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La Presse parle de BD

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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Oslonovitch, 06.10.2004 à 12:53176251
>> ce matin, j'allume machinalement ma tele en me brossant les dents

et ça ça fait pas "vieux" aussi ? :))

cubik, 06.10.2004 à 11:18176234
ouvrir un michel vaillant? tu n'y penses po, malheureux, y a des choses qui ne se font po >)
et puis bon, michel vaillant est tellement associe au mot vieux dans mon esprit que decouvrir que graton ed. a un ordi, ca a ete comme un choc

Yuio, 06.10.2004 à 11:05176232
Cubik> ouvre une des bd's et tu verras que c'est de l'ordi .... - m'enfin, t'es incroyable quand même de pas savoir des choses sur Graton Prod. Parfosi, t'es le dernier au courant quand même. :))))))))))

cubik, 06.10.2004 à 10:17176226
ce matin, j'allume machinalement ma tele en me brossant les dents et je suis tombe sur canal jimmy sur un reportage sur michel vaillant (la bd hein, po le film)
ca fait bizarre
en tout cas, j'ai appris que c'etait colorise sous photoshop, ca fait bizarre

NDZ, 06.10.2004 à 10:14176225
J'ai oublié de rapporter cela : dans le magazine des Halles (Halles mag ou un truc comme ça) du trimestre en cours (? je ne connais pas la fréquene de parution, c'est donc celui que l'on peut se procurer actuellement...) il y a une pleine page de chroniques bd. Outre Titeuf, Lucky Luke et Spirou, on a pu remarquer avec plaisir un coup de coeur pour "Paul en appartement", des critiques des derniers Donjon, Lapinot et Le Photographe. Celle qui concerne ce dernier mériterait une citation dans un autre sujet (à vous de deviner lequel), extrait (approximatif, je ne l'ai pas sous les yeux) : "On avait adoré le premier tome des aventures d'Emmanuel Guibert, photographe parti en Afganistan..." Sans commentaire. Mais je ne me plains pas, c'est déjà rare de voir de si beaux titres dans une pages de chronqiues BD dans un "gratuit" plutôt vitrine du consumérisme de masse, encore un petit effort...

june, 05.10.2004 à 18:06176155
>> ***La littérature étrangère est également très appréciée: d'Agatha Christie ("Dix petits nègres", 16e) ***

>> Ah ouais, ça, c'est apprécier la littérature étrangère. :)))
>> M'étonne que "Da Vinci code" ne soit pas devant... :)))

mort de rire...
...vaus mieux en rire, hein... 8)

Thorn, 05.10.2004 à 14:37176121
En ce moment sur Europe 1, y'a une interview de Guy Delcourt à propos de la bd sur les chansons de Goldman. Et ça cause VRAIMENT bd :o)

Sylvain Ricard, 05.10.2004 à 14:01176115
merci pour le lien et pour les félicites.
Lisez-le, il sort demain...
plus de news sur un autre topic un peu plus tard.

Gilles, 05.10.2004 à 12:39176086
Lien vers l'article en question.

NDZ, 05.10.2004 à 11:58176077
Messieurs Ricard Bro. et Gaultier dans 20'... chapeau les gars!

daiboken, 05.10.2004 à 10:00176057
>> Ce qui me gène beaucoup plus, c'est plutôt la façon dont Karl affronte ça: on a l'impression qu'il ne se rend pas compte de ce qu'il lui arrive, et il ne cesse de positiver sur les événements. Sachant qu'en plus il n'est jamais coupable de rien, c'est assez hard.

Ben oui, c'est comme Gregor Samsa qui se réveille transformé en cloporte et qui, sans jamais paniquer, passe plusieurs pages à se demander comment il va faire pour arriver au boulot sans trop de retard. (si ça, c'est pas de l'humour !!!)
Par la suite, au fur et à mesure de la dégradation de sa situation, il prendra toujours le parti de ce qui lui arrive comme Karl dans "Le disparu".

Dès le départ, Kafka nous entraine directement dans un récit qui possède sa logique propre, qui crée le malaise à partir d'une situation de départ remplie d'humour.

Dans "Le procès" aussi, le "héros" n'est coupable de rien et pourtant, malgré tous les efforts qu'il entreprend, il ne parviendra jamais à faire dévier d'un iota l'arbitraire qui règne en maitre sur sa destinée.
Comme K. qui n'arrivera jamais au château et qui se heurte à l'organisation particulièrement absurde et arbitraire du village et de ses nébuleuses relations avec le château.

Pas étonnant avec ça que certains aient vu dans tout cela une préfiguration des camps nazis : des gens coupables de rien transportés de manière arbitraire dans un lieu aux innombrables règles indéchiffrables et qui perdent pratiquement tout levier sur leur destin.

On comprend facilement que les récits de Kafka suscitent le malaise. Je dirais même qu'ils le font d'autant plus qu'ils possèdent un aspect humoristique indéniable.

Et oui, d'accord avec toi, c'est hard.




Bert74, 05.10.2004 à 9:54176056
A propos de l'humour et de Kafka, voila ce qu'un des plus grand humoristes, Pierre Desproges, grand afficionados devant l'éternel, disait de lui :
"En réalité, Kafka ne tirait ni joie ni peine de rien ni de personne. Simplement, il se sentait mal à l'aise depuis ce matin de 1883 où, alors que tout allait bien pour lui, il est né.
Il avait la vie comme on a le cancer."

Bon, pas franchement rigolo, mais j'aime bien (même si ma culture kafkaïenne est loin de la votre)


Thierry, 05.10.2004 à 9:27176054
Pour revenir sur Kafka, rappelons que Rackham va publier incessamment sous peu les adaptations de Kafka en BD par Peter Kuper. Il a realise un travail incroyable, dont une adaptation de "la metamorphose" vraiment tres reussie.
Le Crumb est plutot un essai sur Kafka en general avec quelques textes resumes en BD. C'est absolument passionnant et c'est au Seuil, dans la meme collection que le "Cite de verre" de Mazzuchelli.

