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© Kana

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Tome 2
ScénarioOhba Tsugumi
DessinObata Takeshi
CouleursNoir et Blanc
Année2010
EditeurKana
CollectionShonen Kana
SérieBakuman, tome 2
autres tomes1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 ...
Bullenote [détail]

Mashiro et Takagi ont terminé leur première histoire en manga et ils sont plutôt anxieux car ils vont la montrer à la rédaction du célèbre magazine Jump ! Hattori, l’éditeur qui les reçoit, parcourt rapidement leur manga. Est-ce bon signe ? Qu’en pense-t-il et que va-t-il leur dire ?!

 

3 avis

rohagus
J'ai commencé par tiquer au début de ce manga. Et ce pour plusieurs raisons...
D'abord, j'avoue que les derniers tomes de Death Note m'avaient un peu gavé du style du couple Obata/Ohba. Du coup, quand Bakuman s'entame avec des personnages au look de jeunes adolescents cool qui en remontrent aux adultes, avec un intello beau et assez surdoué (le scénariste Takagi) et un autre surdoué excentrique et monomaniaque (le rival Eiji Niizuma), j'ai cru à un remake de la confrontation Light Vs L. Heureusement, les personnages se révèlent nettement plus crédibles et appréciables par la suite.
Autre souci, les valeurs japonaises rétrogrades qui sont affichées clairement durant le premier tome. Passe encore les deux héros qui s'adonnent à fond, à fond, à fond à leur passion car "le japonais doit sacrifier toute sa vie à sa passion, son oeuvre, son honneur" au détriment de tout ce qui les entoure, famille, études et même l'amour qui est remisé en toile de fond, en carotte pour le vainqueur quand il aura atteint son but dans de nombreuses années. Belle abnégation... Les jeunes japonais de nos jours sont vraiment comme ça ?
Mais alors par contre, le coup du discours sur la femme parfaite à la japonaise, l'héroïne qui est belle par nature parce qu'elle est naturellement discrète et soumise, naturellement parfaite car son objectif de vie est de devenir un jour une épouse attentionnée... Cela aurait pu passer si ce n'était que suggéré, mais là c'est clairement écrit et cela sert de support à une grande base de l'intrigue. Hum...

Malgré ces réticences initiales, j'ai néanmoins fini par fortement accrocher au récit.
D'abord parce que le dessin est assez excellent, techniquement parlant.
Ensuite parce que le scénario est assez spécial car il ressemble en grande partie à une découverte du monde de l'édition manga, sa création, ses astuces, ses habitudes, son fonctionnement. C'est instructif. Même pour quelqu'un qui, comme moi, connaît un peu les bases de ce milieu, il y a beaucoup à apprendre, des anecdotes, des petites spécificités, des raisonnements logiques.
Parallèlement à cet aspect éducatif plutôt bienvenu, on découvre au fil des pages une trame de véritable shonen, avec des jeunes attachants, pleins de compétences à développer qui vont partir de rien, évoluer, passer des épreuves (prix, publications, etc.) et se confronter à un rival tout aussi ambitieux qu'eux au caractère fantasque et arrogant qu'on se plait à détester.

Du coup, arrivé à la fin du second tome, j'étais franchement désireux de savoir la suite non seulement pour suivre les aventures de ces deux futurs mangakas mais aussi pour découvrir plus en profondeur l'univers de l'édition manga.
isaac
Bakuman, c’est le manga dont on parle en ce moment et que Kana, à grands renforts de « par les auteurs de Death Note », semble vouloir rentabiliser au maximum. Alors, comme le spécifie le résumé, c’est l’histoire d’un joueur de go qui est débutant mais qui a un don évident et, après de multiples revers, va battre celui qui fait du go depuis tout petit, Akira Toya ah non… ça c’est Hikaru no go. Donc, Bakuman, c’est un manga de sport avec un jeune novice mais qui a un don qui va, après de multiples revers, battre celui qui pratique ce sport depuis tout petit ah non… bref, Bakuman c’est un manga qui parle d’adolescents qui veulent devenir mangaka. Alors, bien sûr, ils sont débutants (presque en fait) et ils vont être confrontés à un jeune loup, pas du tout caricatural – genre, mélange d’Akira Toya (de Hikaru) et de L (de Death Note), vous imaginez le topo… – carrément trop fort mais pas très gentil (rooh). On imagine donc que nos deux sympathiques héros, même si le chemin sera long et les déceptions nombreuses, sortiront vainqueurs de tout cet imbroglio pour nous pondre le meilleur manga jamais édité (rien que ça ! A la poubelle les Akira et autres Nausicaa !!). Bon, c’est du shonen et ça en respecte bien les codes : gentils/méchants ; obstacles/quête ; trésor. Bon… et bien effectivement, Bakuman a quelques côtés intéressants quand il nous décrit le milieu et la création du manga au Japon (même si honnêtement on n’apprend pas réellement beaucoup de choses : vote des lecteurs ; nemus/story-board…) mais cela représente malheureusement moins d’un tiers du manga. La majeure partie du récit est, en effet, polluée par des amourettes ridicules d’adolescents (je t’aime mais on se mariera quand mon manga sera adaptée en série TV et que tu seras doubleuse dedans ! D’ici là, on ne se parle plus…) et les réflexions bien machistes sur la place de la femme dans la société (et je passe sur le « méchant » caricatural au possible). Alors certes, vous trouverez, au travers de nombreuses pages sur le web, des critiques complètement opposées à la mienne mais pour ma part (et vous l’avez compris), Bakuman, je n’adhère pas du tout.
Cellophane
Le deuxième tome s’emballe sur les bases du premier.

Désormais, on sait tout ; c’est toujours explicatif mais moins bavard et plus prenant.

On part avec nos deux héros dans leurs tentatives, craintes, joies, échecs, réussites. Et ça marche super bien.

Et puis Eiji arrive…
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