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Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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Petitrond, 07.12.2004 à 23:19185357
>> je ne penses pas qu'une selection de 20 titres intelligemment faite fasse du mal a la bd, au contraire.
>> premièrement, ca permet de laisser respirer le lecteur (quoi qu'on en dise, 50 chroniques, c'est beaucoup, le lecteur ne lira pas tout ou alors oubliera tres vite, ou les deux)
>> deuxiemement, ca permet aussi de lui laisser un peu le champ libre pour les bds des mois precedents qu'il n'a pas pu acheter.

Si tu regardes la presse spécialisée dans le cinéma ou dans la musique tu constateras qu'ils cites tous un très grand d'un nombre de films ou de disques, parfois largement autant que nous d'albums.


>> troisiemement, on se place en porte a faux par rapport au mouvement actuel des editeurs, et on choisit la qualité face a la quantité, et un certain rationnalisme face a une dérive.

Tu parles d'un pouvoir que la presse BD est loin de posséder. Les éditeurs BD (les gros) n'ont pas besoin de la presse pour exister. Et tenter d'entrer en lutte contre ces sociétés a eu dans le passé pour résultat la disparition d'un grand nombre de magazines tu le sais.
Maintenant il faut aussi accepter que la plupart des gros éditeurs sont vraiment favorables à une réduction de la production. Loin d'être totalement idiots ils comprennent très bien qu'ils risquent à la fin de scier la branche sur laquelle ils reposent (beaucoup ont encore en tête le sale passage du début des années 80).


>> parce que vous n'avez beau faire "que" 50 chroniques par mois face a 200 sorties (dont quelques unes sont des reeditions, etc), vous etes ceux qui en font le plus en presse papier. il est un peu normal donc de dire que d'une certaine manière vous cautionnez d'une certaine manière cette surproduction.
>> enfin, ca permettrait de dégager une ligne éditoriale claire, ce qui ne m'a pas sauté aux yeux dans le peu de ce que j'ai lu de bedeka (j'ai acheté le dernier, cela dit)

C'est vrai qu'on en fait le plus mais nous sommes pratiquement les seuls. Compte simplement le nombre de magazines dédiés à la BD, c'est tellement peu par rapport aux autres spécialités. C'est un choix.
Pour la ligne éditoriale je t'assure qu'elle est parfaitement claire : promouvoir la BD dans tous ses états auprès d'un large public.

PS : Puisque tu as acheté le dernier j'espère que tu m'en donneras un avis objectif et en fera une critique constructive.
Nous y avons cité des productions de plus de 30 éditeurs différents dont une très grande majorité de petits éditeurs. Et j'avoue en être assez fier.

petitboulet, 07.12.2004 à 22:43185355
>> Petitboulet :
>> C’est un point de vue.
>> J’en ai un autre. Il sort environ 200 nouveaux albums par mois. Bédéka n’en chronique que 50 soit environ un quart de la production. Sans avoir la moindre prétention nous tentons de faire un genre de tri pour nos lecteurs mais nous laissons quand même un choix suffisamment éclectique pour satisfaire tous les goûts (et dieu sait qu’ils sont tous dans la nature !!!)… Ce qui veut aussi dire que nous « éliminons » les trois quarts de la production. Qui d’autre effectue un tel filtrage face au grand public ?
>> Maintenant il ne faut pas inverser les rôles. Ceux qui participent principalement à la dite surproduction sont d’une part les éditeurs, d’autre part certains auteurs. Le rôle de la presse (tel que je le conçois) est justement d’y apporter un certain frein mais pas de réduire la production uniquement aux titres exceptionnels. Un tel comportement ne risquerait-il pas plutôt de faire du mal à la bande dessinée ?


je ne penses pas qu'une selection de 20 titres intelligemment faite fasse du mal a la bd, au contraire.

premièrement, ca permet de laisser respirer le lecteur (quoi qu'on en dise, 50 chroniques, c'est beaucoup, le lecteur ne lira pas tout ou alors oubliera tres vite, ou les deux)

deuxiemement, ca permet aussi de lui laisser un peu le champ libre pour les bds des mois precedents qu'il n'a pas pu acheter.

troisiemement, on se place en porte a faux par rapport au mouvement actuel des editeurs, et on choisit la qualité face a la quantité, et un certain rationnalisme face a une dérive.