Gilles, 05.10.2004 à 8:50176051
BD RTL du mois de septembre : Rock Mastard T.2.

Les autres albums sélectionnés : Pest T.1, Le testament de Cromwell Stone T.3, Le marquis d'Anaon T.3, Où le regard ne porte pas T.2, L'auberge du bout du monde, Lucky Luke, A l'ombre des tours mortes, Titeuf T.10, Spirou & Fantasio T.47.


Noir Firebird, 04.10.2004 à 23:07176038
Bin, ce qui me gène dans Le Disparu, ce n'est pas tant la descente aux enfers, qui en tant que telle est supportable, les péripéties étant loin d'atteindre le niveau de noirceur d'autres écrits, films et cie.

Ce qui me gène beaucoup plus, c'est plutôt la façon dont Karl affronte ça: on a l'impression qu'il ne se rend pas compte de ce qu'il lui arrive, et il ne cesse de positiver sur les événements. Sachant qu'en plus il n'est jamais coupable de rien, c'est assez hard.
Perso, par moments, je n'arrivais plus à tourner les pages tellement je trouvais cette dichotomie nauséeuse. Un peu comme si on frappait un type à mort, et qu'il ne cessait de sourire.

Enfin voilà, ça reste un très bon bouquin, mais j'ai quand même un sentiment mitigé, qui découle certainement de ma propre sensibilité par rapport à la façon dont sont abordées les choses.

daiboken, 04.10.2004 à 22:50176031
>> J'ai rarement eu autant de mal à finir un bouquin que celui-là. Pas que ce soit mauvais, au contraire, mais le personnage principal s'en prend tellement plein la gueule et de façon si irrémédiable, que ça en devient désespérant.

J'ai connu des descentes aux enfers bien plus désespérante et bien moins portée sur le comique des situations.

La logique sous-tendant les récits de Kafka est tellement singulière que cela les rend constamment imprévisibles et surprenants, même si en même temps tu sais à l'avance que le personnage ne fera que s'enfoncer.
Une fois cette logique intégrée, ça peut se révéler oppressant mais ça n'a rien de désespérant, au contraire je trouve que c'est plein d'humour.

Personnellement, j'ai pris énormément de plaisir à lire ce roman.
Même si c'est vrai que plusieurs Kafka d'affilée, c'est assez hard et que c'est un auteur qui commande de varier les plaisirs.


pessoa, 04.10.2004 à 20:28175987
"Tintin", c'est un livre ?

Noir Firebird, 04.10.2004 à 18:05175948
>>'Le disparu' (Amerika) est très symptomatique à cet égard. Les tribulations d'un étrnager paumé dans une Amérique fantasmée par un Kafka qui n'y a jamais mis les pieds, c'est rempli de fantaisie.

J'ai rarement eu autant de mal à finir un bouquin que celui-là. Pas que ce soit mauvais, au contraire, mais le personnage principal s'en prend tellement plein la gueule et de façon si irrémédiable, que ça en devient désespérant.

Du coup, la fantasie passe un peu à la trappe à mon avis, tant c'est labyrinthique et confiné malgré la grandeur des espaces démesurés décrits par Kafka.

daiboken, 04.10.2004 à 17:58175942
>> >> Y a vraiment, je trouve, une grande différence entre le cliché qu'on se fait de Kafka en tant que représentant de l'absurdité administrative et la richesse de ce qu'on trouve réellement dans ses oeuvres.

>> Là je suis d'accord. Kafka ne s'arrête pas au Procès et son univers est très riche (mais très glauque aussi).

Ce que je voulais surtout dire, c'est que "l'absurdité kafkaienne" telle qu'on peut la voir par exemple dans "Brazil" et qui est devenue un vrai cliché n'a pas grand chose à voir ni avec Kafka en général ni même avec "Le procès" en particulier.

Pour revenir sur le comique, et bien par exemple, les deux assistants de K. dans Le château sont indéniablements des personnages comiques. Ils sont inquiétants et ils détruisent toute possibilité de vie privée mais leurs actions appartiennent au registre du comique.
De même, K. et Frieda qui doivent faire leur chambre à coucher dans une salle de cours de l'école primaire, c'est complètement absurde et ça donne lieu a des scènes vraiment comiques.

Et je comprends vraiment que Kafka amusait ses amis en leur lisant ses écrits.
C'est tout le fatras de Brod et ses suiveurs qui a occulté cet aspect pour créer l'image faussée de Kafka que nous avons actuellement.
Kundera le montre admirablement bien dans son essai "Les testaments trahis" qui, pour le coup porte très bien son titre.

J'ai vraiment l'impression que si on ne perçoit pas la dimension humoristique, on passe vraiment à côté de quelque chose d'essentiel.

Tiens, comme Pegase47 parle de Kundera, je m'en voudrais de ne pas citer un passage de son essai "Les testaments trahis" à propos des déformations que Max Brod et les "kafkologues" ont apportées à l'oeuvre de Kafka et à sa perception :
"Brod a édité le Journal de Kafka en le censurant un peu; il en a éliminé non seulement les allusions aux putains mais tout ce qui concernait la sexualité. La kafkologie a toujours émis des doutes sur la virilité de son auteur et se complait à discourir à propos du martyre de son impuissance. Ainsi, depuis longtemps, Kafka est-il devenu le saint patron des névrosés, des déprimés, des anorexiques, des chétifs, le saint patron des tordus, des précieuses ridicules et des hystériques (chez Orson Welles, K. hurle hystériquement, alors que les romans de Kafka sont les moins hystérique de toute l'histoire de la littérature).

Un peu plus loin :
"Prendre conscience que notre destin a pour cause quelque chose de tout à fait insignifiant est déprimant. Mais toute révélation d'une insignifiance inattendue est en même temps source de comique. Kafka fut le premier à décrire le comique de cette tristesse."

asacem, 04.10.2004 à 17:56175940
>> Pas de Roald Dahl, dans la liste ?
>> Ben oukilé mon "Charlie et la chocolatrie" ?

