste du Versailles des temps modernes.

Cette idée repose sur le postulat selon lequel si le pouvoir ne s'accompagne pas d'un certain nombre de « privilèges », les hautes fonctions de l'Etat seront occupées par des « comptables » et non plus par des « monarques républicains ».

Les dangers inhérents à un système politique comme celui de la France, où la réalité de l'exercice du pouvoir n'est pas séparée de ses symboles, sont encore renforcés par la durée de l'exercice du pouvoir, qui compromet encore davantage la relation entre citoyens et Etat. Pour plagier lord Acton, on peut dire : « Plus le pouvoir dure longtemps et plus il corrompt », en coupant peu à peu de la réalité ceux qui l'exercent.

Peut-on envisager que, dans un pays comme la France, avec son histoire et sa culture, le pouvoir soit exercé de façon modeste, qu'il soit envisagé comme un sacrifice personnel, mais bref, transitoire, pour la cause du bien public, plutôt que comme une longue expérience quasi monarchique ? Il y a peu de chances pour que le président de la France ressemble à celui de la Finlande. On peut, certes, le regretter, mais les peuples ne se réinventent pas.

Pendant ce temps, l'immaturité des élites politiques françaises aura deux conséquences majeures, pour l'Europe et pour la France. Elle augmente le risque de voir le « non » l'emporter, au prochain référendum sur la Constitution européenne, mais aussi de voir Nicolas Sarkozy, principal rival de Jacques Chirac, diriger le pays. Et, contrairement aux prédictions de François Mitterrand, il ne sera pas un comptable. Peut-être Mitterrand avait-il tort, peut-être est-ce justement de « comptables » sérieux, modestes et honnêtes qu'a besoin tout régime démocratique moderne.

DOMINIQUE MOÏSI est haut conseiller à l'Ifri (Institut français des relations internationales).

chrisB, 10.03.2005 à 10:05196928
>> mon tiercé gagnant!!!

Pareil et le quarté avec Daniele gilbert !!

pikipu, 10.03.2005 à 9:42196926
mon tiercé gagnant!!!

Thierry, 10.03.2005 à 9:38196925
'taiiiin oui :o)et j'aurais beatifie Daniela Lumbroso, Valerie Payet et Evelyne Thomas

pikipu, 10.03.2005 à 8:56196919
tu serais peut-être devenu pape...

Thierry, 10.03.2005 à 8:53196918
>> "Est Europa nunc unita et unita maneat"

juste au moment ou on parle de supprimer les cours de latin dans l'enseignement francophone belge ;o)
Cela dit, je me suis toujours demander a quoii servait le latin. J'en ai fait, on m'a longuement explique que c'etait essentiel pour la formation de l'esprit d'analyse et l'ouverture humaniste, mais qu'est-ce qu'on m'a fait chier quand j'ai decrete en 3e secondaire que je laissais tomber le latin. J'avais meme eu droit a une convocation chez le proviseur pour tenter de me faire changer d'avis parce que cela pouvait hypothequer mon avenir :o)

faust, 10.03.2005 à 7:46196916
"Est Europa nunc unita et unita maneat"

on croise les doigts...

amikalement,

frads, 08.03.2005 à 14:27196766
>> Pour ceux qui voudraient zyeuter le texte de la constitution europeenne, pour se faire leur propre idee, mais qui ne sont pas motivés pour chercher.
>> ici

Tain, ça commence par "Sa majesté le roi des Belges"

Thierry, 08.03.2005 à 14:24196765
>> tiens, j'ai lu recemment que moulinsart faisait encore parler d'eux
>> cette annee, c'est les 175 ans de la belgique
>> et a cette occasion vient de debuter a bruxelles une expo baptisee made in belgium, avec plein de choses influencees par la belgique
>> c'est tres varie
>> et evidement, ils voulaient ajouter une partie sur tintin
>> et evidement, moulinsart a pose des conditions impossibles

>> du coup, une expo tres complete mais sans tintin

j'attends de voir a quoi ressemblera le musee Tintin, si il existe un jour. Moulinsart serait capable de se mettre des batons dans ses propres roues, par habitude :o)
En fait, ce qui apparait en filigrane, c'est que Tintin n'aurait pas eu droit a un traitement de faveur, d'ou colere, et peut-etre qu'enfin on decouvrira qu'en Belgique, il n'y a pas que Tintin.

