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© Kraken

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Tome 2
ScénarioYuuki Nobuteru
DessinYuuki Nobuteru
CouleursNoir et Blanc
Année1996
EditeurKraken
SérieVaelber Saga, tome 2
autres tomes1 | 2
Bullenote [détail]

 

1 avis

rohagus
Soyons clair, ce manga est franchement nul. Pourtant, je n'arrive pas à le détester car il fait partie de cette toute première vague de mangas traduits en France, de ceux destinés aux adolescents mâles qui ont fait dire à beaucoup que les mangas n'étaient que des histoires pour bourrins, remplies de violence, de femmes dénudées et d'onomatopées ridicules. A ce titre, sachant que la série est parue en France en 1995, j'ai lu ses deux seuls tomes parus comme des objets de curiosité, y retrouvant une ambiance d'époque, beaucoup d'influences et aussi énormément de défauts manifestes.

Le récit est un gros gloubi-boulga mélangeant SF post-apocalyptique, heroïc-fantasy, monstres démoniaques, magie, ésotérisme, princesse à sauver, robot porteur de la technologie et des espoirs d'une civilisation disparue et complots religieux sur fond de secrets du Vatican. Résumer l'ensemble serait trop compliqué et de toute manière tout est mélangé en vrac sans qu'on détermine bien quel est le thème dominant.

Le dessin est aussi typique de l'époque. Bastard !!, AD. Police, Striker, tous ces mangas à base de SF ou de Fantasy qui se prenaient très au sérieux et alignaient à foison des scènes de combats, de violences et des héroïnes en petite tenue. De nos jours, le manga français Holy Wars a d'ailleurs un graphisme très similaire. Vaelber Saga semble aussi pomper du côté d'Otomo tant certains décors (en particulier un certain ascenseur géant) rappellent Mother Sarah ou Akira.
Le graphisme est ici très inconstant. Parfois percutant et dynamique, il est d'autres fois moches ou assez simplistes. L'abondance de traits de mouvements et autres onomatopées envahissantes est en outre agaçante et synonyme pour moi d'un réel manque de maîtrise.

Le scénario, avec ses si nombreuses influences et composantes, pourrait être assez intéressant pour ceux qui aiment les mélanges de genre. Mais la narration est nullissime. Les dialogues partent dans tous les sens, semblent parfois n'avoir aucun rapport avec l'action, les transitions ne sont même plus abruptes elles sont délirantes, les scènes sont si embrouillées que j'ai cru que certains bandes de cases étaient inversées, les combats sont confus, il arrive qu'en plein milieu d'une scène d'action on saute à une discussion compliquée entre d'autres personnages n'ayant rien à voir puis hop on revient au combat, la chronologie ne semble pas toujours respectée certaines scènes donnant l'impression de durer bien plus longtemps que d'autres censées avoir lieu en parallèle, et j'en passe encore et encore. Sur deux gros albums, il doit y avoir une trentaine de pages dont la narration est suffisamment fluide pour être bien compréhensible : le reste est pénible à lire, voire tout simplement illisible. Sans parler des aspects clichés et parfois ridicules du scénario et des personnages (l'héroïne en armure, en porte-jarretelles et petite culotte pour commencer...).
Oh, et j'oubliais les quelques scènes simili-lesbiennes histoire d'aguicher le lecteur mâle !

C'est nul. Mais lu avec du second degré ou par curiosité intellectuelle sur la teneur des mangas de l'époque, ça peut être intéressant.
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