Ahhh mon livre préféré!

Mais le questionnaire s'adressait malheureusement au plus de quinze ans.

J'ai vu la réaction d'actua BD, elle est plutôt risible: c'est déjà bien que Tintin arrive en 18ème. Et puis si une BD arrivait dans les premiers livres préférés des français, excusez moi mais ce serait assez inquiétant :) Quant à moi vu la teneur du questionnaires je ne sais pas si j'aurais cité une BD dedans.

Et expliquez moi exactement ce que ça a de choquant que la Bible - comme toujours dans ce type de sondage - arrive en premier? J'aimerais bien le comprendre. On a pas vu passer le Coran, les intégristes ne sont pas partout ;)

Matt Murdock, 04.10.2004 à 17:47175933
>> >> >>Bon allez, je me replonge dans Kafka...

>> >> Bouh malheureux... Tu as des envies suicidaires?

>> Kafka, c'est oppressant et claustrophobique mais c'est aussi plein d'humour.

>> "Le procès", c'est un des romans les plus singuliers et les plus puissants que j'aie jamais lu.
>> Là, je suis en train de terminer "Le château", mais je le trouve quand même un peu moins percutant que "Le procès".

Kafka est grand, le Procès un des plus beaux livres que j'ai lu et pour revenir à la BD, Crumb en a fait une sur l'auteur, très bien aussi.

e m, 04.10.2004 à 16:55175902
>> >> Sur les 10000 interrogés, me demande combien lisent réellement leur bible.

>> Ben déjà sur les 10 000 représentatifs y en a que 3 800 qui ont reçu le questionnaire (donc c'est déjà plus représentatif). Ensuite y en a plus que 2 121 qui ont répondu (encore moins représentatif, puisqu'ils ont choisi de répondre).

10000 excuses, j'ai lu trop vite 8)

Bert74, 04.10.2004 à 16:47175897
Pas de Roald Dahl, dans la liste ?
Ben oukilé mon "Charlie et la chocolatrie" ?

Colombine, 04.10.2004 à 16:32175895
>> Y a toujours une première fois.
>> Parfois, ça fait un peu mal. Mais généralement, après, ça passe bien.
Ca me rappelle quelque chose... ;-)

>> Ca, c'est la colonie pénitentiaire.
>> Un récit court très très fort.
Angoissant !

>> J'ai pas dit que c'était hilarant, j'ai dit qu'il y a de l'humour chez Kafka, et pas mal d'érotisme aussi.
>> Il fait constamment chaud, moite dans les écrits de Kafka, les personnages se retrouvent confinés dans des lieux exigus, très très loin de la froideur des bâtiments écrasant qu'on trouve par exemple dans "Le procès" de Welles ou dans "Brazil" de Gilliam.
On a lu les mêmes bouquins ? Ou alors c'est ma traduction laborieuse qui a fait que je n'ai pas saisi quelques détails croustillants ou quelque ambiance. Pourtant il me semble que d'autres bouquins allemands que je peinais tout autant à traduire ont eu plus d'impact sur moi.

>> Y a vraiment, je trouve, une grande différence entre le cliché qu'on se fait de Kafka en tant que représentant de l'absurdité administrative et la richesse de ce qu'on trouve réellement dans ses oeuvres.
Là je suis d'accord. Kafka ne s'arrête pas au Procès et son univers est très riche (mais très glauque aussi).

>> En fait, si on rentre dans la cohérence interne qui se dégage de ses bouquins, on entre dans une expérience de lecture qui n'exclut absolument pas l'humour.
>> 'Le disparu' (Amerika) est très symptomatique à cet égard. Les tribulations d'un étrnager paumé dans une Amérique fantasmée par un Kafka qui n'y a jamais mis les pieds, c'est rempli de fantaisie.
Je ne l'ai pas lu donc je te ne contredirais pas sur celui-là. ;-)

compte supprimé . 04.10.2004 à 16:25175894
>> >> C'est bien la première fois que j'entends qu'il y a de l'humour dans Kafka.

Pas du tout, et c'est un des grands malentendus concernant cet auteur. Un compatriote exégète kafkaïen comme Kundera le dit tout le temps dans ses livres. Je crois même que Kafka faisait des lectures à ses amis et qu'ils riaient beaucoup.

spirou2733, 04.10.2004 à 16:17175892
>> Sur les 10000 interrogés, me demande combien lisent réellement leur bible.

Ben déjà sur les 10 000 représentatifs y en a que 3 800 qui ont reçu le questionnaire (donc c'est déjà plus représentatif). Ensuite y en a plus que 2 121 qui ont répondu (encore moins représentatif, puisqu'ils ont choisi de répondre). Et là dessus le Bible arrive en tête avec on ne sais combien de votes. Vu que les voix se sont dispersés entre des miliers de livres, c'est pas très étonnant que ce soit le plus gros best seller qui arrive en tête.

daiboken, 04.10.2004 à 16:17175891
>> C'est bien la première fois que j'entends qu'il y a de l'humour dans Kafka.

Y a toujours une première fois.
Parfois, ça fait un peu mal. Mais généralement, après, ça passe bien.

>>Dans le 2e, le héros avait inventé une machine qui tuait à petit feu les prisonniers en leur imprimant dans la peau à coups d'aiguilles des slogans patriotiques... Après la machine jetait le corps au fleuve. L'inventeur de cette machine évidemment passait par sa machine.

Ca, c'est la colonie pénitentiaire.
Un récit court très très fort.

>> Vraiment hilarant !

