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© L'Association

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Six Cent Soixante-Seize Apparitions de Killoffer
ScénarioKilloffer Patrice
DessinKilloffer Patrice
Année2002
EditeurL'Association
SérieOne-shot !
Bullenote [détail]

Réédité sur le titre « 676 Apparitions de Killoffer »

Autre publication:

pl. 39 dans Cent pour cent bande dessinée

 

1 avis

sixpieds
Un ouvrage fou et excentrique. Six cent soixante-seize apparitions de Killoffer est un peu le coup de poignard dans le politiquement correct de l'année 2002. Si Killoffer avait souvent surpris dans des courtes histoires où il savait mettre à nu sa nonchalance nihiliste, nonchalance qui se confirmait hélas aussi par l'absence d'un ouvrage pleinement abouti jusqu'à présent et loin des compilations pas forcément convaincantes, c'est maintenant chose faite. Ce Six cent soixante-seize apparitions de Killoffer est plus qu'un pavé dans la mare tristoune du bon goût, c'est carrément une bombe. On retrouve à la fois la légèreté dandyste et terriblement futile du mâle urbain cherchant à tromper son ennui monté en épingle autour de l'égo, ainsi qu'une angoisse destructrice proprement vertigineuse, laissant entrevoir tous les bas-fonds du monde. Killoffer ne s'épargne rien, endosse par la répétition (Six cent soixante-seize !) de sa propre représentation toutes les culpabilités avec l'élégance de ne pas en accabler les autres. Tout au long des pages de l'ouvrage, qui rappelle autant la collection 30 x 40 de Futuropolis -par le format- que les ouvrages du groupe Bazooka parus dans cette même collection -par la force trangressive et l'expérimentation graphique-, l'auteur s'observe, se scrute et ne se rate pas. Violent, sale, scatologique, dominé tragiquement par ses instincts sexuels, je-m'en-foutiste et la liste serait longue. Avec une approche philosophique en forme de masse d'armes, Killoffer tape de tout côté sur le néant qui le grignote, se vomit, se tue, se viole, se fait la fête comme un chien accueillant son maître, se fait ses 120 journées de Sodome dans son appartement pour finir par expulser -le mot est idéal- une œuvre particulièrement aboutie, dérangeante et forcément questionnante, et expérimente la composition graphique qui saura le mieux en rendre compte.
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