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Tribune et Defouloir [ Discussions générales, Duels, petits jeux rigolos... ] retour forum
 | Guewan, 29.11.2004 à 23:38 | 184129 |
|  |  | Peut être glauque mais je trouve que ça fait vraiment photo montée.. |
 | |  |  | Que ce soit banlieue 13 qui soitla victime, c'est accessoire. C'est le principe qui est a denoncer.
Par contre, certaines petites salles trouvaient assez peu glop que des grandes salles diffusent certains filsm a priori plus cibles pour le circuit art et essai. Elles estimaient avoir souffert d'un gros manque a gagner quand ees films comme "Bowling for Columbine" ou "Man qithout a past" etaient programmes dans les UGC parce que cela detournait un certain public.
Retournons la tendance, Banlieue 13 a l'arenberg et au styx pour leur faire plus de sousous :o). |
 | bat, 25.11.2004 à 16:45 | 183546 |
|  |  | honnêtement, qu'on ne diffuse pas banlieue 13, je dirais que c'est pas une grande perte.. :)
par contre, que certains films beaucoup plus intéressants ne trouvent pas de diffuseurs et se retrouvent programmés dans juste une petite salle de la capitale, c'est nettement moins glop, je trouve :o/ |
 | frads, 25.11.2004 à 15:43 | 183534 |
|  |  | vive la liberté d'expression... |
 | |  |  | Pas vu le film, et je ne tiens pas specialement a le voir. Ce n'est pas specialement ma tasse de the. Mais pour le peu que j'en sais (un critique en disait: un yamakasi prend un taxi conduit par Mad Max :o)), cette decision est plutot atterante.
Pour memoire, le dernier jour du Ramadan, Kinepolis Bruxelles a refuse l'entree a des clients "indesirables" (autrement dit tout ce qui avait le teint un peu basane) pour 'raisons de securite' (il semblerait qu'il y ait e uquelques excites qui ont perturbe des seances l'annee derniere).
Il faut preciser qu'en matiere de banlieue defavorisee, Liege n'a rien a envier a Bruxelles.
"Banlieue 13" banni à Bruxelles
Pure fiction, « Banlieue 13 » a reçu le label « enfants admis » de la Commission intercommunautaire de contrôle des films.
Kinepolis et UGC refusent de programmer le film français « Banlieue 13 » à Bruxelles, pour raisons de sécurité. Belga Films, son distributeur, se sent lésé.
JULIEN BROQUET
Paris. 2013. Des murs d'isolement entourent les cités ghettos. A l'intérieur, les gangs font la loi. Les policiers et les enseignants, leurs bagages. Quand une arme de destruction massive atterrit dans l'improbable enclave, la ville semble courir à sa perte...
La sortie en Belgique de « Banlieue 13 » est aussi explosive que son rythme. Le film de Pierre Morel, qui a atteint les 500.000 entrées en première semaine dans les salles françaises, ne sera plus que probablement pas diffusé à Bruxelles. Après UGC il y a quinze jours, le groupe Kinepolis a fait savoir, vendredi, au distributeur Belga Films qu'il ferait l'impasse sur le film scénarisé par Luc Besson.
Je me suis renseigné : il s'agit d'un fait sans précédent, explique, amer, Jean-Marie Grégoire, le responsable marketing et communication de Belga Films. Jamais, en Belgique, un long métrage n'a été privé de sortie en salles par un complexe pour des raisons de sécurité. Le film doit être vu pour ce qu'il est : une pure fiction. Comme un « Taxi » ou un « Yamakasi »... « Je ne veux pas de bagarres chez moi », m'a-t-on asséné. Mais même lorsque vous allez voir « Shrek », vous n'êtes à l'abri de rien. La première chose à faire est, à mes yeux, de sécuriser les cinémas. Ce n'est pas notre problème mais nous en faisons les frais. On s'est trompé de cible.
Tandis que le téléphone des cinémas UGC sonne inlassablement occupé, la porte-parole du groupe Kinepolis défend la position de celui-ci - même si rien n'oblige une société privée à diffuser un film quel qu'il soit. Nous programmons « Banlieue 13 » en France, à Liège et à Braine-l'Alleud, se dépêche de préciser Myriam Dassonville. Il n'y a eu aucun problème dans les salles de l'Hexagone, mais chaque complexe est différent. Chaque complexe a son public. Nous menons une politique préventive pour éviter les incidents. D'expérience, on peut affirmer qu'il existe un lien direct entre l'insécurité et notre programmation, le public qu'elle cible. Depuis le début de cette année, à Bruxelles, nous nous orientons plutôt sur les films familiaux et tout public que sur les films d'action qui peuvent générer des comportements agressifs.
Un constat qu'on ne confirme ni chez les distributeurs, ni à la Commission intercommunautaire de contrôle des films. L'oeuvre qui suscite la polémique a d'ailleurs reçu un avis positif et n'est donc pas interdite aux moins de 16 ans. Justificatif : la morale est sauve, les bons l'emportent sur les méchants, force est à la loi et à la morale qui habite notre société.
Contrairement à ce qu'affirme la porte-parole de Kinepolis, on prétend, du côté de Belga Films, que les récents événements qui ont eu lieu dans le complexe du Heysel à la fin du ramadan (violences et comportements agressifs) ont servi d'arguments...
Toujours est-il que je ne sais pas où diffuser « Banlieue 13 » dans la capitale de l'Europe, reprend Jean-Marie Grégoire. Je remarque, par ailleurs, qu'à Bruxelles, on ne veut plus de doublage en français parce que cela amène une clientèle indésirable. J'admets que la gestion n'est pas simple, mais on touche à l'embargo. Pour un film grand public, cela n'est pas un problème fondamental. C'est une manière subtile d'écarter un certain type de spectateurs. Mais, dans notre cas, c'est justement la cible qu'on vise. On n'allait quand même pas présenter une version anglaise et sous-titrée d'un film français...
Dans cet imbroglio, c'eût été la cerise sur le gâteau.
25 novembre 2004 |
 | |  |  | ca a l'air un peu con comme info, mais c'est quand meme un peu grave et ca fait un peu peur, au fonds. On est meme privilegie aux chiottes.

Le quatrième Sommet mondial des toilettes s'est ouvert mercredi à Pékin sur un appel à briser un tabou sanitaire dans un monde où plus d'un tiers de la population ne dispose pas de latrines. Ces quatrièmes rencontres ont notamment pour but de proposer des solutions pour améliorer la gestion des WC publics ainsi que leur conception. Selon le Programme des Nations Unies pour l'environnement (UNEP), 2,4 milliards d'individus vivent dans un habitat dépourvu de toilettes et vecteur de maladies. |
 | cubik, 09.11.2004 à 15:46 | 181339 |
|  |  | ah ce serait ca le jet prive qu'on vent de voir decoller de la base aerienne a cote? |
 | |  |  | bon, je sais pas ou le mettre, j'en parle ici.
une "source paletiniene" a annocé il y a quelques minutes le deces d'Arafat. pas encore confirmé... |
 | |  |  | Il y a bien des Chinois qui mangent tellement d'une certaine sorte de riz que celui ci fermente dans leur ventre avant d'etre digeré entierement. :o)
D'ou des cas d'alcoolisme au volant (ou au guidon) pour des personnes qui n'ont pas bu.
Je ne me rappelle plus pourquoi ca fermente dans leur cas ... Un enzyme deficitaire peut-etre. |
 | |  |  | ca arrive aussi avec les vaches sous nos belles contrees herbeuses ;o)
N'empeche, les suedois ont reputes pour avoir le coude leste afin de tromper l'ennui parait-il endemique qui sevit en suede. Si meme les elans se font chier a ce point-la, ca fait peur. |
 | J-C, 08.11.2004 à 13:53 | 181156 |
|  |  | il faut attaquer les gens qui laissent des pommes par terre et qui finissent par intoxiquer ces pauvres élans !
At'chao ! |
 | bat, 08.11.2004 à 13:22 | 181152 |
|  |  | La mauvaise conduite des élans ivres ne fait plus rire les Suèdois
STOCKHOLM (AFP) - Un élan ivre titubant et croquant les pommes pourries de votre jardin, cela peut sembler une plaisante anecdote à raconter à vos amis mais pour les Suédois qui se retrouvent chaque automne nez à nez face à ces bêtes en colère, ce n'est pas un sujet de plaisanterie.
Une telle rencontre avec un élan intoxiqué peut, aussi étrange que cela puisse paraître, saccager votre salon et vous laisser sérieusement blessé, sinon moribond.
Quelque 300.000 élans parcourent les forêts suédoises. Mais chaque automne, quelques uns de ces animaux s'égarent et se retrouvent dans les zones résidentielles où ils se repaissent de pommes fermentées tombées des arbres. D'ordinaire plutôt craintifs, les élans se transforment alors en brutes intoxiquées et agressives.
Grand balourd, l'élan est de couleur marron foncé avec des bois massifs et arrondis, un long museau et une petite barbiche. Il peut peser jusqu'à 500 kilos bien que ses pattes soient étrangement longues et fines. Les accidents de la route avec les élans sont soigneusement répertoriés en Suède: il y en a eu très exactement 4.204 en 2003.
Moins bien comptabilisés mais non moins terrifiants sont les rapports de police sur les élans ivres fracassant les baies vitrées des maisons, plongeant dans des piscines vides ou attaquant violemment des gens. "Il y a quelques incidents de la sorte chaque année", explique Henrik Falk de l'Association suédoise pour la chasse et la gestion de la vie sauvage.
Pour la famille de Kari Lindeman de la ville de Karlskoga, dans le centre du pays, la rencontre fut une frayeur telle qu'il ne l'oubliera jamais. Kari regardait les dessins animés l'après-midi à la télévision avec sa fille âgée de 10 ans quand un élan a surgi par la porte du patio et s'est retrouvé hébété dans le salon.
