Pablos ne veut plus de sa condition, "Gueux j’étais, gueux je resterai… " il ne veut plus l'entendre. Alors il part pour le nouveau monde. A la recherche de la fortune, à la recherche de l'Eldorado, "à la recherche de lui même" surement.
Alain Ayroles imagine une suite à un roman espagnol du XVII ième, et j'avoue, il sort le grand jeu ! Les péripéties de Pablos sur fond de lutte des classes sont haletantes. On passe du tragique, au comique, d'une assez belle manière. Il y a du Cervantès dans cette histoire.
Pour une aventure picaresque, Juanjo Guarnido, quant à lui, offre un dessin haut en couleurs, ses paysages prennent vie, mais j'ai du mal avec ses tics sur les visages de ses personnages.
Il n’empêche que cette lecture est un très bon divertissement.
[citer auteur=lanjingling]En tout cas, la couverture est assez mystérieuse et attirante. Pourrais-tu en dire un peu plus, pour quelqu'un qui n'a jamais entendu parler de cette œuvre ni de cette autrice ?[/citer]
Je suis pas bon en pitch, en tout cas j'ai apprécié le mélange de styles graphiques, car le personnage principale fait de la litho. Les flash-back sont bien amenés aussi.
ici tu trouveras plus d'infos ainsi qu'un extrait de la bd : http://employe-du-moi.org/Morveuse-Rebecca-Rosen
En tout cas, la couverture est assez mystérieuse et attirante. Pourrais-tu en dire un peu plus, pour quelqu'un qui n'a jamais entendu parler de cette œuvre ni de cette autrice ?
J'ai lu le roman d'Alain Damasio il y a peu de temps, j'avoue que de tenter une adaptation sans se planter risque d'être délicat. Avec ce premier tome, Eric Henninot s'en sort pas mal. Le principal intérêt est sur sa représentation du monde, et surtout du vent. En somme la forme m’intéresse, c'est sur le fond que je tique un peu plus, surtout sur deux personnages : Caracole, et Sov. Le premier, je ne suis pas surpris, le Caracole du livre est devenu un de mes personnages fétiches, donc sa représentation graphique avait beaucoup de chance de me décevoir. Pour Sov par contre, cela me gène un peu plus. En fait,c'est la place plus importante qu'il prend, dès le début qui me déplaît, mais c'est vrai que sur un tome, cette évolution fonctionne plutôt bien.
Bref c'est vraiment loin d'être une cata.
Incroyable cette adaptation de la Ferme des animaux : jamais entendu parler ! Au fait, quelqu’un en sait-il un peu sur ces mystérieuses éditions Novedi dont le catalogue avait été racheté par Dupuis à la fin des années 80 je crois ? Blueberry, Barbe rouge, Jeremiah... Je n’ai jamais bien compris qui était derrière tout ça...
Patrice Rouleau faisait partie, jusqu'il y a peu, des auteurs les plus lus en France. De ceux qui ont plusieurs centaines de milliers de lecteurs chaque semaine, durant 30 ans. Chaque samedi, Sud Ouest publiait un strip de son chien philosophe Kaïkou.
Ce livre recueille des strips, avec quelques pages d'activité pour patienter en hôpital (l'auteur ayant eu quelques soucis de santé, il connaissait cet univers. C'est que c'est aussi le seul auteur que je connaisse ayant commencé et fini sa carrière tétraplégique)
Des strips mignons, des strips plus cyniques, du nonsense, il y a de tout.
Un livre à trous, pour adulte, avec une prétention sans doute surréaliste. Si l'exercice peut paraitre trainer en longueur, sur le fond, la forme reste très intéressante, même à l'heure actuelle. Si vous voyez la réédition aux éditions du Sandre, intéressez-vous en (Vous ne verrez jamais ce livre en bibliothèque, je le crains)
Adaptation réputée ratée : « Que diantre Gir venait faire dans cette galère ? »
Bin oui, c'est raté. Tout le côté implicite du roman est ici dit explicitement. Les animaux ne sont pas tellement des moutons de Panurge (ils se rendent compte des modifications opérées par les cochons). Ils suivent bien le mouvement mais...
Le pire reste sans doute Benjamin, l'âne, qui n'est jamais vraiment la voix de zététique. L'adaptation en fait même, involontairement, l'icône du suiveur.
