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© Rackham

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Cet enfant de salaud
ScénarioMiller Frank
DessinMiller Frank
CouleursNoir et Blanc
Année1997
EditeurRackham
CollectionMorgan
SérieSin City, tome 4
autres tomes1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7
Bullenote [détail]

Sin City est une ville glauque, dangereuse, ravagée par la corruption, la violence et la luxure. Dans chaque tome de cette série particulièrement noire, Frank Miller dévoile une nouvelle histoire ayant pour cadre sa cité terrifiante.

John Hartigan est un flic qui va prendre sa retraite. Une retraite anticipée, pour des problèmes cardiaques. Hartigan fait sa dernière journée. Mais ce n'est pas un flic comme les autres. Plutôt que d'attendre tranquillement que le soir sonne le début de sa nouvelle existence, il décide de mettre le grappin sur un maniaque qui menace une fillette de onze ans.
Le sadique étant le fils du sénateur Roark, les ennuis ne peuvent que pleuvoir sur le policier intégre. Car à Sin City, tout le monde est corrompu.

Après avoir sauvé la jeune Nancy, Hartigan pense qu'il va se faire descendre. Il est aux portes de la mort, et se voit partir sans déplaisir, satisfait d'avoir pu sauver une vie avant de perdre la sienne. Mais le sénateur Roark a d'autres projets, qui nécessitent que le flic soit bien vivant.
L'engrenage diabolique d'une vengeance horrible se met alors en place...

 

3 avis

jean loup
Sin City est une ville glauque, dangereuse, ravagée par la corruption, la violence et la luxure. Dans chaque tome de cette série particulièrement noire, Frank Miller dévoile une nouvelle histoire ayant pour cadre sa cité terrifiante.
John Hartigan est un flic qui va prendre sa retraite. Une retraite anticipée, pour des problèmes cardiaques. Hartigan fait sa dernière journée. Mais ce n'est pas un flic comme les autres. Plutôt que d'attendre tranquillement que le soir sonne le début de sa nouvelle existence, il décide de mettre le grappin sur un maniaque qui menace une fillette de onze ans. Le sadique étant le fils du sénateur Roark, les ennuis ne peuvent que pleuvoir sur le policier intégre. A Sin City, tout le monde est corrompu.
Après avoir sauvé la jeune Nancy, Hartigan pense qu'il va se faire descendre. Il est aux portes de la mort, et se voit partir sans déplaisir, satisfait d'avoir pu sauver une vie avant de perdre la sienne. Mais le sénateur Roark a d'autres projets, qui nécessitent que le flic soit bien vivant. L'engrenage diabolique d'une vengeance horrible se met alors en place...
Sin City est une série formidable. Amateurs de polars et de pessimisme, vous allez être copieusement servi. Peu de BD adoptent un ton aussi noir, et encore moins avec un tel talent.
Frank Miller est devenu un géant du neuvième art américain. Rappelons que c'est à lui que l'on doit le fameux "Dark Knight", point d'orgue du renouveau qu'il a insufflé aux comics dans les années 1980 (Daredevil en a également bénéficié). Son "Elektra returns" est une splendeur. Son incursion dans la Grèce antique, sous le titre "300", est également marquante. "Sin City", qui compte actuellement sept tomes, est indispensable dans votre bibliothèque.
Miller est à la fois au dessin et au scénario. Il a développé une maîtrise du noir et blanc assez époustouflante (il a d'ailleurs été nommé à Angoulème dans la catégorie "meilleur dessinateur"), servie par un sens de la mise en scène hors du commun. Si vous jetez un oeil à une planche, n'importe laquelle, vous comprendrez aussitôt qu'on plonge dans le polar le plus noir, le plus sombre, et que l'on n'est pas franchement là pour se marrer.
Vanter les qualités de scénariste de Frank Miller tient désormais du lieu commun. Dialogues, récit, découpage, équilibre des scènes... rien ne manque à la panoplie du maître américain.
Série d'exception, donc, à l'image de son créateur. Et s'il faut formuler un regret en rédigeant cette critique, ce ne pourra être que celui-là : "vous ne l'avez pas lu ???"
Oslonovitch
Ah quel bonheur les enfants! Un Sin City de plus à rajouter dans la catégorie des œuvres cultes!
La couverture déjà… Où l'on voit une main en sang tenir un revolver, prêt à tirer, revolver que tous les amateurs de Dirty Harry auront reconnu : c'est le fameux Smith & Wesson modèle 29, calibre .44, de Clint !
Dès les premières pages, ça part à fond de train, avec toujours cette ambiance Sin City inimitable, et ces planches en noir et blanc à tomber par terre.
John Hartigan, flic cardiaque, à une journée de sa retraite doit sauver Nancy Callahan des griffes d'un violeur sadique. Même truffé de balles dans le corps, Hartigan ne cesse de répéter "nancy, 11 ans, je dois la sauver!". L'hommage à Eastwood continue avec le personnage principal, ce vieux flic aux manières expéditives qui se dévoue complètement aux victimes. Si, rappelez-vous, dans le 1er Dirty Harry (contre Scorpio), sa réplique "On parle du droit de ce fils de pute (le tueur)! Mais bon dieu qui se soucie du droit des victimes?"… Et ça continue plus loin avec un plan sur le 44 AutoMag, le pistolet que Dirty Harry utilise dans le 4° film (Sudden Impact, le meilleur à mon goût) lorsqu'il venge son pote après avoir été passé à tabac (un peu comme notre Hartigan quoi…)

