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© Mécanique Générale

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William
ScénarioTande Leif
DessinTande Leif
CouleursNoir et Blanc
Année2007
EditeurMécanique Générale
SérieOne-shot !
Bullenote [détail]

Le sort semble s’acharner sur le pauvre William, élève d’une petite école de banlieue : il n’a pas fait ses devoirs, sa mère veut lui faire manger du gruau au déjeuner (horreur !), le surveillant surprend son arrivée tardive à l'école... Mais attention ! William est un petit ratoureux. Son effronterie et son ingéniosité machiavélique le sortiront de plus d’un pétrin.
Personne ne se remet jamais de la petite école et de son cortège d’abominations. Tande restitue avec grande justesse cette période de la vie où l’on a l’impression d’avoir mis les pieds dans une flaque de sables mouvants dont nous n'arriverons à nous libérer qu’à la retraite, ce qui ne manquera pas de rappeller des souvenirs cauchemardesques à plus d’un.

 

1 avis

thyuig
William ment.
Il ment dés le petit déjeuner en inventant une mouche imaginaire dans son gruau. William ment parce qu'il arrive en retard à l'école, parce qu'il a oublié de faire son devoir de mathématiques, parce que décidemment les cours sont trop barbants.
Mais William ne ment pas parce qu'il est William, il ment simplement parce qu'il est un petit garçon comme les autres et qu'assumer des responsabilités toute la journée est vraiment usant quand on est un petit gamin.
Quoi qu'il en soit, Leif Tande ne va permettre à William de mentir qu'une seule journée, il lui reservera une surprise de taille pour le lendemain (une montagne de surprise en fait), une journée cauchemardesque dans laquelle l'auteur se delectera à deconstruire chaque mensonge inventé par le gamin.
Alors bien entendu, on pourrait d'emblée objecter que le Petit Christian, Calvin et Hobbes, Peanuts et Mafalda sont déjà passés par le terrain de l'enfance, et avec quel brio à chaque fois, modelant un univers d'une richesse incroyable. Mais ce serait enlever à "William" ce qui fait sa force, d'abord sur le plan de construction en deux temps du récit (un jour tu mens, le lendemain tu paies), mais ensuite par sa grande qualité graphique. Le trait épais et précis, surprenant de prime abord, s'exprime à merveille dans cet enchaînement de planches en forme de gauffrier à six cases. Il ne s'agit donc pas ici de creer un univers enfantin riche de rêveries et autres pâtés de sable, il s'agit au contraire pour Leif Tande de tendre son récit au maximum dans une urgence narrative qui fera qu'à chaque mensonge du jour N correspondra sa contrepartie en N+1.
En postface, Leif Tande indique la genèse de "William" en expliquant que l'idée préalable lui est venue à 3H00 du matin, qu'il a ainsi construit le scénario complet (reproduit en fin de volume) jusqu'au lever du jour. C'est ainsi que l'urgence participe naturellement à la construction de "William", c'est elle qui circonscrit l'action à deux jours et un épilogue. Cette même urgence n'est pourtant en rien dans l'avalanche d'éclats de rire qui praticipe à la lecture de cet album. Voir ainsi annihiler chaque mensonge de William est tout simplement tordant tant la jubililation de Leif Tande à mettre en boîte ce petit garçon est communicative.
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