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Dragon Ball
Dessin et scénario : Toriyama Akira

Dragon Ball, terminé


Volume 1 - 1993

Volume 2 - 1993

Volume 3 - 1993

Volume 4 - 1993

Volume 5 - 1994

Volume 6 - 1994

Volume 7 - 1994

Volume 8 - 1994

Volume 9 - 1994

Volume 10 - 1994

Volume 11 - 1994

Volume 12 - 1995

Volume 13 - 1995

Volume 14 - 1995

Volume 15 - 1995

Volume 16 - 1995

Volume 17 - 1995

Volume 18 - 1995

Volume 19 - 1996

Volume 20 - 1996

Volume 21 - 1996

Volume 22 - 1996

Volume 23 - 1996

Volume 24 - 1997

Volume 25 - 1997

Volume 26 - 1997

Volume 27 - 1997

Volume 28 - 1997

Volume 29 - 1997

Volume 30 - 1998

Volume 31 - 1998

Volume 32 - 1998

Volume 33 - 1998

Volume 34 - 1998

Volume 35 - 1998

Volume 36 - 1999

Volume 37 - 1999

Volume 38 - 1999

Volume 39 - 1999

Volume 40 - 2000

Volume 41 - 2000

Volume 42 - 2000
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  • Dragon Ball SD
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    3 avis


    Matthieu
    Akira Toriyama a incontestablement créé avec Dragon Ball un des Manga Shonen les plus célèbres (et le plus vendu) dans le monde. Paradoxalement, alors que ses premiers tomes sont pleins d’humour et de fantaisie, Dragon Ball a contribué à renforcer le cliché selon lequel Manga = Violence et sexe pour débiles. Pourtant, si on lit attentivement, la violence n’est pas vraiment différente de celle d’un épisode de Bugs Bunny et le seul « sexe » qu’on peut y trouver n’est qu’un moyen de créer un gag (un Tortue Génial saignant du nez a la vue d’une poitrine n’est pas sans rappeler le Loup de Tex Avery tirant la langue devant une Pin-up)
    Car c’est bien de ça qu’il s’agit, à l’origine Dragon Ball est un manga humoristique, aux combats complètement loufoques, aux personnages déjantés, avec des méchants qui sont plus ridicules qu’effrayants et aux héros aussi niaiseux que costaux. On suit donc avec plaisir toute cette galerie de personnages en quête de boules de cristal magiques un peu partout autour de la planète.
    Si la série a aussi mauvaise presse c’est que Toriyama ait fait évoluer sa série vers un univers plus sérieux, dans lequel il n’existe plus que deux catégories d’individu : ceux qui veulent détruire la terre et ceux qui veulent la sauver, les héros deviennent purs et bons comme le christ. Cette lutte entre le bien et le mal est malheureusement beaucoup moins intéressante.
    Une douce folie, les 12 premiers tomes étant incontournables pour les gamins un peu potaches et pour ceux qui en ont été un, un jour.

    pikipu
    Allez, soyons honnêtes, Dragon Ball c'est quand même dur ne pas se laisser prendre au jeu (en tout cas pour les dix premiers volumes, après vous faites ce que vous voulez, moi perso j'ai arrêté).

    Toriyama n'est peut-être pas le plus grand scénariste de tous les temps, mais son histoire de dragon à 7 boules, ses petites capsules qui se transforment en maison-avion-frigo-etc... et ce héros à queue de singe fort comme un roc, tendrement naïf et souvent bête à bouffer du foin sont tout de même très attachants.

    Le dessin est très plaisant, contrairement à un cliché trop répandu, c'est qu'il est doué ce magaka. Les expressions des visages évoquent souvent un Gotlib au meilleur de sa forme.

    On se délecte de la perversité de tortue géniale, de ses saignements de nez. On rit souvent et on se laisse aller (en tout cas pour les dix premiers volumes, parce qu'après c'est seulement du "ah la terre est en danger SPLAAAAAAASh BOOOOOOOum quel adversaire redoutable SPLAAAAAsh...)

    Rohagus
    Dragon Ball, ça a été pendant toute ma jeunesse les dessins animés avant tout. Dragon Ball quand j'étais au collège puis Dragon Ball Zjusqu'au début de mes études. Ce n'est que parallèlement que j'ai découvert la version manga et j'ai immédiatement accroché. Et alors qu'une vingtaine d'années plus tard on pourrait penser que j'aurais gardé cette passion derrière moi comme un reliquat un peu honteux de ma jeunesse, au contraire je relis régulièrement le manga, avec toujours autant de plaisir.

    Dragon Ball, c'était avant tout de la déconnade, des combats pour rigoler au début puis un peu plus sérieux par la suite, du SanGoku naïf, gentil et rigolo, ses amis tous plus sympas et délirants les uns que les autres... Et je ne vais pas le cacher, j'adorais aussi ce système de méchants de plus en plus puissants, d'augmentation des pouvoirs de Goku et des autres, bref ce qui a fait de Dragon Ball ce que la série est devenue dans DBZ avec son escalade de puissance et de capacités surhumaines qui rebutent certains lecteurs. Avec des yeux d'adultes, j'y vois un net transfert, je me sentais fort parce que je me voyais bien dans la peau de Goku (il reste mon préféré avec Végéta), je me défoulais dans les combats emplis de cris tels que « Kayayayayayayayayaya ! ».
    Et encore maintenant, un KAMEHAMEEEHAAAAAAAA ! me fait ressentir une impression de défoulement presque jouissif. J'en souris rien qu'à l'écrire.

    Alors oui, l'essentiel de ces impressions et souvenirs me viennent du dessin animé, mais justement, c'est toute l'ambiance de ce dessin animé que j'ai retrouvé dans les mangas. Et comme pour les dessins animés, j'ai dévoré les mangas avec la même passion et la même frénésie d'en lire plus, toujours plus. En outre, je trouvais plus de maturité et d’intérêt dans le manga. Le rythme et la narration sont bien plus maîtrisés, d'une parfaite efficacité et soutenus par un dessin formidable. La déconnade, le défoulement et tout le reste étaient les mêmes, mais plus à même d'intéresser un adulte que le dessin animé lui-même.

    J'ai donc finalement craqué : je me suis acheté l'intégrale il y a quelques ans. Je l’ai dévorée ! Toute entière ! Un vrai plaisir ! Je craignais d'avoir vieilli et de trouver ça idiot et brutal mais au final ça me plait toujours autant. Excellent !
    Et finalement, plusieurs années après cet achat, c'est bien l'une des rares séries que je lis et relis avec toujours autant de passion, et c'est d'ailleurs un virus que j'ai transmis sans difficulté à mon fils à l'occasion de soirées de lecture ensemble.
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