Mr_Switch, 08.03.2005 à 14:05196763
Pour ceux qui voudraient zyeuter le texte de la constitution europeenne, pour se faire leur propre idee, mais qui ne sont pas motivés pour chercher.
ici

Il y a aussi le site officiel reservé au truc, avec des morceaux choisis (le traité fait environ 500 pages sinon :p )

cubik, 08.03.2005 à 13:49196760
tiens, j'ai lu recemment que moulinsart faisait encore parler d'eux
cette annee, c'est les 175 ans de la belgique
et a cette occasion vient de debuter a bruxelles une expo baptisee made in belgium, avec plein de choses influencees par la belgique
c'est tres varie
et evidement, ils voulaient ajouter une partie sur tintin
et evidement, moulinsart a pose des conditions impossibles

du coup, une expo tres complete mais sans tintin

bat, 05.03.2005 à 14:03196564
>> Si tu veux on peut se cotiser pour t'offrir un abonnement à Valeurs actuelles...
>> En dehors de tout contexte de journal, cela va de soi :o)


non, tu penses bien que je suis déjà abonnée depuis longtemps ;o)))

man, 04.03.2005 à 23:15196529
Si tu veux on peut se cotiser pour t'offrir un abonnement à Valeurs actuelles...
En dehors de tout contexte de journal, cela va de soi :o)

bat, 04.03.2005 à 18:02196517
si je reprends l'article de man (pas taper :)) en le sortant du contexte du journal, je trouve pas qu'il dise tant de bétises que ça le journaliste..
aux césars, c'est quand même des films à petits budgets qui ont été primés, alors on peut légitimement supposer qu'il y avait une volonté de leur faire de la pub, avant de célébrer leur qualité..

et puis, c'est vrai que quand la gamine qui a remporté le meilleur espoir féminin a parlé, j'ai bondi.. c'était le décalage total : elle s'exprimait dans "le langage des cités", alors qu'elle en avait clairement pas le look (d'ailleurs, son accent "banlieue" disparaissaît au fur et à mesure de son discours, comme quoi, quand on grate un peu, le vernis s'en va). alors ça fait peut-être genre, djeuns, je sais pas mua, et c'est vrai que le ridicule ne tue pas, m'enfin là, la miss, elle s'est autodétruite quand même... --> la sobriété parfois ça a du bon, moi je dis ^_^

Mr_Switch, 04.03.2005 à 16:19196506
Bin oui, c'est clairement raciste. Je ne le relevais pas, tellement c'est flagrant. Simplement, le gars pouvait tourner son article d'une autre maniere pour critiquer une enieme stigmatisation des cités. Je dis pas qu'il aurait eut raison ou tort. Mais avec un langage plus neutre, il avait des chances qu'on lui concede certains points. Alors que là , des la premiere phrase, il perd toute chance.

(Pour le lien, je l'ai refait, meme si l'erreur eté minime, avant qu'un quidam dise "il marche pas ton lien" :p )

Thierry, 04.03.2005 à 15:19196485
il faut etre juste et rappeler que Yolande Moreau est belge francophone et que son co-acteur est belge neerlandophone, cela explique le monumental ennui miserabiliste. On sait bien que les belges...

MR_Claude, 04.03.2005 à 15:03196484
comme man, ça pue du cul grave sa mère! :o)

man, 04.03.2005 à 14:57196481
>> Le journal de Man

Heu... retire ça tout de suite, tu veux ? :)
Le lien je l'ai déjà mis en pas, pas la peine de le remettre avec mon nom dedans. Merci.

>> L'article montre un mepris flagrant, et finalement dessert le propos. Il a bien le droit de trouver L'Esquive pas terrible. Mais il me convainc pas du tout la...


