| 
créer | pseudo  mot de passe  |  
 
album
 
coin bordure coin
bordure BullActu

Les Bulles d'Or
bordure
coin bordure coin

coin bordure coin
bordure Chroniques

par rohagus


par cubik
bordure
coin bordure coin

coin bordure coin
bordure Planche
bordure
coin bordure coin

 
coin bordure coin
bordure

© Casterman

complétez cette fiche
L'homme qui marche
ScénarioTaniguchi Jiro
DessinTaniguchi Jiro
CouleursNoir et Blanc
Année1995
EditeurCasterman
CollectionManga
SérieL'homme qui marche, One-shot !
Bullenote [détail]

L'homme qui marche ? C'est celui qui prend le temps de vivre dans un Japon moderne. Celui qui s'arrête pour regarder un oiseau. Un rêveur forcené dont on connaît juste les gestes quotidiens, comme figés dans le temps.

Autre publication:

L'Homme qui marche dans BAM - Qu'est-ce que La BD aujourd'hui ? (Beaux Arts Magazine Hors-Série #1)

 

4 avis

CoeurDePat
Un album entier dénué action, presque sans personnages (seulement "l'homme", et de temps à autre sa femme et son chien) et quasiment sans paroles.

"L'homme" -- je n'ose employer le terme de "héros", tout à fait hors de propos ici -- est tout simplement heureux. Et ce, à travers de toutes petites choses, la visite de lieux qu'il ne connaissait pas, la découverte d'un coquillage, la contemplation sereine d'un paysage, la révélation qu'on peut se sentir bien sous la pluie, toutes ces petites choses que l'on a trop souvent tendance à ignorer, à oublier dans notre quotidien.

En cela la portée de cet album est grande : Taniguchi nous fait sentir la douceur de l'herbe, la rugosité de l'écorce, la chaleur du soleil. Et lorsque j'emploie le mot sentir, cela signifie qu'on le ressent véritablement, ce que je ne peux qualifier que de tour de force. Il nous montre le comportement d'un homme qui n'est motivé ni par le travail, ni par l'argent, l'ambition, le sexe, la gloire, bref, un homme qui ne recherche qu'un bonheur simple et quotidien, un homme qui veut être en paix avec le monde et avec lui-même.

On se rapproche donc très fortement de nombreuses philosophies, ce mot étant ici employé pour désigner non pas une stupide discipline intellectuelle mais ce qu'elle est véritablement en orient, et ce qu'elle était il y a plus de 2000 ans en Grèce, à savoir une façon d'être.

Alors évidemment, ça ne plaira pas à tout le monde. Evidemment aussi, la forme peut surprendre, ne serait-ce que par le côté qui peut paraître à nos yeux un peu "simplet" de l'Homme.

Toujours est-il qu'on retrouve dans cet album un concentré de certains thèmes chers à Taniguchi (tout au moins que l'on retrouve de façon récurrente dans son oeuvre), et que si on se donne la peine d'essayer de comprendre -- et quand je dis comprendre, je veux dire véritablement comprendre, et pas une simple compréhension intellectuelle ! -- cet album, on s'aperçoit de sa beauté et de sa profondeur.

Pour les autres, deux choix : ne le lisez pas, ou allez faire un stage dans un monastère tibétain.

Le dessin quant à lui fait preuve d'un souci poussé du détail : Taniguchi est allé jusqu'à visiter les lieux pour en croquer les moindres détails. On ne pourra d'ailleurs que déplorer le travail de "conversion" de Casterman qui comme pour "Le journal de mon père" s'est amusé à retourner certaines cases et pas d'autres, entraînant ainsi parfois une confusion sur le sens de lecture.
olive
Taniguchi réussit une chose incroyable: Faire ressentir la sérénite, le bonheur de vivre d'une personne qui est capable de ressentir les petits bonheur quotidiens.

A la lecture de cet album qui est composé de petits chapitres sur des petits moments, on ressent le souffle du vent au bord de la mer, la rugosité de l'écorce de l'arbre, le délice de se baigner tout nu.

Et cela avec très peu de dialogues. Une belle réussite.

Le seul bémol ce sont justement les bulles dont on a l'impression qu'elles ne sont pas toujours bien placées. Problème d'adaptation? C'est un peu dommage quand même.
Toujours est-il que ceux qui ont aimé Quartier lointain seront enchantés par cet ancien Taniguchi (c'est une réédition, l'album date de 92).
Un pur moment de bonheur.
Glotz
L'homme qui marche n'est pas un manga au sens ou la majorité des gens l'entendent. Pas de violence, d'action, de héros bobybuildé et de filles dénudées aux gros seins, ni d'histoire d'amour niaises. Rien de cela, seulement un homme qui marche dans la ville, il observe les gens, témoins déambulatoire de la vie et des saisons. Ce livre est reposant... surtout dans les histoires sans bulles où le trait magique de Taniguchi (mi-européen, mi-japonais) envoûte le lecteur, qui aimerait tellement se trouver à la place du héros... surtout dans la piscine ! Une bonne lecture pour un prix modique (5,95 Euros) jusqu'à ce que Casterman, suite au succès de Quartier Lointain ait décidé de le transférer dans la collection Ecritures !
yuyu
C'est le premier manga que j'avais lu et qui m'avait accroché. Peut-être justement parce que ça n'a rien de commun avec ce qu'on attend d'un manga, pas de violence, pas le dynamisme habituel, un dessin très "européen". Au contraire, l'album est très lent, invitant à la flanerie, à la rêverie. Tel l'homme qui marche dans la rue observant le monde, le lecteur est invité à faire de même lors de sa lecture. Le dessin de Taniguchi, loin d'être dynamique (ce que beaucoup de ses détracteurs lui reprochent) joue ici plus sur l'observation.
Il y a néanmoins un gros point noir dans cette édition : la non-traduction des nombreuses onomatopées du manga qui ont été laissées dans leur version japonaise. Les gens de Casterman ont du oublier qu'une promenade est également faite de bruit, dont le lecteur se retrouve ici privé.
Dommage car cet album est vraiment un régal.
bordure
coin bordure coin
 
coin bordure coin
bordure Achats

Achetez cet album sur amazon.fr
bordure
coin bordure coin