Après avoir renversé tous les meubles et s'être blessé par la même occasion, l'animal a finalement retrouvé la porte de sortie. "C'était terrifiant ... ça été une surprise totale. Nous ne vivons pas dans les bois mais dans le centre-ville où il y a seulement quelques arbres et nous n'avions jamais vu un élan dans les environs auparavant", a raconté M. Lindeman à l'AFP. "Ma fille est encore effrayée, elle n'ose pas sortir après la tombée du jour", dit-il.
Des spécialistes de la vie sauvage, appelés pour abattre l'animal blessé, ont confirmé qu'il avait été intoxiqué par des pommes fermentées.
Deux ans plus tôt, dans la même ville un autre élan a attaqué le petit Marcus, 8 ans, et sa soeur de 11 ans, Sara alors qu'ils jouaient tous les deux dans leur jardin. Sara avait réussi à s'enfuir mais Marcus s'était retrouvé, face contre terre, sous l'animal.
"L'élan s'est tenu au dessus de moi et m'a poussé avec son museau. J'ai eu très peur et j'ai crié au secours", avait, à l'époque, raconté l'enfant à un journal suédois. Son beau-père avait menacé l'animal avec un balai mais l'élan en colère avait refusé de quitter le quartier, si bien que la police a fini par appeler des chasseurs pour le tuer.
"Les élans ne sont normalement pas agressifs, ils sont timides. Mais une fois intoxiqués, ils ne sont plus inhibés. Et s'ils sont menacés ils se rebiffent", explique M. Falk. Selon lui, il vaut mieux éviter le contact avec ces animaux. "Si vous arrivez très près d'un élan et qu'il ne s'enfuit pas le premier, ne l'approchez pas (...) Grimpez à un arbre ou prenez la fuite", conseille-t-il. |
 | cubik, 06.11.2004 à 19:57 | 181021 |
|  |  | pour les anti-americanistes primaires :)
voir la |
 | J-C, 05.11.2004 à 17:12 | 180942 |
|  |  | oui puis ils le disent en début d'article.
At'chao ! |
 | frads, 05.11.2004 à 16:46 | 180937 |
|  |  | ben c'est signé du gars qui l'a écrit en anglais, alors... |
 | cubik, 05.11.2004 à 16:40 | 180934 |
|  |  | il faisait 9 pages, j'allais po m'amuser a tout traduire >)
ils ont signale au moins que c'etait une repompe chez leurs estimes confreres avec qui ils ont un partenariat? |
 | J-C, 05.11.2004 à 16:29 | 180931 |
|  |  | oui mais comme tu ne l'avais pas traduit, je l'ai mis :-))
Le Monde travaille en collaboration avec le NY times.
At'chao ! |
 | cubik, 05.11.2004 à 15:54 | 180926 |
|  |  | mais c'est la traduction de l'article du NY times dont j'ai deja parle ici!
ils s'ememrdent po au monde |
 | J-C, 05.11.2004 à 15:43 | 180922 |
|  |  | c'est un peu long mais ça fout la trouille.
La foi de George W. Bush
LE MONDE | 04.11.04
Le journaliste américain Ron Suskind a longuement enquêté sur la personnalité du président. Son article, dont nous reprenons ici des extraits, a été publié dans le "New York Times Magazine" du 17 octobre.
Bruce Bartlett, conseiller pour la politique intérieure de Ronald Reagan et fonctionnaire du Trésor pour le premier président Bush, m'a dit récemment : "Si Bush l'emporte le 3 novembre, une guerre civile éclatera au sein du Parti républicain." La nature de ce conflit, selon la vision de Bartlett ? C'est essentiellement le même que celui qui a fait rage dans le monde entier : une bataille entre modernistes et fondamentalistes, entre pragmatistes et vrais croyants, entre raison et religion.
"Rien qu'au cours des derniers mois, dit Bartlett, je pense qu'une lumière s'est éteinte pour les gens qui ont vécu près de Bush : que cet instinct dont il parle toujours est cette espèce d'idée bizarre et messianique de ce qu'il croit lui avoir été dit par Dieu." Bartlett, chroniqueur de 53 ans, qui se décrit lui-même comme républicain libertaire et qui, ces derniers temps, est devenu le chef de file des républicains traditionnels inquiets des méthodes de Bush, a poursuivi : "C'est pour cela que George W. Bush a une vision si claire d'Al-Qaida et de l'ennemi islamique fondamentaliste. Il croit qu'il faut tous les tuer. Que ce sont des extrémistes, poussés par une vision noire. Il les comprend parce qu'il est exactement comme eux... C'est pour cela qu'il ignore les gens qui lui opposent des faits gênants, ajoute Bartlett. Il croit vraiment qu'il accomplit une mission pour Dieu. Une foi absolue comme la sienne submerge toute nécessité d'analyse. L'essentiel pour la foi consiste à croire à des choses pour lesquelles il n'y a pas de preuve empirique." Bartlett se tait, puis ajoute : "Mais on ne peut diriger le monde avec la foi."
Au mois de mars, quarante sénateurs démocrates étaient réunis pour un déjeuner au Sénat. J'avais été invité à y prendre la parole. - Le sénateur démocrate - Joe Biden racontait une histoire sur le président : "J'étais dans le bureau Ovale quelques mois après notre entrée dans Bagdad, et je faisais part de mes nombreuses inquiétudes au président." Bush, se souvenait Biden, le regardait simplement, impassible et sûr que les Etats-Unis étaient sur la bonne voie et que tout allait bien. "Finalement, je lui ai dit : monsieur le Président, comment pouvez-vous en être si sûr alors que vous savez très bien que vous ne connaissez pas les faits ?"
Bush s'est levé et a posé la main sur l'épaule du sénateur. "Mon instinct, a-t-il dit. Mon instinct." Biden s'est tu et a hoché la tête, tandis que le silence s'installait dans la salle. "J'ai dit : monsieur le Président, votre instinct ne suffit pas !"
Le démocrate Biden et le républicain Bartlett essaient de donner du sens à la même chose : un président qui a été un extraordinaire mélange de détermination et d'impénétrabilité, d'opacité et d'action.
Mais, depuis quelque temps, les mots et les actes ont fini par se rejoindre. Le sénateur Biden entendait en fait ce qu'on a dit aux principaux collaborateurs de Bush - depuis les membres de son gouvernement comme Paul O'Neill, Christine Todd Whitman et Colin Powell jusqu'aux généraux qui combattent en Irak - pendant des années quand ils demandaient des explications sur les nombreuses décisions du président, des politiques qui semblaient souvent entrer en contradiction avec des faits reconnus. Le président répondait qu'il faisait confiance à ses "tripes" ou à son "instinct" pour conduire le navire de l'Etat et qu'il "priait pour lui". En vieux pro, Bartlett, un bosseur qui réfléchit et qui s'appuie sur des faits, entend en fin de compte une chanson que les évangélistes fredonnent doucement (pour ne pas inquiéter les laïcs) depuis des années en couvant de l'œil le président George W. Bush. Le groupe évangélique - le centre de la "base" active de Bush - croit que leur leader est un messager de Dieu. Et au cours du premier débat présidentiel, beaucoup d'Américains ont entendu John Kerry soulever pour la première fois la question des certitudes de Bush - le point étant, ainsi que l'a formulé Kerry, qu'"on peut être certain et avoir tort".
Qu'y a-t-il de sous-jacent aux certitudes de Bush ? Et peut-on les évaluer dans le domaine temporel de ce qui est accepté et informé ?
Tout cela - les "tripes", l'"instinct", la certitude et la religiosité - se retrouve dans un seul mot, la "foi", et la "foi" affirme encore plus son emprise sur les débats dans ce pays et à l'étranger. Tout le monde sait qu'une foi chrétienne profonde a illuminé le parcours personnel de George W. Bush. Mais la foi a aussi marqué profondément sa présidence de manière non religieuse. Le président a exigé une foi inconditionnelle de ses partisans, de ses collaborateurs, de ses assistants et de ses semblables dans le Parti républicain. Quand il a pris une décision - souvent très rapidement, à partir ou d'une position ou d'un credo moral -, il attend une foi totale dans sa justesse.
Les petits sourires satisfaits et dédaigneux que beaucoup de téléspectateurs ont été surpris de voir lors du premier débat télévisé de la campagne, sont des expressions familières à ceux à qui il est arrivé, dans l'administration ou au Congrès, de simplement demander au président d'expliquer ses positions. Depuis le 11-Septembre, ces demandes sont devenues rares. L'intolérance de Bush à l'égard de ceux qui doutent s'est amplifiée et aujourd'hui, peu de gens osent lui poser des questions. Ce décret d'infaillibilité - un principe qui sous-tend la puissante certitude de Bush qui a, de bien des façons, déplacé des montagnes - n'est pas destiné seulement au public : il a aussi guidé la vie à l'intérieur de la Maison Blanche.
Les Pères fondateurs de la nation, instruits depuis les piétés punitives des religions d'Etat de l'Europe, étaient inflexibles sur la nécessité d'ériger un mur entre la religion organisée et l'autorité politique. Mais brusquement, cela semble très lointain. George W. Bush - à la fois captif et créateur de ce moment - a obstinément, inexorablement, changé la fonction elle-même. Il a créé la présidence fondée sur la foi.
Cette "présidence fondée sur la foi" est un modèle avec-nous-ou-contre-nous qui a été extrêmement efficace, parmi d'autres choses, pour maintenir les travaux et le caractère de la Maison Blanche de Bush dans un état de secret. Le dôme de silence s'est un peu fissuré au cours de l'hiver et du printemps derniers, avec les révélations de l'ancien patron de l'antiterrorisme Richard Clarke ainsi que celles, dans mon livre - Le Roman noir de la Maison Blanche, éditions Saint-Simon -, de l'ancien secrétaire au Trésor, Paul O'Neill. Quand j'ai cité O'Neill disant que Bush était comme "un aveugle dans une pièce pleine de sourds", cela ne m'a pas fait apprécier à la Maison Blanche. Mais mon téléphone s'est mis à sonner, et des démocrates et des républicains m'ont raconté des impressions et des anecdotes similaires sur la foi et la certitude de Bush. Je m'appuie sur certaines de ces sources pour cet article. Peu de gens ont accepté de parler publiquement.