parce que vous n'avez beau faire "que" 50 chroniques par mois face a 200 sorties (dont quelques unes sont des reeditions, etc), vous etes ceux qui en font le plus en presse papier. il est un peu normal donc de dire que d'une certaine manière vous cautionnez d'une certaine manière cette surproduction.

enfin, ca permettrait de dégager une ligne éditoriale claire, ce qui ne m'a pas sauté aux yeux dans le peu de ce que j'ai lu de bedeka (j'ai acheté le dernier, cela dit)

Petitrond, 07.12.2004 à 22:30185352
Guewan :
Je ne te prends pas au sérieux tant que tu émets un avis d’ailleurs assez radical sur un titre que tu ne connais pas.

Petitboulet :
C’est un point de vue.
J’en ai un autre. Il sort environ 200 nouveaux albums par mois. Bédéka n’en chronique que 50 soit environ un quart de la production. Sans avoir la moindre prétention nous tentons de faire un genre de tri pour nos lecteurs mais nous laissons quand même un choix suffisamment éclectique pour satisfaire tous les goûts (et dieu sait qu’ils sont tous dans la nature !!!)… Ce qui veut aussi dire que nous « éliminons » les trois quarts de la production. Qui d’autre effectue un tel filtrage face au grand public ?
Maintenant il ne faut pas inverser les rôles. Ceux qui participent principalement à la dite surproduction sont d’une part les éditeurs, d’autre part certains auteurs. Le rôle de la presse (tel que je le conçois) est justement d’y apporter un certain frein mais pas de réduire la production uniquement aux titres exceptionnels. Un tel comportement ne risquerait-il pas plutôt de faire du mal à la bande dessinée ?

Guewan, 07.12.2004 à 21:50185348
Dis donc! enfin un avis argumenté ça fait pas de mal !

>> Guewan :
>> Tu as bossé dans le milieu ? Quel milieu exactement ? Et chez qui précisément ?
>> Ton avis sur Bédéka est le même depuis un an alors que tu n’as jamais fait autre chose que de « parcourir » le numéro 1. La dernière fois que nous en avons parlé tu avais dit n’en avoir lu que trois ou quatre pages. Comment veux tu que je prenne ton avis au sérieux ?

Permets moi de garder mon anonymat et de ne pas dire où j'ai bossé. Sache simplement que c'était dans le milieu de l'édition BD et chez un suffisamment gros.

Et puis pourquoi ne pas prendre mon avis au sérieux ? Parce que je ne lis pas ton mag ? mais ça fait règlement de compte à la maternelle ça ! Que tu me dises que je ne sache pas argumenter je veux bien, mais parce que j'ai osé ne pas lire Bedeka (et puis je n'ai pas à me justifier d'ailleurs, sache juste que de toute manière je ne lis pas les chroniques).. Peux tu m'expliquer ce que ça vient foutre là ?

petitboulet, 07.12.2004 à 21:33185342
ok. c'est deja plus clair :o). mais ca ne repond pas a ma question d'a moi que j'ai: ne penses tu pas que avec bedeka vous participez a la surproduction, et qu'en noyant le lecteur sous les chroniques votre démarche (faire le plus possible de chroniques, pour mieux duider le lecteur), louable au départ, devient a l'arrivée une bouillie que le lecteur digère pour oublier? que ca l'incite a garder la tete dans le guidon et de ne se preoccuper que de ce qui sort?

ps: pour l'agression, je parlais de mon post suite a ta reponse hautaine a june. c'est un peu ce qui a démarré cette conversation.

Thorn, 07.12.2004 à 21:25185338
>> hmmm.. Mes reches me consuisent sur ce forum Bulle d'air et là j'avoue je suis bien décu !

Heuuu... tu cherchais (enfin, en supposant que "mes reches" = "mes recherches") quoi, au fait ?

Petitrond, 07.12.2004 à 21:20185335
Je tente de répondre.

Daiboken (pour raisonner la suite) :
Je suis d’accord avec toi. Je vais parler de ce que je connais c’est à dire du fonctionnement de Bédéka. On ne peut certainement pas généraliser.

Matthieu :
La problématique évoquée (l’hypothétique discrimination par les SP des petits et des gros éditeurs) consiste à croire qu’un gros éditeur avec ses gros moyens financiers fait parvenir plus d’albums à la presse spécialisée qu’un petit éditeur avec ses petits moyens. Les uns se payent des « SP » les autres ne le peuvent pas.
On en conclut que la presse parle bien plus des productions des gros car elle ne reçoit rien des petits.

