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Sujet test pour explosion de compteur en live [ Ratatouille, pizza, patates... ] retour forum
 | J-C, 10.03.2004 à 13:50 | 145801 |
|  |  | il faudrait regrouper ces messages sur le sujet approprié, à savoir "tribune et défouloir".
At'chao ! |
 | |  |  | Allez, le point de vue de l'étranger, toujours intéressant :
Recherche : La rébellion des chercheurs vue de l'étranger
Par Christophe BOLTANSKI, Fabrice ROUSSELOT et Michel TEMMAN
(Libération.fr)
"Si elle a reçu l'appui de scientifiques étrangers réputés, la fronde des chercheurs français trouve relativement peu d'écho chez nos grands partenaires scientifiques. Sans doute en raison des différences de structures. Tour d'horizon.
Etats-Unis: une situation peu transposable
«Nous n'avons pas les mêmes préoccupations qu'en France, car la situation est ici complètement différente.» Comme nombre de ses collègues, George Langford, expert en sciences biologiques au Dartmouth College, dans le New Hampshire, se dit préoccupé par les «malheurs» de ses collègues français, mais admet sans difficulté qu'il ne craint pas de voir ce genre de problèmes se reproduire outre-Atlantique. Aux Etats-Unis, si les chercheurs de tous ordres dépendent beaucoup de l'argent fédéral, ils bénéficient aussi d'un soutien important : celui des universités. Des laboratoires n'hésitent d'ailleurs pas à s'associer avec les grandes universités prestigieuses afin de bénéficier des bourses gouvernementales. Celles-ci sont attribuées à travers des agences gouvernementales, comme la National Institute of Health (NIH) dans le domaine médical ou la National Scientific Foundation (NFS), qui consacrent près de 21 milliards de dollars à la recherche.
Royaume-Uni: «A Cambridge, de plus en plus de post-doctorants venant de France»
«Il y a en France un nombre croissant de jeunes scientifiques de valeur», explique John Hinch, mathématicien et physicien au Trinity College, à Cambridge, qui entretient depuis quinze ans des liens étroits avec des laboratoires de l'Hexagone et des Etats-Unis. «Il y a certainement une fuite des cerveaux de France. A Cambridge, nous avons de plus en plus de stagiaires, de post-doctorants d'outre-Manche qui disent avoir beaucoup de mal à trouver des postes chez eux. Surtout depuis cette année. Mais ils espèrent regagner la France.»
Pour le scientifique britannique, la France accorde bien plus de liberté à ses jeunes chercheurs que les Etats-Unis. «Dans mon domaine, cela donne une recherche plus créative que dans d'autres pays. Les Américains ont de très bonnes idées mais pas suffisamment. Leurs travaux, comme les nôtres, sont souvent prévisibles.» Selon lui, la Grande- Bretagne subit aussi de plus en plus de contraintes. «Nous parvenons à nouer davantage de contacts avec le monde de l'industrie. Sur ce plan, mes confrères français semblent rencontrer moins de succès.»
Japon: la crise alimente le débat autour du futur réacteur Iter
A l'heure où se poursuit le match France-Japon qui doit déterminer, ce mois-ci, lequel des deux pays accueillera le futur réacteur de fusion thermonucléaire Iter, les médias japonais s'intéressent à la rébellion des chercheurs français. Un intérêt loin d'être fortuit. La presse japonaise se garde bien de lier cette fronde au dossier Iter ; mais la multiplication de reportages, articles et échos divers prend une tournure particulière.
Après avoir décliné les atouts du site nippon de Rokkasho-Mura, le quotidien Sankei, dont la ligne varie entre nationalisme pur et patriotisme bon teint, a consacré lundi un petit pavé à la protestation des chercheurs français en butte aux «coupes dans les crédits et les effectifs». D'autres médias japonais ont rappelé l'excellence de l'expertise scientifique et technologique française, qui a enfanté Ariane, le TGV, Airbus... Prudents, les médias nippons rappellent l'âpreté des discussions autour d'Iter."
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 | |  |  | "Démissions en série chez les chercheurs français
LEMONDE.FR | 09.03.04 | 09h16 • MIS A JOUR LE 09.03.04 | 14h24
Le premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, avait estimé lundi qu'"une démission n'est jamais un succès". "J'aurais forcément une réaction de tristesse parce que je ne souhaite pas que la renommée scientifique internationale de la France soit ainsi fragilisée", avait-il déclaré.
Une très large majorité des patrons de laboratoires français s'est prononcée mardi 9 mars à la mi-journée, au cours d'une assemblée générale à l'Hôtel de Ville de Paris, pour la démission de leurs tâches administratives, selon un premier vote à main levée qui doit être suivi par une consultation formelle. Seule une dizaine de personnes, parmi les quelque 800 à 900 directeurs de labos et responsables d'équipes de recherche présents, se sont prononcées contre cette démission.
826 directeurs d'unités et 607 chefs d'équipes étaient présents ou représentés au cours de cette assemblée générale, selon des indications recueillies par l'AFP auprès du collectif. Les patrons de labos signataires de la pétition "Sauvons la recherche" doivent maintenant confirmer ce vote au cours d'une consultation formelle à bulletin secret. Ce scrutin a commencé vers 13 h 45.
L'assemblée générale, organisée à huis clos, sera suivie par une conférence de presse vers 15 heures à la salle des fêtes de l'Hôtel de Ville, puis d'une manifestation des chercheurs en direction du ministère de la recherche.
"UNE DÉMISSION N'EST JAMAIS UN SUCCÈS"
"La démission n'est ni une fin en soi, ni un arrêt du mouvement, c'est un passage obligé", a lancé le porte-parole du collectif, Alain Trautmann, en ouvrant l'assemblée générale. Pendant cette réunion des patrons de labos, quelque 1 500 chercheurs étaient rassemblés sur la place de l'Hôtel-de-Ville pour manifester leur soutien à leurs patrons démissionnaires.
Dans une interview parue mardi dans Libération, le premier ministre Jean-Pierre Raffarin avait pour sa part déclaré : "Nous ne sommes pas dans un marchandage à la petite semaine mais face à la construction de l'avenir du pays". Prenant acte à l'avance de la décision des chefs de laboratoires, M. Raffarin avait estimé qu'"une démission n'est jamais un succès" : "J'aurais forcément une réaction de tristesse parce que je ne souhaite pas que la renommée scientifique internationale de la France soit ainsi fragilisée." "Quand on met 3 milliards d'euros sur la table pour la recherche [d'ici à 2007], on met beaucoup plus que ce que nous faisons pour beaucoup d'autres catégories professionnelles", insiste-t-il.
MENACES DE PARALYSIE
Mais le chiffre de 3 milliards d'euros, annoncé samedi par Matignon, n'a pas convaincu les chercheurs. "Si ces 3 milliards se concrétisent, on sera très contents, avait réitéré, lundi, le porte-parole du collectif "Sauvons la recherche", Alain Trautmann. Mais pour l'instant, il ne s'agit que d'une reformulation de la promesse faite par Jacques Chirac de consacrer 3 % du PIB à la recherche. Ce qu'il aurait fallu (...), ce sont des réponses concrètes et non pas faire une autre promesse."
Selon un sondage CSA pour La Croix, le mouvement est approuvé par plus de quatre Français sur cinq (82 %). 47 % déclarent "soutenir" le mouvement et 35 % avoir "de la sympathie", seuls 12 % exprimant de l'"indifférence" et 5 % se déclarant "opposés" ou "hostiles".
Dans l'immédiat, la décision des chefs de labos aura surtout une portée symbolique. Mais très rapidement, elle pourrait entraîner une paralysie de l'appareil de recherche : les directeurs démissionnaires ne commanderont plus de produits ou de matériel pour les laboratoires, ou ne signeront plus d'ordres de mission pour le déplacement des chercheurs." |
 | |  |  | Le rapport confidentiel qui accable le CNRS
(Les Echos, 8 mars 2004)
"La commission Guillaume met en lumière les graves dysfonctionnements de l'organisme • Le Premier ministre accorde une rallonge de 3 milliards pour la recherche publique "
« Un modèle figé et à bout de souffle. » L'audit établi par la mission qu'a supervisée l'ancien directeur général de l'Anvar et ancien conseiller de Pierre Mauroy à Matignon, Henri Guillaume, est sans pitié pour le CNRS. Le premier organisme de recherche français, qui emploie 26.000 personnes dont plus de 11.000 chercheurs statutaires, est jugé peu réactif, incapable de se réformer, paralysé par un mode de direction bicéphale. Demandé par le gouvernement début février pour juger de la situation comptable de l'établissement, il met en lumière d'autres graves dysfonctionnements. L'immobilisme de l'organisme est expliqué par le partage des responsabilités entre la direction et le Comité national de la recherche. Par ailleurs, le Premier ministre a annoncé samedi une rallonge budgétaire de 3 milliards pour la recherche publique d'ici à 2007. Le collectif des chercheurs décidera demain s'il maintient sa menace de démission des chefs de laboratoire de leurs fonctions administratives. "
Pour ma part, je trouve que sortir un tel rapport, justement aujourd'hui, est assez minable. |
 | J-C, 04.03.2004 à 18:15 | 145045 |
|  |  | Degas et Toulouse-Lautrec en majesté au Salon du dessin à Paris
LE MONDE | 04.03.04
Le salon du dessin, qui aura lieu cette année du 17 au 22 mars, reste l'événement prédominant de la Semaine du dessin, qui rend hommage à cet art désormais considéré comme majeur.
Les trente exposants, dont quinze galeries étrangères, proposent une sélection qui se distingue par la qualité. Parmi eux, la galerie Bayser présente principalement des œuvres du XVIIIe siècle, notamment un ensemble de Claude Gillot (1673-1722), un peintre très connu à son époque qui a travaillé avec Watteau. Figurant des comédiens italiens qui se produisaient à la Foire Saint-Germain (1715-1720), ses sanguines et lavis montrent des personnages croqués dans leurs costumes de scène (autour de 15 000 € ).
Chez Brame et Lorenceau, spécialistes des XIXe et XXe siècles, le public pourra admirer une étude de chevaux se cabrant, au crayon et à l'encre, de Toulouse-Lautrec (24 000 € ), ou encore un cheval de selle au crayon par Degas (85 000 € ).
Gabriel Terrades exposera un dessin de Thierry, un artiste dont on sait peu de choses et connu pour ses vues d'intérieur. Cette œuvre représente le bureau de Marie-Amélie d'Orléans, épouse du futur roi Louis-Philippe. Rentrés d'exil à la Restauration (1815), les Orléans décident de redécorer au goût du jour leur résidence parisienne, le Palais-Royal, d'où ce dessin. On y découvre ce qui est aujourd'hui le bureau du ministre de la culture.
Au quartier Drouot, de nombreuses galeries sont mobilisées autour du dessin. Parmi les pièces des XIXe et XXe siècles exposées à la galerie AB, une grande aquarelle cubiste de Paul Elie Gernez (1888-1948), Nature morte au compotier et au pot de confiture (7 000 € ), qui date de 1921, et un ensemble de portraits féminins de plusieurs artistes : Chas Laborde (1886-1941, 200-300 € ), André Meaux Saint Marc (1885-1941, 50 à 200 € ), ou encore l'expressionniste d'origine hongroise Sternberg (de 1 000 € à 5 000 € ).