Certains officiels, élus ou non, avec qui j'ai parlé lors de rencontres dans le bureau Ovale, s'interrogeaient en voyant le président se débattre avec les exigences de la fonction. D'autres mettaient l'accent sur ses qualités dans les relations interpersonnelles, comme pour compenser son manque de capacités plus importantes. Mais d'autres, comme le sénateur Carl Levin du Michigan, un démocrate, s'inquiètent à propos de quelque chose d'autre que son bon sens. "Il est tout à fait à la hauteur de la tâche, a dit Levin, c'est son manque de curiosité sur les questions complexes qui me trouble." Mais par-dessus tout, j'ai entendu exprimer des craintes sur la certitude surnaturelle du président et de l'étonnement à propos de sa source.
Voici une histoire sur cette certitude particulière de Bush que je suis en mesure de reconstituer et de raconter publiquement.
Dans le bureau Ovale, en décembre 2002, le président rencontre quelques sénateurs de haut rang et quelques membres de la Maison Blanche, des républicains et des démocrates. A cette époque, on espérait beaucoup que la "feuille de route" soutenue par les Etats-Unis pour les Israéliens et les Palestiniens, soit une voie vers la paix, et, en ce jour d'hiver, la discussion portait sur les pays qui pourraient fournir des forces de paix dans la région. Le problème, et chacun en était d'accord, c'était qu'un certain nombre de pays européens, comme la France et l'Allemagne, avaient des armées auxquelles ni les Israéliens ni les Palestiniens ne faisaient confiance. Un membre du Congrès - Tom Lantos, natif de Hongrie, un démocrate de Californie et seul survivant de l'Holocauste au Congrès - signala que les pays scandinaves étaient considérés de façon plus positive. Lantos exposa au président comment l'armée suédoise pouvait être la candidate idéale pour ancrer une petite force de paix en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. La Suède a une force de 25 000 hommes bien entraînée. Plusieurs personnes présentes se souviennent que le président le regardait en semblant l'évaluer.
"Je ne sais pas pourquoi vous parlez des Suédois, a dit Bush. Ils sont neutres. Ils n'ont pas d'armée".
Lantos se tut, un peu étonné, et fit une réponse de gentleman : "Monsieur le Président, vous avez dû penser que je parlais des Suisses. Ce sont eux qui sont historiquement neutres et sans armée." Puis Lantos signala, en aparté, que les Suisses avaient une forte garde nationale pour protéger le pays en cas d'invasion.
Bush maintint ce qu'il avait dit : "Non, non, c'est la Suède qui n'a pas d'armée."
Le silence se fit dans la pièce, jusqu'à ce que quelqu'un change de sujet.
Quelques semaines plus tard, des membres du Congrès et leurs épouses se retrouvèrent à la Maison Blanche avec des responsables de l'administration et d'autres dignitaires pour Noël. Le président aperçut Lantos et lui saisit l'épaule. "Vous aviez raison, dit-il d'un ton bonhomme. La Suède a effectivement une armée."
C'est Joe Biden, un des sénateurs présents dans le bureau Ovale ce jour de décembre, qui m'a raconté l'histoire. Lantos, un démocrate libéral, n'a fait aucun commentaire. En général, les gens qui ont rencontré Bush n'en parlent pas.
Il y a un trait caractéristique de cette présidence fondée sur la foi : le dialogue ouvert, fondé sur des faits, n'est pas considéré comme quelque chose qui possède une valeur inhérente. Cela peut, en fait, créer le doute, qui sape la foi. Cela peut aboutir à un manque de confiance dans celui qui prend la décision et, ce qui est encore plus important, chez celui qui prend la décision. Rien ne peut être plus vital, qu'il s'agisse d'un message aux électeurs, aux terroristes ou à un membre du Congrès de Californie dans une réunion sur un des problèmes les plus inquiétants du monde. Comme Bush l'a dit lui-même un très grand nombre de fois au cours de la campagne, "c'est en restant résolu, ferme et fort, que ce monde retrouvera la paix".
Il ne parle pas toujours ainsi. Un regard précieux sur Bush alors qu'il s'apprêtait à prendre la présidence, est celui de Jim Wallis, un homme qui a l'avantage supplémentaire de posséder une grande acuité sur la lutte entre les faits et la foi. Wallis, un pasteur évangélique qui depuis trente ans dirige les Sojourners - une organisation progressiste d'avocats pour la justice sociale - a été sollicité pendant la transition pour réunir différents groupes de membres du clergé afin de parler de la foi et de la pauvreté avec le nouveau président élu.
En décembre 2000, dans une salle de classe de l'église baptiste d'Austin, Texas, Bush qui était en compagnie de trente membres du clergé demanda : "Comment dois-je parler à l'âme de la nation ?" Il écouta chaque membre exprimer sa vision de ce qu'il convenait de faire. L'après-midi passa. Personne ne voulait s'en aller. Les gens quittèrent leurs chaises et s'égayèrent dans la pièce, en se réunissant par petits groupes pour parler avec passion. Dans l'un d'eux, Bush et Wallis parlaient de leurs voyages.
Wallis se souvient que Bush a dit : "Je n'ai jamais vécu près de gens pauvres. Je ne sais pas ce qu'ils pensent. Je ne le sais vraiment pas. Je suis un républicain blanc qui n'y comprend rien. Comment comprendre ?"
Wallis se souvient avoir répondu : "Vous devez écouter les pauvres et ceux qui vivent et travaillent avec les pauvres."
Bush a appelé Michael Gerson, l'homme chargé de lui écrire ses discours, et lui a dit : "Je veux que vous écoutiez ça." Un mois plus tard, une phrase presque identique - "beaucoup dans notre pays ne connaissent pas la douleur de la pauvreté, mais nous pouvons écouter ceux qui la connaissent" - terminait son discours inaugural.
C'était le Bush d'avant, quelqu'un de plus ouvert et plus au courant, qui alliait à son côté impulsif une attitude dynamique et un engagement apparemment sans peur avec différents groupes. Le président a tout un ensemble de dons pour les relations personnelles qui s'accordent bien avec son côté intrépide - un fonceur sans mélange, à l'aise parmi différentes sortes de gens, toujours à la recherche de ce qui deviendra des principes.
Cependant, cette forte qualité, ce don pour l'improvisation, a depuis longtemps été en conflit avec son "lobe gauche" - une lutte de trente années avec les qualités de critique et d'analyse si prisées parmi les professionnels en Amérique. En termes de facultés intellectuelles, cela a été un long combat pour cet homme talentueux, visible pendant les années peu brillantes de Yale et les cinq années perdues entre vingt et trente ans - une époque pendant laquelle ses pairs s'occupaient à se créer des références dans les domaines du droit, des affaires ou de la médecine.
Biden, qui a été rapidement déçu par la façon dont Bush abordait les problèmes de politique étrangère et compte parmi les plus proches amis de John Kerry au Sénat, a passé beaucoup de temps à jauger le président. "La plupart des gens qui réussissent sont capables d'identifier très tôt leurs forces et leurs faiblesses, et de se connaître eux-mêmes , m'a-t-il dit il n'y a pas longtemps. Pour la plupart d'entre nous qui sommes dans la moyenne, cela signifiait que nous devions nous appuyer sur nos forces mais que nous devions remédier à nos faiblesses - les élever au niveau de certaines compétences - sinon elles pouvaient nous faire chuter. Je ne pense pas que le président ait dû vraiment en faire autant, parce qu'il y avait toujours quelqu'un - sa famille ou des amis - pour l'aider à s'en sortir. Je ne crois pas, en contrepartie, que cela l'a beaucoup servi pour sa situation actuelle en tant que président. Il ne semble pas avoir tenté de remédier à ses faiblesses."
Bush a été appelé le président PDG, mais ce n'est qu'un slogan accrocheur - il n'a jamais dirigé quelque chose d'important dans le secteur privé. Le président MBA aurait été plus juste : après tout, il est diplômé de l'Harvard Business School (HBS). Et certains qui ont travaillé sous ses ordres à la Maison Blanche et qui connaissent la gestion, ont remarqué un étrange décalage. C'est comme si un diplômé de HBS de 1975 - quelqu'un qui avait peu de chances de confronter la théorie et la pratique au cours de dernières décennies de transformation des entreprises américaines - était tout simplement parachuté dans le poste de direction le plus difficile du monde.
Un des aspects de la méthode de HBS, avec l'importance accordée aux entreprises actuelles, est parfois appelée le case cracker. Les études de cas sont statiques, en général un instantané d'une société qui pose des problèmes, figée dans le temps ; les différentes solutions présentées par les étudiants et ensuite défendues en classe contre des questions difficiles, tendent à avoir des vies très brèves. Elles mettent en avant la rigidité, la sûreté inappropriée. C'est quelque chose que les diplômés de HBS, dont la plupart atterrissent dans des sociétés importantes ou moyennes, apprennent au cours de leurs toutes premières années d'activité. Ils découvrent, souvent à leur plus grande surprise, que le monde est dynamique, qu'il coule et change, souvent sans bonne raison. La clef est la flexibilité, plutôt que de s'accrocher à ses armes dans un débat, et un réexamen constant de réalités changeantes. En bref, une seconde évaluation réfléchie.
George W. Bush, qui a quitté le Texas pour devenir spéculateur sur le pétrole, n'a jamais eu l'occasion d'étudier ces leçons sur le pouvoir de l'analyse nuancée basée sur des faits. Les petites sociétés pétrolières qu'il a dirigées ont perdu de l'argent ; l'essentiel de leur valeur étaient des échappatoires fiscales. (Les investisseurs étaient souvent des amis de son père.) Plus tard, avec l'équipe de base-ball des Texas Rangers, il s'est comporté comme un présentateur capable jamais comme un vrai patron.