[vignette album=algues_vertes] Une bonne enquête. L'intérêt du choix "bande dessinée" est parfois légitime de manière claire (image fortes de scènes figées macabres, utilisation de la caricature ou du décalage image / texte, synthèse graphique de conglomérats industriels, etc.) même si le style simpliste du graphisme de transcende jamais. Il manque juste, à la fin, une petite liste exhaustive incluant hommes politiques, procureurs et préfets en partie responsables de tout cela (omerta, brouillage des pistes, mensonges). C'est marrant aussi que, sans être manichéen, on voit clairement que dès qu'il y a un intérêt financier ou de pouvoir, les gens mentent...
[citer auteur=Mr_Switch]
Un émouvantail ironiquement nommé en 1996, un émouvantail au nom plus premier degré en 2019. C'est un peu une prophétie qui se réalise inopinément.[/citer]
Dans les années 80, pour se foutre des noms de plus en plus mièvres ou débilitants des émissions pour enfants, les Nuls, dans une parodie de programmes télé façon télé 7 jours, proposait une matinale puérile appelée "youpi les babous". Quelques années après, les véritables noms des émissions pour enfants rendaient incompréhensible le caractère ironique de ce titre...
Tu ne crois pas si bien dire.
« Emouvantail » est un jeu de mot tellement évident qu'on pourrait penser qu'il est utilisé ad nauseam.
Or ce n'est pas le cas. Dillies apparaitrait comme inventeur du calembour. Pourtant, c'était déjà le nom de l'épouvantail dans la VF de Toonstruck.
Et si le bouquin de Dillies est réellement gentillet, ce n'est pas tant le cas de Toonstruck.
Si l'épouvantail de Toonstruck se fait appeler émouvantail, c'est bien parce que le jeu se moque notamment des adaptations maniérées du monde d'Oz.
Un émouvantail ironiquement nommé en 1996, un émouvantail au nom plus premier degré en 2019. C'est un peu une prophétie qui se réalise inopinément.
[citer auteur=lldm][citer auteur=Mr_Switch]William Wallace Denslow, l'illustrateur original du roman.[/citer]
bin ouais, quand même, tant qu'à chercher une généalogie à un -- hmm... mon dieu quel calembour écoeurant de nunucherie -- émouvantail, autant aller aux sources.[/citer]
on peut même y ajouter le lourd tribut que paye cet auteur à l'influence néfaste de Tim Burton (dont les dessins valent pas beaucoup plus cher que les films)
bin ouais, quand même, tant qu'à chercher une généalogie à un -- hmm... mon dieu quel calembour écoeurant de nunucherie -- émouvantail, autant aller aux sources.
[citer auteur=beuzno]une curiosité : "docteur toilette" de kazuyoshi torii chez cornélius
le scato japonais dans toute sa splendeur:potache,grotesque, déjanté
avec miss caca, les chercheurs en cacatologie, des pets, de la constipation, des mouches (?)... "kakawaï"
exemples de titre de chapitre :"ah, si mon cul avait un trou""le bouchon de mamie"
dessins à la dragon ball
[/citer]
Dessins à la dragon Ball, mais bien avant Dragon Ball, on mesure toute l'influence de cette improbable série jeunesse à grand succès sur Toriyama, notamment ses blagues sur le caca dans Dragon Ball (grand moment d'un combat de Goten et Thrunks contre Boo je crois ?) et bien sur surtout dans Dr Slump.
une curiosité : "docteur toilette" de kazuyoshi torii chez cornélius
le scato japonais dans toute sa splendeur:potache,grotesque, déjanté
avec miss caca, les chercheurs en cacatologie, des pets, de la constipation, des mouches (?)... "kakawaï"
exemples de titre de chapitre :"ah, si mon cul avait un trou""le bouchon de mamie"
dessins à la dragon ball
Oui et non. C'est un truc rare mais connu : beuzno s'est déconnecté entre la rédaction de son message et le postage (déconnexion volontaire ou parce que le cookie était expiré).
Bref c'est un bug qui a toujours existé.