La galerie Jouffroy, située dans le passage du même nom, a réuni de nombreux dessins du XIXe siècle figurant des enfants (de 50 € à 500 € ). Le fonds d'atelier du peintre Charles Serret (1824-1900), qui totalise près de 800 pièces, contient des fusains illustrant ce thème : jeux, courses, cerceaux, rondes, cache-cache, et parfois aussi des punitions (de 100 € à 250 € ).
Du côté des ventes publiques, Christie's disperse le 18 mars plus de 300 dessins anciens et modernes. Une des pièces les plus attendues est un dessin préparatoire à l'encre et à l'aquarelle de Louis Boilly (1761-1845), Le Cabaret, dont le tableau, beaucoup plus petit que le dessin, est conservé au Louvre (70 000-120 000 € ). Sotheby's expose du 15 au 19 mars la collection Unicorno, qui sera vendue à Amsterdam le 19 mai. Sélectionnées avec une exigence de connaisseurs par un couple de marchands de tableaux, près de 500 feuilles illustrent cinq siècles de dessins des grandes écoles européennes : hollandaise, flamande, française, italienne, anglaise, allemande, etc.
Différents musées parisiens participent à cette semaine du dessin, avec des expositions programmées spécialement pendant sept ou huit jours.
Catherine Bedel
Salon du dessin, Palais Brongniart, place de la Bourse, 75002. Du 17 au 22 mars, de 12 heures à 20 h 30. Nocturne le 18 mars jusqu'à 22 heures. Entrée : 10 € . Quartier Drouot, rue Drouot et alentour, 75009. Du 12 au 25 mars. Christie's : 9, avenue Matignon, 75008. Sotheby's, 76, faubourg Saint-Honoré, 75008.
At'chao ! |
 | bat, 03.03.2004 à 20:36 | 144925 |
|  |  | >> La raison de la suspension des vols de faucons est simple. Il y a peu, un de ces volatiles a embarqué un chihuahua que sa maitresse promenait sans laisse...
ptdrrrr
(voilà, c'était l'avis constructif de la journée :p) |
 | San, 03.03.2004 à 16:56 | 144901 |
|  |  | Vraie connerie pour le faucon! |
 | |  |  | New-York
Les autorités new-yorkaises ont suspendu sine die la brigade de cinq faucons utilisés pour chasser les pigeons à la suite d'une tragique méprise. Le parc de Bryant, à proximité de Times square, utilise en effet 5 de ces rapaces pour effaroucher les pigeons et autres oiseaux sauvages qui adorent ce parc et y déposent aussi leurs fientes, ce qui ne fait pas la joie des visiteurs et autres pique-niqueurs... La raison de la suspension des vols de faucons est simple. Il y a peu, un de ces volatiles a embarqué un chihuahua que sa maitresse promenait sans laisse... |
 | |  |  | On EN parle, voulais-je dire. :o) |
 | San, 03.03.2004 à 14:02 | 144858 |
|  |  | >> Prenez plutôt l'avion.......
:))))))) |
 | |  |  | Prenez plutôt l'avion....... |
 | |  |  | Cousine Joelle !!! Ne prends pas le train !!! |
 | |  |  | Oui, et on parle en ce moment aux infos. Hum, ça donne pas tellement envie de prendre le Thalys... |
 | |  |  | Ouais...Ah mon avis, c'est un chimiste de génie au chômage qui cherche à se faire une place au soleil... |
 | |  |  | on va dire que je chicane, mais «4 millions de dollars et 1 million d'euros», ca fait bizarre comme demande de rancon. On est loin des petites coupures non marquees.
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 | |  |  | Menace d'attentats sur les trains français
«4 millions de dollars et 1 million d'euros», c'est la somme que réclamerait un groupe inconnu à la France en échange de la neutralisation de plusieurs bombes qu'il aurait déposées sous des voies de chemin de fer.
Par Libération.fr, mercredi 03 mars 2004
" C'est un scénario de film catastrophe. Depuis plusieurs semaines, le ministère de l'Intérieur a reçu des courriers émanant d'un groupe inconnu se désignant comme «AZF» (comme le nom de l'usine chimique détruite par une explosion à Toulouse en septembre 2001), qui affirme avoir déjà disposé «dix bombes» sur le réseau ferré, programmées pour exploser selon un dispositif de dateur automatique. «AZF» réclamerait «4 millions de dollars et 1 million d'euros» (selon une source proche du dossier cité par l'AFP) pour ne pas faire exploser les charges.
Ces menaces sont très crédibles. Mardi soir, une réunion de crise s'est tenue au ministère de l'Intérieur sur ce sujet. Interviewé sur LCI, Michel Gaudin, le directeur général de la police nationale, a révélé que, sur indication des «prétendus terroristes», un engin explosif avait déjà été découvert près de Limoges, à Fole (Haute-Vienne), sur la voie ferrée Paris-Toulouse, le 21 février. La charge, munie d'un détonateur complexe se déclenchant lors de la vibration des rails au passage d'un train, a pu être désamorcée. L'ensemble constituait «un engin digne d'un artificier, ou à tout le moins d'un élève très doué», d'après une source cité par l'AFP. La police a démonté l'engin pour le transporter et le remonter en lieu sûr afin de le tester sur des rails semblables à ceux de la SNCF: l'essai a permis d'établir la puissance de la bombe qui a rompu le rail sous lequel elle était placée, projetant les débris à 25 mètres de hauteur. «La justice a été saisie, le parquet de Paris a été saisi et a chargé le juge Jean-Louis Bruguière (de la cellule antiterroriste, ndlr) de l'instruction», a-t-il précisé. Michel Gaudin a exclu une piste islamiste: «Ce n'est pas notre hypothèse de travail à l'heure actuelle.»
Il a également affirmé qu'«il n'y avait pas, a priori, de mesures particulières à prendre dans les trains jusqu'à ce jour», laissant ainsi entendre que la date butoir posée par le groupe pour le versement de la rançon est encore à venir. Ou que la tâche de surveillance et de recherche est inutile sur les 33.155 kilomètres de lignes (dont 29 352 kilomètres en exploitation) du réseau ferré national. Selon l'agence Reuters, l'affaire a fait une première victime: selon ses sources, le chef de la section antiterroriste du parquet de Paris, Michel Debacq, a été démissionné «pour ne pas avoir fait remonter à temps une affaire antiterroriste en cours». Le parquet n'a pas commenté cette mesure. Le ministre de la Fonction publique, Jean-Paul Delevoye, a assuré mercredi sur BFM que le gouvernement avait décidé d'agir «avec fermeté et sans complaisance» vis-à-vis des auteurs des menaces d'attentats."
Ils déraillent complètement, ces gens !
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 | |  |  | Le Yeti et le pingouin (29/02/2004, DHNET)
Un Yeti et un gourdin, un pingouin qui tombe d'une falaise: ze phénomène Internet
BRUXELLES Le pingouin est l'animal préféré des informaticiens et des internautes. Le palmipède est déjà l'emblème de tous les défenseurs des logiciels libres par l'entremise du système d'exploitation Linux dont il est le symbole. Depuis la mi-janvier, il est aussi la star du jeu auquel s'adonnent sans aucun doute le plus d'internautes actuellement: Yeti sports, Smack the Pinguin. Le principe est simple: un pingouin plonge, bec en avant, du haut d'une falaise. Un yeti (vous) l'attend en bas avec un gourdin qui lui sert à propulser le plus loin possible le volatile à travers les étendues neigeuses. Fureur! Pas une entreprise où les employés ne tentent de battre des records de distance. Des acharnés, frustrés, ont même bidouillé le jeu pour lâcher sur le web des versions où les records peuvent être repoussés. Un autre a sorti une version trash, sanguinolente à souhait.
La société de graphisme Edelweiss à l'origine de ce jeu a déjà sorti une 2e épreuve. Une version pour GSM devrait suivre ainsi que d'autres épreuves qui constitueront un décathlon du Yeti.
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 | San, 26.02.2004 à 17:06 | 144015 |
|  |  | Et dire que tout a ete detruit avec l'invasion des Parigoths... |
 | J-C, 26.02.2004 à 16:52 | 144010 |
|  |  | La découverte d'une cité gauloise à Nanterre remet en cause la localisation de Lutèce sur l'île de la Cité
LE MONDE | 26.02.04
Les dernières fouilles ont révélé un vaste quartier d'habitation et une nécropole datant du IIe siècle et du IVe siècle avant J.-C. Peut-être les vestiges de la véritable capitale des Parisii.
Nanterre (Hauts-de-Seine) de notre correspondant
L'actuelle commune de Nanterre (Hauts-de-Seine) fut-elle la "capitale" des Parisii, ancêtres celtes des Franciliens, et non Lutèce, comme le veut la tradition historique ? L'hypothèse est soulevée depuis la découverte, fin 2003, d'un vaste quartier d'habitat gaulois datant du IIe siècle avant notre ère et situé au nord-ouest de la ville, à proximité de la Seine.
Ces fouilles, menées par l'Institut national des recherches archéologiques préventives (Inrap), complètent des investigations sur le tracé de l'autoroute A86, qui avaient mis au jour, en 1993, des vestiges d'une zone artisanale datant de la même époque. Les archéologues avaient alors exhumé l'embasement d'un four de potier avec ses pierres noircies, entouré d'ustensiles en céramique, ou encore un poids de métier à tisser.
Le quartier d'habitations gauloises datant de la même période, découvert en novembre 2003 sur le chantier d'un immeuble, atteste la présence d'une communauté humaine importante. Avec la zone artisanale, l'ensemble s'étend sur une quinzaine d'hectares au moins.
Il ne s'agit plus d'un village, mais bien d'une cité proto-urbaine dense. Pour preuve, les règles d'urbanisme draconiennes que s'étaient imposées les habitants. Leurs bâtiments de bois et de torchis s'alignaient selon un plan orthogonal, entre deux rues parallèles cailloutées, autour d'une place carrée. Des fossés, entretenus et curés, drainaient les eaux usées au-delà du bourg. Comble du confort, chaque maison disposait d'un puits privatif paré de pierres. Ceux-ci ont été retrouvés dans un parfait état par les chercheurs de l'Inrap. Quant aux nombreuses habitations, il ne reste, au sol, que les trous dans lesquels s'enfonçaient les pièces d'une charpente cloutée.
Le mobilier est composé d'amphores provenant d'importations, de pièces de monnaies celtiques, de parures de bronze, dont des fibules, et d'objets domestiques, comme une étrange fourchette à chaudron.
CENTRE D'AFFAIRES
Aussi impressionnante est la découverte simultanée d'une nécropole gauloise antérieure à la cité, datant du IVe siècle avant J.-C. Situées en bordure de celle-ci, ces tombes recèlent une trentaine d'individus, parmi lesquels des guerriers avec épées, lances et boucliers.
Qui étaient ces habitants et quelles étaient leurs activités ? Pour les archéologues, il s'agissait bien des Parisii, tribu gauloise dont l'origine remonterait au-delà du IVe siècle avant notre ère, peuplant le centre de l'actuelle Ile-de-France.