J'ai pas dit que c'était hilarant, j'ai dit qu'il y a de l'humour chez Kafka, et pas mal d'érotisme aussi.
Il fait constamment chaud, moite dans les écrits de Kafka, les personnages se retrouvent confinés dans des lieux exigus, très très loin de la froideur des bâtiments écrasant qu'on trouve par exemple dans "Le procès" de Welles ou dans "Brazil" de Gilliam.
Y a vraiment, je trouve, une grande différence entre le cliché qu'on se fait de Kafka en tant que représentant de l'absurdité administrative et la richesse de ce qu'on trouve réellement dans ses oeuvres.

En fait, si on rentre dans la cohérence interne qui se dégage de ses bouquins, on entre dans une expérience de lecture qui n'exclut absolument pas l'humour.
'Le disparu' (Amerika) est très symptomatique à cet égard. Les tribulations d'un étrnager paumé dans une Amérique fantasmée par un Kafka qui n'y a jamais mis les pieds, c'est rempli de fantaisie.

daiboken, 04.10.2004 à 16:08175889
>> Sur les 10000 interrogés, me demande combien lisent réellement leur bible.

Et combien ont cité des livres qu'ils n'ont pas lu mais qui font partie d'une espèce de culture collective qu'on ressort quand on se sent vaguement honteux d'avouer qu'on ne lit chaque année que quelques livres de plage ???

Colombine, 04.10.2004 à 16:07175888
>> Kafka, c'est oppressant et claustrophobique mais c'est aussi plein d'humour.

C'est bien la première fois que j'entends qu'il y a de l'humour dans Kafka. J'avais lu "die Verwandlung" (la métamorphose) en cours d'allemand ainsi qu'un autre qui doit s'appeler "la forteresse". Dans le premier, le 'héros' se transformait en cloporte, si je me souviens bien, et avait des pommes et des épluchures qui pourrissaient sur sondos. Dans le 2e, le héros avait inventé une machine qui tuait à petit feu les prisonniers en leur imprimant dans la peau à coups d'aiguilles des slogans patriotiques... Après la machine jetait le corps au fleuve. L'inventeur de cette machine évidemment passait par sa machine.
Vraiment hilarant !
(Ces lectures ne m'ont pas laissé un bon souvenir de mes cours d'allemand)

e m, 04.10.2004 à 16:03175887
>> Cette enquête sur "Les livres fondateurs des Français" a été réalisée du 16 juin au 26 juillet par l'institut Sofres à la demande de la SNCF...

La Sncf aurait-elle l'intention de distribuer des livres pour rendre les voyages moins ennuyeux...?


Sur les 10000 interrogés, me demande combien lisent réellement leur bible.

daiboken, 04.10.2004 à 15:56175886
>> >>Bon allez, je me replonge dans Kafka...

>> Bouh malheureux... Tu as des envies suicidaires?

Kafka, c'est oppressant et claustrophobique mais c'est aussi plein d'humour.

"Le procès", c'est un des romans les plus singuliers et les plus puissants que j'aie jamais lu.
Là, je suis en train de terminer "Le château", mais je le trouve quand même un peu moins percutant que "Le procès".

Noir Firebird, 04.10.2004 à 15:51175884
>>Bon allez, je me replonge dans Kafka...

Bouh malheureux... Tu as des envies suicidaires?

daiboken, 04.10.2004 à 15:30175882
***La littérature étrangère est également très appréciée: d'Agatha Christie ("Dix petits nègres", 16e) ***

Ah ouais, ça, c'est apprécier la littérature étrangère. :)))
M'étonne que "Da Vinci code" ne soit pas devant... :)))

Bon allez, je me replonge dans Kafka...

Matthieu, 04.10.2004 à 15:28175881
en fait, tout depend de la facon, dont la question a ete posé...
meme moi qui suis Bedephile, quand on me parle de livres, je ne pense pas imediatement a la BD.
Dans le meme genre, personne n'aurait pensé a citer "la terre vue du ciel" meme si les ventes ont ete enormes.

Par contre, la bible j'aurais pas cru, ca fait froid dans le dos

Thierry, 04.10.2004 à 15:08175879
une depeche yahoo pas vraiment liee a la BD mais qui y fait sommairement allusion.
Cela dit, c'est encore un classement sans interet amha.
Sans vouloir etre rabat-joie, je trouve que c'est un bel exemple du manque d'imagination des gens (je suis un gens moi-meme, meme si je ne fais pas partie de l'echantillon :o))

jeudi 30 septembre 2004, 15h39
Les 100 livres préférés des Français: la Bible, nº1

PARIS (AP) - Au fil des pages, il est un livre qui vous a marqué à vie, influencé votre personnalité et parcouru comme de l'encre indélébile: interrogés par l'institut Sofres, plus de 2.000 Français dévoilent leurs livres préférés dans une enquête publiée dans le mensuel "Lire" daté du mois d'octobre.

En tête de cette liste des livres fondateurs des Français, il y a la Bible, "indétrônable" livre de chevet des Français, avant de retrouver de grands auteurs classiques -Hugo, Zola, Stendhal, Verne ou Dumas. Juste après la Bible, viennent ainsi "Les misérables" de Victor Hugo (2e), "Le Petit Prince" de Saint-Exupéry (3e), et "Germinal" de Zola (4e).

Première surprise de ce palmarès, "Le seigneur des anneaux" de J.R.R. Tolkien occupe la cinquième place: en trente ans, cette trilogie aussi obscure qu'ésotérique à ses débuts est devenue un véritable livre-culte, au succès élargi grâce à l'adaptation cinématographique de Peter Jackson.

Suivent "Le rouge et le noir" de Stendhal (6e), "Le grand Meaulnes" d'Alain-Fournier (7e), "Vingt mille lieues sous les mers" de Jules Verne (8e), et bien sûr "Les trois mousquetaires" d'Alexandre Dumas (10e), sans compter "La gloire de mon père" de Marcel Pagnol (11e).

Autre surprise: en neuvième place, les Français citent un livre de qualité discutable, "Jamais sans ma fille" de Betty Mahmoody, témoignage d'une Américaine mariée avec un Iranien de retour au pays des mollahs.