Voilà comment cela se passe à Bédéka.
En début de cycle je fais parvenir par mail une demande de planning des sorties prévues pour le mois à venir à tous les éditeurs répertoriés (environ une cinquantaine d’éditeurs et la liste s’allonge chaque mois). Dans ce mailing on retrouve évidemment les gros éditeurs (moins de dix) et une très grande majorité de petits éditeurs.
A la réception de ces plannings je demande au cas par cas s’il est possible de recevoir des « éléments » pour des chroniques potentielles. Tout le monde (absolument tout le monde) m’envoie ce qu’on appelle des bonnes feuilles ou dans le pire des cas des photocopies des albums finis (prêts à être envoyés à l’impression), c’est la seule condition. Nous ne chroniquons que des albums complets. Je ne reçois alors pratiquement aucun album (disons deux en moyenne par mois sur plus d’une centaine de titres). J’effectue un premier tri en tenant compte uniquement de l’intérêt général des albums (pas de préjugés bien sur. Par exemple lorsque je reçoit le tome 24 d’une série manga qui en comptera au final 50 je fais l’impasse, où lorsque je reçois la Xième réédition d’un classique etc). L’ensemble des jeux de bonnes feuilles restant est distribué aux journalistes. Ils lisent et m’envoient par mail un récapitulatif de lecture désignant ceux qu’ils choisissent de chroniquer et éliminant ceux qui leurs semblent moins intéressants voir mauvais sans aucune distinction d’éditeur ! C’est en ça que réside notre ligne éditoriale : parler plutôt des meilleures productions…
Ainsi chaque journaliste ignore si tel éditeur a envoyé 10 titres ou un seul. Il ne peut aucunement se laisser distraire par un SP quel qu’il soit.
Je ne vois absolument pas comment une discrimination pourrait donc avoir lieu.
Il faut savoir aussi que tous les gros n’assurent pas un SP agressif. Que pratiquement tous les petits éditeurs sont demandeurs de chroniques et qu’ils envoient spontanément des jeux de feuilles. Chaque mois je fais la connaissance d’un nouvel éditeur (français, suisse ou belge) qui souhaite me faire parvenir son catalogue et ses nouveautés. Je n’ai jamais demandé le moindre album ! En revanche il est vrai que nous en recevons ensuite (toujours après publication du magazine) et sans jamais rien demander. Mais ne croyez surtout pas que nous soyons inondés de colis (ce qui nous gênerait d’ailleurs plus qu’autre chose).

Guewan :
Tu as bossé dans le milieu ? Quel milieu exactement ? Et chez qui précisément ?
Ton avis sur Bédéka est le même depuis un an alors que tu n’as jamais fait autre chose que de « parcourir » le numéro 1. La dernière fois que nous en avons parlé tu avais dit n’en avoir lu que trois ou quatre pages. Comment veux tu que je prenne ton avis au sérieux ?


NDZ :
Tes trois exemples sont éloquents certes mais n’ont rien à voir avec le sujet.
Dans le premier tu parles d’une rédaction suffisamment importante pour appartenir à un quotidien. Aucun rapport avec la presse spécialisée. Si ton message était de démontrer que la presse a des difficultés aujourd’hui alors je suis d’accord. Mais de là à affirmer que les dépêches AFP ou les dossiers de presse sont recopiés il y a vraiment une marge. Et puis quoi ? Tu insinues que certains journaux sont pourris ? Je suis d’accord…
Dans le second exemple tu fais une généralisation sur la presse cinéma, tout le monde dans le même sac. Je te donne mon impression personnelle : ca sent l’éternel « tous pourris » qui revient constamment lorsqu’on évoque les journalistes.
Enfin tu parles de relais marketing en citant Bédéka, avec le fameux « copinage et gros sous etc »… Et pour ça je n’ai rien d’autre à ajouter que : complètement stupide et sans fondement.
J’en conclue que d’une manière générale un magazine ne peut être positif, ne peut dire qu’il apprécie des œuvres sans être automatiquement taxé de support publicitaire.