L'édification de la cité nanterrienne par ces Parisii, dans un méandre resserré du fleuve, ne dut rien au hasard. "L'intérêt de cette implantation en bord de Seine est de gérer les échanges, le commerce et la répartition des biens. A cette époque, la société économique est bipolarisée. Il y avait, d'une part, des centres urbains qui rassemblaient les richesses et assuraient les productions artisanales et, d'autre part, le milieu rural avec des fermes isolées ou des hameaux où l'on produisait la matière première destinée à ces cités artisanales, qui avaient aussi un rôle de redistribution des produits transformés", explique Antide Viand, archéologue à l'Inrap. A l'époque, la Seine était déjà un vecteur majeur des échanges commerciaux, de l'Oise, au Nord, jusqu'aux monts du Morvan, au Sud.
Cette agglomération structurée en quartiers, démographiquement forte, centre d'affaires avéré et par conséquent de pouvoir politique, déjà prospère cent cinquante ans avant la conquête romaine de 52 av. J.-C., était-elle l'oppidum des Parisii dont Jules César fait état dans les Commentaires de la guerre des Gaules, mentionnant une île et des ponts, et que la tradition situe sur l'actuelle île de la Cité, au cœur de Paris ? "Nanterre est la seule agglomération importante identifiée par l'archéologie sur le territoire des Parisii. A ce jour, aucun vestige significatif d'une occupation conséquente antérieure à la conquête romaine n'a été découvert sur l'île de la Cité", affirme Alain Bulard, ingénieur à la direction régionale des affaires culturelles.
"DE LA FAUTE DE CÉSAR"
Pour Antide Viand, les données objectives résultant des dernières fouilles dans les Hauts-de-Seine semblent conforter Nanterre comme chef-lieu des Parisii. "Lutèce, sur l'île de la Cité, n'occupe que 8 hectares, dans un environnement marécageux, alors que le site de Nanterre dépasse les 15 hectares. D'autre part, la position topographique de ce site est remarquable. Nanterre, dans une large boucle de la Seine formant à l'époque une presqu'île, était facilement défendable. En cas de siège, ce territoire permettait aux populations de vivre en autarcie de par la diversité des biotopes : terres cultivables, prairies, forêt. Autant d'atouts n'ont pu laisser indifférents les envahisseurs romains", explique M. Bulard.
Ces indices, à défaut d'apporter des certitudes, augurent d'une nouvelle bataille de Lutèce entre partisans de la tradition et archéologues favorables à la délocalisation de la capitale "parisiaque". "Ce débat est de la faute de César, trop imprécis dans sa description de l'oppidum des Parisii, se lamente M. Bulard. Tant que l'on n'aura pas trouvé une inscription mentionnant : "id est Lutecia" à Nanterre, rien ne permettra d'affirmer sa localisation dans les Hauts-de-Seine."
Jean-Pierre Dubois
At'chao ! |
 | J-C, 26.02.2004 à 10:24 | 143886 |
|  |  | t'ain, c'est Total Recall ton truc !
At'chao ! |
 | |  |  | Rêver sur commande
LEMONDE.FR | 25.02.04 | 14h13
" Une machine à exaucer les rêves. Aldous Huxley, George Orwell ou Ray Bradbury ne l'avaient pas imaginée, Takara, le géant japonais du jouet, l'a réalisée. Le 14 janvier à Tokyo, Keita Satoh, le directeur de la société, a annoncé la sortie d'une technologie révolutionnaire, le Yumemi-kobo (usine à rêves) : "un jouet pour adultes de vingt ans et plus" permettant aux gens stressés de partir en vacances ou aux célibataires de trouver la femme idéale. Bref, de faire un voyage au pays de ses rêves.
La machine mesure 35 cm de haut sur 22 cm de large. Son heureux propriétaire choisit un songe grâce à la diffusion combinée, pendant son sommeil, d'effluves relaxants, de musique douce et de "mots-clés" propices aux rêves. Avant de s'y plonger, le voyageur détermine l'environnement et les scénarios qu'il souhaite vivre : shérif, cosmonaute, samouraï, maître du monde, idole des femmes, brunes, rousses, blondes... Il s'allonge ensuite à côté de sa dream box, ferme les yeux et se laisse entraîner dans le rêve commandé.
La machine reproduit les bruits, la musique, les mots, les odeurs qui correspondent au scénario élu. En se calant sur le mouvement réflexe des yeux au stade le plus profond du sommeil (phénomène appelé REM), la machine contrôle la plongée du dormeur. Après huit heures de congé rêvé, le client est ramené en douceur à la réalité. La psyché deviendra-t-elle le nouvel eldorado des vacanciers ? Et Takara, le tour-opérateur du XXIe siècle ? Pas si sûr. Prévu pour être commercialisé fin mai au Japon, le Yumemi-kobo n'en est encore qu'au stade du développement, "testé sur des employés de la compagnie", explique son directeur marketing, Kenji Hattori. Déjà, la société avertit ses futurs clients, les résultats ne sont pas garantis : "Il ne s'agit pas d'un service médical, la reproduction des rêves désirés n'est donc pas fiable à 100 %." Dans ce cas, n'est-ce pas dangereux ? Le client ne risque-t-il pas de traverser des contrées inconnues, des souvenirs enfouis au plus profond de sa mémoire ? Pour éviter tout désagrément, les ingénieurs ont fait appel à un psychologue nippon, le docteur Eiko Matsuda, enseignant au département de sociologie de l'université d'Edogawa. Ses spécialités : la psychologie clinique et les cauchemars.
"L'usine à rêves" coûte 110 euros. Takara, qui espère en vendre 300 000 la première année, s'est spécialisé dans le gadget loufoque : en août 2001, il avait lancé le bow-lingual, un traducteur d'aboiements en langage humain (en japonais uniquement !) et son dérivé pour les chats. Mais, comme ces deux produits, le Yumemi-kobo risque d'être cantonné aux frontières du Japon : "Nous n'avons pas encore de plans concrets pour la commercialisation du jouet ailleurs qu'au Japon et dans d'autres langues", précise la société. Le soleil levant aurait-il un effet sur les rêves ? "
Benoît Merlin
Une machine à rêves, pourquoi pas, après tout ? Mais de rêves positifs alors. Parce que le marché des machines à cauchemards est déjà saturé. |
 | pessoa, 25.02.2004 à 23:29 | 143830 |
|  |  | On l'a échappé belle. |
 | J-C, 25.02.2004 à 14:52 | 143700 |
|  |  | Deux météorites de 500 mètres de diamètre ont frappé le Sahara oriental il y a 140 millions d'années
LE MONDE | 24.02.04
Les impacts de ces astres, détectés par satellite, ont été localisés en Libye. Baptisés Arkenu-1 et Arkenu-2, ces astroblèmes sont situés à 250 km de l'oasis de Koufra.
Comme tous les corps du système solaire, la Terre a subi, au cours de son histoire, des bombardements de météorites et d'astéroïdes dont certains ont eu des effets dévastateurs sur la vie environnante. On pense qu'un tel cataclysme a contribué, il y a 65 millions d'années, à la disparition des dinosaures. Mais, aujourd'hui, il reste peu de traces de ces formidables rencontres avec la Terre. Beaucoup de ces "astroblèmes" - du grec astro (astre) et blêma (coup) - ont disparu ou sont devenus invisibles à cause de l'érosion, du volcanisme et de la tectonique des plaques, qui recycle en permanence les roches de la croûte terrestre dans le manteau.
Néanmoins, à ce jour, 160 cratères d'impacts météoritiques ont été découverts, principalement dans les zones tempérées. Or, "statistiquement, il doit y en avoir une proportion similaire sur toute la surface terrestre", explique Philippe Paillou, maître de conférences à l'université Bordeaux-III et directeur adjoint du laboratoire d'astrodynamique, d'astrophysique et d'aéronomie (CNRS/université de Bordeaux). "Le Sahara, notamment, présente un gros déficit, alors que c'est l'une des régions les plus favorables à la préservation des cratères d'impact. Il doit donc en exister encore plusieurs dizaines non identifiés", précise le scientifique.
Cette hypothèse vient d'être confirmée par la découverte de deux nouveaux astroblèmes dans le sud-est de la Libye par Philippe Paillou, qui dirigeait une équipe de chercheurs français, américains, japonais et égyptiens. Les deux cratères d'impact, situés à 110 km à l'ouest de Djebel Arkenu et à 250 km au sud de l'oasis de Koufra, ont reçu le nom d'Arkenu-1 et Arkenu-2. Cette découverte porte à six le nombre d'astroblèmes localisés dans le Sahara oriental, les quatre précédents ayant été mis au jour en Libye et au Tchad.
INFLUENCE SUR LE CLIMAT
Selon les chercheurs, qui présentent leurs travaux dans un numéro des Comptes rendus de l'Académie des sciences - Géoscience 335 (2003), le diamètre du premier cratère est de 10,3 km et celui du second, qui lui est accolé, atteint 6,8 km, tandis que leur âge maximal a été évalué à 140 millions d'années. "Au vu des résultats de l'étude sur site, précisent-ils, nous pouvons affirmer que les structures circulaires découvertes dans le sud-est de la Libye ont été formées par la chute d'une paire de météorites d'un diamètre de l'ordre de 500 mètres."
Cet événement cosmique, qui a libéré une énergie supérieure à celle du stock mondial actuel d'armes nucléaires, expliquent-ils, a certainement influencé l'évolution du climat ainsi que la faune et la flore de toute l'Afrique de l'Est à l'époque de l'impact.
Le double cratère a été mis en évidence grâce aux images prises par les satellites américain Landsat-7 et japonais Earth Resources Satellite-1 de l'Agence spatiale japonaise (Nasda). Ce dernier utilise un radar à synthèse d'ouverture qui balaie les premiers mètres du sous-sol en milieu aride et révèle les structures géologiques cachées sous des dépôts sableux. Cette première prospection du Sahara oriental par satellite doit être poursuivie ultérieurement pour couvrir la totalité du Sahara ainsi que la péninsule Arabique dans le cadre du projet international "Saharasar". La recherche par satellite a été complétée par une campagne d'observation menée sur le terrain en avril 2003 et qui a confirmé la réalité des cratères. L'équipe y a en effet observé des cônes de percussion, des brèches et des quartz choqués, des minéraux spécifiques d'un impact météoritique.
Mais la quête des chercheurs ne fait que commencer. Une nouvelle mission scientifique, dirigée par Philippe Paillou, vient de partir pour la région du Gilf Kebir, une zone désertique du sud-est de l'Egypte. Cette prospection, qui durera jusqu'à fin février, fait partie d'un programme de coopération franco-égyptien initié en février 2003 par l'Institut national des sciences de l'univers du CNRS et l'université du Caire. Elle est destinée à observer in situ des structures géologiques préalablement localisées par satellite et qui pourraient être des cratères d'impact.
Les recherches menées sur place permettront peut-être aussi d'expliquer un grand mystère de la région, celui des "verres libyens". Il s'agit de morceaux de verre incolores, dont certains de grande taille, que l'on trouve en grand nombre dans cette partie égyptienne du désert de Libye. Après leur découverte, il y a cent cinquante ans, "on s'est aperçu, il y a quelques années, qu'ils proviennent de la fonte du sable produite par un impact météoritique. Mais on n'a jamais trouvé l'impact à l'origine de ce phénomène", précise Philippe Paillou. Il est possible que le double cratère météoritique d'Arkenu soit l'auteur de ce phénomène, ou encore l'un des cratères égyptiens non encore découverts. Une hypothèse d'autant plus plausible que l'on trouve dans ce pays les traces multiples de la chute d'un corps extraterrestre de grandes dimensions, il y a 29 millions d'années.