Je vous trouve même carrément tendres sur le coup. C'est complètement raciste, oui ! Limite colonialiste, avec les "vertus civilisatrices" de la langue française... Enfin bref, quand on gueule sur le racisme et l'antisémitisme et qu'on relève même pas ça... Sans parler du passage sur les pauvres. Vous me direz, qui va lire Valeurs Actuelles ? :)

Au fait, je vous ai pas mis la légende.

(=PHOTO=) Yolande Moreau. Deux césars pour un film misérabiliste d'un monumental ennui.

Mr_Switch, 04.03.2005 à 13:54196467
Le journal de Man
L'article montre un mepris flagrant, et finalement dessert le propos. Il a bien le droit de trouver L'Esquive pas terrible. Mais il me convainc pas du tout la...

Thierry, 04.03.2005 à 13:39196465
en plus de la tarte a la creme du soi-disant mepris du public parce que les gros succes ne trustent pas les recompenses, je crois sentir un petit machin rampant qui sent pas bon :o)
Dans le meme ordre d'idee, on a reproche aux oscars de cette annee de ne pas avoir nommine de gros succes (les recettes cumulees des 5 meilleurs films representaient les recettes du seul "retour du roi").
En plus, des associations ultra-conservatrices ont fustige l'academie des oscars (des crypto-communistes gays et juifs comme chacun sait :O)) d'avoir ignore "La passion du Christ" (euuuh, meme en mettant de cote la polemique sur le message politique, ce n'est quand meme pas un bon film), alors qu'elle nominait "Mar Adentro", qualifie de film pro-euthanasie (z'ont pas du voir le film parce que c'est reduire son propos de maniere scandaleuse). Pas de chance pour eux, il a eu l'oscar :o)

man, 04.03.2005 à 12:19196455
Et le César de la meilleure critique de cérémonie est attribué à Laurent Dandrieu :


¬ LES CESARS DU CINEMA
Discrimination positive

Les Césars ont toujours navigué entre deux écueils : voler au secours du succès ou encourager ces particularismes qui font parfois du cinéma français l'un des plus rébarbatifs qui soient. Le palmarès de la trentième édition, samedi 26 février (lire également page 68), s'il a bien évité le premier, s'est échoué en beauté sur le second. Si les deux gros succès de l'année, les Choristes et Un long dimanche de fiançailles, n'ont récolté que des récompenses techniques, les deux triomphateurs de la soirée, Quand la mer monte de Gilles Porte et Yolande Moreau (meilleur premier film et meilleure actirce) et l'Esquive d'Abdellatif Kechiche, illustrent bien une certaine tendance du cinéma français.
Passons sur le monumental ennui de Quand la mer monte, mélange d'esprit sinistre à la Deschiens et de misérabilisme grisâtre. Le cas de l'Esquive est plus intéressant. D'abord parce que son triomphe intervenait peu après que la cinéaste Yamina Benguigui eut cru bon de dénoncer les discriminations dont seraient victimes les minorités ethniques dans notre pays, avant de remettre le césar du court métrage à un réalisateur d'origine algréienne. Quatre césars pour le film d'Abdellatif Kechiche, dans une soirée présentée par Gad Elmaleh et présidée par Isabelle Adjani : s'il y a discrimination, elle serait plutôt positive... D'autant que l'Esquive ne paraît guère à la hauteur de cette avalanche. Meilleur scénario ? Il tient en une phrase : un lycéen de banlieue se met à jouer Marivaux pour mieux draguer la tête d'affiche. Meilleur réalisateur ? Il y a plus de talent sdans un seul plan de Jean-Pierre Jeunet que dans les sempiternels gros plans tremblés de l'Esquive. Meilleur film ? Deux heures de "je vais te niquer ta race, sur la tête de ma mère" entrecoupées de charcutages de Marivaux, ça lasse vite.
D'autant que, comme l'ont prouvé les remerciements un rien abrupts de Sara Forestier, meilleur espoir féminin, la vertu civilisatrice de la langue de Mariveaux ne semble pas prouvée par le film.
Certains spectateurs, pourtant, rient à gorge déployée de l'inculture de ces jeunes de 16 ans qui semblent en avoir 10, de l'insuffisance de leur vocabulaire, comme de voir une jeune Française "de souche" jalonner ses moindres phrases d'"Inch Allah, mon frère". On peut choisir de trouver cela drôle, en effet, mais aussi de s'en affliger. Contrairement aux apparences, il y a plus de mépris dans ces rires que dans cette affliction.