Le retour de Claude est souhaité pour des choses plus urgentes à corriger ;) (sans minimiser la gêne pour toi, Beuzno)
Alors ça c'est fort: comment un "compte supprimé" a pu laisser un message sur ce sujet aujourd'hui même ? Il est temps vraiment que MR_Claude revienne parmi nous ...
compte supprimé . 21.07.2019 à 9:21
372102
intéressant : "expérimentation" du collectif beyrouthin "samandal"
sous la houlette d'alex baladi, 4 scénarios sont chacun interprétés par 4 dessinateurs (dont notre estimé bertoyas)
2 de gauche à droite et 2 de droite à gauche et au milieu un peu d'oulipo avec une histoire qui se lit dans les 2sens
Je suis d'accord, d'autant plus qu'avec un tel classement, la réputation de bullelitisme en prend un coup (déjà que Bulledair n'est pas au mieux de sa forme)
Mia se retrouve à effectuer des missions dans l'espace, avec pour but de sauver des bâtiments de la désolation. Elle y croise donc un équipage qui va être sa nouvelle famille. C'est au même moment qu'elle va se remémorer ses années lycéennes, et surtout de son premier amour :"Grace".
Tillie Walden plonge le lecteur dans une SF décrivant une passion amoureuse. Il y a une douceur dans le sentiment, une finesse dans la description des héroïnes. L'autrice prend son temps pour compléter ses personnages, cela donne une sacrée profondeur pour la seconde partie qui rentre plus dans une intrigue "classique".
Son trait décrit la simplicité du sentiment, et les grands espaces de l'infini, vraiment très beau.
Contrairement à d'autres lecteurs, le fait de ne pas avoir de personnage masculin (Ily a juste Ellie qui se dit non-binaire), plutôt de ne pas expliquer le pourquoi de cette absence, ne me pose aucun problème, ce n'est absolument pas le point important dans cette lecture.
Alors il y a un coté "fleur bleue" par moment dans la description de cet amour, mais je pinaille tout de même.
Sans être un coup de coeur (vraiment pas loin), je ne serai pas surpris de voir cette BD dans mon top pour l'année 2019.
Ca me donne l'envie de lire le roman d'Ursula le Guin :"la main gauche de la nuit" (depuis le temps que je le dis)
[citer auteur=Mr_Switch]Oui, oui. C'est général. C'est chiant. Et ça risque de durer encore quelque temps ainsi. Sans nulle doute que ça va être corrigé, hein. Mais impossible au PBE et à moi de vous donner une date... [/citer]
du coup, comme j'aurai des références à rajouter à la bullebase, et sans doute des images de couv, je fais quoi : j'attends que tout soit remis d'aplomb ou j'envoie déjà des images ?
Oui, oui. C'est général. C'est chiant. Et ça risque de durer encore quelque temps ainsi. Sans nulle doute que ça va être corrigé, hein. Mais impossible au PBE et à moi de vous donner une date...
alors alors, une petite question technique : chez ouam, toujours pas d'apparition des vignettes dans certains échanges, ni dans certaines rubriques de l'interface. D'autre part, dans l'interface toujours, les accents sont toujours oblitérés par un autre glyphe (un point d'interrogation dans un losange). Est-ce général ? (j'écris sur un Firefox à jour, dans un système zindoz 7)
Je dois en oublier, mais niveau vue synthétique je me pose là :)
Peut-être même un peu trop, mon cher chrisB.
J'imagine que La traversée dont tu parles est celle de 2019, pas celle de 2011, et qu'il s'agit de Milliards de miroirs, ce qui est déjà pas mal, pas de Mille milliards :)
Ce bouquin a l'air intéressant, d'après cet entretien.
Quant à Trap, je crois bien reconnaitre là ton goût sûr pour l'humour débile, dans la lignée de Bouzard et Fabcaro, avec un zeste de Grand Méchant Renard.
(Mr_Switch en vrai est un personnage extrêmement sympathique mais il suffit d'un message pour dévoiler la psychopathie de cet Hannibal Lecter de la bédé ;o)
Il y a 9-10 ans, cette série avait été insérée, vraisemblablement parce que l'éditeur l'avait annoncée. Quand avec Le PBE, nous nous sommes retroussés les manches pour compléter les fiches sans autorité, elle s'est rappelée à notre souvenir.
Editeur obscur, livres jamais vus en librairie. Aucun site commercial ne donnait d'auteurs. Si, en fait : souvent la traductrice devenait l'auteur de la série. Bref, une série qui s'annonçait assez freaky.