Christiane Galus
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Dix-sept cratères recensés en Afrique
Parmi les 160 cratères d'impacts météoritiques dénombrés sur le globe, 17 ont été découverts en Afrique : en Algérie, au Tchad, en Mauritanie, en Libye, au Ghana, en Namibie et en Afrique du Sud. C'est ce dernier pays qui s'enorgueillit de posséder l'un des plus vieux cratères du monde, l'anneau de Vredefort, de 100 km de diamètre, qui témoigne d'un impact survenu il y a environ 2 milliards d'années. On trouve également sur son territoire la structure géante de Morokweng (70 km de diamètre), datant de 145 millions d'années. Au nord du continent, l'Algérie compte quatre astroblèmes (Ampguid, Ouarkziz, Talemzane et Tin Bider). Au Tchad, deux cratères ont été recensés : British Petroleum Structure (3 km de diamètre) et Oasis (18 km), dont l'âge est estimé à moins de 120 millions d'années. La Libye possède les astroblèmes de Gweni-Fada (diamètre de 14 km) et Aorounga (12 km), vieux d'environ 350 millions d'années, auxquels il faut désormais ajouter les deux cratères d'Arkenu, âgés de 140 millions d'années.
At'chao ! |
 | pessoa, 23.02.2004 à 21:58 | 143317 |
|  |  | Hourra, mon vieux Milou, ce n'est qu'un tremblement de terre !
23/02 20:32 : Un séisme de magnitude 5,1 sur l'échelle ouverte de Richter a secoué lundi soir une grande partie de l'est de la France, plongeant une partie de la ville de Besançon dans le noir pendant plus d'une heure.
Le séisme dont l'épicentre était situé non loin de la capitale franc-comtoise, a également été ressenti jusqu'en Suisse et dans le sud-ouest de l'Allemagne. Aucune victime, ni aucun dégât important n'a été immédiatement signalé aux services de pompiers ou de gendarmerie.
Selon l'Observatoire des Sciences de la Terre à Strasbourg, l'épicentre du séisme qui s'est produit à 18H31 a été localisé près de la commune de Baume-les-Dames (Doubs) à 47,3 degrés de latitude nord et 6,3 degrés de longitude est, à une vingtaine de kilomètres de Besançon. Sa magnitude a été évaluée à 5,1 sur l'échelle ouverte de Richter, contre 5 selon le réseau Sismalp, basé à Grenoble.
Immédiatement après la secousse, plusieurs quartiers de Besançon dont le centre-ville ont été plongés dans le noir. Le courant a été rétabli vers 19h35. Environ 25.000 personnes, sur les 120.000 que compte l'agglomération, ont été privées d'électricité pendant une heure, selon EDF.
La coupure a été provoquée par l'arrêt d'un des quatre postes d'alimentation de la ville qui relient le réseau de transport à celui de distribution. Sous le coup de la secousse, celui-ci s'est mis en mode "sécurité" à la façon d'un disjoncteur, a précisé EDF.
Les services de gendarmerie et de pompiers ont été submergés d'appels dans les minutes qui ont suivi la secousse, mais n'ont pas été informés de dégâts.
"Je n'ai eu aucun écho particulier des conséquences du séisme, les appels en mairie sont peu nombreux", a déclaré Antoine Berthaut le directeur général des services de la mairie de Baume-les-Dames contacté par l'AFP, tout en signalant la présence de "quelques fissures", notamment sur la route. Pompiers et gendarmes effectuent des tournées dans la commune de quelque 6.000 habitants pour s'assurer de la situation.
Le tremblement de terre a également été ressenti à Lyon, à Belfort, à Strasbourg, dans le sud des Vosges, en Meurthe-et-Moselle, dans les départements rhônalpins ainsi que dans une partie de la Bourgogne.
Les journaux et radios ont reçu de nombreux appels de la population inquiète dans tout le grand Est.
Dans le seul département du Jura, limitrophe du Doubs, le CODIS a fait état de plus de 600 appels de personnes inquiètes. Un seul appel a généré une intervention pour une cheminée tombée dans une habitation à Lons-le-Saunier qui n'a pas fait de blessés.
Le séisme survient un an et un jour après celui d'une magnitude de 5,9 qui avait frappé la région de Rambervillers dans les Vosges et qui avait été ressenti dans une grande partie est de la France.
Selon Michel Granet, directeur du Réseau national de surveillance sismique (Renass), ce séisme n'a "rien à voir" avec le séisme de l'an dernier. "Le séisme, a-t-il dit, s'est produit dans une région où il y a des tremblements de terre de manière régulière, même s'ils sont beaucoup moins importants. Il est associé à la collision entre la plaque africaine et la plaque européenne", a-t-il ajouté.
Le précédent séisme le plus important qui avait frappé cette région avait eu lieu le 19 mars 2001, avec une magnitude de 3.
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 | San, 20.02.2004 à 19:36 | 142806 |
|  |  | Deal Struck to Slow Global Species Loss
By Patrick Chalmers
KUALA LUMPUR (Reuters) - Rich and poor countries struck a draft deal on Friday to slow the loss of plant and animal species, agreeing to speed work on creating protected areas and rewarding developing states for their natural assets.
"There's an agreement now," Hans Hoogeven, one of the main officials chairing the U.N. talks on global species variety, or biodiversity, told Reuters.
He said a core group of countries reached a compromise on a range of issues including indigenous peoples' rights, guidelines for creating protected areas, and governance of access to genetic resources and the sharing of any ensuing wealth.
But the deal, which also detailed plans to monitor progress made under the Convention on Biological Diversity (CBD), still lacked final clearance from all countries at a full meeting that ran past midnight into early Saturday.
"We're grinding our way through," U.N. spokesman Michael Williams said.
Negotiator Jose Fernandez of Mexico, a country encapsulating the species loss challenge with its huge variety of life set against development and indigenous peoples' rights issues, said all sides could nevertheless cheer the outcome.
"There's something for everyone to be gained in the text we arrived at," he said, highlighting a mandate to start talks governing access to biodiversity and rules on sharing the associated wealth generated.
IGNORANCE
Like host Malaysia, Mexico is one of around a dozen so-called mega-diverse countries around the world that are home to exceptional numbers of species.
But nearly all such nations are developing countries, meaning conservation is not a top priority.
Malaysia's forests harbor rare tigers, orangutans and elephants among 286 identified species of mammal as well as thousands of flowering plants and tens of thousands of invertebrates.
The CBD aims to significantly slow the rate of global species extinctions by 2010, a goal its parties have yet to tie down given universal ignorance over exactly how many different types of animal and plant exist in the world.
The talks, on since February 10, came under the convention's broad goals of conserving the planet's variety of life, ensuring the sustainable use of genetic resources and regulating the fair distribution of subsequent benefits.
Togo delegate Mawuli Komi Amegadje said African states particularly would struggle to implement protected areas on a continent where humans struggle in poverty alongside great natural riches.
"The question of the environment has not got a very high priority for African countries. They are more preoccupied by health, poverty and development," he said after the draft deal was done.
Late night sessions during the two-week meeting saw delegates arguing over the best ways to establish and pay for protected areas, while allowing the people living inside or around park boundaries to earn a living.
Delegates also tussled over how to protect knowledge derived from biodiversity, either traditionally held or uncovered by researchers into medicinal plants and foods.
Indigenous communities in Africa, Asia and Latin America have experienced what pressure groups dub "biopiracy," when commercial firms or research institutes develop crops or treatments from plant varieties without rewarding locals who originally bred them.
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 | San, 19.02.2004 à 19:28 | 142584 |
|  |  | Blessée au restaurant par un bout de viande volant
BERLIN (Reuters) - Une femme de 38 ans qui dînait aux chandelles avec son compagnon a été blessée par un morceau de viande expédié de la cuisine par un chef irascible désireux de montrer à son épouse "qui commande ici".
L'incident s'est produit dans un restaurant grec de Bochum, dans l'ouest du pays. Selon la version de la police, le morceau de viande de boeuf d'un kilo était destiné à la femme du cuisinier, propriétaire par ailleurs de l'établissement.
La cliente a été légèrement blessée à l'oreille par le projectile, qui a fait un vol plané de huit mètres, éclaboussé sa robe, les murs et les tables voisines.
La victime a appelé la police. Le cuisinier risque d'être poursuivi pour avoir mis en danger la santé d'autrui.
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 | |  |  | NEW DELHI (AFP)
18 Février 2004 11h39
Inde: 116 buts marqués dans deux rencontres de football "arrangées"
"Deux clubs à la lutte à distance pour la montée en première division du Championnat de football indien et que seul pouvait départager le nombre de buts inscrits se sont "arrangés" pour s'imposer 61-1 et 55-1: les quatre clubs impliqués ont été suspendus, selon la presse indienne de mercredi.
Les deux clubs se disputant la montée, Curtorim et Wilfred, ainsi que leurs adversaires pourraient être radiés à jamais. Les matches se disputaient mardi soir et pour préserver l'équité, les responsables du championnat avaient ordonné un coup d'envoi simultané.
Mais des représentants de chaque club, envoyés surveiller le concurrent et munis de téléphones portables rapportaient l'évolution du score à leur équipe.
Grâce à la bienveillance criarde des adversaires, les joueurs de Curtorim et de Wilfred ont pu se laisser aller à une orgie de buts, quasiment un toutes les 90 secondes. Selon l'Indian Express, même l'un des gardiens a participé au festival offensif.
Le responsable de la Fédération de football de l'état de Goa (GFA), Savio Nessias, a suspendu les quatre clubs en les accusant d'avoir "ridiculisé le football". La GFA, craignant des irrégularités dans ces deux matches compte-tenu de l'enjeu, avait envoyé des observateurs.
Il y a deux ans, à Calcutta, une équipe s'était débrouillée pour gagner 114 à 0 afin d'éviter la relégation. Mais le club n'avait pas été sanctionné, les dirigeants du football "n'ayant pas réuni suffisamment d'éléments" pour prouver que le match avait été arrangé."
J'adore le dernier paragraphe :o)))
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 | |  |  | C'est sûr que son grand truc c'est l'élection présidentielle. Et puis y'a une autre Lepen dans la course, maintenant... |
 | |  |  | moui m'enfin ça fait très longtemps qu'ils s'est jamais mouillé sur un mandat local. Ca l'intéresse absolument pas. |
 | |  |  | Tu crois ? Ouais, ils aiment bien jouer le rôle de martyrs...