Laurent Dandrieu



Eh oui, au services Entreprises du Monde, on reçoit des supers magazines (je donne le lien au cas où vous n'auriez pas deviné... :)))

Thierry, 04.03.2005 à 11:34196449
je me mets a la pace des familles Nerac et Kieffer qui voyent tous les soirs un sujets de plus sur la mobilisation qui ne faiblit par pour Florence Aubenas, les soirees de soutien... et rien pour eux.
Quelque part, je me demande comment Florence Aubenas reagira quand elle sera liberee (je suis peut-etre un indecrottable optimiste, surtout que super Didier Julia est de retour) et qu'elle verra la solidarite a 2 vitesses.

man, 04.03.2005 à 10:56196441
En même temps, Reporters sans Frontières c'est un peu le SOS Racisme du journalisme... ils font un super boulot sur les gros coups médiatiques mais pour l'action au long terme, c'est autre chose..

Thierry, 04.03.2005 à 9:00196421
juste un coup de gueule face a l'affaire Aubenas, parce que pendant qu'on multiplie les actions de soutien et les appels televises, qu'on placarde des photos pour ne pas l'oublier... on a completement oublie que d'autres journalistes ont disparus, comme Frederic Nerac, lui aussi disparu en Irak. Meme sur le site de reporter sans frontiere, on est accueilli par Florance Aubenas, Hussein Hanoun Al-Saadi et Giuliana Sgrena , mais aucune trace de Frederic Nerac. Il faut chercher sur le site pour trouver des infos le concernant.



Il ne faut pas non plus oublier Guy-André Kieffer, enlevé en Côte-d'Ivoire.

Mr_Switch, 22.02.2005 à 11:50195275
Les vacances de la Zone B sont finis depuis hier.
Mais les programmes jeunesse special vacances ont reellement commencé hier, me semble t'il ...

Bien sur, ces programmes ne sont pas indispensables aux vacances des momes. Et ces programmes ne peuvent pas durer 1 mois mais il y a tjs moyen d'en mettre 1 semaine pour la premiere et la derniere zone...

bat, 18.02.2005 à 15:07194929
je viens de voir la nouvelle pub d'EDF, et bien, j'ai été agréablement surprise !!!

si vous l'avez pas vue, ça met en scène un type qui traverse une ville faite pour les handicapés : les livres sont en braille, tout est à hauteur des fauteuil roulant, etc etc
et on voit le malaise du type qui arrive pu à faire les choses de la vie courante

c'et vraiment vraiment bien foutu pour voir que très peu d'efforts sont faits en vue de s'adapter aux handicapés.

bon c'est une pub edf, mais je trouve ça pas mal quand même, l'idée est là !! ^__^

Thierry, 10.02.2005 à 15:33193999
Edifiant, surtout les 2 derniers paragraphes qui, sans avoir l'air d'y toucher, prefigure de maniere inquietante une nouvelle chasse aux sorcieres, en plus sournois.

Professor sticks with comparison of Nazis, 9/11 victims
Thursday, February 10, 2005 Posted: 0605 GMT (1405 HKT)

Professor Ward Churchill is the author of a paper that compared 9/11 victims to a Nazi who planned for Jewish extermination.


BOULDER, Colorado (AP) -- A University of Colorado professor who likened September 11 victims to Nazis got a standing ovation when he told a campus audience of more than 1,000 people that "I'm not backing up an inch."

Ward Churchill, who had filed a lawsuit after the state university threatened to cancel his address, was interrupted several times by thunderous applause.

Churchill has resigned as chairman of the university's ethnic studies department. Gov. Bill Owens has called for Churchill to be fired, and the university's Board of Regents is investigating whether the tenured professor can be removed.