Ce livre est l'un des rares ouvrages liés à l'actualité cités dans la liste, de même que les Français n'évoquent presque jamais des essais, sauf "Mémoires de guerre" de Charles de Gaulle (60e) et "Le deuxième Sexe" de Simone de Beauvoir (88e).

Avec le roman occupant presque la totalité du palmarès, les recueils de poésie se font rares, avec deux magnifiques exceptions: Jacques Prévert et ses "Paroles" (32e), Charles Baudelaire et ses "Fleurs du mal" (36e).

Le théâtre reste aussi discret, mis à part "Antigone" de Jean Anouilh et "Huis-clos" de Jean-Paul Sartre. La bande dessinée non plus n'a guère sa place, sauf les aventures planétaires du jeune reporter de Hergé, "Tintin" (18e).

Parmi les écrivains du XXe siècles mentionnés, figurent Albert Camus avec "La peste" (27e) et "L'étranger" (30e); André Malraux et "La condition humaine" (49e); et Louis-Ferdinand Céline et son "Voyage au bout de la nuit" (76e).

Pêle-mêle, on retrouve également les grands noms de la littérature française: Voltaire, Flaubert, Kessel, Vian, Maupassant et bien d'autres...

La littérature étrangère est également très appréciée: d'Agatha Christie ("Dix petits nègres", 16e) à Dino Buzzati ("Le désert des Tartares, 95e), en passant Paulo Coelho, Charlotte et Emily Brontë, Aldous Huxley, Jack London, Daniel Defoe, George Orwell ou Gabriel Garcia Marquez.

Cette enquête sur "Les livres fondateurs des Français" a été réalisée du 16 juin au 26 juillet par l'institut Sofres à la demande de la SNCF. Sur un panel de 10.000 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus, 3.800 personnes qui ont acheté au moins un livre au cours des 12 derniers mois ont reçu un questionnaire sur leurs goûts littéraires. Au final, les résultats portent sur un échantillon de 2.121 personnes qui ont rempli le questionnaire. AP

bes, 01.10.2004 à 11:07175416
>> mais heu mais heu! je l'ai cet album, moi monsieur!
Moi aussi. Mais je ne m'en vante pas ! ;-)

>> comment c'est normal j'ai des gouts de chiottes?!
Bah, tu sais, l'égout (de chiottes) et les couleurs... :o)

>> ou alors je suis un con qui a raqué un bouquin ultra laid avec des couleurs hideuses, des scenes d'actions pourries et du cul pour justifier sa place dans la collection L'Echo des Savanes... nooon?
Ben j'ai pas dit ça, hein. Si tu as trouvé ça pas mal, tant mieux pour toi ! (ou bien tu fais dans le deuxième degré et c'est moi qui n'ai rien compris ! ;-) )
Et à ton énumération, t'aurais pu rajouté les perles scénaristiques, genre "branleur automatique" !

cracoucass, 01.10.2004 à 0:31175377
>> Tiens, puisque le sujet "people et BD" revient sur le tapis, dans le genre expérience désastreuse, personne n'a parlé de ça (chais pas, j'ai ptet pas tout suivi depuis le début) :
>>
>> Heureusement d'ailleurs ! :o)



mais heu mais heu! je l'ai cet album, moi monsieur! je le trouve pas si mauvais que ca et.. comment c'est normal j'ai des gouts de chiottes?! mais je ne.. mais heuu! Bon, perso dans cet album c'est surtout Stan et Vince qui ont motivés l'achat: je venais de lire l'avant-dernier Vortex et voila.. perso je trouve que Délépine s'en sort plus qu'honorablement à mille lieues des autres bouquins précités

Et puis j'ai acheté le bouquin juste après qu'une assoc lyonnaise proche de l'extreme droite (Famille de France) avait réussi -huissier à l'appui- à faire censurer une planche de l'album exposée à l'époque au musée d'art contemporain de Lyon où j'étais allé juste avant (c'est la planche 19)... donc c'est presque un achat militant! ha ha! si si! ou alors je suis un con qui a raqué un bouquin ultra laid avec des couleurs hideuses, des scenes d'actions pourries et du cul pour justifier sa place dans la collection L'Echo des Savanes... nooon?

pessoa, 30.09.2004 à 20:07175349
Le Nouvel Obs parle des BD de Lelouch et Beineix...
Lelouch : "le résultat est honorable si on aime le genre"
JJB : "On est dans un autre cas de figure... Le dessin... est hélas assez lourd,... sans compter les inutiles onomatopées qui occupent les cases." avec un extrait spécialement hideux.

Bon, ils feraient mieux de dire du bien de bonnes BD.

bes, 29.09.2004 à 14:01175115
Tiens, puisque le sujet "people et BD" revient sur le tapis, dans le genre expérience désastreuse, personne n'a parlé de ça (chais pas, j'ai ptet pas tout suivi depuis le début) :





Heureusement d'ailleurs ! :o)

vacom, 29.09.2004 à 14:00175114
L'émission "Comme au cinéma" a parlé des bd de Beineix et Le louch. On les as juste montrés à l'écran, pas de commentaires (et ils se sont bien gardés de montrer une planche)

Eugène le jip, 29.09.2004 à 13:11175079
J'ai pas compris pourquoi tu méritais des baffes mais bon, puisque c'est demandé gentiment, on va pas se priver:
BLONK CLANK PETS PETS PETS BLAF BAF BABLABABLABABLAFFFFFF SCHTONCK SCHTONCK VIANDOX SCHTONK SCHTONK

Sylvanours, 29.09.2004 à 12:43175070
oups excusez moi, j'avais pas lu le forum assez loin...vraiment toutes mes plates excuses...je ne le ferai plus...aie, pas taper...non vraiment, je suis desole...