Enfin, Maigret aurait fait 0,02 %, mais pour LEPEN, je sais pas. Je pense qu'il aurait fait un bon score en PACA. Malheureusement. |
 | |  |  | mouais, m'est avis que ça les arrange plutôt... |
 | |  |  | "La candidature de Jean-Marie Le Pen, tête de liste FN aux régionales en Provence-Alpes-Côte-d'Azur, a été hypothéquée mercredi par le refus du préfet de région de valider son dossier sous réserve de nouveaux éléments fournis avant le 27 février." (...) (AFP MARSEILLE, 18 Février 2004 19h01)
"Bruno Mégret, président du Mouvement national républicain (MNR), a été déclaré mercredi inéligible par la préfecture de Champagne-Ardenne où il était tête de liste pour les élections régionales des 21 et 28 mars, 15 jours après avoir retiré sa candidature en région PACA." (...) (AFP CHALONS-EN-CHAMPAGNE, 18 Février 2004 18h56)
Ooooooh, c'est vraiment trop bête tout ça :o)))
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 | San, 18.02.2004 à 15:39 | 142314 |
|  |  | Snif, ca commence...
NADI (AFP) - L'atoll polynésien de Tuvalu, dans le Pacifique, va être submergé jeudi par des grandes marées exceptionnelles, alimentant de sombres prédictions qui affirment que le pays sera bientôt la première victime d'une montée des océans provoqué par le réchauffement planétaire.
Tuvalu, qui abrite 11.500 habitants répartis sur 9 atolls émergeant à moins de 4,5 m au dessus du niveau de la mer, doit être frappé en fin de semaine par de très grandes marées liées à la nouvelle lune, a indiqué Hilia Vavae des services météo de Tuvalu.
"On n'est pas trop sûr de ce qui va se passer mais on pense que tout va être inondé par les flots pendant au moins une heure ou deux", a-t-elle déclaré, précisant que, jeudi, le point le plus élevé de la marée doit atteindre 3,07 mètres et vendredi, 3,10 mètres.
Selon les services météo, la plupart des habitations de la capitale, Funafuti, constituée d'une trentaine de petits ilôts peuplés de 4.000 personnes, devraient être inondés ainsi que l'aéroport.
Les autorités de Tuvalu ont depuis de nombreuses années averti les instances internationales du risque que constituait la montée du niveau de la mer provoqué par le réchauffement de la planète.
Il y a dix ans lors de négociations sur le Protocole de Kyoto sur les émissions de gaz à effet de serre, le Premier ministre de Tuvalu, Bikenibeu Paeniu, avait déclaré que les 11.500 habitants de Tuvalu "seraient les premières victimes des changements de climat".
Le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, a lui aussi cité le cas de Tuvalu, situé à 3.400 kilomètres au nord-est de l'Australie, en affirmant "qu'il y avait des problèmes au paradis".
Face à ce sombre destin, les responsables de l'archipel ont tenté en vain de convaincre l'Australie et la Nouvelle-Zélande de faire bénéficier leurs ressortissants d'un régime d'immigration préférentiel "au cas où les grandes marées rendraient l'atoll inhabitable".
L'actuel Premier ministre, Saufatu Sopo'aga, a affirmé que son gouvernement pourrait engager des poursuites contre l'Australie et les Etats-Unis, en raison de leurs émissions de gaz à effet de serre, considérées comme responsables du réchauffement mondial.
Les experts scientifiques sont toutefois divisés sur les causes réelles de l'affaissement de Tuvalu.
Selon Hilia Vavae, la principale difficulté pour expliquer le phénomène est le manque de données sur le long terme.
En 1993, un programme de surveillance des changements climatiques et du niveau de la mer dans le Pacifique sud, financé par l'Australie, a installé des jauges à Funafuti.
Ses responsables ont affirmé en 2002 "qu'il n'y avait aucune preuve d'une accélération de la montée du niveau de la mer".
Ils ont en revanche estimé que la pression démographique, l'abattage de nombreux cocotiers et la construction de routes, avaient contribué à l'affaissement de l'atoll.
Au fil des ans, la succession de grandes marées a par ailleurs rendu saumâtres les réserves d'eau douce souterraines. Les terres étant de ce fait moins fertiles, les habitants ont utilisé des quantités plus importantes d'engrais pour maintenir leurs cultures, au risque de polluer encore plus les nappes phréatiques. |
 | J-C, 17.02.2004 à 15:38 | 141981 |
|  |  | Thierry, les deux côtes US sont assez démocrates, le nord est est le fief des Kennedy. les états républicains sont surtout au sud et au centre.
At'chao ! |
 | compte supprimé . 17.02.2004 à 14:27 | 141956 |
|  |  | ça y est ya qqun qui est un tout petit peu jeune que vous et vous en profitez pour vous acharner sur elle...
C'est pas juste ! |
 | |  |  | ce qui est marrant, c'at que les republicains font reference a la cote pacifique comme etant la caote de gauche parce que c'est une region beaucoup plus favorables aux democrates :o) |
 | compte supprimé . 17.02.2004 à 14:22 | 141953 |
|  |  | Qu'est ce que t'en sai que j'ai pa l'âge de voter...?! |
 | J-C, 17.02.2004 à 14:04 | 141944 |
|  |  | quelle bonne blague, amata, j'ai bien rigolé :-))
At'chao ! |
 | hoody, 17.02.2004 à 14:02 | 141940 |
|  |  | (ça a meme pas l'age de voter et ça joue les vieux briscards de la politique...) |
 | compte supprimé . 17.02.2004 à 13:29 | 141930 |
|  |  | heu.. ouai... le parti communiste ?!!! |
 | |  |  | Ah bon, y'a une gauche en france ? ;o) |
 | compte supprimé . 17.02.2004 à 13:02 | 141921 |
|  |  | En parlant de la politique américaine, c'est marrant passque y'a les républicains et les démocrates (en gros)... c'est à dire la droite, et le milieu, mais pas de gauche (comme en France)...
À mon avis, les américains ont une dent contre leur main gauche... |
 | |  |  | Anti-Bush d'outre-tombe
LEMONDE.FR | 16.02.04 | 13h41
La dernière fois qu'on a vu l'armée des morts à l'œuvre, c'était dans le dernier épisode du Seigneur des anneaux : des goules verdâtres, phosphorescentes, qui ne faisaient qu'une bouchée des armées de Sauron. Dans la vraie vie, certains morts reviennent, et ils ne sont pas contents : ils ont une dent contre George W. Bush, le président américain. C'est du moins ce qu'affirmait le Times récemment.
Le quotidien britannique explique que le ressentiment de quelques démocrates à l'encontre de Bush est tel que certains font, depuis l'au-delà, campagne contre lui. Des familles en deuil n'hésitent plus à demander, en lieu et place des traditionnelles fleurs et couronnes, des contributions financières à la cause démocrate. Une certaine Sally Baron, 71 ans, cuisinière dans le Wisconsin, a donné le coup d'envoi de cette nouvelle forme d'activisme au mois d'août 2003. Sa famille a publié un avis dans le Capital Times rédigé de la sorte : "Les dons en son honneur peuvent être adressés à toute organisation travaillant à l'éviction du président Bush ." A chaque apparition de George Bush sur son écran de télévision, Sally Baron l'insultait copieusement. "Elle le méprisait", confirme son fils Joe Baron, plombier de son état. "Certains de mes amis, des républicains, ont néanmoins envoyé 20 dollars (quelque 15 euros) et une carte de condoléances. Je leur ai demandé s'ils savaient ce que j'allais faire avec cet argent. Ils ont dit 'oui'."
C'est sans doute le premier acte dans la campagne visant à empêcher la réélection de George Bush. Cet avis a fait des émules. Une autre famille, celle de Gertrude Jones, 81 ans, a publié un avis de décès identique dans le New Orleans Times-Picayune, imitée par une famille de New York, celle d'Helen Kiok, 87 ans, qui a publié un avis dans le New York Times du 25 décembre 2003. La famille de cette dernière constate que depuis, de nombreux amis ont fait des dons à des associations luttant contre George W. Bush, comme moveon.org. L'idée commence à être diffusée. En janvier, trois nouveaux avis de décès - une pionnière du féminisme, un psychanalyste, une grand-mère - ont appelé à soutenir les groupes luttant contre la réélection de George W. Bush…
Reste à savoir quel sera l'effet de ce financement d'outre-tombe sur le résultat des élections… Aux Etats-Unis, même si le système électoral est imparfait, les morts ne votent pas. Ce qui n'est pas vrai partout.
Pierre Bouvier
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 | J-C, 16.02.2004 à 14:00 | 141693 |
|  |  | Le « Monétarisme »
Les Echos le 16/02/2004
Comme chaque lundi, nous poursuivons la publication, en collaboration avec les universitaires à l'origine du « Dictionnaire des sciences économiques » (PUF, 2001), de notre lexique de l'économie
A la question : « Peut-on expliquer les fluctuations économiques indépendamment de celles de la masse monétaire ? », les monétaristes répondent : « Non, c'est impossible ! » A court terme, les variations de la masse monétaire engendrent de l'inflation et des cycles économiques. Les fluctuations économiques de la production, de l'emploi et des prix résultent des impulsions monétaires. Lorsque la monnaie augmente plus vite que la production, il en résulte une hausse des prix. Le monétarisme est à la fois une théorie et une politique.
Une théorie économique tout d'abord. C'est au XVIe siècle que Jean Bodin souligne l'existence d'une relation positive entre la masse monétaire et le niveau des prix. Reprise et améliorée au cours des XVIIIe et XIXe siècles par Hume, Smith, Ricardo, Marshall et Pigou, la théorie quantitative de la monnaie exprime l'idée qu'il existe une relation croissante entre la masse monétaire demandée, les prix et le niveau de l'activité économique. Fisher, au XXe siècle, lui donne sa forme la plus achevée. Supposons que la masse monétaire permettant d'acheter la production du jour soit égale à 100 unités monétaires. Si, de plus, une pièce de monnaie sert à effectuer deux échanges dans la journée, alors il suffit de disposer d'une masse monétaire de 50 unités pour acheter la production du jour. Ainsi, les monétaristes font deux hypothèses. D'une part, ils considèrent que la production est donnée pour la période sur laquelle s'effectue le raisonnement. D'autre part, ils considèrent que la vitesse de circulation de la monnaie dans une économie est stable : elle repose sur des habitudes et des variables psychologiques qui ne changent pas facilement. Ainsi, à production donnée, toute augmentation de la masse monétaire engendre une hausse du prix des biens.
En considérant la demande de monnaie comme essentielle dans la détermination du niveau d'activité économique, Keynes reprend et étend la théorie quantitative de la monnaie. Il la reprend car les agents demandent de la monnaie pour effectuer des transactions en fonction du niveau d'activité économique. Il l'étend car les agents demandent aussi de la monnaie pour acheter des titres en fonction du taux d'intérêt. Cette extension est très importante car elle ouvre à Keynes la voie des politiques budgétaires expansionnistes. Pour revenir au plein emploi, il suffit à l'Etat d'accroître les dépenses publiques qu'il finance par émission de titres à masse monétaire donnée et impôts constants. En dépensant davantage, l'Etat demande des biens supplémentaires que les entreprises privées doivent produire avec une main-d'oeuvre supplémentaire. Ainsi, Keynes montre qu'une politique budgétaire expansionniste est susceptible de résorber le chômage. Malheureusement, il en résulte une hausse du taux d'intérêt, qui freine l'investissement. Toutefois, la répétition de ces politiques a pour contrepartie l'accroissement de la dette publique. Les gouvernements sont alors incités à accroître la monnaie pour rembourser la dette.