"I don't answer to Bill Owens. I do not answer to the Board of Regents in the way they think I do. The regents should do their job and let me do mine," Churchill said to thunderous clapping. "I'm not backing up an inch. I owe no one an apology."

In an essay, Churchill wrote that workers in the World Trade Center were the equivalent of "little Eichmanns," a reference to Adolf Eichmann, who ensured the smooth running of the Nazi system. Churchill also spoke of the "gallant sacrifices" of the "combat teams" that struck America.

The ethnic studies professor said Tuesday his essay was referring to "technocrats" who participate in what he calls repressive American policies around the world.

A longtime American Indian Movement activist, he said he is also culpable because his efforts to change the system haven't succeeded. "I could do more. I'm complicit. I'm not innocent," he said.

The Boulder Faculty Assembly, which represents professors at the Boulder campus, has said Churchill's comments were "controversial, offensive and odious" but supports his right to say them based on the principle of academic freedom.

During his 35-minute speech, Churchill said the essay was not referring to children, firefighters, janitors or people passing by the World Trade Center who were killed during the attacks.

The essay and follow-up book attracted little attention until Churchill was invited to speak last month at Hamilton College in Clinton, New York, which later canceled his talk out of security concerns.

University of Colorado officials cited those same concerns but backed off after Churchill filed a lawsuit earlier Tuesday asking a judge to force the school to let him speak.

The crowd Tuesday night was loud and orderly as Churchill spoke: "I do not work for the taxpayers of the state of Colorado. I do not work for Bill Owens. I work for you," he said.

About two dozen police officers were scattered inside and around the ballroom where the speech was given. Most of those attending supported Churchill.

"I've read some of Ward's work," said 26-year-old Vinita Laroia, an environmental studies major. "I think what he has to say is true and interesting. I wanted to hear his actual voice say what he's thinking."

The ACLU issued a statement defending Churchill's right to speak out and called on regents, legislators and the governor "to stop threatening Mr. Churchill's job because of the content of his opinions."

David Horowitz, a champion of conservative causes who has long accused American universities of overstocking their faculties with leftists, has said firing Churchill would violate his First Amendment rights and set a bad precedent.

He called instead for an inquiry into the university's hiring and promotion procedures to see how Churchill managed to rise to the chairmanship of the school's ethnic studies department.

cubik, 21.01.2005 à 21:54191266
en meme temps, je vois pas bien ce qu'il pourrait faire
l'utilisation du nom de domaine est tout a fait legitime, ils peuvent pas faire grand chose je pense
a la limite, je me demande meme s'ils pourraient pas etre poursuivis pour procedure abusive s'ils insistent trop

pessoa, 21.01.2005 à 21:51191265
OK, je ne savais pas que c'était des termes de procédure juridique.
N'empêche qu'à l'arrivée, c'est quand même la justice utilisée comme arme par le fort contre le faible...

asacem, 21.01.2005 à 16:15191244
>> Bon, j'ai lu le courrier des treize (!) avocats de Milka chocolats, il est assez puant

A ce compte là tous les courriers d'avocats sont puants. Et puis l'en tête à rallonge c'est parce que c'est un cabinet avec treize associés, y'a qu'un seul avocat hein, c'est celui qui signe la lettre.

>> - ça parle de solution amiable et dans la phrase suivante "je vous mets en demeure"...

Ca c'est juridique: sans exclure une solution amiable à un moment il faut mettre en demeure, sinon ça n'a jamais de fin cette affaire: ça permert de faire commencer à courir certains délais, etc...

>> - ça parle de défendre "les intérêts" de KraftFood, je m'attendrais à ce qu'un avocat défende plutôt les "droits" de ses clients.

Ben non en tant qu'il représente ses clients, l'avocat ne fait pas que défendre leur droits, il défend aussi leurs intérêts. N'importe quel avocat dirait ça, même celui qui n'a pas treize associés dans un immeuble hausmannien de l'avenue Percier.