Gally :
Aussi incroyable que cela puisse paraître il n’y a absolument aucun lien entre les annonceurs et l’éditorial. Les gens de la pub me demande de réserver des espaces dans mon chemin de fer mais j’ignore jusqu’au bouclage quel annonceur y sera inscrit.
Maintenant si tu t’étonnes que seuls les gros éditeurs passent de la pub… les raisons en sont pour le coup tellement évidentes.
Et pour redire ce que tout le monde sait : un magazine spécialisé ne peut aujourd’hui survivre sans la pub.

June :
J’ai pas tout compris mais j’ai juste capté que tu avais halluciné sur le mailing SP de la boite pour laquelle tu travaillais. Tu parles de 300 disques promo. Et d’un trafic de disques destinés à la presse refourgués chez des soldeurs… Enfin bon c’est un discours qu’on a tous déjà entendu, un genre de légende urbaine économique… Bon. Mais le fond de ton message c’est quoi ? Que les gros bouffent les petits ? Que c’est vraiment trop injuste ? Que la société est mal faite ? Qui pourrait te contredire.
Attention cependant à ne pas généraliser trop vite… Et ne mélangeons pas l’industrie du disque et celui de la bd… euh… je ne vois pas ce que je pourrais dire de plus.

Petitboulet :
Euh… Je ne me suis pas senti agressé. ;)

Voilà c’était un peu long j’en suis désolé. J’espère que ça valait le coup. :)

compte supprimé . 07.12.2004 à 21:02185328
hmmm.. Mes reches me consuisent sur ce forum Bulle d'air et là j'avoue je suis bien décu ! Par curiosité, c'est quoi la moyenne d'age ici ?

Guewan, 07.12.2004 à 20:36185321
Ah frads fait dans le subtil.. t'en fais pas ça te passera tite **** (bien sûr c'est affectueux aussi).
Recentrons s'il vous plait =)

frads, 07.12.2004 à 20:34185320
mais rhooo, si on peut meme plus rigoler, spèce de grosse vache! (c'est affectueux)

Guewan, 07.12.2004 à 20:32185319
C'était bien sûr affectueux, mais pas tout le monde peut comprendre =)

crepp, 07.12.2004 à 20:30185317
c'est même pas un lardon :o)

frads, 07.12.2004 à 20:23185315
june, un gros lard? :o)

Guewan, 07.12.2004 à 20:13185314
>> au fait, personne ne veut un Legendes de Swolfs, tirage noir et blanc, en parlant de ca ? 8)
>> mais je m'égare, j'oubliais que je parlais à un troupeau de bolchéviques... 8)

tu faiblis gros lard, tu faiblis =)))

Oslonovitch, 07.12.2004 à 13:35185269
>> Ils prennent des légumes dans les équipes de basket ? o_O

Autrement appelés "endives" sur les terrains de football. D'ailleurs il est à noter que le susdit Potiron est un fan de football. Mais que devient-il ? Quelqu'un a t-il de ses nouvelles, même si elles sont -abjecte et putride affection- écrites sur du vulgaire papier et non auréolées de la sainte dorure cybernétique estampillée "internet" ? Je m'inquiète... :o)

Sylvain Ricard, 07.12.2004 à 13:29185268
Ils prennent des légumes dans les équipes de basket ? o_O

Oslonovitch, 07.12.2004 à 13:23185265
>> je poste donc quand meme ce qui faisait suite aux derniers posts, juste avant ce lui de Potiron...

june, comment veux-tu qu'on s'y retrouve ! On n'a pas le télé 7 jours avec la page spéciale "si vous avez manqué le début..." ni l'avis des téléspectateurs chrétiens de france... Alors il faut le dire ici mon cher june : tu as écrit "Potiron" alors qu'il s'agit de "Petitrond" ce qui n'a rien à voir puisque autant qu'il m'en souvienne, Potiron ce n'est pas lui mais un ancien joueur de basket fan des jackson five :)

petitboulet, 07.12.2004 à 13:13185264

>> Quand tibou dit l'argument de vente sur le nombre de chroniques ce n'est pas génial, je suis à la fois d'accord sur le principe, mais il y a aussi le problème de l'offre qui est bien trop démeusurée par rapport à la demande.. Donc à la limite c'est compréhensible. Les chroniques nombreuses pourraient être présentées de manière différente pour qu'au contraire elles soient plus avantageuses pour le lecteur. Je n'ai parcouru qu'une fois Bédéka, pour le n°1. Evidemment tout faisait noyé dans la masse, sans réelle distinction (à part la notation mais ça je n'aime pas spécialement). En meme temps, cela présentait un grand panel d'albums (essayons d'être un poil positif les enfants =) ).. mais qui sont vite oubliés comme l'a dit tibou.