Au cours de ces années agitées, au lieu d'apprendre les limites de sa formation à Havard, George W. Bush a reçu des leçons sur la foi et sa particulière efficacité. C'est en 1985, à l'époque de son 39e anniversaire, dit George W. Bush, que sa vie a pris un virage vers le salut. A ce moment-là il buvait, son mariage battait de l'aile, sa carrière était apathique. Plusieurs récits de personnes proches de Bush font état cette année-là d'une sorte d'"intervention" de la foi dans la propriété familiale de Kennebunkport. Les détails varient mais voici l'essentiel de ce qui, d'après moi, est arrivé. George W. Bush qui s'était saoulé dans une soirée, a gravement insulté un ami de sa mère. George, le père, et Barbara se sont mis en colère. On a dit qu'il fallait faire quelque chose. George, le père, alors vice-président, a téléphoné à son ami Billy Graham - prédicateur évangélique -, qui est venu à la propriété et a passé plusieurs jours avec George W. Il y a eu des échanges profonds lors de promenades sur la plage. George W. a vécu une renaissance. Il s'est arrêté de boire, il a assisté à des classes d'étude de la Bible et a pris à bras-le-corps des questions de foi fervente. Un homme qui était perdu fut sauvé. (...)
Lors de la première réunion du premier conseil national de sécurité de l'administration Bush, le président a demandé si quelqu'un avait déjà rencontré Ariel Sharon. Certains se demandaient s'il s'agissait d'une plaisanterie. Ça ne l'était pas. Bush se lança dans une digression sur sa brève rencontre avec Sharon deux ans plus tôt, en disant qu'il ne s'arrêterait pas "aux réputations passées quand il s'agit de Sharon... Je vais le prendre au pied de la lettre", et que les Etats-Unis devaient se retirer du conflit arabo-israélien parce que "je ne vois pas bien ce que nous pouvons faire là-bas en ce moment". Colin Powell par exemple resta stupéfait. C'était un renversement de trente ans de politique - depuis l'administration Nixon - d'engagement américain. Powell répliqua que cela reviendrait à laisser les mains libres à Sharon et à déchirer le délicat tissu du Moyen-Orient d'une façon qui pourrait se révéler irréparable. Bush balaya les inquiétudes de Powell d'un revers de main. "Parfois une démonstration de force par l'une des parties peut clarifier les choses." De tels défis - venant soit de Powell, soit de son opposé le haut responsable de la politique intérieure, Paul O'Neill - étaient des épreuves que Bush eut de moins en moins la patience de supporter au fur et à mesure que les mois passaient. Bush le fit comprendre clairement à ses lieutenants. Graduellement, Bush perdit ce que Richard Perle, (qui plus tard dirigerait un groupe largement privé sous Bush, appelé le Defense Policy Board Advisory Committee), avait décrit comme son attitude ouverte pendant les travaux de politique étrangère avant la campagne de 2000. ("Il avait suffisamment confiance pour poser des questions qui révélaient qu'il ne connaissait pas grand-chose", dit Perle.) Au milieu de 2001, un rythme de travail a été établi. Les réunions, grandes et petites, ont commencé à devenir écrites d'avance. Même comme ça, le cercle autour de Bush se réduisait. On disait souvent aux hauts responsables, depuis les membres du gouvernement, quand ils parlaient en présence de Bush, combien de temps ils devaient le faire et quels sujets ils devaient aborder. Le président écoutait sans laisser paraître la moindre réaction. Parfois il y avait des discussions - Powell et Rumsfeld, par exemple, qui se débarrassaient rapidement d'un problème - mais le président poussait rarement quelqu'un avec des questions informées.
Un ensemble de caractéristiques particulièrement nettes formaient la Maison Blanche de George W. Bush à l'été 2001 : un mépris de la méditation ou de la délibération, une préférence pour la décision catégorique, un éloignement de l'empirisme, parfois une impatience brutale avec les gens qui doutent et même parfois avec ceux qui posent des questions amicales. Bush disait déjà : "Ayez confiance en moi et en mes décisions, et vous serez récompensés." Dans toute la Maison Blanche, des gens canalisaient le patron. Il ne se posait aucune question sur lui-même ; pourquoi l'aurait-il fait ?
Si l'on considère les épreuves qui allaient bientôt s'abattre, il est facile de voir à quel point cela a dû être difficile pour George W. Bush. Pendant près de trente ans, il s'était assis dans des salles de classe, puis devant des tables en acajou dans les bureaux de différentes sociétés, avec pas grand-chose à faire. Puis, en tant que gouverneur du Texas, il avait bénéficié d'un corps législatif bipartite très malléable et c'est dans le corps législatif que s'accomplit le véritable travail d'un gouvernement d'état. La tension qui existait dans le corps législatif du Texas, offrait la structure du point et du contrepoint, que Bush pouvait manœuvrer avec efficacité grâce à ses fortes capacités d'improvisation.
Mais les tables d'acajou étaient maintenant dans la situation room et dans la grande salle de conférences adjacente au bureau Ovale. Il dirigeait un parti au pouvoir. Chaque question qui pénétrait dans ce sanctuaire exigeait une décision complexe, une mise au point, une grande minutie et une puissance d'analyse.
Pour le président, comme l'a dit Biden, avoir conscience de ses faiblesses - et s'inquiéter de révéler ses incertitudes, ses besoins ou sa confusion, même à ses principaux collaborateurs - aurait présenté quelque chose d'intenable. Vers la fin de l'été de cette première année, le vice-président Dick Cheney avait cessé de parler dans les réunions auxquelles il assistait avec Bush. Ils s'entretenaient en privé ou lors de leur déjeuner hebdomadaire. Le président passait beaucoup de temps hors de la Maison Blanche, souvent dans son ranch, avec ses seules personnes de confiance. Le cercle qui entoure Bush est le plus étroit qui ait entouré un président à l'époque moderne, et "il est exclusif et on en est exclu", m'a dit Christopher DeMuth, président de l'American Enterprise Institute, le groupe politique néo-conservateur. "C'est un processus de prise de décision trop étroit. Quand ils prennent des décisions, un très petit nombre de gens sont dans la pièce, et cela a un effet réducteur sur l'éventail de possibilités offertes".
Le 11 septembre 2001, le pays attendait avec impatience pour savoir si et comment Bush allait prendre la direction de la situation. Après quelques jours pendant lesquels il a semblé ébranlé et incertain, il s'est repris, et au moment où il a commencé à prendre les choses en main - debout dans les décombres du World Trade Center avec un porte-voix - pour beaucoup d'Américains, les doutes qui restaient ont disparu. Personne ne pouvait avoir de doutes, pas à ce moment-là. Les gens voulaient de l'action, et George W. Bush était prêt, n'ayant jamais ressenti les hésitations raisonnables qui ralentissent les hommes les plus déterminés, et de nombreux présidents, y compris son père.
Quelques jours seulement après les attentats, Bush décidait l'invasion de l'Afghanistan et hurlait ses ordres. Son discours devant le Congrès le 20 septembre sera sans aucun doute le plus grand moment de sa présidence. Il pria pour obtenir l'aide de Dieu. Et beaucoup d'Américains, de toutes fois, prièrent avec lui - ou pour lui. Tout était simple et non confessionnel : une prière pour laquelle il s'était préparé jusqu'à cet instant, et par conséquent il - et, par extension, nous en tant que pays - triompherait en ces heures sombres.
C'est ici que la présidence fondée sur la foi prend vraiment sa dimension. La foi, qui pendant des mois avait coloré le processus de prise de décision, et une foule de tactiques politiques - commença à guider les événements. C'était l'ascension la plus naturelle : George W. Bush se tournant vers la foi dans son moment le plus sombre et découvrant une source de pouvoir et de confiance.
Quand on se penche sur les mois qui ont suivi immédiatement le 11-Septembre, presque chaque analyste militaire important semble croire que plutôt que d'utiliser des intermédiaires afghans, nous aurions dû déployer plus rapidement un plus grand nombre de soldats américains, afin de poursuivre Ben Laden dans les montagnes de Tora Bora. Beaucoup ont aussi critiqué la façon dont le président a manœuvré avec l'Arabie Saoudite, pays d'origine de 15 des 19 terroristes ; malgré les buts fixés par Bush dans la prétendue "guerre financière contre le terrorisme", les Saoudiens n'ont pas vraiment coopéré avec les autorités américaines dans la chasse aux sources financières du terrorisme. Cependant la nation voulait une action audacieuse et elle fut ravie de l'avoir. Le taux d'approbation de la politique de Bush atteignait presque 90 %. Pendant ce temps, l'équilibre entre analyse et décision, entre réflexion et action, était détruit par une foi rigoureuse.
Ce fut pendant la conférence de presse du 16 septembre, en réponse à une question sur les efforts accomplis pour la sécurité du pays qui empiétaient sur les droits civils que Bush utilisa pour la première fois en public le terme révélateur de "croisade". "C'est une nouvelle espèce - une nouvelle espèce de mal, a-t-il dit. Et nous comprenons. Et le peuple américain commence à comprendre. Cette croisade, cette guerre contre le terrorisme, va durer un certain temps."
Les musulmans du monde entier étaient en fureur. Deux jours plus tard, Ari Fleischer - porte-parole de la Maison Blanche jusqu'en 2003 -, tenta de limiter les dégâts. "Je pense que ce qu'a dit le président n'impliquait aucune conséquence pour personne, ni les musulmans ni personne d'autre, il disait simplement qu'il s'agit d'une grande cause, et il appelait l'Amérique et les nations du monde entier à la rejoindre." Quant "aux connotations qui pourraient blesser un de nos partenaires ou n'importe qui d'autre dans le monde, le président regrette si quelque chose de semblable en était tiré."