Sylvanours, 29.09.2004 à 12:40175068
Dans le monde des livres date du 23/09/04, ils parlent de BD, bon, pour citer la "peoplisation" de notre medium (comme si avant c'etait moins interessant...). Bref, ils parlent de Laurent Gerra pour le dernier lucky luke, evidemment de Beineix pour l'affaire mais aussi de Lelouch (toute une vie chez soleil) Lautner (Baraka chez EP edition) et Guediguian pour "A l'attaque, un conte de l'estaque' chez EP edition... ils font un rapide rappel des "celebrites' qui sont deja intervenus sur un album (Benacquista ou Granger) C'est quand meme un article interessant meme si je ne sais pas comment ca sera percu par des non-bedephile...

NDZ, 28.09.2004 à 21:43174982
Marjane Satrapi dans les inrocks de cette semaine pour Poulet aux prunes... 4 pages en exclu interview, chose peu courante, la chronique bd hebdo ne disparait pas pour autant (avis mitigé sur A l'ombre des tours mortes)

NDZ, 27.09.2004 à 21:01174766
Achdé et Gerra étaient ce midi sur FI

bat, 27.09.2004 à 20:25174764
>> Beinex invité des "20 minutes les plus chères de la bande FM", c'est ce soir à 18h20 sur Radio Nova ...


c'est dingue le carnet d'adresses qu'il a le sieur beinex O_o

cracoucass, 27.09.2004 à 18:59174752
admirez, ça se passe de commentaires:

Spirou et Fantasio sous la scène : Un «accident industriel», comme dirait M. Etienne Mougeotte
Olivier Delcroix, in Le Figaro

_________
on mettra ça en lien avec le confidentiel du fig éco qui révèle que TF1 à sérieusement lorgné sur Dupuis avant l'été uniquement pour récupérer les droits audiovisuels de Largo Winch

hippolyte, 27.09.2004 à 15:50174726
Beinex invité des "20 minutes les plus chères de la bande FM", c'est ce soir à 18h20 sur Radio Nova ...

jon_arbuckle, 24.09.2004 à 17:58174494
>>>"(...) De plus, comme je l'ai dit, pourquoi, même dans un article descriptif comme celui-ci, le journaliste devrait se passer d'un avis explicite sur les bouquins en question?"

Tout à fait d'accord. Cet article, après lecture, dégage la nette impression que son auteur n'a pas voulu se mouiller en donnant un avis clair sur les auteurs et les ouvres dont il parle. Mais ça ne m'étonne pas de la part de ce journal (dont j'ai été, jadis, l'un des abonnés) qui se complait à publier des papiers aussi neutres et consensuels que possible. Les récentes (et récurrentes) difficultés financières de ce journal demontrent peut-être que ce n'est pourtant pas la meilleure solution pour attirer les lecteurs. La situation financière de Libé n'est peut-être pas tellement meilleure, mais on a au moins l'impression qu'il y'a quelqu'un derrière la plume, et non une simple machine à écrire.

pessoa, 24.09.2004 à 17:40174491
Résumé de l'article du Monde pour ceux qui ont la flemme de lire :
"800 000 exemplaires ... 500 000 exemplaires... 100 000 exemplaires... 20 000 exemplaires... 7 000 exemplaires."

Une chronique BD normale, quoi.

asacem, 24.09.2004 à 15:35174468
Tu sais les journalistes ils se regardent toujours entre eux. Ils ont vu des papiers sur ces différents albums - tous médiatisés - et les mecs du Monde ont du se dire pour faire un peu plus intello on va faire une synthèse. Sauf que ça n'est pas pertinent, ni dans l'analyse ni dans l'absence de jugement des oeuvres.

De toute façon il ne vaut mieux pas que les journalistes du Monde des livres lisent les BD. J'ai un peu peur de leurs commentaires. Il n'y a bien qu'à Libé qu'on est decrispé là dessus, on voit qu'ils en lisent de temps en temps. Mais au Figaro ou au Monde, à part tintin, Astérix, Lucky lucke et Blake & mortimer - oh merveilleux de leur enfance, j'ai bien peur qu'ils en lisent jamais. Au mieux ils recopient des bouts du dossier de l'éditeur. Et aussi je crois que pour ces deux grands quotidiens personne n'est "spécialisé" BD. Après tout la critique ça s'apprend, faut des repères. Comme pour lire un livre en diagonale, ça demande un apprentissage. Ben ces gens là ils sont incapables de lire une BD en diagonale. Mieux vaut une compilation de dépêches AFP qu'une critique faible.

MR_Claude, 24.09.2004 à 14:10174441
oui, ça... :o)

ce que je veux dire, c'est qu'on pourrait y voir de l'intérêt si cette arrivée était autre chose que simultanée, qu'elle était porteuse d'une réflexion sur ce que le monde du cinéma peut amener au médium bd (en ayant compris le support bd à la base, c'est là où Beineix et De Dieuleveult se sont le plus plantés).
Pas mal d'auteurs FRMK sont assez peu portés sur la bd en elle-même, beaucoup ont une tendance naturelle à la peinture. Mais l'ensemble de leurs publications relève d'une certaine démarche, qu'on pourrait décrire grossièrement comme un courant. Evidemment que c'est simplificateur, mais bon...
Donc, si encore c'était le cas avec les Lautner, Lelouch and co, pourquoi pas, ça peut donner lieu à une étude intéressante. Mais là, euh...

daiboken, 24.09.2004 à 14:04174437
>>il n'y a même pas de création d'un 'courant cinématographique' qu'on pourrait étudier.

