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© 6 pieds sous terre

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L'histoire du soldat
ScénarioCasanave Daniel | Ramuz Charles-Ferdinand
DessinCasanave Daniel
Année2005
Editeur6 pieds sous terre
CollectionBlanche
SérieOne-shot !
Bullenote [détail]

Légende à la Chagall, l’Histoire du soldat est à l’origine une pièce de théâtre de Charles-Ferdinand Ramuz, jouée pour la première fois en 1918, mis en musique par son ami Igor Stravinsky. Ce texte publié en 1920, met en scène un soldat, une princesse, un violon et le Diable, et oppose la force de l’art au faux bonheur et à la fausse puissance de l’argent. Le Diable l’emportera car le soldat ne pourra pas se contenter du simple bonheur de ce qu’il peut avoir.

 

2 avis

THYUIG
Jusqu'à présent, les adaptations littéraires, c'était plutôt l'affaire du grand jacques Tardi. Ensuite, Ibicus a jeté un peu d'huile sur le feu en embrasant le récit d'origine à coups de lavis impecables, de puissance picturale.

Casanave s'attaque donc a priori à un os.

Ce n'est pourtant pas pour cela qu'il le ronge, oh non!
Au contraire, si l'on ne peut pas parier sur les lectures de Casanave, on peut au moins imaginer qu'il n'est pas rester insensible aux oeuvres des sieurs Rabaté et Tardi. De cette façon, la manière dont il dissèque son "histoire du soldat" n'a rien à envier à ses prédécesseurs.
Tout d'abord du texte original, casanave semble avoir reproduit l'exacte copie. Le jeu des bulles nous fait de-ci de-là retrouver les rimes de Ramuz. On passe alors d'une bulle à l'autre comme on lirait le livret de n'importe quelle pièce de théâtre.

"Mais c'est une bande dessinée!!! Hurlez-vous!! Pas la simple l'illustration d'une oeuvre!!"

Rassurez-vous, c'est bel et bien une bande dessinée.
Si le texte original semble respecté à la virgule près, le travail de Casanave n'en demeure pas moins celui d'un auteur à part entière. Il déconstruit ses images, étirant sans vergogne le fil de son récit. L’action sous-tend quelques planches puis brusquement, le regard se pause, on découvre une pupille, la case d'après l'oeil se dessine, la suivante livre le personnage en pied, puis les décors environnants. Et alors ça repart, la conversation se relance, hop, d'un jet, dix planches ont défilé sous nos yeux.
Soulignons ici le très beau travail de l'éditeur qui a merveilleusement reproduit les magnifiques planches travaillées à l'encre de chine. On reste béat devant la fidélité du noir et blanc si bien que l'impression de feuilleter les originaux est réellement présente.
Au final, une bande dessinée particulièrement soignée, avec un auteur qui laisse libre court à ses fantasmes narratifs, ce qui procure chez le lecteur une sacrée bonne bouffée d'oxygène.
Docteur, j'en redemande, vite!!
Gillix
Daniel Casanave continue dans la veine des adaptations de la littérature, après William Shakespeare (MacBeth), Guillaume Apollinaire (Les mamelles de Tirésias) et Alfred Jarry (Ubu roi) voici qu'il s'attaque à Charles-Ferdinand Ramuz.

Etant un amateur de Casanave et vaudois, je ne pouvais décemment pas passer à côté de ce livre.

Pour l'amateur de noir et blanc, le trait de Casanave est toujours autant fascinant, le dessinateur passant du trait continu à la superposition de petit trait (je ne suis pas sûr d'être clair) suivant qu'il traite les personnages ou les décors, et encore cela dépent des circonstances.

Comme il l'a fait dans ces précédentes adaptations, Casanave nous fait entrer dans l'histoire par le biais de mille et une astuces visuelles, tout en essayant de nous faire comprendre ce qu'il passe dans la tête du soldat (selon lui). C'est sans peine, qu'ainsi il nous mène dans le pays de Vaud quelque part entre Denges et Denezy ou sur les routes de son bonheur.

C'est une histoire triste, malgré tout, car s'il faut donner une morale à cette histoire c'est que "l'herbe est toujours plus verte dans le pré d'à côté".

Mais à tout bien prendre, ce qui m'intéresse le plus après voir terminé ce livre et ruminé cette histoire, c'est… à quand le prochain ?
Car sans faire de série, Casanave m'a accroché à son travail. Et c'est une sacré performance!

En résumé, voilà un album que je vous conseille, même si, comme d'habitude, cela reste à vous de voir…
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