Quelques mois plus tard, le 1er février 2002, Jim Wallis, des Sojourners, attendait dans la Roosevelt Room d'être présenté à Jim Towey en tant que responsable de l'initiative de la communauté fondée sur la foi du président. John Dilulio, le responsable précédent, avait quitté ses fonctions parce qu'il avait l'impression que l'initiative ne concernait pas un "conservatisme compatissant", comme promis à l'origine, mais plutôt un cadeau fait à la droite chrétienne, une façon de consolider et de donner de l'énergie à cette part de la base.
Quelques instants après la cérémonie, Bush a vu Wallis. Il s'est précipité vers lui et lui a pris les joues, une dans chaque main, et il a serré. "Jim, comment tu vas, comment tu vas !", s'est-il écrié. Wallis est resté interloqué. Mais Bush lui a dit tout excité que son masseur lui avait donné le livre de Wallis, Faith Works (Les Œuvres de la foi). Sa joie de voir Wallis - ce dernier et d'autres s'en souviennent - était palpable. Un président qui se débat avec la foi et son rôle dans un moment de péril, et qui voit cet oiseau rare : un conseiller indépendant. Wallis se souvient aussi d'avoir dit à Bush qu'il allait bien "mais dans le discours sur l'état de l'Union prononcé quelques jours plus tôt, vous avez dit que si nous ne consacrons pas toutes nos énergies, nos préoccupations, nos ressources à cette guerre contre le terrorisme, nous allons la perdre". Wallis a dit : "Monsieur le Président, si nous ne consacrons pas notre énergie, nos préoccupations et notre temps à lutter aussi contre la pauvreté et le désespoir, nous perdrons non seulement la guerre contre la pauvreté mais nous perdrons aussi la guerre contre le terrorisme."
Bush a répondu que c'était pour cela que l'Amérique avait besoin de la direction de Wallis et des autres membres du clergé."Non, monsieur le président, a dit Wallis à Bush, nous avons besoin de votre direction sur cette question, et tous, nous vous soutiendrons. Si nous n'asséchons pas les marécages de l'injustice dans lesquels naissent les moustiques du terrorisme, nous ne vaincrons jamais la menace du terrorisme." Bush a regardé le prêtre d'un air narquois, se souvient Wallis. Ils ne se sont plus jamais parlé par la suite. (...)
Presque chaque mois, un rapport, qui utilise un langage remarquablement messianique, apparaît sur le bureau du président, mais il est repoussé par la Maison Blanche. Il y a trois mois par exemple, dans une réunion privée avec des fermiers Amish dans le comté de Lancaster, Pennsylvanie, Bush aurait dit : "Je suis sûr que Dieu parle à travers moi." Dans ce jeu habituel des clins d'œil et des hochements de tête, un porte-parole de la Maison Blanche a nié que le président ait prononcé ces mots précis, mais il a ajouté que "sa foi l'aide dans son action au service du peuple".
Ron Suskind
At'chao ! |
 | cubik, 05.11.2004 à 10:35 | 180876 |
|  |  | ah zut, marche plus |
 | malo, 05.11.2004 à 10:28 | 180875 |
|  |  | ben non c'est pas là :/ |
 | cubik, 05.11.2004 à 10:09 | 180872 |
|  |  | tiens, une ptite etude interessante
les QI moyen par etat americain, et pour qui ils ont vote aux presidentielles
assez impressionant
c'est la |
 | |  |  | Dans un mouchoir
Chômeur depuis des années, Lothar Vosseler, 57 ans, demi-frère du chancelier allemand Gerhard Schröder, s' est trouvé du travail comme corédacteur du premier journal édité sur mouchoir jetable, « Bürgertrichter » ( « l'Entonnoir du citoyen » ), qui sera lancé le 5 novembre. Les cinq premiers numéros livreront en avant -première des extraits du livre de Vosseler, « Le chancelier, mon frère malheureusement, et moi », illustré de photos familiales. Le minijournal (huit pages avec photos imprimées sur l'une des deux faces du mouchoir) sera vendu en kiosque 0,95 € le paquet de dix mouchoirs.
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 | |  |  | tain ricky martin me déçoit beaucoup... |
 | |  |  | >> Le divorce est l'une des plus grandes inventions de l'humanité. Divorcez les amis, divorcez. Et venez me voir :o)))
ouf ! tu m'as fait peur :o) |
 | cubik, 28.10.2004 à 14:03 | 179920 |
|  |  | 'tain, clint me decoit sur ce coup
pour britney, j'avais egalement entendu qu'elle soutenait walker |
 | |  |  | Le divorce est l'une des plus grandes inventions de l'humanité. Divorcez les amis, divorcez. Et venez me voir :o))) |
 | nis, 28.10.2004 à 13:54 | 179911 |
|  |  | >> L'obtention de la nationalite americaine implique une demarche volontariste du demandeur (ce qui est plutot bien). Mais on assistait a des entretiens de candidats avec le questionnaire d'usage:
Quand on va aux Etats-Unis, on a également droit à des questions super difficiles du style :
- Avez-vous des connaissances en matière d'armes biologiques ?
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 | |  |  | qu'est-ce t'as contre les divorces ? |
 | |  |  | Concernant Britney Spears, je ne fais que vous rapporter ce que j'ai entendu ce matin sur France-Infos. A vérifier, donc. Mais un revirement de dernière minute serait-il si étonnant de la part d'une jeune femme qui divorce tous les six mois ? ;o)) |
 | |  |  | tiens, en passant, je suis tombe en zappant sur un dic a Arte sur les USA (le credo americain ?) ou il etait question entre autres des personnes choisissant de prendre la nationalite americaine.
L'obtention de la nationalite americaine implique une demarche volontariste du demandeur (ce qui est plutot bien). Mais on assistait a des entretiens de candidats avec le questionnaire d'usage:
- Avez-vous supporte le regime nazi (repondez non)
- faites-vous ou avez-vous ete membre du parti communiste (repondez non)
- avez-vous conspire contre le gouvernements des USA (un classique, il faut repondre non)
- avez-vous oppresse des minorites raciales ou religieuses (la segregation raciale n'ayant jamais existe aux USA, il faut repondre non)
...
ca a un cote profondement atterrant a notre epoque.
Ca m'a aussi permis d'apprendre que la reference a Dieu dans le serment d'allegeance remonte seulement aux annees 50.
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 | |  |  | euh... britney spears elle est dans la liste de soutiens a Kerry..
sinon c'est pas mentionné mais ya Eminem qui a fait un clip clairement anti bush (avec a la fin tout une bande de jeune qui vont voter, c'est mignon) |
 | |  |  | " Bruce Willis vote Bush, Di Caprio est pour Kerry. Et les autres?
Les musiciens, acteurs, réalisateurs se mobilisent en faveur de Kerry (beaucoup) ou Bush (moins). Le «name dropping» de la campagne.
Par F. Rl, jeudi 28 octobre 2004 (Liberation.fr - 12:33)
Pour Bush
• Acteurs et réalisateurs: Arnold Schwarzenneger (désormais plus gouverneur qu'acteur), Mel Gibson, Bruce Willis, Tom Selleck, Charlton Heston, le cinéaste David Zucker («Y a-t-il un pilote dans l'avion?»), Fred Thompson («New York district»), Kurt Russell, James Woods, Bo Derek, Shannen Doherty, Lara Flynn Boyle, Rick Schroeder, Kelsey Grammer, Chuck Norris («Walker, Texas Ranger»), le producteur Richard Darryl Zanuck, Ernest Borgnine, Paula Prentiss, Dennis Miller, Clint Eastwood, Bo Derek, Rick Flair, Stephen Baldwin, Gerald McRaney, Patricia Heaton.
• Musiciens/chanteurs: The Gatlin Brothers, le crooner Wayne Newton, Pat Boone, Loretta Lynn, Ricky Martin.
• Entrepreneurs
Bill Gates (Microsoft), Michael Eisner, le PDG de Walt Disney
• Ecrivains: Tom Clancy.
• Journaux: Cent cinq recensés le 25 octobre par la revue professionnelle «Editor and Publisher». On y trouve notamment: le Washington Times, le Chicago Tribune (Illinois), The Indianapolis Star (Indiana), The Wichita Eagle (Kansas), The Boston Herald, The Grand Rapids Press (Michigan), Omaha World-Herald (Nebraska), Las Vegas Review Journal (Nevada), Asbury Park Press (New Jersey), New York Post, The Columbus Dispatch et The Cincinnati Enquirer (Ohio), The Oklahoman (Oklahoma), Houston Chronicle et The Dallas Morning News (Texas), Richmond Times-Dispatch (Virginie).
Pour Kerry
• Acteurs et réalisateurs: Michael Moore, Steven Spielberg, Susan Sarandon, Tim Robbins, Woody Allen, Martin Sheen, Ben Affleck, Dana Reeve (veuve de Christopher Reeve), Meg Ryan, Leonardo DiCaprio, Sharon Stone, Robert Redford, John Travolta, Sean Penn, Jessica Lange, Woody Harrelson, Robert Altman, George Clooney, Sandra Bernhard, Larry Hagman, Paul Newman, Matt Damon, Dustin Hoffman, Jane Fonda, Chevy Chase, Ron Howard, Goldie Hawn, Lauren Bacall, Robert De Niro, Kevin Bacon, Michael Douglas, Stephen Bing, Charlize Theron, Uma Thurman, Jennifer Aniston, Mia Farrow, Elaine's-Michael's et Spago (Beverly Hills), Oliver Stone, Robin Williams, William Baldwin, Whoopi Goldberg, Glenn Close, Kevin Costner, Ashton Kutcher, Warren Beatty, Billy Crystal, Naomi Campbell, Brad Pitt, Christina Ricci, Natalie Portman (Star Wars), Hilary Swank, Jennifer Lopez, Kirsten Dunst, Tom Cruise, Will Smith, Nicole Kidman, Cameron Diaz, Nicolas Cage, Alec Baldwin.