Le monétarisme comme politique économique ensuite. La politique monétariste d'inspiration libérale voit le jour au cours des années 1950 sous l'impulsion de Milton Friedman, prix de la Banque de Suède en mémoire d'Alfred Nobel 1976. Les monétaristes s'opposent à Keynes, et montrent que la détermination du niveau d'activité économique repose sur l'offre de monnaie (et non pas la demande.) L'inflation provient des autorités monétaires, qui en augmentant la masse monétaire engendrent la hausse des prix ! D'après Hayek, la première manipulation de la masse monétaire par un gouvernement aurait eu lieu en 1922. Friedman et Schwarz montreront que la crise de 1929 en est la conséquence. Pour eux, les interventions de l'Etat en vue de parvenir au plein emploi sont déstabilisatrices. Il faut donc limiter l'intervention de l'Etat en rejetant les politiques fiscales et budgétaires. Seule une politique monétaire maîtrisée et compatible avec les anticipations des agents économiques peut être mise en oeuvre. Pour cela, la masse monétaire doit croître en fonction de l'accroissement de long terme des prix et non pas suivant les variations de l'activité économique. Si les autorités monétaires indépendantes des gouvernements maintiennent constante la valeur de la monnaie à travers le temps, alors les anticipations de prix des agents économiques ne sont pas perturbées. Chacun anticipe que l'accroissement des prix sera le même à la période suivante que celui qu'il fut à la période précédente. Les anticipations adaptatives ont des effets si puissants qu'elles sont de nature à lisser les aléas conjoncturels.
Les nouveaux classiques, avec Lucas, prix de la Banque de Suède en mémoire d'Alfred Nobel 1995, vont aller plus loin que les monétaristes précédents en démontrant l'impuissance des autorités monétaires. Lorsqu'elles annoncent leur politique monétaire, les agents rationnels anticipent immédiatement l'inflation qui va en résulter et se couvrent en prenant aujourd'hui des positions économiques qui les protègent contre la hausse des prix de demain. Ils achètent des biens durables susceptibles de mieux conserver leur pouvoir d'achat à travers le temps que la monnaie. Ce faisant, ils annulent complètement tous les effets positifs que la politique monétaire aurait pu engendrer aujourd'hui et sur lesquels les autorités monétaires comptaient. Seule une politique de choc non annoncée peut avoir une réelle efficacité, parce que les autorités monétaires, en trompant les agents économiques, empêchent les anticipations de jouer à contre sens. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les nouveaux classiques montrent alors qu'il est impossible de manipuler à long terme les erreurs d'anticipation car les individus rationnels changent de décisions lorsque les politiques changent. Tromper les agents économiques n'est pas un équilibre (stationnaire) de long terme !
Aux gouvernements qui réclament le maintien de leur souveraineté en matière de création monétaire, les monétaristes répondent qu'il vaut mieux une banque centrale indépendante, qui assure par la stabilité des prix la croissance économique et la réduction du chômage.
DAMIEN GAUMONT est maître de conférences, université Panthéon-Assas (Paris-II) et Ermes
At'chao ! |
 | compte supprimé . 14.02.2004 à 19:11 | 141415 |
|  |  | ouai...... ben vive toutes les personnes qui ont ce genre de courage... |
 | |  |  | Des manifestations de femmes "pour l'amour" dispersées par la police
AFP | 14.02.04 | 18h07
" La police a dispersé samedi dans plusieurs villles zimbabwéennes des groupes de femmes qui voulaient manifester pour le retour "de l'amour" au Zimbabwe à l'occasion de la journée de la Saint-Valentin, a annoncé à l'AFP une des organisatrices de cette manifestation."Nous voulions manifester pour que le Zimbabwe retrouve l'amour", a déclaré Jenny Williams, porte-parole de l'association Les femmes du Zimbabwe se lèvent (WOZA), qui avait appelé à ce rassemblement devant l'hôtel de ville de la capitale.A Harare, "la manifestation a été dispersée devant l'hôtel de ville. Aucune raison n'a été donnée, bien que nous ayons eu l'autorisation de l'organiser", a affirmé Mme Williams qui, avec d'autres femmes, avait été arrêtée l'an dernier à Bulawayo (sud-ouest), pour avoir participé à une manifestation semblable.D'autres manifestations ont également été dispersées dans la seconde ville du pays, à Bulawayo (sud-ouest), ainsi qu'à Victoria Falls (ouest), selon Mme Williams. En revanche, une manifestation de femmes a pu se dérouler sans incident devant le commissariat de police de Chitungwiza, la grande ville satellite d'Harare."A l'occasion de la Saint-Valentin, nous voulons dire le Zimbabwe pleure et veut à nouveau de l'amour . Nous devons défendre notre droit à l'amour ", a affirmé la porte-parole.Le Zimbabwe est confronté depuis quatre ans à une crise politique, sociale et économique sans précédent, marquée par une dégradation des conditions de vie, en particulier pour les femmes, et la répression des opposants au régime du président Robert Mugabe. "
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 | |  |  | Mazerolle au pilori, Pujadas au piquet
"Conséquence de la motion de défiance massivement votée mardi par les journalistes de France 2 : le directeur de l'information démissionne et le présentateur du 20h est suspendu."
Par RAPHAËL GARRIGOS et ISABELLE ROBERTS (mercredi 11 février 2004, Liberation.fr)
Démission et bonnet d'âne. Telles sont les conséquences de la motion de défiance massivement votée mardi par la rédaction de France 2. Olivier Mazerolle, directeur de l'information de la chaîne publique, a présenté sa démission qui a été acceptée par Christopher Baldelli, directeur général. Le présentateur du 20 heures, David Pujadas, est quant à lui suspendu pour deux semaines. Comme il avait prévu de prendre une semaine de vacances à partir de lundi prochain, il ne reviendra à l'antenne que le 8 mars. Même sanction pour le rédacteur en chef du 20 heures Pascal Guimier et son rédacteur en chef adjoint Jean-Michel Carpentier.
Ainsi se clôt, provisoirement, la crise déclenchée par l'énorme bourde commise le 3 février dernier par Pujadas, sous la responsabilité de Mazerolle. Ce soir-là, David Pujadas entame son 20 heures en annonçant le «retrait» d'Alain Juppé de la vie politique et maintient sa version tout au long du JT. Au même moment, sur TF1, Alain Juppé dévoile qu'il conserve tous ses mandats. Dès le lendemain, Pujadas présente ses excuses aux téléspectateurs pour une «erreur d'interprétation». Mazerolle, lui, attendra trois jours et «L'hebdo du médiateur» de France 2 pour reconnaître pleinement la faute.
«Retrait progressif». Mais, de la même façon que David Pujadas annonçait le 3 février que le retrait d'Alain Juppé serait «progressif», la démission d'Olivier Mazerolle ne prend pas effet immédiatement. Il devrait en effet assurer l'intérim de sa fonction de directeur de l'information jusqu'aux élections régionales des 21 et 28 mars prochains. On ne connaît pas encore le nom de son successeur. De même, selon un communiqué de France Télévisions, le président Marc Tessier «souhaite qu'il continue à animer les émissions “100 minutes pour convaincre” et “Question ouverte” dont il est l'initiateur». Une curieuse formule, «au milieu du gué» selon une rédactrice. Sarcastique, un journaliste de France 2 s'interroge: «Quand on va annoncer le résultat des élections, le téléspectateur ne va-t-il pas être tenté d'aller vérifier sur TF1 que c'est le bon?». Pour un autre, «Mazerolle n'a plus aucune crédibilité à interviewer un homme politique, il doit arrêter de faire de l'antenne». Une solution serait envisagée: laisser France 3 dont c'est la spécialité prendre en charge la soirée des régionales au nom de France Télévisions, et assurer seulement un service minimum sur France 2.
«Emu aux larmes». L'annonce de ces mouvements a été faite ce matin à la rédaction, par Olivier Mazerolle himself, un Mazerolle «ému jusqu'aux larmes avec des trémolos dans la voix» selon un témoin: il «a dit qu'il assumait pleinement cette faute en tant que directeur de l'information et que la rédaction devait continuer à travailler. Il a aussi demandé à David Pujadas de changer d'attitude et d'être plus proche des équipes. Du coup Pujadas a fini en larmes lui aussi». Pujadas était lui aussi l'objet de la motion de défiance qui comportait deux questions: «Accordez-vous toujours votre confiance au directeur de l'information» et «Accordez-vous toujours votre confiance à l'équipe du 20h?». Une question qui a obtenu 69% d'opinions négatives.
Cet après-midi, Marc Tessier, président de France Télévisions, et Christopher Baldelli, directeur général de France 2 seront reçus au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) qui les a convoqués afin de leur rappeler l'obligation d'«honnêteté de l'information» inscrite au cahier des charges des chaînes publiques."
Tout ça pour Juppé...
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 | |  |  | Les romains, y sont aussi inventés le cou de girafe farci dans la graisse d'urus... |
 | |  |  | Le foie gras chez les Egyptiens et les Romains
Trois mille ans avant notre ère, la pratique du gavage des oies était courante !
D'après Maguelonne Toussaint-Samat, dans son Histoire naturelle et morale de la nourriture, l'oie a instinctivement été programmée pour "s'auto-gaver".
Avant sa migration, l'oie mange sans modération pour faire des réserves, ce qui lui assure un voyage sans escale. C'est ainsi que les Egyptiens se régalaient de ces oies capturées avant le grand départ. Mais l'occasion, pas assez fréquente à leur goût, les poussèrent à gaver les volatiles, avec des figues.
Les Grecs, avant même qu'Alexandre n'impose à l'Egypte une domination qui ne s'éteindra qu'avec Cléopâtre, adoptent le procédé. Ils engraissent donc surtout les oies, certainement moins les canards, avec une mixture sommaire faite de froment écrasé, mouillé à de l'eau.
Les légions romaines découvrent en Grèce et en Egypte le foie gras et dès la fin de la République, les Romains font du banquet un art d'où l'extravagance n'est jamais absente. L'oie était pour eux non seulement un animal sacré depuis que cet oiseau avait sauvé le Capitole, mais aussi un animal succulent pour sa chair puis son foie.
Pline (Livre X. Histoire naturelle), témoigne de l'une des méthodes utilisées pour faire gonfler le foie : "Plus sages, nos Romains connaissent les oies par la saveur de leur foie. Quand on les engraisse, il atteint une grosseur considérable, et, après l'avoir retiré de la bête, on le fait encore gonfler dans un mélange de lait et de miel".
C'est Apicius qui aurait imaginé de gaver les oies à la figue sèche et bien sucrée, symbole de douceur de vivre. Le jecur ficatum, "le foie aux figues", devient synonyme de foie gras. Il est si populaire que ficatum finit par désigner le foie en général, y compris le nôtre ! C'est d'ailleurs la racine latine du mot, non seulement en français, mais aussi en italien, en portugais et en espagnol. Il faudra attendre la Renaissance pour que le foie gras devienne un mets de choix en France.
