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© La Boîte à Bulles

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Au point de devant
ScénarioPeña Nancy
DessinPeña Nancy
CouleursJourdane Jean-Marie | Gally
Année2006
EditeurLa Boîte à Bulles
CollectionClé des champs
SérieLa Guilde de la Mer, tome 1
autres tomes1 | 2
Bullenote [détail]

Poursuivi par la police muride, Gib n’a du son salut qu’à un plongeon périlleux du haut des remparts de la citadelle. Recueilli par un navire pirate, il est rapidement adopté et intégré par le chef du navire, un Sinois opérant pour le compte de la Guilde des mers.

Pattedôle, la mère de Gib n’a pas eu autant de chance que son fils : arrêtée par les forces de l’ordre, elle croupit désormais dans les geôles murides, partageant sa cellule avec Fourchlong, un inquiétant Repton qui se révélera un allié précieux. Ensemble, ils décident de tenter une évasion avant que les fréquents prélèvements de sang opérés sur eux ne leur ôte toute force.

 

2 avis

sydn
L'univers de la guilde de la mer n'est pas sans rappeler (visuellement) celui de "de capes et de crocs": les personnages sont des animaux, et vivent des aventures, entre autres à travers les flots dans une "époque" s'approchant de la renaissance.
Mais la comparaison s'arrête là.
Le côté animalier, comme dans Maus, est là pour renforcer l'idée de "race", et de pouvoir ainsi parler de racisme au sens propre, et d'acceptation de l'autre au sens large.
Mais ce n'est pas vraiment le sujet ici. Oui, il en est évidemment question, mais cette "racialité" tient plus du contexte que du sujet proprement dit.
Le sujet, c'est une aventure, et comme toute aventure digne de ce nom, une quête de soi. Il y a évidenment une histoire d'identité, ici, puisque le héro est un batard: de père Muride (rat) et de mère sinoise (chat), comment être accepté dans un monde où l'apparence est maître (le vêtement n'est-il pas "le garant de l'ordre social"?), et où la haine raciale est omniprésente?
Et comme aventure, celle-ci démarre sur les chapeaux de roues! Le contexte est difficile, la situation du héros et de sa mère semble assez mal partie (ils sont embarqués bien malgré eux dans un sacré bordel, qui au fur et a mesure des pages s'avère être de plus en plus complexe)...
Où tout celà va-t-il bien mener? Ce premier tome nous met bien dans l'ambiance, et s'avère être un tome de présentation, de mise en place (ou de mise en bouche, c'est selon)... Mais une mise en place parfaitement maitrisée: on veut lire la suite.
La mise en scène de Nancy Peña passe du simple/efficace à l'audacieux. Elle manie habilement sa narration (mais ça on le savait déjà avec le cabinet chinois, même si ce dernier était parfois un peu hésitant), et la lecture est très fluide (elle aurait pu l'être encore plus à certains endroits où elle s'est laissée un peu enfermer par son découpage), le dessin toujours aussi merveilleux avec ses traits ondulés et ses perspectives hésitantes qui donnent un charme fou, les couleurs servent la narration à merveille (bravo Jean Marie Jourdane et Gally) et insèrent une ambiance qui rappelle les meilleures couleurs de Walter. Sans parler de la couverture, superbe, et au toucher suave...
Une vraie réussite!
Alors pourquoi mettre "que" 4 et pas "coup de coeur"?
Simplement car j'ai été un peu déçu par une petite chose... Je trouve que le trait de Nancy Peña est fait pour dessiner des histoires poétiques, contemplatives, avec beaucoup d'ambiance. Là, même si l'album est réussi, je regrette ce manque d'ambiance au niveau de la mise en scène, ca aurait vraiment pu apporter un plus avec son dessin. Là, cette histoire, aussi bonne soit-elle, il me semble qu'elle aurait pu être dessinée par beaucoup d'autres personnes sans perdre de sa qualité, alors que le dessin de Nancy allié à une mise en scène plus comptemplative (par moment) aurait rajouté un truc indéniable qui l'aurait propulsé vers le "génial".
Coacho
Bon sang que j’aime ça quand on est projeté dans un univers où on pige que dalle et qui pourtant est très cohérent. On arrive dans un monde qui a vécu avant nous, s’est organisé, et on est un spectateur attentif des affaires qui se déroulent sous nos yeux !
L’histoire commence avec un choix anthropomorphique Spiegelmanien avec les deux races distinctes que sont les sinois (des chats) et les murides (des rats).
Dans ce monde, un enfant métis sera témoin de l’abus de pouvoir des murides sur sa mère sinoise et du meurtre qu’elle commet pour se sortir de l’impasse dans laquelle on l’a précipitée. En s’enfuyant, Gib, le petit métis, est repêché par le Capitaine Le Griffard qui travaille pour le compte des marchands de la Guilde de la Mer.
L’espoir de devenir citoyen de quelque endroit, et puis de pouvoir travailler et, d’enfin retrouver sa mère redonne à Gib un moral qu’il avait perdu depuis bien longtemps.
Long tome d’introduction, on sent immédiatement l’immense richesse que peut contenir l’univers de Nancy Peña. C’est coloré, plein d’espoir et pourtant parfois sombre et inquiétant, c’est là un grand récit d’aventure qui nous est offert.
De prisons en cales de bateaux, on sent cependant toujours l’espoir et la lumière dans tout ce qui guide les personnages de l’album.
Nul doute que nous aurons encore beaucoup de surprises avec la suite dont on ne connaît pas le nombre de tomes qu’elle comptera.
L’envoûtant dessin de l’auteur, mis en couleurs par Feyd et Miss Gally, est vraiment efficace et captivant, enivrant. J’ai hâte de lire la suite.
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