• Entrepreneurs: Warren Buffett, Steve Jobs (président d'Apple), Harvey et Robert Weinstein (Miramax), Jeffrey Katzenberg (Dreamworks), le financier George Soros.
• Musiciens/chanteurs: Bruce Springsteen, R.E.M., Ben Harper, Madonna, Pearl Jam, Radiohead, The Cure, U2, The Pixies, Sting, George Michaels, Joan Baez, Barbra Streisand, Moby, Neil Diamond, Lenny Kravitz, Michael Jackson, Norah Jones, Jon Bon Jovi, Good Charlotte, A Perfect Circle (metal), Alanis Morissette, Alicia Keys, Ani DiFranco, Stone Gossard (Pearl Jam), Audioslave, Black Eyed Peas, Britney Spears, Janet Jackson, Carole King, Christina Aguilera, Chuck D (Public Enemy), Coldplay, Destiny's Child, Dixie Chicks, Jill Scott, Joss Stone (Groove), Lauryn Hill, Linkin Park, Melissa Auf der Maur, Snoop Doggy Dogg, Wilco, Diane von Furstenberg.
• Sportifs: Magic Johnson (basket).
• Écrivains: Stephen King, le chilien Ariel Dorfman, William Gibson, John Grisham.
• Scientifiques: dix Nobel, Daniel Kahneman (2002), Joseph Stiglitz (2001), George Akerlof (2001), Daniel McFadden (2000), Douglass North (1993), William Sharpe (1990), Robert Solow (1987), Lawrence Klein (1980), Paul Samuelson (Prix Nobel en 1970), Kenneth Arrow (1972).
• Journaux: 128 journaux recensés le 25 octobre par la revue professionnelle «Editor and Publisher». Dont: le New York Times, le Washington Post, San Francisco Chronicle et San Jose Mercury News (Californie), St. Petersburg Times et The Miami Herald (Floride), The Atlanta Journal-Constitution (Georgie), Chicago Sun-Times et Daily Herald (Illinois), The Des Moines Register (Iowa), The Boston Globe (Massachusetts), Detroit Free Press (Michigan), Star Tribune (Minnesota), St. Louis Post-Dispatch (Missouri), The Star-Ledger (New Jersey), The Charlotte Observer (Caroline du Nord), Dayton Daily News (Ohio), The Oregonian (Oregon), The Philadelphia Inquirer (Pennsylvanie), The Tennessean (Tennessee), The Seattle Times (Washington). L'hebdomadaire New Yorker. Soutiens étrangers: le Financial Times. "
Tentons de faire une petite synthèse rapide : En faveur de Bush, aucun prix nobel affiché, quelques acteurs comme le gouverneur (Républicain et tout en muscles) de Californie, l'évangélique Mel Gibson, le pacifiste Bruce Willis (sorti à temps de sa Bush d'aération...ahem, pardon ;o), mais aussi, entre autres «Walker, Texas Ranger» alias Chuck Norris, et Clint Eastwood que je croyais plus intelligent, pour le coup :o) Toujours en faveur de Bush, on notera la présence (non mentionnée) de la chanteuse Britney Spears, de l'écrivain Tom Clancy (à méditer, ça...) et de Bill Gates et le PDG de Disney. En faveur de Kerry, tous les autres serais-je tenter de dire, ainsi que dix prix nobel :o)
La comparaison n'est pas très flatteuse pour le président sortant. On a les intellectuels qu'on peut.
Concernant Britney Spears comme fan de Bush, ce doit sûrement être un remake de l'histoire de la culotte de Madonna au soutien de Chirac, si j'ose dire :o)) Sauf qu'on ne doutait finalement que très peu de l'existence de cette culotte concernant Madonna :o)) Mais quelqu'un devrait quand même expliquer à Britney que, dans l'absolu, Bush est contre le divorce. ça l'aiderait peut-être à changer d'opinion, si tant est qu'elle soit capable d'en avoir une.
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 | frads, 26.10.2004 à 18:40 | 179600 |
|  |  | >> c'est vrai que la dessus, ca m'avait fait rire le fait que les relais al jazheera soient des cibles prioritaires lors de la guerre
>> et puis bon, le truc des photos de flic, je vois po ou est le probleme
>> de toutes facons, c'est la lesgislation en vigueur au lieu d'hebergement qui doit etre pris en compte et je crois po que la loi francaise interdise ca
pas de bol pour indymedia, y sont sur un serveur ricain apparemment... |
 | frads, 26.10.2004 à 18:38 | 179598 |
|  |  | plus de détails sur l'affaire indymedia ici, ici, ou plus généralement là
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 | cubik, 26.10.2004 à 18:11 | 179593 |
|  |  | c'est vrai que la dessus, ca m'avait fait rire le fait que les relais al jazheera soient des cibles prioritaires lors de la guerre
et puis bon, le truc des photos de flic, je vois po ou est le probleme
de toutes facons, c'est la lesgislation en vigueur au lieu d'hebergement qui doit etre pris en compte et je crois po que la loi francaise interdise ca
c'est un peu n'importe quoi la
sachant que les medias americains ne respectent meme po la convention de geneve, ca me fait doucement ricaner quand meme |
 | J-C, 26.10.2004 à 18:05 | 179591 |
|  |  | ah ? je comprend pas trop le motif ! ceci dit, c'est vrai que c'est surtout la liberté de leur presse, pour celle des autres, pourquoi se préoccuper de sauvages à qui ils amènent avec beaucoup de mal la liberté et la démocracie.
At'chao ! |
 | frads, 26.10.2004 à 18:02 | 179590 |
|  |  | pour le truc en france c'est parce qu'ils ont publié une photo de flics pendant une manif pendant le sommet du G8 d'évian, pour Londre je sais plus, faut que je retrouve mes sources |
 | J-C, 26.10.2004 à 17:56 | 179589 |
|  |  | sous quel motif ?
At'chao ! |
 | frads, 26.10.2004 à 17:53 | 179587 |
|  |  | en tout cas, si liberté de la presse aux USA il y a, ils se rattrapent en la balisant à l'étranger, par exemple en faisant saisir par le FBI le matériel informatique de l'agence londonienne du média de presse indépendant (implanté sur le net) Indymedia, et en censurant une antenne de je ne sais plus quelle ville de france de ce même média... |
 | |  |  | bon, a part que faire payer les tables et les chaises c'est completement con, je trouve pas qu'il y ait contradiction.
Si un journal veux apporter son soutiens a Kerry, il doit avoir un minimum de credibilité (genre le "Ketchup heinz magazine" il est pas tres credible) don pour cela il ne doit pas etre financer par aucun des 2 partis pour avoir un jugement "objectif"...
mais bon, le coup des chaises, c'est bien extreme quand meme... |
 | J-C, 26.10.2004 à 17:01 | 179577 |
|  |  | euh ! non, j'ai pas vraiment d'explications ça me parait asser fumeux comme excuse. d'autant plus que c'est un moyen de trier les journalistes ou plus exactement les média. si t'as les moyens, tu peux couvrir l'évenement, si tu les as pas, tant pis pour toi !
en générale, les médias américains sont démocrates mais bien sur, il en existe de républicains donc chacun donne sont avis qui forcement est biaisé. par contre, ils le font de leur propre chef, ils ne sont pas solicité par les différents partis (ils n'ont pas besoin).
la liberté de la presse est très importante là-bas mais comme partout, il y a aussi des pourris.
At'chao ! |
 | cubik, 26.10.2004 à 16:45 | 179568 |
|  |  | tiens, un truc que je comprends po bien, j-c, si t'as une explication, ca m'interesse
lors d'un congres, l'an dernier (me semble que c'etait pour l'omc), y avait eu des sujets en france, pasque les journalistes francais gueulaient parce qu'ils devaient louer les tables et les chaises pendant le congres
l'explication donnee alors par les etats-uniens (ouais, c'etait aux usa) etaient selon culturelle
pour eux, si ce genre de commodites etaient gratuites, cela aurait ete un conflit d'interet, l'image du journaliste irreprochable achete par les politiques qu'il vient suivre
et aujourd'hui, je regarde les news, et je tombe sur des articles recensant les positions prises par les quotidiens etats-uniens vis a vis des candidats a la presidence
en gros, chacun apporte son soutien a un candidat
ca me semble completement contradictoire avec la position qui consiste a dire "on ne veut rien de leur part"
en meme temps, je doute que ces quotidiens touchent quoi que ce soit pour apporter leur soutien (quoique j'en sois po super sur), mais meme, ca me semble contraire a l'idee d'independance dont ils se vantaient jusque la
ca me semble vraiment bizarre comme comportements
enfin les 2 ensembles, pris separement, je peux comprendre ces positions, mais elles m'ont l'air contradictoire, et ca n'a l'air de gener personne la-bas |
 | |  |  | Etats-Unis : Si l'Amérique refaisait le coup de la Floride ?
Machines peu fiables, nouvelles règles, fraude...Tout semble prêt pour un nouveau vote fiasco.
Par Francois SERGENT
jeudi 21 octobre 2004 (Liberation - 06:00) (http://www.liberation.com)
New York envoyé spécial
" La Floride à l'échelle de toute l'Amérique ? A deux semaines des élections, une grande peur traverse le pays : et si, le 3 novembre au matin, les Américains, comme il y a quatre ans, ne connaissaient pas le nom de leur prochain président ? Si les contestations, limitées au Sunshine State en 2000, s'étendaient à l'ensemble des Etats-Unis ? Et qu'il revenait une nouvelle fois aux juges de trancher ?
Ce scénario catastrophe n'est pas fantaisiste. Surtout si le résultat est très serré, comme le prévoient tous les sondages. Dans ce pays procédurier, des dizaines de milliers d'avocats (waouw - NDLR -), représentant les deux principaux candidats, mais aussi les oubliés du scrutin comme les pauvres, les Noirs ou les prisonniers, sont prêts à contester au tribunal le déroulement du vote, donc son résultat. Or, à deux semaines du scrutin, les problèmes s'accumulent.
