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 | La grande conclusion de la saga ! Le succès continue pour cette série phénomène. La partie s’achève. Granit, Narvath et Callista vont enfin découvrir la terrible vérité sur Ythaq et ses mystères. Narvath est sous le contrôle de Sarkun’hr, une entité cosmique retenue sur la planète. Il est le véritable instigateur du jeu, la cause de tout et il a besoin de Narvath pour se libérer car lui seul peut collecter les quatre forces. Le jeune poète semble pourtant avoir trouvé le moyen de lutter contre cette sombre domination… |
  topolino 7
 | Les 5 premiers tomes des naufragés d'Ythaq étaient intéressants. Un monde nouveau, des personnages charismatiques et pour une fois dans cette collection, assez originaux... Les dessins de Floch et les couleurs de Guth nous donnaient quelques très jolies planches en mêlant action, suspense et mystères...
Les 2 tomes suivants semblaient rallonger artificiellement la série (il ne se passait pas grand chose...) puis l'avant dernier, prometteur nous amenait vers un final qui s'annonçait grandiose...
Ce tome 9 est une déception à tous points de vue (c'est d'autant plus dommage quand on pense au potentiel de cette série).
Le plus troublant c'est que l'on ne reconnaît pas les personnages (est-ce le même scénariste ?). L'héroïne, Granite, est devenue bipolaire : dans une scène, elle insulte tout le monde, agressive et violente, la page d'après elle récite des poésies et veut aimer... Les personnages deviennent tous des têtes à claques, hystériques, capricieux, vulgaires.
Arleston nous inflige de trop nombreuses injures (il y en a presque à toutes les pages). On sombre dans la vulgarité, on se prend à compter les pages sans insultes...
On se croirait dans la cour d'un collège.
Le problème c'est que le héros doit sauver le monde grâce à la POESIE...
Au milieu de cette vulgarité, Arleston nous cite alors:
Un ange imprudent voyageur
qu'a tenté l'amour du difforme
Au fond d'un cauchemar énorme
Se débattant comme un nageur...
Là, oui, ça sonne mieux... La force de l'âme du poète va sauver le monde...
A la fin, l'auteur remercie Baudelaire (il doit être content) pour lui avoir prêté ses vers (sic...) notamment les Fleurs du mal : L'irrémédiable.
La fin de l'histoire est un mix de Stargate, du 5e élément, de Kookaburra (les moins bien...)...
Je vais à mon tour citer Arleston lui-même (il doit être content) pour décrire ce dernier tome:
« foutaises pour gamines ».
Et bien sûr la dernière bulle de cette fin de cycle: « Ecoeurant je vous dis ». |
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