Quoi qu'il en soit, j'ai trouvé un exemplaire, il y a quelques mois. Aucun auteur, tout au plus comprend-on que c'est du matériel D. C. Thomson, donc écossais.
Nous voilà donc dans l'univers des clubs équestres. Nous sommes en Bretagne (à Tréblec donc)(comme les farines ? Oui et ce ne doit pas être un hasard), cette fameux région de France où toutes les voitures ont une conduite à droite (ce qui les poussent à rouler à un peu à gauche).
Non mais ce n'est pas si mauvais en réalité. C'est seulement très vide, et peu cohérent. C'est assez bizarre pour en devenir presque amusant.
Le déploieemnt -> bof
Green Classe (ado) -> bof
Mille milliards de miroirs -> très très bien
Shangri-la -> Pas mal
Mon père ce poivrot -> pas bon
La traversée -> grosse déception
Tête de gondole -> bof
Le Rêve de mon père -> pas mal
Trap -> adoré
Je dois en oublier, mais niveau vue synthétique je me pose là :)
[vignette album=foot_furieux17] J'ai une règle en ce qui concernemes gamins. Je n'interfère pas sur ce qu'ils lisent. On m'a trop fait chier, gamin, à m'expliquer d'un air condescendant que je ne lisais pas ce qu'il fallait. Les goûts se construisent de soi-même. Je leur conseille des trucs, parfois leur met un livre en main.Ils se servent aussi d'eux-même et le résultat est parfois surprenant (ils m'ont ruiné Père & fils à force dele lire et le relire). Et je suis tombé sur les Foot-Furieux. Mon aîné aime et il a convaincu son grand père de lui en acheter un. Curieux, j'ai lu la chose. je croyais avoir touché le fond mais j'avais tort. C'est mal dessiné, limite amateur. Les gags (appelons-les comme ça, faute de terme plus adéquat) tombent systématiquement à plat. De toute façon, même Franquin n'aurait rien pû faire pour essayer de rendre les trucs un tant soit peu amusant. Le pire, ce sont les gags homophobes bien lourds. Je crois que je vais m'autoriser un droit de véto sur cette merde-là.
[buzzelli2 : album sans vignette] je suis dans le tome 2 de l'anthologie Buzzelli. On y trouve une des histoires les plus déchirantes et tragiques que j'ai lu: le dernier étage. Décidément Buzzelli m&rite d'être redécouvert.
[buzzelli2 : album sans vignette] je suis dans le tome 2 de l'anthologie Buzzelli. On y trouve une des histoires les plus déchirantes et tragiques que j'ai lu: le dernier étage. Décidément Buzzelli m&rite d'être redécouvert.
[buzzelli2 : album sans vignette] je suis dans le tome 2 de l'anthologie Buzzelli. On y trouve une des histoires les plus déchirantes et tragiques que j'ai lu: le dernier étage. Décidément Buzzelli m&rite d'être redécouvert.
Eustis vit dans un champ, c'est un marginal, mais qui reçoit plus de visites que les prostituées du trottoir d'en face, car Eustis peut révéler l'avenir en racontant des histoires. En rencontrant Aline, il va devoir se souvenir de sa propre histoire, et c'est là que la quête commence.
amoureux de ma mythologie grecque, cet album est pour vous. Mais résumer cette BD juste à cela serait une grave erreur. C'est une quête, une rencontre avec l'idée de destin, et surtout sur l'idée de la mort. Les choix graphiques changent selon la partie de l'histoire, il y a de nombreux clins d'oeil à des oeuvres et des peintres connus : Klimt, Mattisse, Van Gogh, Gaugin ... Mais ces références forment un tout plus qu’intéressant. Une belle lecture
Un moine se souvient du personnage qu'était Corb Nez, ce soldat impétueux envoyé pat Charlemagne pour retrouver la femme sulfureuse du Roi de Bourgogne. Il raconte donc cette histoire.
Je n'ai pas lu un Civiello depuis les deux premiers tomes de Korrigans. Emprunté à la bibliothèque, j'avoue que l'album m'est presque tombé des mains. Ce mélange d'histoire avec un grand H et de Fantasy ne fonctionne pas. Le rythme est très irrégulier, très cassé, entre le texte du moine et les bulles des personnages, ca coince systématiquement. Quant au trait de Civiello il est devenu si figé (le pire est au niveau des visages, des expressions). Il n'y a que le passage du procès qui reste intéressant (et encore juste le début).