>> Enfin, sur le fond, il ne faut quand même pas exagérer : Milka est un marque déposée pour la confiserie uniquement, pas pour la couture, quand aux deux mauves, faut vraiment être daltonien pour les confondre.
>> Puis enfin, Milka, c'est le vrai prénom de la dame. Où va-t-on si trois multinationales deviennent usufruitiers de la moitié de l'état-civil, et des la totalité du spectre de l'arc-en-ciel en prime ?

Ca c'est clair, l'argumentaire tient pas du tout la route, et ils l'ont profond dans le cul juridiquement parlant. Maintenant vus leurs moyens, c'est eux qui gagneront à la fin.

Pour le moment c'est raté pour la promotion du M-joy auprès des internautes français :)
http://www.milka.de/

J-C, 21.01.2005 à 11:56191210
si, si elle va au procès. même si elle gagne, elle aura immobilisé beaucoup d'argent qui risque de mettre en péril sa santé financière alors que Milka chocolat, ils ont un peu de marge.

At'chao !

cubik, 21.01.2005 à 11:38191209
je vois pas ce que ca pourrait lui couter
elle a rien a faire pour garder son nom de domaine, a priori

J-C, 21.01.2005 à 11:19191202
et puis la proposition de Milka chocalat, c'est une base de départ dans les négociations, on pourrait inclure des frais pour informer la clientèle de Milka couture du changement de nom de domaine. elle pourrait demander que pendant un certain temps, le lien milka.fr dirige vers une page d'information expliquant aux gens que s'ils veulent aller chez Milka couture, il faut cliquer sur milkacouture.fr, et tout ça aux frais des chocolats.

At'chao !

J-C, 21.01.2005 à 11:14191200
oui enfin bon, ça risque de lui couter plus cher qu'à Milka chocolat son petit caprice.

At'chao !

cubik, 21.01.2005 à 11:10191197
c'est vrai que c'est pas enorme pour elle de changer de nom de domaine
mais en l'occurence, elle a le droit d'etre capricieuse, autant que milka chocolat :)
moi je la soutiens dans son caprice
allez milka!

J-C, 21.01.2005 à 10:40191192
vous avez raison, elle est dans son droit et je ne donne pas raison à Milka chocolat d'agir comme ça, je dis juste qu'elle ne perd rien à changer son nom de site pour milkacouture.fr d'autant moins que c'est le nom de son magasin et que c'est tous frais payés par Milka chocolat. et puis son histoire de couleur, c'est limite tendancieux mais comme on ne saura jamais le fin mot de l'histoire, on va lui laisser le bénéfice du doute.

At'chao !

cubik, 21.01.2005 à 10:11191187
moi je trouve que cette dame a raison
elle a son site, elle tient au nom de domaine, elle le garde

c'est un peu enervant cette technique de l'intimidation
surtout qu'il n'y a la aucun prejudice et qu'elle est dans son droit

J-C, 21.01.2005 à 8:03191164
oui pessoa, les gens de chez Milka ne font pas dans la finesse, ça fait partie de la stratégie. attention, je ne cautionne pas l'action du chocolat Milka mais la couturière a tout à y gagner et je ne pense pas que changer le nom de son site soit un préjudice énorme, sauf si elle fait un pourcentage important de son chiffre sur le net.

At'chao !

Mr_Switch, 21.01.2005 à 0:03191161
Il y a quelques annees, (avant 2000, car j'ai jamais pu voir de mes propres yeux) Nintendo avait voulu faire fermer Zelda.com. C'etait un site de charme. Sauf que Zelda est un prenom feminin avant d'etre un heros de jeu. A l'epoque ils avaient pas pu le faire fermer.
Mais quand j'ai voulu voir si c'etait vrai ce truc, donc apres 2000, le site n'avait rien de porno... Et c'est bien un site pour le heros nippon a l'heure actuelle.
Alors etait-ce une intox ? Nintendo a fini par gagner ?
Si quelqu'un sait ... merci

pessoa, 20.01.2005 à 23:13191157
Bon, j'ai lu le courrier des treize (!) avocats de Milka chocolats, il est assez puant :
- ça parle de solution amiable et dans la phrase suivante "je vous mets en demeure"...
- ça parle de défendre "les intérêts" de KraftFood, je m'attendrais à ce qu'un avocat défende plutôt les "droits" de ses clients.