Note que quand on fait de la bd, même si on est un people qui n'y connait rien, je peux comprendre assez aisément qu'on ne prétende pas créer un 'courant cinématographique'... :)))

MR_Claude, 24.09.2004 à 13:59174435
surtout que ce qui n'est qu'un épiphénomène éditorial, devient avec ce genre d'articles un gros phénomène médiatique.
Faire un article juste là-dessus, c'est se concentrer sur un aspect pas du tout représentatif de l'état actuel de l'édition bd. Si ça peut intéresser des gens tant mieux, mais dès lors où c'est le seul aspect mis en avant, c'est assez litigieux comme position.

pour prendre un exemple à la con: en sport, on cause beaucoup quand un amateur fout la pile à un gros pro (en foot par exemple), quand ça arrive deux fois, on va même dire que ce sport est malade, que les pros ne sont plus motivés, ou qu'à l'inverse, il est sain parce que plin de vigueur et tout. Mais on oublie que bien souvent, de manière logique, les gros bouffent les petits.
bon, j'avais prévenu, c'est un exemple à la con.

Pour en revenir à l'article, je trouve donc gênant comme les autres de ne voir que cet aspect là traité, comme si c'était LE truc important, alors qu'il s'agit de phénomènes disparates, il n'y a même pas de création d'un 'courant cinématographique' qu'on pourrait étudier. Rien de commun entre Gerra qui officie sur une reprise d'un blockbuster, Beineix, qui amène une histoire qu'il dit porter en lui depuis vingt ans, Despentes qui euh, bin rien, et les autres. Les intentions ne sont pas les mêmes, les façons de faire non plus.
De plus, comme je l'ai dit, pourquoi, même dans un article descriptif comme celui-ci, le journaliste devrait se passer d'un avis explicite sur les bouquins en question?

bes, 24.09.2004 à 13:50174429
Certes. Mais si on avait voulu que l'article ait un minimum de pertinence, il aurait été bon de s'intéresser à la qualité des bouquins, au delà du phénomène "les people et la BD". Sinon, on ne fait qu'enfoncer une porte ouverte. Enfin, c'est mon avis et je le partage. Personne n'est obligé d'en faire autant ! ;-)

Gilles, 24.09.2004 à 13:48174428
Je partage l'avis de Sylvain : dommage que lorsque Le Monde parle de BD, il l'aborde par l'aspect people...

>>> Le premier tome de Toute une vie a toutefois été imprimé à 100 000 exemplaires.

J'hallucine là !!! 100 000 exemplaires pour l'adaptation du Lelouch !!! Gloups

frads, 24.09.2004 à 13:48174427
coucou Korben :o)

Korben, 24.09.2004 à 13:45174424
>> >> Je trouve l'article plutot bon.

>> Moi, l'impression que ça me donne, c'est que l'auteur de l'article n'a lu aucun des bouquins cités...

Et alors? Il parle de l'arrivée de personne people/ciné/littérature etc... dans le monde de la bd. De cette tendance à vouloir faire de la bd. C'est cela l'important et le sujet de l'article. Pas la qualité d'un album ou d'un autre... et dans l'article, l'auteur laisse à mon avis bien comprendre qu'il n'est pas obligatoirement convaincu par la qualité de tous ces albums.

frads, 24.09.2004 à 13:43174423
ben, vu que le but n'était pas de les critiquer d'un sens ou dans l'autre, mais plutôt, apparemment, d'observer un phénomène, l'auteur n'était pas obligé de se les farcir (et tant mieux pour lui :o) )

bes, 24.09.2004 à 13:40174421
>> Je trouve l'article plutot bon.

Moi, l'impression que ça me donne, c'est que l'auteur de l'article n'a lu aucun des bouquins cités...

MR_Claude, 24.09.2004 à 13:18174408
et puis si c'est pour mettre que c'est mauvais pour ceux qui savent lire entre les lignes, où est l'intérêt? Si ils veulent dire que c'est mauvais, autant le dire directement sur les lignes.

Sylvain Ricard, 24.09.2004 à 13:13174404
Et me Monde qui est un des canard les plus interressant pour qui veut suivre l'actu internationale (y'en a qd meme beaucoup), ils pourraient plutot inciter leur lectorat a aller vers des Bds qui parlent de sujets serieux.
Non, vraiment, je trouve decevant de lire cet article dans ces pages.

Sylvain Ricard, 24.09.2004 à 13:10174402
Comme dit plus bas, c'est pas le contenu qui m'enerve.
C'est le seul fait qu'on parle de BD dans le monde pasque c'est pipole. Comme dans beaucoup d'autre canards/radio/télé, ça a été pareil ces jours-ci.
Autant s'abstenir pour eux (comme ils le font consiencieusemment, et c'est leur choix le moins criticable, la plupart du temps).

auroress, 24.09.2004 à 13:03174400
moi aussi entre les lignes j'ai cru lire que showbiz et BD donnaient des albums de piètre qualité

NDZ, 24.09.2004 à 12:48174392
>> Il ne parle pas de la qualité.

J'adore le passage sur l'Affaire ou comment ne rien dire pour ne pas dire des méchancetés (quoique le "prudent" de Glénat cache peut-être quelque chose... une sombre m...?)

Korben, 24.09.2004 à 12:20174387
Je trouve l'article plutot bon. Il parle d'une tendance à faire de la bd. Il ne parle pas de la qualité. Ils ne disent à aucun moment que tous ces albums sont géniaux ou je ne sais quoi. Je trouve cela plutot intéressant. Ne jouons pas aux extremistes...

Sylvain Ricard, 24.09.2004 à 12:17174383
>> Le triomphe de la BD a incité certains éditeurs à élargir son public (...) en faisant appel à eux pour entretenir le feu sacré d'une série. C'est le cas de Lucky Luke.

Je me demande si au lieu d'entretenir le feu sacré, ils ont pas pissé dessus plutot.

NDZ, 24.09.2004 à 12:14174380
>> >> Lu dans le supplément "Livres" du Monde du mardi 21 septembre, un article sur Shox-Biz et BD. je vous laisse imaginer le contenu (indices : Gerra, Beinex, Lelouch...) et je vais vomir.

