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herbv
| Le volume 2 de Suikoden III confirme le bien qu’on pouvait penser du début de la série en continuant de développer les personnages et le monde où ils vivent. On appréciera tout particulièrement que certaines simplifications dans la présentation des protagonistes ne sont plus qu’un mauvais souvenir et que le manichéisme qui pointait dans les premiers chapitres semblent devoir n’être plus qu’un mauvais souvenir. L’histoire se densifie grâce à l’apparition d’un nouvel individu bien mystérieux et au rôle plus important donné à certains personnages secondaires tels que Salomé ou Percival.
Comme il s’agit d’un manga adapté d’un jeu sur console de type RPG (jeu de rôle), il faut s’attendre qu’il soit organisé autour d’une quête principale, mais sans personnage réellement central, à la différence de ce que l’on pouvait penser au début de la série. Ainsi, on peut apprécier plusieurs sous-quêtes menées par différentes équipes de personnages dont on peut s’attendre qu’elles dessineront la trame principale de l’histoire, petit à petit, au cours de leur progression. Il en résulte un bon moment de lecture, d’une excellente distraction qui fait de Suikoden III une excellente surprise.
Outre une histoire pas inintéressante même si elle reste de facture tout à fait classique, des personnages pas si simplistes, ce manga bénéficie d’un dessin de très bonne facture, très agréable et clair, mis en valeur par une narration simple mais efficace. Il faut dire qu’Aki Shimizu, connue en francophonie pour deux autres séries passées plutôt inaperçues dans la masse des sorties : Bloodsucker et L'escadrille des nuages, a débuté sa carrière en tant qu’illustratrice et character designer dans le monde des jeux vidéos. On la sent donc tout à fait à l’aise dans Suikoden III. Un manga à suivre de près, donc.
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