Enfin, sur le fond, il ne faut quand même pas exagérer : Milka est un marque déposée pour la confiserie uniquement, pas pour la couture, quand aux deux mauves, faut vraiment être daltonien pour les confondre.
Puis enfin, Milka, c'est le vrai prénom de la dame. Où va-t-on si trois multinationales deviennent usufruitiers de la moitié de l'état-civil, et des la totalité du spectre de l'arc-en-ciel en prime ?

J-C, 20.01.2005 à 22:01191150
je trouve que les gens de Milka sont assez bons et je ne vois pas pourquoi elle refuserait de changer pour milkacouture.fr elle doit quand même pas avoir une clientèle délirante. et puis en plus, son histoire de mauve et rose lilas, elle se fout de la gueule du monde.

At'chao !

Mr_Switch, 20.01.2005 à 19:06191134
Un peu comme toi, je pense, je suis dubitatif. D'un coté c'est sur que Milka veut imposer sa loi. Milka.fr n'ouvre pas food.fr
D'un autre coté, la couturiere n'est sans doute pas si naive que ca.

Bref a chacun de voir de se faire une opinion

J-C, 20.01.2005 à 8:15191032
et alors ?

At'chao !

Mr_Switch, 19.01.2005 à 22:52191014
Milka Couture VS Milka chocolat

lanjingling, 13.01.2005 à 14:34190004
>> troisième, c'est plutôt bien, non ?

>> At'chao !

plutot, surtout que ca faisait quelques annees qu'on n'avait rien recu comme recompense dans le domaine; merci qui ? merci sarky !

J-C, 13.01.2005 à 8:21189911
troisième, c'est plutôt bien, non ?

At'chao !

grenouille, 12.01.2005 à 22:31189888
>> purée de carotte et bite de moule !

Bon c'est vrai que cela fait un bail que je suis pas venue.... mais "purée de carotte" je vois bien... mais " bite d moule"... pa trop;...
mince j'ai un sacré wagon de retard....

Yuio, 12.01.2005 à 17:11189823
purée de carotte et bite de moule !

Matthieu, 12.01.2005 à 16:02189810
La cours europeene de Strasbourg a remis la medaille de bronze a la France pour le nombre de violation des droits de l'homme (principalement grace a nos amis les policiers) avec 59 condanations, medaille d'argent pour la Pologne(74) et medaille d'or pour la Turquie (154).
(une medaille de bronze qui coute quand meme 1 200 000 euros d'amande)

patxi, 31.12.2004 à 12:11188335
youpi

frads, 08.12.2004 à 16:45185521
>> 'tain, elles sont pourraves les offres internet en belgique >)

ouais :o(

J-C, 08.12.2004 à 16:37185518
tu n'as qu'à l'offrir à Tini qui va partir dans un pays où l'offre internet est bien meilleure :-))

At'chao !

cubik, 08.12.2004 à 16:32185516
attends, si j'ai pre-reserve world of warcraft, c'est po pour y jouer une fois tous les 15 jours en france >)

J-C, 08.12.2004 à 15:20185503
de toutes façons, tu y vas pour bosser, pas pour faire de l'internet !

At'chao !

cubik, 08.12.2004 à 15:16185502
'tain, elles sont pourraves les offres internet en belgique >)

cubik, 06.12.2004 à 17:58185160
bon, finalement, pete-couille la commerciale pour la belgique
qui me trouve dur et sec parce que je reclame des conditions de detachement a l'etranger decentes
qui essaye une nouvelle fois de me couillonner en me parlant de l'ursaff et en m'invitant a verifier qu'ils sont de bonne foi, ce que j'ai evidement fait et qui me rend colere parce qu'elle pipote (ou comprend rien)
ca va negocier sec demain soir, va y avoir des morts

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