Qu'ont en commun l'humoriste Laurent Gerra, les cinéastes Claude Lelouch, Jean-Jacques Beineix, Georges Lautner ou Robert Guédiguian ? En plus de leur appartenance - plus ou moins revendiquée - au monde du show-biz, ils peuvent désormais se targuer d'être aussi auteurs d'un album de bandes dessinées. Avant eux, des écrivains réputés, comme Tonino Benacquista et Bernard Werber, s'étaient eux aussi exercés à la BD, en publiant L'Outremangeur et Exit, respectivement chez Casterman et Albin Michel. Le romancier Jean-Christophe Granger (Les Rivières pourpres, La Ligne noire) leur a emboîté le pas en rédigeant le scénario de Sibylle, premier tome d'une trilogie BD, "La Malédiction de Zener", dessinée par Philippe Adamov, à paraître fin octobre chez Albin Michel. Mais entre écrivains et scénaristes de BD, on reste encore en famille.

L'addition BD-personnalité du spectacle, elle, est à la fois nouvelle et furieusement "mode". Avec la littérature de jeunesse et le livre pratique, la BD est l'un des secteurs qui tire l'édition vers le haut : elle affiche depuis huit ans une embellie constante, en volume comme en chiffre d'affaires. Certaines BD atteignent des pics de ventes à faire pâlir un Goncourt. Trois semaines après sa parution, Nadia se marie, dixième tome de Titeuf - qui devrait entrer en octobre au Musée Grévin -, s'est déjà vendu à plus de 800 000 exemplaires, soit près de la moitié du 1,8 million mis en librairie par son éditeur, Glénat.

Le triomphe de la BD a incité certains éditeurs à élargir son public, en attirant des auteurs occasionnels mais reconnus en d'autres domaines ou en faisant appel à eux pour entretenir le feu sacré d'une série. C'est le cas de Lucky Luke. Morris, son auteur, est mort il y a trois ans mais n'a jamais interdit à quiconque de poursuivre son œuvre. Les éditions Lucky-Comics, filiale de Dargaud, ont donc choisi il y a deux ans et demi l'humoriste Laurent Gerra et le dessinateur Achdé (auteur de la série "CRS Détresse" et destiné à reprendre "Rantanplan") pour lui succéder.

Alors qu'il a refusé jusqu'ici "de faire du ciné" et qu'il réfute "l'idée d'avoir fait un coup en écrivant un scénario de BD", Laurent Gerra, vrai fan de BD et en particulier de Lucky Luke, a relu toute l'œuvre de Morris avant de lancer le cow-boy solitaire et son cheval Jolly Jumper, "tombé en amour" avec une jument canadienne, dans un voyage au Québec intitulé La Belle Province - hommage indirect de l'humoriste à sa compagne, la chanteuse québécoise Lynda Lemay. Le cow-boy y croise Robert Charlebois, Céline Dion, Joshua Bové ou Félix Leclerc, démasque un banquier anglophone et arrête un malfrat baptisé Brad Carpett, déguisé en Nestor tintinesque. Tout ce petit monde use bien sûr d'expressions québécoises. La Belle Province, 72e aventure de Lucky Luke, a été tirée à 500 000 exemplaires. Laurent Gerra et Achdé préparent un autre album, centré, cette fois, sur les Dalton.

Les éditions Soleil s'inscrivent elles aussi dans l'équation show-biz-BD. Elles ont saisi la balle au bond quand le dessinateur Bernard Swysen, admirateur de Claude Lelouch, leur a proposé d'adapter en BD le film Toute une vie, que le cinéaste a réalisé en 1974. Le réalisateur n'est visiblement pas très à l'aise avec la BD contemporaine, se bornant à citer dans son panthéon personnel Les Pieds Nickelés et Astérix. Faisant la part belle aux dialogues, il n'évite pas toujours les envolées un tantinet verbeuses et les retours en arrière qui lui sont chers. Quant au public du cinéma Lelouch, on peut penser a priori que la BD n'est pas sa tasse de thé, même si le dessin est peu audacieux... Le premier tome de Toute une vie a toutefois été imprimé à 100 000 exemplaires.

Glénat a été plus prudent en lançant à 20 000 exemplaires le premier tome de L'Affaire du siècle, récit aux accents fantastiques et à l'ambiance polar, écrit par Jean-Jacques Beineix (Diva, IP5) et dessiné par Bruno de Dieuleveult.

Reste le cas de Georges Lautner et de Robert Guédiguian, qui signent respectivement les scénarios de Baraka, dessiné par Will Maury, et A l'attaque, illustré par Sylvain Dorange. Tous deux pourraient s'inscrire dans la veine de gens du cinéma s'improvisant auteurs de BD. Mais leur éditeur, Emmanuel Proust, réfute avec véhémence suivre cette tendance. Revendiquant l'idée d'avoir le premier fait appel à des cinéastes, il préfère évoquer sa volonté de "faire changer la BD" et l'intérêt qu'il porte à "l'univers de deux réalisateurs qui s'expriment en dehors de tout formatage. Ce sont des gens de l'image, qui ont compris les avantages et les limites de la BD". Si l'on retrouve la verve de l'un et les ambiances de l'autre, le tirage de leurs albums n'est effectivement pas à l'aune de ceux des stars : 10 000 et 7 000 exemplaires.

Yves-Marie Labé
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 24.09.04

auroress, 24.09.2004 à 12:13174379
je viens de le lire et je ne vois pas trop ce qui te fait vomir (mais bon je ne suis pas tout à fait réveillée non plus ;o))

Sylvain Ricard, 24.09.2004 à 12:12174377
Ils disent du beurk partout. Grosso modo, ce qui me fout les glandes, c'est qu'ils ne disent rien que d'anoncer ces livres comme la seule chose interressante a lire en BD pour les lecteurz du Monde qui décidémment feraient mieux d'ecoute FI (et de lire le photographe). Ils ne parlent JAMAIS ou quasi de BD, et la seule fois ou ils le font, c'est pasque c'est pipole.
Et ça, ça a une facheuse tendance a me gonfler.

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