Katherine Khodorowsky
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 | |  |  | c'est marrant, ca me rappelle le pseudo-scandale sur le taux de contamination en chaiplukoi du saumon d'elevage (dioxine, cyanure, mercure ou crotte de nez). gros article dans Nature ou chaiploilkel mais en lisant entre les lignes (ou en se contentant de lire les conclusions, ca marchait aussi), il suffirait de nourrir la poiscaille avec des aliments incidemment transgeniques pour tout regler. A qui profite le crime ?
je vous aide, ce n'est pas Al Qaeda :o)
M'en fous, j'aime pas le saumon :o) |
 | J-C, 10.02.2004 à 17:17 | 140076 |
|  |  | merci Eugène pour ces prècisions.
je dirais même plus, on soupçonne surtout cette même socièté bien intentionnée d'avoir volontairement fait voyager ce petit insecte avec les troupes américaines en Bosnie pour l'introduire en Europe et ensuite se poser comme seul solution auprès des cultivateurs.
At'chao ! |
 | |  |  | Pour info, on en a retrouvé environ 70 en Belgique en 2003, principalement autours des aéroports. J'ai un collègue deux bureaux plus loin que le mien qui fait partie du réseau de détection, et selon lui, on fait un foin pas possible de cet insectecte alors que question danger potentiel, c'est pas si terrible que ça. Suffit de cultiver le mais selon des principes simples, c'est à dire pas de monoculture et avec un retour sur la même terre tout les 3 à 4 ans au plus tôt. Ce principe de bon sens qui permet d'éviter nombre de maladies et de pestes en tout genre (toutes celles liées au sol et incapable de résister plus de 2 ans en absence de plante-hôte) n'est pas respecté partout.
Pis les traitements insecticides des semences sont efficaces, pas besoin d'hélicoptères. Pour la souche américaine, on ne la connait pas en Europe (le soja est assez peu cultivé de toute façon). En fait, on soupçonne fortement une certaine société privée produisant des OGM de gonfler le truc pour essayer de vendre sa bibine.... |
 | J-C, 10.02.2004 à 15:35 | 140042 |
|  |  | Objectif : l'éradication de "Diabrotica", la ravageuse du maïs
LE MONDE | 10.02.04
L'insecte, originaire d'Amérique, colonise l'Europe centrale. Détecté dans la région parisienne en 2002, puis dans le sud de l'Alsace en 2003, il fait l'objet d'une vigoureuse campagne de destruction. Mais la menace d'invasion subsistera tant que des foyers européens existeront.
Colmar de notre envoyé spécial
La mobilisation générale a sonné contre Diabrotica virgifera virgifera, chrysomèle du maïs. Cet insecte ravageur, originaire d'Amérique, peut occasionner des dégâts considérables à cette céréale, dont les racines font les délices des larves du coléoptère. Détecté pour la première fois en Europe en 1992, près de l'aéroport de Belgrade, celui-ci a, depuis, envahi une partie de l'Europe centrale et ne cesse de progresser. Affectionnant les soutes des avions, il a été piégé en France pour la première fois en août 2002, autour des aéroports parisiens de Roissy, d'Orly et du Bourget (288 individus au total). A l'été 2003, il a été détecté à Blotzheim, dans le sud de l'Alsace, où 9 individus ont été capturés (Le Monde du 7 août 2003).
Invasion en apparence modeste. Qui mobilise cependant les services de la protection des végétaux, les scientifiques et la profession agricole, comme en témoigne l'affluence à un colloque intitulé "Comment contenir Diabrotica", organisé, mardi 3 février, à Colmar par Arvalis, un institut technique agricole. Si l'intitulé ne se terminait pas par un point d'interrogation, c'est parce que, a rappelé Thierry Klinger, directeur général de l'alimentation, "l'objectif clair est l'éradication. Il peut être atteint".
UN MILLIARD DE DOLLARS
Les autorités ont mis sur pied un plan d'éradication de la chrysomèle au lendemain de sa détection, avec pulvérisations par hélicoptère, traitements insecticides, interdiction de ressemer du maïs dans les zones concernées dans les deux ou trois années suivantes et surveillance renforcée du "foyer" du territoire (800 pièges en 2003). Avec un certain succès, puisqu'en 2003, Diabrotica n'a été repérée en Ile-de-France que sur des parcelles mises en jachère où des repousses accidentelles de maïs étaient apparues - alors que leur arrachage était obligatoire...
Diabrotica, qui figurait sur la liste des 140 "insectes de quarantaine" indésirables, est précédée d'une terrible réputation. Aux Etats-Unis, on l'a baptisée "l'insecte à 1 milliard de dollars". Les agriculteurs hongrois en savent quelque chose. "La Hongrie n'a aucune chance d'éradiquer Diabrotica, reconnaît Ibolya Hatale-Zsceller, du service de protection des végétaux de Budapest. La pression est continue sur la frontière sud. Notre but est de retarder l'invasion et les dommages économiques."
En Italie aussi, le petit coléoptère semble installé, même si, en 2003, il n'a pas occasionné de dégâts réels, selon Lorenzo Furlan (université de Padoue). Pour lui, la stratégie la plus efficace semble être l'arrêt de la monoculture du maïs et le traitement insecticide des adultes. Mais il redoute les "effets collatéraux sur l'environnement".
Pour les agriculteurs alsaciens, l'irruption de Diabrotica fait figure de cataclysme. Dans la zone concernée, le Sundgau, le maïs représente en effet 60 % à 70 % des surfaces arables. Son remplacement ne va pas de soi. Après l'alerte, il a fallu traiter 6 000 hectares par hélicoptère, ce qui a irrité nombre de riverains et d'associations de protection de l'environnement, méfiantes vis-à-vis des insecticides utilisés. Selon Didier Lasserre, d'Arvalis, Diabrotica devrait coûter en 2004 et 2005, 3,4 millions d'euros aux agriculteurs alsaciens et 1,4 million d'euros aux transformateurs.
Encore la zone mise en quarantaine ne porte-t-elle que pour moitié sur le territoire français. Le cercle centré sur Blotzheim couvre une partie des territoires allemand et suisse. En Allemagne, assurent les autorités, aucun insecte n'a été piégé. Les regards convergent vers la Suisse, où la lutte contre l'insecte est moins intensive. "Il est irritant de se dire que les efforts faits ici pourraient être anéantis par les négligences de nos voisins", avance Thierry Klinger, qui a rencontré ses homologues helvètes.
LES MUTANTS
Les agriculteurs souhaiteraient des réponses rapides sur les meilleures stratégies de lutte et sur la vraie nature de l'envahisseur. Un "variant", capable de pondre dans les champs de soja est en effet apparu dans plusieurs Etats américains. Il déjoue les stratégies de rotation des cultures. On ignore encore si c'est bien ce mutant qui a envahi l'Europe. Les rares études génétiques entreprises n'ont pas encore abouti. A l'INRA, Denis Bourguet, chargé de coordonner une nouvelle analyse, craint que les outils du génie génétique ne soient pas assez puissants pour trancher rapidement.
"Si l'éradication ne devait pas marcher, nous aurions de toute façon gagné un temps précieux pour mettre au point des techniques de lutte raisonnée,estime Philippe Reynaud, responsable de la lutte contre Diabroticaau service de la protection des végétaux. Mais on ne sera jamais à l'abri de nouveaux foyers."
Gene Sandanger, un producteur de maïs du Minnesota, est venu vanter une solution toute simple pour contrer le bug avec lequel son père a dû cohabiter avant lui : semer du maïs OGM anti-Diabrotica produit par Monsanto.
Hervé Morin
At'chao ! |
 | |  |  | >> tu es adepte des cerises sur le gateau ?
Voui, et on peut mettre aussi de la poudre noire, c'estpas du racisme.... |
 | |  |  | tu es adepte des cerises sur le gateau ? |
 | |  |  | On peut mettre un peu de poudre blanche dedans ? j'ai justement une culture de champignons pathogènes sur le feu.... |
 | |  |  | je sais pas ou le mettre, mais je compte sur les belges pour faire circuler a qui de droit :o)
un acte de civisme
>
>
> Observatoire des Migrations
> Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme
> Rue Royale, 138
> 100 Bruxelles
>
>
>
> > Depuis quelques jours le FN fait campagne pour les régionales et
> > pour les cantonales. Nous devrions tous recevoir, dans nos boîtes
> > aux lettres (postales...), un petit questionnaire à remplir et à
> > renvoyer dans une enveloppe T. ATTENDEZ AVANT DE TOUT JETER ! La
> > particularité de l'enveloppe T, si vous la renvoyez, c'est
> > qu'elle est payée par le destinataire, donc par le FN. Comme les
> > règles de financement des campagnes électorales sont assez
> > strictes, les fonds qui seront dépensés pour ce routage ne
> > pourront être utilisés pour d'autres tracts ou affiches. Alors,
> > jetons le questionnaire, mais renvoyons tous notre enveloppe T au
> > FN en la garnissant à notre goût... à diffuser
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 | |  |  | Pour donner une bonne image aux électeurs américains, faut ni être musulman, noir, femme, ou GIF. Ni catholique de préférence. Le mieux, ça reste encore d'être WASP. Et multi-millionnaire, c'est encore mieux.
Mais bon, même si j'aime pas comparer la situation de la france à celle des Etats-Unis pour de multiples raisons, il faut bien reconnaître qu'en france, le monde politique autre que local est également totalement vérouillé. |
 | |  |  | Oui, et si ses initialkes étaient BMP, JPG ou GIF, il pourrait donner une bonne image à ses électeurs (quoique Gif j'ai des doutes) |
 | J-C, 09.02.2004 à 7:59 | 139480 |
|  |  | c'est surtout que ça fait JFK mais ça n'a rien à voir avec KFC ni avec TGIF.
At'chao ! |
 | |  |  | >> Petits détails amusants sur John Kerry : il est catholique et s'appelle en réalité John Forbes Kerry.
C'est clair, actuellement un candidat musulman, a mon avis y passe pas un tour.... |
 | |  |  | Petits détails amusants sur John Kerry : il est catholique et s'appelle en réalité John Forbes Kerry. |
 | |  |  | Brice Lalonde, un cousin français
Par Thomas LEBEGUE, liberation.fr, jeudi 05 février 2004.
" Peu probable que cela suffise à réchauffer les relations franco-américaines... Le nouveau favori pour l'investiture démocrate à l'élection présidentielle américaine, John Kerry, est en tout cas le cousin germain de Brice Lalonde, ancien ministre de l'Environnement de François Mitterrand (1988-1992), désormais proche du très libéral Alain Madelin. «Nos mères étaient soeurs, raconte le fondateur de Génération Ecologie. Mais je ne veux pas lui nuire, car je suis trop marqué "Français". Et vous savez qu'en ce moment, mieux vaut ne pas paraître trop français aux Etats-Unis...» Que Brice Lalonde se rassure, sa réputation n'a pas encore franchi l'Atlantique. Et, pour l'instant, la candidature du sénateur du Massachusetts ne semble pas souffrir de cet improbable lien de parenté avec la France.
Assurant rester en contact régulier avec le staff de Kerry, Lalonde envisage de se rendre à la convention du Parti démocrate, qui aura lieu en juillet, chez son cousin, à Boston, «pour partager sa victoire». Issus d'une famille aisée et disséminée à travers le monde, les deux hommes, qui ont à peu près le même âge, ont des souvenirs de jeunesse en commun. «John est quelqu'un de très attachant. On s'amusait ensemble quand on passait nos vacances dans la maison de famille, en Bretagne...», raconte Lalonde, aujourd'hui maire d'un petit village breton.