Miller signe ici un polar inspiré, efficace, noir à souhait, glauque, psychologique… un véritable chef d'œuvre sur lequel apparaît un peu de couleur (juste une goutte de jaune pour le méchant vilain).
On croise avec un réel plaisir des personnages aperçus dans les tomes précédents, même s'ils ont un simple rôle de figurant (Dwight, Shellie…) mais aussi un rôle important, comme Nancy…
Bref, impossible de passer à côté de cette BD, culte parmi les cultes du genre.
CoeurDePat
Après plusieurs avis abondamment élogieux, et quelques ferventes recommandations, c’est avec un intérêt certain que je me jetai sur «Cet enfant de salaud» (apparemment un des deux meilleurs tomes de la série).
Première impression : le dessin est pas mal (surtout Liebowicz, page 3, énorme et dégoulinant), d’une technique et d’un aspect très particuliers. Deuxième impression, la première page du chapitre un à l’air sympa : récit à la première personne et scène assez comique...
C’est après que ça se gâte... Au fur et à mesure que je progresse dans le récit, j’ai de plus en plus de mal ; les dialogues sont pompeux et stéréotypés, les personnages de Schlubb et klump sont tellement outrés qu’ils ne m’ont même pas fait sourire, et la scène du dock qui suit est risible.
Et le reste de l’album n’améliore rien. Le scénario dans son ensemble est archi-classique, sans aucune originalité, et tout simplement grotesque dans sa mise en œuvre. Hartigan est posé sur la scène sans que jamais ses motivations – pourtant très largement rabâchées, comme si on voulait en convaincre le lecteur – soient approfondies, creusées, expliquées, montrées. La notion du temps est plutôt étrange: un chapitre pour huit ans de prison... Soit, c’est un choix, mais je trouve que cela dessert l’histoire et ne montre aucune évolution du personnage, qui tout du long reste monolithique (surtout ne pas changer !).
Le même Hartigan est sensé avoir 60 ans, ou presque. Ah. Il a plutôt l’air bien en forme, un peu genre Schwarzenegger dont il a d’ailleurs la carrure, et ses attaques cardiaques interviennent plus qu’opportunément, créant un pseudo effet dramatique exagéré au possible.
Et puis on ne peut pas vraiment dire que sa femme s’accroche beaucoup... En plus il doit avoir quelques super-héros dans sa famille, du moins si l’on en juge par ce qu’il est capable d’encaisser et la scène où «That Yellow Bastard» se venge de lui, complètement grotesque...
Côté méchants, c’est pas terrible non plus. En plus de Schlubb et Klump, il y a le sénateur. Aaaah, le sénateur! C’est toute une poésie, ce personnage! Fourbe, puissant, mentant plus qu’il ne respire, c’est un vrai salaud. Et en plus il est laid, limite défiguré. Mais voilà, lui aussi est outré à un point pas possible... Enfin bon, c’est probablement le plus crédible des personnages de ce bouquin.
Le véritable méchant par contre, j’ose à peine en parler. Son histoire est franchement ridicule, je me suis demandé comment on pouvait avaler ça... C’est digne – dans le pire sens du terme – du pire comics avec les pires super-héros.
Et puis Nancy, dois-je vraiment en dire quelque chose? Pas crédible, voilà, je suis gentil.
Reste le dessin, certes intéressant mais que je n’apprécie que peu (idem que pour «Hellboy»). Marrant, le coup du jaune ça me rappelle beaucoup «Berceuse Assassine», sauf que là le jaune est un peu pétant.

Bref. Dire que cet album est une déception est un doux euphémisme. «Ridicule et grotesque» résume assez bien mon opinion quant à l’histoire en général et les personnages en particulier. Reste le dessin, qui pour intéressant qu’il soit ne me touche absolument pas.
En tout cas, ce deuxième meilleur album de cette série sera le premier et dernier que je lirai.
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