«Pas fiables». «Nous avons 1 400 experts en technologie devant les bureaux de vote et un numéro vert à appeler en cas d'urgence», prévient William Doherty, responsable de Verifiedvoting.org, groupe créé par un professeur de Stanford, David Dill, et qui conteste les nouvelles machines à voter électroniques. Après le gag des bulletins mal troués de Floride, le Congrès a voté des milliards de dollars de crédits pour installer des appareils à écran tactile. «Ils ne sont pas fiables, assène Doherty. La sécurité minimum habituelle n'a pas été établie. Tous ceux qui ont travaillé sur ces machines peuvent entrer dans le système.»
Les premiers échos de Floride, où les opérations de vote ont commencé lundi, ne sont pas encourageants. Des queues de trois heures pour voter, des machines qui explosent, un ordinateur central en panne... «Des dizaines d'entreprises pas très professionnelles ont vu des dollars faciles à faire», juge Doherty, qui reproche à ces machines de ne garder aucune trace papier du vote en cas de problème. «C'est pire qu'avant: avec les cartes on peut recompter, pas avec les machines.»
Nouveaux inscrits. Verifiedvoting.org n'est que l'une des dizaines d'associations qui veulent s'assurer que ces élections seront incontestables. «En voulant faire mieux qu'en Floride, les choses risquent d'être pires à court terme», met en garde le professeur Richard Hasen, de l'université Loyola (Los Angeles) dans un article du magazine en ligne Slate.
Pour diverses raisons, environ 1,5 million de bulletins avaient été rejetés lors de l'élection de 2000, selon une étude du MIT (Tini !! - NDLR -). Autant de votes perdus dans un pays qui ne se mobilise déjà pas beaucoup. Pour améliorer la participation, les deux partis, démocrates en tête, ont de plus inscrit en masse de nouveaux électeurs sur les listes, un million peut-être. Mais parce que les règlements électoraux sont décidés par chaque Etat, voire chaque comté, tout devient sujet à interprétation. L'Ohio et le Colorado, deux Etats décisifs cette année, ont par exemple inventé le «vote provisoire». On vote et l'Etat vérifie après coup que la personne a bien le droit de le faire. La Floride veut que tous les électeurs certifient qu'ils sont américains. Pas facile dans un pays où le permis de conduire tient lieu de papier d'identité... Déjà, des tribunaux locaux ont dû décider si un nouvel électeur qui n'aurait pas reçu sa carte pourra voter dans un autre bureau que le sien. Oui, ont jugé certains Etats. Non, ont dit d'autres, peut-être majoritaires, dans un combat juridique de plus en plus partisan. Autant de formules pour submerger les tribunaux locaux, et jusqu'à la Cour suprême, pendant des mois. L'Amérique risque d'attendre son nouveau président.
Intimidation policière. Autre scénario catastrophe, un référendum dans le Colorado, sur la «proposition 36», qui changerait le collège des grands électeurs de cet Etat. Dans le système actuel, le vainqueur remporte l'ensemble des grands électeurs (9), qui, selon la Constitution, choisissent formellement le Président. Selon la proposition 36, ces neuf grands électeurs seraient répartis au prorata des voix obtenues par les candidats, et cela dès le scrutin du 2 novembre. Si les résultats nationaux sont très serrés, à quelques grands électeurs près comme en 2000, cette proposition est la recette assurée pour une bagarre juridique entre candidats.
Enfin, ces anomalies n'excluent pas les fraudes. Un groupe républicain est déjà accusé d'avoir détruit des listes électorales démocrates dans l'Oregon et le Nevada. Et les minorités et les plus pauvres, notamment les anciens prisonniers, ont toujours des difficultés à s'inscrire et à voter. Lors d'élections précédentes, des forces de police locales ont cherché à intimider les électeurs les plus vulnérables sous des prétextes fallacieux, pour décourager des gens qui voteraient plutôt démocrate. Comme dans n'importe quelle république bananière ou en Afghanistan, des équipes d'observateurs internationaux sillonneront le pays pour surveiller l'élection.
Attentat. Dernière grande frayeur prise très au sérieux, l'attentat-suicide le jour du vote. Les scrutateurs du Minnesota ont reçu des instructions strictes : «Vérifier si les électeurs ont des bosses autour de la taille, [...] se méfier des électeurs qui prient avec ferveur ou véhémence comme s'ils chuchotaient à quelqu'un». Comme l'écrit le Pr Robert Kuttner, partisan de Kerry : «Avec notre système électoral, nous avons un bouillon de sorcières qui mélange l'amateurisme du XIXe siècle avec une technologie du XXIe qui n'est pas fiable.»
Des observateurs de la CSCE (Commission pour la Sécurité et la Coopération en Europe) c'est à dire de la "vieille Europe" dépéchés aux Etats-Unis pour surveiller les élections (comme ils le font dans n'importe quel pays en voie de développement), ça doit être un des symptômes de la "Nouvelle amérique", celle qui doute d'elle même, qui doute des ses alliés, et dont le monde entier redoute les actions. Bienvenue dans le 21ème siècle !
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 | |  |  | >> à chaque fois que j'ai entendu marine le pen s'exprimer sur ce genre de sujet (l'immigration , la violence dans les banlieues), j'ai pas vraiment le sentiment qu'elle soit plus soft que son père ou même que mégret...
elle parait plus soft. Elle est plus polissee que son pere, moins ouvertement fout-la-merde. Elle est un gage de respectabilite mais le langage est le meme.
Et merci a Bruno Gollnish pour son 'derapage verbal'. Il servira peut-etre, revons un peu, a reveiller quelques electeurs du FN qui reprendront leur voix.
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 | |  |  | >> entendu ce matin a la radio, marine le pen qui disait, mais texto hein
>> "le fn n'est pas un parti antisemite, ni raciste, ni revisionniste"
qu'est-ce que c'est alors ? quand on prône la préférence nationale, le 0% d'immigrés, le "non" au PACS, le "non" à l'europe, quand on estime qu'il existe un complot sionniste, franc-maçonique... on est quoi ? des démocrates un peu virulents, mais c'est tout ?
à chaque fois que j'ai entendu marine le pen s'exprimer sur ce genre de sujet (l'immigration , la violence dans les banlieues), j'ai pas vraiment le sentiment qu'elle soit plus soft que son père ou même que mégret...
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 | cubik, 18.10.2004 à 10:03 | 178224 |
|  |  | entendu ce matin a la radio, marine le pen qui disait, mais texto hein
"le fn n'est pas un parti antisemite, ni raciste, ni revisionniste
il est enervant de voir que des que quelqu'un du fn s'exprime, ce soit vu via le prisme de l'antisemitisme
ce serait quelqu'un d'autre qui l'aurait dit (elle parlait de golnish bien sur), on en aurait pas parle"
c'est decide, elle affiche clairement ses objectifs de faire du fn un parti "propre"
le journaliste a quand meme pris ses responsabilites en donnant son avis, que si c'etait quelqu'un d'ot', c'etait pareil, et que s'il y avait ces aspect antisemite, c'etait normal, c'est un peu la faute du fn
enfin bon, je trouve ca lamentable ces jeunes qui ne respectent pas les traditions familiales, tout ca pour le profit
bah vi, maintenant que le fn fait 20%, et principalement a cause de mecontents mais pas partisans, on a plus besoin du noyau dur de bon vieux fachos
tout se perd ma bonne dame
ah et puis sinon, parait que le vieux va se re-presenter aux prochaines presidentielles |
 | |  |  | ouais enfin du vinaigre de vin, t'en bois pas 3 ou 4 (ou plus) verres dans une soirée... :o))) |
 | |  |  | >> >> >> ouais enfain pour la qualité, ils veulent aussi autoriser de faire du "vieillit en fut de chene" en mettant des copeaux de bois dans le pif quelques semaines pour gagner du temps... :o/
>> >> euh t'es sur?
>> >> parce que bon il y a 3 ans c'était interdit de chez interdit
>> C'est toujours interdit (sauf tout un tas d'exceptions) mais ils sont en train d'en parler (pour l'autoriser plus largement, donc)
moi j'ai fait des essais avec du vinaigre de vin il faut avouer que c'est très intéressant comme technique, maintenant il faudrait peut-être arrêter de tout diaboliser... |
 | |  |  | >> >> ouais enfain pour la qualité, ils veulent aussi autoriser de faire du "vieillit en fut de chene" en mettant des copeaux de bois dans le pif quelques semaines pour gagner du temps... :o/
>> euh t'es sur?
>> parce que bon il y a 3 ans c'était interdit de chez interdit
C'est toujours interdit (sauf tout un tas d'exceptions) mais ils sont en train d'en parler (pour l'autoriser plus largement, donc)
Plus d'info ici |
 | |  |  | >> >> ouais enfain pour la qualité, ils veulent aussi autoriser de faire du "vieillit en fut de chene" en mettant des copeaux de bois dans le pif quelques semaines pour gagner du temps... :o/
>> euh t'es sur?
>> parce que bon il y a 3 ans c'était interdit de chez interdit
chaptaliser aussi c'est interdit... mais dans la pratique.
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 | frads, 14.10.2004 à 17:44 | 177782 |
|  |  | ben voilà, ça va relancer les entreprises privées qui produisent de l'efferalgan comme ça, et donc relancer l'industrie pharmaceutique! C'est qu'ils sont pas cons ces députés français :op |
 | |  |  | >> ouais enfain pour la qualité, ils veulent aussi autoriser de faire du "vieillit en fut de chene" en mettant des copeaux de bois dans le pif quelques semaines pour gagner du temps... :o/
euh t'es sur?
parce que bon il y a 3 ans c'était interdit de chez interdit |
 | |  |  | ouais enfain pour la qualité, ils veulent aussi autoriser de faire du "vieillit en fut de chene" en mettant des copeaux de bois dans le pif quelques semaines pour gagner du temps... :o/
Si il relance pas la consomation du pif, il vont au moins relancer celle de l'efferalgan... :o)) |
 | |  |  | >> mais c'est aussi la porte ouverte pour les entreprises de bieres ou ce genre de trucs qui eux, ont nettement plus de moyen pour faire de la pub
Jusqu'a maintenant, j'osais pas boir de biere, mais si ils font de la pub, je risque de me laisser tenter... :o))
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 | bes, 14.10.2004 à 17:01 | 177764 |
|  |  | >> pour plus d'infos, aller voir ici. 5 ans après, on prend les mêmes et on recommence...
