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herbv
| Le tome 9 apportait quasiment une conclusion à l’histoire de Yûko ; nous étions en droit de nous demander comment les auteurs allaient remplir les 210 pages (!) du dernier opus de la série. La réponse arrive rapidement à la lecture puisque, après un chapitre de 40 pages, l’histoire est définitivement conclue. Du moins, c’est ce que nous pourrions croire. Car, étrangement, les mangaka se cachant sous le pseudonyme de Maybe n’arrivant manifestement pas à se résoudre de quitter Yûko, Teiichi et les autres, deux autres histoires, chacune de deux chapitres, viennent changer complètement la fin de la série. Nous decouvrons alors des événements postérieurs au dénouement de l’intrigue. Divers bonus présentant la genèse de la série viennent s’intercaler, apportant un petit plus agréable.
À l’arrivée, Dusk maiden of Amnesia se révèle donc être une série sympathique à lire de bout en bout grâce à une constance dans ses points forts, c’est-à-dire une ambiance assez sombre, une narration rythmée et l’aspect sexy de ses personnages féminins. Comme les bonus du tome 10 le montrent, les auteurs ont su répondre avec un certain talent à leur cahier des charges. Cette réussite s’est d’ailleurs traduite au Japon par une adaptation en série d’animation, la sortie d’un guide book, d'un CD drama et de différents produits dérivés. De la lecture distraction, en somme, pour les personnes qui ne recherchent rien d’autre. Ainsi, la série est tout à fait dans l’air du temps, le marché du manga en France, à l’instar du Japon, semblant évoluer dans ce sens. |
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