Toujours très (trop) didactique, mais plus de liberté à Lécroart font de ce livre une lecture plus agréable que Panique dans le 16e de la même équipe. Le propos est plus révolté aussi, peut-être grâce à un humour (noir, cynique, désabusé?) beaucoup plus omniprésent. L'intérêt est vraiment de démocratiser le propos et les infos et non pas d'offrir un récit ou une bande dessinée exceptionnelle (sinon un article du Canard suffirait). À partager avec le plus de monde possible, pour mieux comprendre pourquoi certains mettent le feu aux poudres, pourquoi l'insurrection viendra peut-être.
Je ne peux qu'apprécier le trait de Matthieu Bonhomme sur ce Lucky Luke, capable de mettre sa touche, et vraiment de réaliser une adaptation. Mais si tu changes graphiquement, et en plus tu ajoutes un éloignement dans la mentalité, je me dis :" C'est quoi le but ?". J'aurai préféré tout simplement un western de Matthieu Bonhomme.
2 cigares.
Note qu'un western par Bonhomme existe :
Le pire, c'est qu je suis allé voir la liste des albums de Matthieu Bonhomme avant de mettre mon message, car je pensais qu'il existait un western. Ben j'ai mal vu :o)
Je ne peux qu'apprécier le trait de Matthieu Bonhomme sur ce Lucky Luke, capable de mettre sa touche, et vraiment de réaliser une adaptation. Mais si tu changes graphiquement, et en plus tu ajoutes un éloignement dans la mentalité, je me dis :" C'est quoi le but ?". J'aurai préféré tout simplement un western de Matthieu Bonhomme.
2 cigares.
en plus tu ajoutes un éloignement dans la mentalité, je me dis :" C'est quoi le but ?".
bin, je sais pas, multiplier par dix le nombre de ses lecteurs grâce au logo à chapeau dessiné par Morris que tout le monde identifie même quand c'est un autre publicitaire qui le dessine ?
Je suis surement naïf, je crois encore à l'idée que l'auteur a vraiment envie de faire une adaptation de quelque chose qui a peut être marqué sa jeunesse.
en plus tu ajoutes un éloignement dans la mentalité, je me dis :" C'est quoi le but ?".
bin, je sais pas, multiplier par dix le nombre de ses lecteurs grâce au logo à chapeau dessiné par Morris que tout le monde identifie même quand c'est un autre publicitaire qui le dessine ?
Je ne peux qu'apprécier le trait de Matthieu Bonhomme sur ce Lucky Luke, capable de mettre sa touche, et vraiment de réaliser une adaptation. Mais si tu changes graphiquement, et en plus tu ajoutes un éloignement dans la mentalité, je me dis :" C'est quoi le but ?". J'aurai préféré tout simplement un western de Matthieu Bonhomme.
2 cigares.
Ce qui m'amuse, pour ma part, c'est de réfléchir à une notion de Grand Public quand le Public n'est pas là (pas de lecteur, comme une pièce de théâtre avec personne dans la salle mais pour une représentation dont tous les billets ont été vendus).
C'est donc qu'il faut discuter bel et bien d'une notion qui pourrait donc n'être uniquement construite que sur des volumes de ventes (et non pas sur une "accessibilité du dessin ou du texte ou du sujet abordé" ou qqchose du genre comme la formulé ML condre lldm dans le mail publié dans l'ouvrage de ce dernier publié chez Adverse il y a quelques semaines).