L'ex-leader écologiste explique qu'ils se sont vus il y a quelques mois, avant le début de la campagne outre-Atlantique, qu'ils se parlent en français ou en anglais, et qu'ils partagent un intérêt commun pour l'environnement. «C'est le plus écolo des candidats démocrates !, s'exclame le cousin français. Il s'occupe beaucoup de développement durable, de la protection des océans...» La preuve : Kerry et Lalonde se sont retrouvés à Kyoto, en décembre 1997, pour assister à la conférence internationale sur la maîtrise de l'effet de serre. Le candidat démocrate a d'ores et déjà annoncé que, contrairement à George W. Bush, il ferait respecter le protocole de Kyoto par les Etats-Unis. D'où cette ultime précision de Lalonde : «Je ne peux pas laisser croire que j'aie la moindre influence sur lui !» A vrai dire, nul n'y songeait vraiment. "
Je confirme :o))
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 | |  |  | Radars automatiques : plus de 19 000 flashs depuis Noël (LeParisien.fr, 7 février 2004)
"DEPUIS leur mise en service, le 24 décembre, les trois radars automatiques implantés sur le Val-de-Marne n'ont pas chômé. A eux trois, ils ont enregistré, au 2 février, 19 154 infractions. C'est surtout le radar de Saint-Maurice, implanté sur la A 4 dans le sens Paris-province, qui est le plus sollicité.
Il totalise à lui seul plus de 70 % des excès de vitesse constatés. Suit celui de Vitry sur la A 86, dans le sens A 6-A 4, puis le radar de Champigny, sur l'autoroute A 4, dans le sens province-Paris. Trois radars supplémentaires sont d'ores et déjà prévus d'ici à 2005 pour renforcer le dispositif. Mais le principal risque pour les « récalcitrants de la limitation de vitesse » viendra surtout de la mise en service, dans les quinze prochains jours, d'un radar automatisé mobile. Installé dans une voiture de police, il procédera aux mêmes contrôles mais pourra se déplacer n'importe où dans le département. Tout comme pour les radars fixes, les infractions constatées seront transmises directement au centre national depuis lequel les contraventions seront ensuite envoyées au propriétaire du véhicule flashé. "
A 135 euros l'amende forfaitaire, faites le compte : c'est 2 565 000 Euros qui sont rentrés dans les caisses de l'Etat grâce à ces seuls trois radars. A 80 000 Euros la cabine radar, c'est pour le moins rentable :o)
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 | |  |  | Lu, aujourd'hui, sur le site de la RATP :ratp.fr
"BANDE DESSINÉE
Retrouvez les lauréats du Festival d'Angoulême
Avant de fermer ses portes, le 31ème Festival international de la bande dessinée a livré son palmarès. Nous vous proposons d'aller admirer les œuvres primées dans les vitrines de la station Saint-Germain-des-Prés.
Du "Combat ordinaire" de Manu Larcenet, récompensé comme meilleur album, à "Arctic Nation" de Guarnido & Canales, qui a reçu le prix du public, en passant par Régis Loisel, honoré du Grand prix de la ville d'Angoulême, vous pourrez, en arpentant les quais de la Saint-Germain-des-Prés (ligne 4), les admirer à loisir.
Les voûtes de la station servent de décor à cette exposition : elles projettent par exemple la célèbre Marque jaune de Blake et Mortimer. "
Intéressante initiative.
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 | |  |  | Première peine de prison ferme pour un pirate du Net
Un internaute de 38 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à six mois de prison ferme pour avoir copié et revendu des disques téléchargés sur la Toile. Une première dont se félicitent les producteurs de musique (Le Parisien, 4 février 2004)
IL N'AVAIT PAS envisagé ce scénario. Le pire de tous. Celui qui sanctionne « les escrocs et les voyous ».
Pourtant, Bruno Dugas, 38 ans, a été condamné à six mois de prison ferme pour un délit inconnu des prétoires il y a encore quelques années. Mercredi dernier, ce veuf, père de deux enfants, originaire d'Ajaccio, n'est pas venu à l'énoncé de sa peine au tribunal correctionnel de Paris. Pas assez d'argent pour le billet d'avion. « Et puis, je n'avais pas vendu de la drogue », ajoute l'intéressé. Il s'imaginait que la commercialisation de disques gravés, pour laquelle il était poursuivi, lui vaudrait certainement les remontrances du président du tribunal et une forte amende. Au téléphone, son avocat, commis d'office, lui a dit que c'était plus grave. Pour la première fois, un internaute était condamné à de la prison ferme pour une vente illicite de CD. « Qu'est-ce que mes deux enfants vont faire sans père ni mère. Je suis aujourd'hui érémiste et bientôt en prison. Le voyage des policiers qui sont venus m'interroger a coûté plus cher que ce que j'ai gagné sur ces ventes », jure Bruno Dugas.
« J'étais vraiment dans le besoin » L'ancien informaticien avoue avoir « écoulé quelques copies de CD » téléchargées sur des fichiers musicaux de type MP3. « Cela ne ressemble pas une filière qui arrosait toute la France », plaide-t-il. Bruno Dugas a été confondu par la brigade d'enquêtes sur les fraudes aux technologies de l'information (Befti) après une perquisition conduite en 2002. D'après le prévenu, ces disques gravés étaient cédés environ 5 € à certains de ses amis : « Cela m'amenait un peu d'argent car j'étais vraiment dans le besoin », confesse-t-il. Le réquisitoire indique, lui, que les bénéfices de ce trafic montaient jusqu'à 5 511 €. En 1998, Bruno Dugas avait déjà été condamné par le tribunal de Brive pour des faits similaires. Quelques milliers de CD revendus sous le manteau lui avaient valu deux mois de prison avec sursis. « J'ai été l'une des rares personnes sanctionnées pour ce type d'infraction. A l'époque, les magistrats étaient moins calés qu'aujourd'hui sur ces questions de téléchargement. Et puis, il n'y avait pas toutes ces lois », concède le père de famille. Une personne ayant téléchargé illégalement une musique, un film ou un jeu encourt désormais deux ans de prison et 150 000 € d'amende. La Société civile des producteurs de phonogrammes indépendants en France (SPPF) s'est félicitée de « la sévérité et l'exemplarité de la sanction » motivées par la condamnation antérieure de Bruno Dugas. Selon les producteurs de disques, le téléchargement et la commercialisation de musique ont réduit les profits générés par les maisons de disques (de 10 % au niveau mondial, de 15 % en France en 2003).
« Ce n'est pas moi qui ai inventé Internet et le MP3 » Selon le Syndicat national de l'édition phonographique (Snep), près de 130 millions de chansons et de morceaux de musique s'échangent illégalement chaque jour sur Internet. Aux Etats-Unis, les grandes majors ont déjà déposé près de 300 plaintes contre ces internautes mélomanes. Malgré ces effets d'annonce, les poursuites judiciaires s'avèrent laborieuses et peu efficaces pour débusquer le pirate. « Après 2000, les ventes des disques ont effectivement chuté, remarque Dugas, ce n'est pas moi qui ai inventé Internet et le MP3. Je m'en suis servi comme beaucoup d'autres. Aujourd'hui, j'ai l'impression d'être l'objet d'une campagne publicitaire lancée par les maisons de disques dont le message est simple : regardez ce qui va vous arriver si vous piratez ! » Bruno Dugas a jusqu'au 9 février pour faire appel. "
Bigre, six mois de prison ferme pour ça...vaut mieux s'appeler Juppé et faire des prises illégales d'intérêt. C'est sûr qu'on risque moins. |
 | |  |  | Il a dû se dire : quels dépravés ces occidentaux, même les amis se bécotent entre eux :o)) |
 | |  |  | "Friends" avait ete acheté par une chaine chinoise. Le directeur des programmes pensait que les episodes mettaient en valeur l'amitié. Il a visionné et s'est apercu que le sexe etait aussi present. Donc ca sera pas diffusé ! |
 | manu, 03.02.2004 à 15:22 | 138305 |
|  |  | La PS2 à la peine en Chine
La PS2 se heurte à un mur quasiment infranchissable en Chine. Mais rien à voir avec la Grande Muraille. Depuis la sortie officielle de janvier dernier, la console de Sony doit faire face au piratage dans un pays où la contrefaçon est banalisée. Le prix de la console est naturellement le premier facteur mis en cause : la machine est vendue 1988 yuan dans sa version officielle (env. 193 €), alors que les éditions pirates circulent à 1.600 yuan (155 €) depuis des années. Mais c'est surtout le nombre et le prix des jeux qui sont sujets à la controverse. Seuls deux titres ont été mis sur le marché chinois, ICO et la version chinoise de Winning Eleven 7, au prix de 168 yuan pièce (16 €). Un tarif 20 fois plus élevé que celui des jeux pirates, vendu 8 yuan en moyenne (75 centimes d'euro !) dans le circuit parallèle. Impossible dans ces conditions d'être compétitif, d'autant plus qu'une centaine de jeux pirates circulent et que la PS2 officielle ne peut pas les lire. Sony ne se voile pas la face d'ailleurs : "A court terme, nous ne pensons pas qu'il est possible de faire des bénéfices sur ce marché. Sur ce secteur en voie de développement, nous comptons d'abord promouvoir notre propre culture software".
Source : Yomiuri Online et gamekukt.com |
 | |  |  | J'aime bien lire Le Parisien, ça détend parfois ;o) leparisien.fr, 3 février 2004.
"LES ENQUÊTEURS de la sûreté départementale sont sur la piste du trio qui a attaqué un commerce, volé une voiture, braqué une automobiliste et menacé un chauffeur de bus, hier, à 8 h 20. Deux hommes encagoulés et armés de fusils flash-ball attaquent une librairie-tabac de l'avenue Gabriel-Péri à Montfermeil. Le gérant tente de résister, mais essuie des coups de poing.
Les agresseurs tirent un coup de flash-ball dans la boutique et s'emparent de cartouches de cigarettes. Un troisième complice, qui les attendait au volant d'une voiture garée le moteur en marche devant le commerce, rejoint les autres pour emporter les cartons. Un employé du tabac arrive, comprend ce qui se passe et s'empresse de confisquer les clefs de la voiture des voleurs. Les malfaiteurs sortent, se rendent compte qu'ils ne peuvent plus partir. Ils abandonnent les cigarettes et prennent la fuite à pied. La peur au ventre, ils volent une Peugeot 307 et filent vers Gagny. En route, ils heurtent un trottoir et crèvent un pneu. Ils stoppent la Citroën Picasso d'une mère de famille pour la lui voler. La conductrice rechigne. Le chauffeur d'un bus scolaire rempli d'enfants témoins de ce braquage vient porter secours à la jeune femme. Les braqueurs affolés le repoussent. La conductrice prend la fuite. Le chauffeur remonte dans son bus et ordonne aux enfants de se cacher sous les sièges. Finalement, les braqueurs reprennent leur voiture au pneu crevé et roulent jusqu'à la résidence du domaine des Sept-Iles, juste devant l'école Lamartine. Ils entrent dans un hall d'immeuble, la police sur les talons. Les agents bouclent le secteur. L'étau se resserre. Mais les malfaiteurs ont filé, abandonnant cagoules et fusils, avec pour seul butin un carnet de timbres à 0,50 € ! "
S'ils n'avaient pas frappé et mis en danger des gens, on aurait eu presque pitié pour ces trois là :o)
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