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© La Boîte à Bulles

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Dérives
ScénarioSchmitt Michel-Yves
DessinSchmitt Michel-Yves
CouleursSchmitt Michel-Yves
Année2005
EditeurLa Boîte à Bulles
CollectionChamp libre
SérieOne-shot !
Bullenote [détail]

C’est la fête. Mais Luc n’a pas la tête à ça. Il bougonne dans son coin au point de se disputer avec Anna, sa petite amie. Fin de leur relation. Une de plus pour Luc qui se sent, depuis longtemps déjà, parti à la dérive. Il ne supporte plus ni ses propres défauts - insociabilité, instabilité… - ni son existence de comédien raté.

Retour en arrière : au sortir de l’adolescence, Luc décide de couper les ponts, de partir aux Etats Unis et d’y rester. Sans donner de nouvelles à ses parents, pensant ainsi punir son père avec qui il est en conflit majeur. A son retour, il découvre que sa mère est morte pendant son absence. Sans qu’il s’en soit douté, sans qu’il ait pu lui dire adieu, sans qu’il ait pu se préparer au choc. Depuis, il n’en finit plus de dériver…

Des tranches de la vie de Luc, jeune adulte à la recherche du contre-courant qui le ramènera sur la terre ferme...

Autres publications:

Dérives dans Patate Douce 1 (Patate Douce #1)
Dérives dans Patate Douce 2 (Patate Douce #2)
Dérives dans Patate Douce 3 (Patate Douce #3)
Dérives dans Patate Douce 4 (Patate Douce #4)
Dérives dans Patate Douce 5 (Patate Douce #5)

 

2 avis

Coacho
Je l’ai cherché un moment cet album. J’étais d’ailleurs à mon tour un peu à la dérive !
Et puis, enfin, je l’avais.
J’allais pouvoir m’offrir les 110 planches de cet album contemporain dont la génèse, gage de qualité s’il en est, avait été publié par Stéphane Godefroid dans sa revue « Patate Douce »…
Luc est un jeune adulte de 26 ans qui est en conflit avec son environnement, mais aussi avec lui-même. Entre culpabilités non assumées, perte d’idéaux et aigreur consécutive à une vie qui ne lui sourit que fadement, le personnage principal nous conte les raisons qui le pousse à cette espèce d’auto destruction sociale et sentimentale.
Ce livre nous parle, nous touche, parce qu’il aborde le délicat passage à l’âge adulte qui ne se fait pas sans heurts. L’adolescence est rebelle, mais la phase suivante est psychologiquement plus éprouvante. C’est ainsi que Luc découvre la fragilité de ses propres fondations, celle de ses parents forcément imparfaits, la violence d’un monde qui ne se soumet pas à ses volontés, l’inanité de sa fuite américaine, et les conséquences de celle-ci qui le hanteront jusqu’à sa mort, entretenant le lourd regret de n’avoir pas fait ses adieux à sa mère décédée durant son absence.
S’ajoute à cela un rapport conflictuel avec son père, sorte d’ogre intransigeant et moqueur qui conduira Luc à subir cette pseudo prévention assénée avec autorité jusqu’à un point de non retour qui le confortera dans sa solitude.
Cette solitude qui est elle-même la conséquence du ratage de ses choix contradictoires, de son cynisme, de ses déchirures, et de la transposition de ses phobies dans ses rapports amoureux…
Avec cet esprit plein de contrastes et de paradoxes, il va tantôt nous agacer à se montrer si odieux, ou parfois nous convaincre de sa souffrance, sans jamais aucun pathos, en nous montrant ses déchirures, nous le rendant aussi attirant que repoussant.
La narration est en ce sens exemplaire qu’elle mélange des séquences instantanées, puis de brefs retours en arrière, et d’un coup, le temps se fige et le personnage principal nous interpelle, nous parle directement à nous, lecteur, nous prenant à témoin, nous expliquant sa situation et sa vision de celle-ci, rendant ainsi la lecture complice.
C’est très agréable et très bien fait car on n’est jamais perturbé par ces changements.
Une découpe livresque en 5 chapitres et un épilogue d’une histoire superbement dessinée et que j’ai trouvée tout le temps dans le juste ton…
Une planche admirable à mes yeux, c’est celle de la page 72.
En 6 cases d’un classique gaufrier, il installe ce qu’il faut de représentation graphique pour rendre compte de l’importance capitale et Oedipienne d’un rapport entre un enfant et sa mère… Magnifique, touchant, bouleversant…
Un album à lire pour peu que vous soyez sensible à ce type de démarche. Moi, c’est le cas…
giuseppe
Luc aspirant comédien qui, pour survivre, anime des stands dans les grandes surfaces foire à peu près tout. Il vient de se séparer de sa copine comme il se sépare de toutes ses copines. Il a un boulot qu'il déteste mais faute de mieux. Il est en froid avec son père, ce depuis toujours et ça ne s'est pas arrangé depuis la mort de sa mère.
De surcroît, Luc est assez odieux, râleur et asociable. Une crême quoi !
Ca pourrait foutre le blues à lire comme ça mais, pour ma part, j'ai apprécié ce "héros" qui pourtant n'est pas le mec le plus sympa du monde. En lisant l'histoire, on comprend en partie le pourquoi de ce comportement. Et puis on se dit que ce mec ne peut pas toujours tout foirer. Un jour peut-être que la chance lui sourira ?. Lisez et vous le saurez.
Malgré un découpage assez classique (6 cases par planche) l'histoire est bien rythmée et on avance bien dans la lecture. Le dessin est de surcroît fort agréable.
Une BD à lire et si en plus vous aimez les histoires de gars malchanceux, vous serez servis !
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