voui, voui, je le comprends tres bien cet argument, "les editeurs font plus de sorties alors on chronique plus". mais c'est l'exemple même de la fausse bonne idée, au lieu d'informer le lecteur, on le noie, et comme on a de plus en plus de choses a chroniquer, on passe de moins en moins de temps sur chaque album. la qualité en pâtit, fatalement, et l'intérêt pour le lecteur est réduit par le trop plein de signes. l'argument "plus c'est mieux", ca fait longtemps qu'il ne tient plus.

june, 07.12.2004 à 12:46185257
mais j'insiste, je reviens, hein ! 8)

june, 07.12.2004 à 12:45185256
flute alors, j'avais rédigé ma réponse sans la poster, mais elle suit ce que j'avais lu hier, avant l'intervention de Potiron-détenteur-de-la-vérité-ultime, je suis bien emmerdé, surtout qu'il y a des choses à dire, à répondre...
je poste donc quand meme ce qui faisait suite aux derniers posts, juste avant ce lui de Potiron, mais je repasse un peu plus tard, cassez pas tout sans moi, hein.
---
Bert74 :
>Le libraire (ou la FNAC, ou le Virgin, ou la grande
>surface) a la possibilité de retourner ses invendus
>à l'éditeur dans les trois mois (dans le meilleur des cas).

en principe, par défaut c'est l'obligation de garder minimum 3 mois dans ta lib les bouquins que tu commandes...
ce qui est une blague, ouais.
après, hachette (soit delcourt-soleil-glenat-humanos-dupuis-vents d'ouest...) laisse revenir ses titres avec un délai encore moindre si t'es dans une catégorie de pas trop petit vendeur : plus t'es gros, plus t'a d'avantages, cherchez l'erreur, comme d'hab.
et puis il y a des "petits" qui vendent souvent en ferme, sans possibilité de retour, histoire de limiter la casse des retours invendus, des frais engendrés par des voyages inutiles, voire pour évaluer le tirage d'un bouquin pas encore imprimé... of course, les libraires pas trop dedans ou un peu jenfoutistes lacheront vite l'affaire avec les seconds, c'est tellement plus simple de bosser avec hachette !
en meme temps je dis ca, moi, mais avec ces arrivages monstrueux para-noel, je suis bien content de pouvoir refourguer a l'editeur des nouveautés merdiques a tour de bras : quand certains bouquins arrivent et que l'on réalise a quel point ils sont nazes, on a presque un soupir de soulagement de savoir qu'on peut réduire la durée de vie de la croute, de proposer sa place a un bouquin plus meritoire, et de retouner ca a l'envoyeur... 8°

>Personnellement, je n'ai jamais osé ramener une BD qui ne
>m'avait pas franchemnt emballé à mon libraire. Mais en ce
>basant sur ce principe pas mal de lecteurs bédéphiles
>fonctionnent comme ça, il faut dire.

quand je vends un bouquin sur conseil, je trouve ca normal de proposer au client de ramener son bouquin si ca lui plait pas.
c'est tres commercial au final, de toutes facons.
puis ca peut s'arreter tres vite quand le mec le change pour un autre titre 7 fois de suite (comme par hasard, la meme série, dans le bon ordre) : la, on lui montre la sortie gentiment... 8)


NDZ :
>L'oubli fait vendre, et c'est peut-être pour cela qu'une
>majorité des professions de mémoire (et "du savoir") sont
>des ennemies désignées par le capitalisme libéral

On a pas que des copains dans le NoDak en commun, dis donc ! 8)


Guewan :
>Surtout quand on voit à qui les SP sont envoyés.. il faut voir
>la liste ça fait vraiment peur.