Je pense sincèrement que tous les acheteurs de cet ouvrage Grand Public ne l'ont pas lu. Pour ma part, il m'est tombé des mains à la page 2, à la page 7, à la page 9, etc... Certes je n'en avais pas vraiment "envie" (pas acheté) et je l'ai eu entre les paluches car il a été offert à mon fils cadet pour Noël par quelqu'un sans culture BD qui savait toutefois que mon petit en était féru... et qui a été conseillé par un libraire (non mais sérieusement, quel libraire normalement constitué irait conseiller cette chose pour un gamin de 8 ans !!!)... mais je souhaitais réellement le lire. Ne serait-ce que pour en discuter avec mon fils (je suis sincère). Je ne suis donc pas Bon Grand Public
On parlait avec lldm de Grand Public. Comment cette bande dessinée peut-elle être Grand Public ? Pavés de textes inutiles, soporifiques, boursoufflés et pseudo-intelligents, dessin tour à tour figé, bégayant et repoussant, histoire, incohérente, ridicule et inexistante à la fois... et ça se vend par palettes. Les auteurs et éditeurs ont réussi. Faire vendre. En fait, seul le nom suffit (je ne découvre rien, je sais). Une autre piste concernant une certaine veine Grand Public : ça se vend mais ça n'est pas lu, car illisible.TOP9 2018
tu pourrais au moins saluer en tout ça une grande fidélité à la série originale.
Le lecteur de 2018 n'est pas celui de 1958: je pense qu'en ce temps, l'adolescent abonné au Journal de Tintin lisait réellement tous les textes (fussent-ils inutiles, soporifiques ou boursouflés).
On parlait avec lldm de Grand Public. Comment cette bande dessinée peut-elle être Grand Public ? Pavés de textes inutiles, soporifiques, boursoufflés et pseudo-intelligents, dessin tour à tour figé, bégayant et repoussant, histoire, incohérente, ridicule et inexistante à la fois... et ça se vend par palettes. Les auteurs et éditeurs ont réussi. Faire vendre. En fait, seul le nom suffit (je ne découvre rien, je sais). Une autre piste concernant une certaine veine Grand Public : ça se vend mais ça n'est pas lu, car illisible.TOP9 2018
tu pourrais au moins saluer en tout ça une grande fidélité à la série originale.
On parlait avec lldm de Grand Public. Comment cette bande dessinée peut-elle être Grand Public ? Pavés de textes inutiles, soporifiques, boursoufflés et pseudo-intelligents, dessin tour à tour figé, bégayant et repoussant, histoire, incohérente, ridicule et inexistante à la fois... et ça se vend par palettes. Les auteurs et éditeurs ont réussi. Faire vendre. En fait, seul le nom suffit (je ne découvre rien, je sais). Une autre piste concernant une certaine veine Grand Public : ça se vend mais ça n'est pas lu, car illisible.
Ça, ça vaut le coup d'être lu. Un faux roman d'espionnage qui nous questionne sur la mémoire, les images, sur ce que l'on retient de nos expériences-séquences, de nos lectures dans des cases. Quelles images restent en tête, quels traits perdurent au-delà de tout. Magnifique plongée-réflexion. TOP9 2018
[revue_cahiers_bd6 : album sans vignette]
[revue_cahiers_bd6 : album sans vignette] Page après page s'égrène le vide sidéral qui occupe tout l'espace de cette chose ni faite ni à faire. C'est le seul point sur lequel ce numéro consacré à la SF atteint u objectif.
Le badinage des entretiens tartine d'encre inutilement des feuilles dans lesquelles rien ne sera dit sur rien ; de ce qu'est un dessin de presse, de ses enjeux ou de ses faiblesses, des rapports au dessin qui s'institue dans des journaux qui tiennent le gag et la satire pour seul moyen de faire tenir au dessin une place parmi des articles, nous ne saurons rien avec Luz. Tant pis. Un vague espoir avec Corben que démarre une vraie conversation sur les pratiques liant techniques d'atelier et techniques de reproduction tourne court faute de questions à la hauteur. Tant pis. D'une manière générale, quel que soit l'objet abordé, la furtivité ridicule des articulets ou a contrario l'enlisement des interview aboutissent au même résultat : on sort dans l'état où on est entré, avec juste quelques heures de vie en moins dont on se demande où elles sont passées.
Alors, à qui sert cette revue ? Je vois aux commentaires des gros bourrins (ex Filippini sur bdzoom) que ceux-ci trouvent la revue élitiste (leur curseur est décidément si bas que même les éditeurs les plus vulgaires doivent avoir du mal à suivre). Quiconque a envie de lire, vraiment, quelque chose, a l'impression de s'être fait refiler un numéro de Glamour dont on aurait simplement remplacé les fétiches en tissus par des fétiches en papier. Qui aurait envie de découvrir quelque chose aura plus vie fait de cliquer sur les liens affinitaires d'Amazon tellement le panorama est convenu.
Alors qui a besoin de cette revue ?