Merci pour le lien. J'avoue que j'ai pas encore tout lu, j'ai ma dose pour aujourd'hui... |
 | |  |  | >> mais c'est aussi la porte ouverte pour les entreprises de bieres ou ce genre de trucs qui eux, ont nettement plus de moyen pour faire de la pub
roooh, vilain protectionniste :o)) |
 | cubik, 14.10.2004 à 16:38 | 177754 |
|  |  | bah le plus triste, c'est que parmi les deputes, y en a une soixantaine qui sont medecins ou ont une profession dans le domaine de la sante, et parmi ceux present lors du vote, y en a po un qu'a vote contre
sans compter que le but est de favoriser le patrimoine, les vins de pays tout ca
mais c'est aussi la porte ouverte pour les entreprises de bieres ou ce genre de trucs qui eux, ont nettement plus de moyen pour faire de la pub, donc non seulement, c'est la merde au niveau medical mais en plus, le but recherche, enfin, declare disons, ne sera probablement pas atteint, voire meme, on obtiendra l'inverse de ce qu'ils voulaient
bref, on est dans la merde |
 | |  |  | désolée de changer de sujet mais bon je suis énervée
Les médecins soulignent les contradictions du gouvernement et un revers pour la santé publique
LE MONDE | 14.10.04 | 14h33
Où est la logique de santé publique ? Le démantèlement de la loi Evin fait, pour le moins, désordre alors que Jacques Chirac a fait de la lutte contre le cancer et contre l'insécurité routière deux des trois "grands chantiers" de son quinquennat, et que le Parlement a adopté, en juillet, le projet de loi relatif à la santé publique.
En votant, mercredi 13 octobre, l'amendement assouplissant les règles sur la publicité pour l'alcool malgré l'avis "défavorable"du gouvernement, les députés ont privilégié les intérêts économiques de la filière vitivinicole au détriment des impératifs sanitaires, regrettent de nombreux professionnels de santé.
"On fait pression sur le tabac et sur le cannabis et on donne en même temps l'impression que l'on relâche celle sur l'alcool. C'est jouer avec le feu. Je suis convaincu que l'on sera obligé de rétablir le champ d'application de la loi Evin ",souligne Didier Jayle, président de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie. "Profondément déçu", il juge que c'est "un revers pour la santé publique". "Le gouvernement n'a pas empêché le dépôt de cet amendement et s'est contenté d'un refus hypocrite, regrette le docteur Alain Morel, secrétaire général de la Fédération française d'addictologie. Il y a pour le moins contradiction de vouloir réduire la consommation moyenne d'alcool et élargir le champ de la publicité en sa faveur, surtout quand on sait qu'en France la grande majorité de l'alcool consommé est le vin." Pour le professeur Martine Daoust, secrétaire générale de la Société française d'alcoologie, "la pédagogie scientifique a été faite, avec deux expertises collectives à un an d'intervalle, et maintenant le gouvernement s'assoit dessus".
PATHOLOGIES ET VIOLENCES
Le ministre de la santé, Philippe Douste-Blazy, fera valoir qu'il a rappelé aux députés les "quarante-cinq mille décès dus à l'alcool et les deux millions de Français dépendants", mais il n'a pas fait preuve d'une grande combativité. Pourtant, l'alcool reste la deuxième cause de maladie dans notre pays. Cancers, cirrhoses, maladies cardio-vasculaires ou neurologiques, troubles psychiatriques, l'excès de consommation d'alcool est à l'origine de nombreuses pathologies, mais aussi de violences, notamment conjugales.
Au sein de l'Union européenne, les hommes français enregistrent le taux de décès par cancer le plus élevé. "L'analyse des disparités de cette maladie en Europe montre clairement l'impact particulièrement négatif, et augmenté en France par rapport à d'autres pays, de la consommation d'alcool et de tabac sur le niveau de mortalité", soulignait, en octobre 2003, le Bulletin épidémiologique hebdomadaire. Enfin, sur les routes, l'alcool est en cause dans 31 % des accidents mortels pour lesquels la mesure du taux d'alcoolémie a été effectuée.
Ces données ont poussé les pouvoirs publics à inscrire, parmi les objectifs de la loi de santé publique, "la réduction de la prévalence de l'usage à risque ou nocif de l'alcool". Et, plus explicitement, le plan gouvernemental 2003-2008 de lutte contre les drogues illicites, le tabac et l'alcool, prévoit "la réduction de 20 % de la consommation moyenne d'alcool par habitant".
Début août, M. Douste-Blazy semblait prêt a s'opposer au lobby viticole en s'engageant "solennellement" à légiférer "dès que possible" pour imposer, sur les bouteilles d'alcool, un message sanitaire à destination des femmes enceintes. Il réagissait à l'ouverture, par le parquet de Lille, d'une enquête préliminaire sur les dangers pour le fœtus de la consommation d'alcool pendant la grossesse. Depuis, l'engagement ministériel est resté lettre morte. "Aujourd'hui, le silence du ministre est lourd", estime Chantal Perrichon, porte-parole de la Ligue contre la violence routière. Elle se dit "scandalisée" par le vote de l'amendement "en pleine semaine de la sécurité routière consacrée aux victimes de la route".
Philippe Bernard, Paul Benkimoun et Sandrine Blanchard
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 15.10.04
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 | |  |  | >> >> Ha ouais mais la c'est justifie, c'est des footballeurs quand meme ! Comment on peut faire une chose aussi horrible que du sport ? C'est proprement scandaleux.
>> tout a fait ! d'ailleur l'equipe de france n'a jamais ete championne du monde, c'est un pur mensonge entretenu par le lobby des fabriquants de crampons et de peinture pour visage !
ce procès d'intention est lamentable : il est à préciser que le football génère quelques centaines d'euros par semaine et que vouloir y voir autre chose qu'une exaltation des corps et de la virilité (graou) serait faire bien peu de cas de la philanthropie des producteurs de télévision.
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 | |  |  | >> Ha ouais mais la c'est justifie, c'est des footballeurs quand meme ! Comment on peut faire une chose aussi horrible que du sport ? C'est proprement scandaleux.
tout a fait ! d'ailleur l'equipe de france n'a jamais ete championne du monde, c'est un pur mensonge entretenu par le lobby des fabriquants de crampons et de peinture pour visage ! |
 | |  |  | >> les footballeurs
Ha ouais mais la c'est justifie, c'est des footballeurs quand meme ! Comment on peut faire une chose aussi horrible que du sport ? C'est proprement scandaleux. |
 | |  |  | mouais, j'ai quand même eu pas mal de profs d'histoire absolument pas critique par rapport au contenu des bouquins qu'on leur filait entre les mains (du genre au collège, c'est staline qu'a inventé les goulags, lénine, lui, c'était un gentil...)
je pense que, malheureusement, il faut arrêter de penser que seuls les ouvriers menacés de (ou au) chômage votent FN ou sont les seuls racistes en France ; il suffit d'aller faire un petit tour dans certaines banlieues huppées pour constater que les foncés ne sont pas les bienvenus de même que les gauchistes, les juifs, les sdf, les chiens bâtards, les représentants, les jeunes, les femmes, les footballeurs, .... (et puis j'en oublie certainement) |
 | |  |  | dans le même ordre d'idée, ça me surprend toujours d'éplucher les listes lors d'élections et de regarder la profession des candidats. Qu'on retrouve plus d'enseignants au ps, plus de professions libérales à l'ump, etc... c'est pas très étonnant. Mais sur les listes type extrême-droite ou extrême-gauche, on trouve une proportion il me semble flagrante de profs d'histoire ou de philo, alors que dans mon esprit si il y a bien des matières qui peuvent (doivent) demander du recul par rapport à ces idéologies, c'est bien celles-là... |
 | |  |  | >> oui et régulièrement les révisionnistes de LyonIII sont condamnés, ce qui ne change pas grand-chose... (faudrait virer pas mal de directeurs de thèses)
>> cette universités fait régulièrement scandale, mais appremment y a des indéboulonnables (surtout quand ils sont conseillers régionaux et que la région finance des thèses...)
avec l'argument (rapporté cette semaine dans 20 minutes je crois) de Bruno Gollnisch concernant les quelques enseignants recrutés et ouvertement d'extrème-droite, c'est que ça fait une proportion quand même inférieure à la population votant pour le FN, et donc l'université est pas d'extrème-droite.
Des fois je me dis que c'est pas une bonne idée d'avoir inventé les statistiques. |
 | chrisB, 14.10.2004 à 12:29 | 177689 |
|  |  | >> pour plus d'infos, aller voir ici. 5 ans après, on prend les mêmes et on recommence...
et après on regarde K2OOO
et après on regarde K2OOO
et après on regarde K2OOO
et après on regarde K2OOO
et après on regarde K2OOO
et après on regarde K2OOO
vous connaissez la suite :o) |
 | |  |  | pour plus d'infos, aller voir ici. 5 ans après, on prend les mêmes et on recommence... |
 | |  |  | pour plus d'infos, aller voir ici. 5 ans après, on prend les mêmes et on recommence... |
 | bes, 14.10.2004 à 12:02 | 177677 |
|  |  | Ben mon vieux ! Je ne connaissais pas la réputation de cette université et j'ai cherché quelques articles à ce propos sur le net. Ca fait froid dans le dos ! Je dois être trop naïf : je croyais que l'université était le lieu de l'ouverture d'esprit et de l'humanisme. |
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