m'en parle pas.
il y a quelques années, j'ai bossé dans un petit label d'édition discographique, tendance électro.
entre deux pochettes de disques et déclinaison presse, je m'occupais du fichier et mailing promo ; j'ai rarement halluciné comme ca, je m'attendais a du n'imp', mais ce fut une véritable révélation. du concret, du vrai. bleuaargh.
c'etait un petit label, pourtant, mais ca voulait quand meme dire 300 disques promo au bas mot pour chaque sortie, compter le double pour une "grosse" sortie...
et au final, des gens qui "n'ecoutent pas ce genre de came", ou qui "l'écoutent pas, mais l'ont fait passé à des potes", ou bien sur "qui l'ont pas recu"...
en reconstituant le fichier promo, petit a petit, j'avais quasiment 75% des destinataires qui ne recevaient le truc que par enfile, ou parce qu'ils avaient un lien avec un média...
et le meilleur : t'envoie 30 disques super promo, aux radios "hype", a quelques magazines, 1 semaine avant le reste, le gros de la troupe : et dès le lendemain, des potes t'appelent pour te dire qu'ils l'ont vu chez tel ou tel soldeur en plusieurs exemplaires ! trop coule, hein.
et finalement, le fin du fin : le label signe un deal de distrib avec une grosse major (avec un nom qui commence par UNIVER et qui finit par SALE), et là, ton fichier client, il se multiplie par 3... avec des mecs a l'autre bout de la boite aux lettre qui ne savent meme pas qu'un vynil, ca existe encore...
alors la justification, pour la presse notamment, du SP, pour moi, dans la plupart des cas, c'est du brassage de vente, souvent malencontreusement utilisé ; et clairement, les petits, a ce jeu là, n'y gagnent pas grand chose, au final...
la promo, la pub, le marketing dans la culture ? cyanure pour tout le monde.

>Ceci dit, joli bout dgras junot,

c'est moi qu'tu traite de gras ? c'est moi qu'tu traite de gras ? 8)

>(j'aime particulièrement ton expression se sortir les
>doigts du cul.. je veux pas dire mais ça laisse des traces =)).

on crache dans la soupe, on se sort les doigts du cul... on est des ponques ! 8)


daiboken :
>Maintenant, c'est le return sur investissement à court terme
>qui intéresse. Que ce soit les éditeurs, maisons de disque,...
>mais aussi les grosses surfaces de vente.

en comptant tout le monde, ouais, on est mal barrés, c'est clair...

>Les prix verts de la FNAC, c'est l'exemple type d'une démarche
>commerciale qui t'amène à ne plus consommer que ce qui est
>neuf (parce qu'après, non seulement il faudra bien chercher
>pour le trouver, mais en plus si tu le trouves il sera plus
>cher).

2000% ok ; et ca fait une très bonne raison d'éviter la fnac pour ca.
nouveauté = moins reuch ? mais putain, ca m'a toujours semblé être une incitation pure et dure au boycott, ce genre de plans.
et je parle pas non plus du nombre de deal d'exclus, du genre, "cd bonus inclus dans la première mise en place"... on a les memes aussi en bd, hein, et j'ai de la chance : dans la plupart des cas, j'ai rien a foutre de leur prime cadeau de merde ! 8)

>Evidemment, à côté de ça, des petits éditeurs, qui sortent
>quelques bouquins par an, qui suivent leurs auteurs sur le
>long terme, qui gardent l'entièreté de leur catalogue
>disponible et qui permettent aux albums de s'installer dans la
>durée, ça fait anachronique...
>
>Ca fait vachement plaisir aussi.

c'est clair. encore un truc qui creuse l'écart d'implication et de respect envers l'auteur tout comme le lecteur, entre différents types de structures éditoriales...

>Mais en ce qui concerne les indés, je considère comme un
>devoir d'acheter moi-même tous les albums que j'ai envie de
>lire et/ou de chroniquer.

idem ; les rares occasions que j'ai eu de chopper des SP d'indés, j'ai sorti ma panoplie de mec droit, et j'ai refusé tout net.
c'est pas du militantisme très énervé, c'est juste ôter son chapeau et donner son salut à des gens qui le méritent.

>Parce que l'achat est le moyen dont dispose le consommateur
>que je suis pour marquer politiquement mon accord envers la
>démarche d'un éditeur et d'un libraire qui tente de faire
>vivre un rayon indé dans son magasin.

et on glisse lentement mais surement sur le terrain miné du piratage, du téléchargement comme de la copie, principalement dans les domaines de l'audio et du ciné pour l'instant...

>C'est ainsi que je ne conçois pas d'un jour demander un album
>en SP à L'asso. Ca me paraitrait obscène.

Monsieur Ratier, si vous nous lisez... 8)))

>Et l'argent que je ne dépense pas en recevant des SP de gros
>éditeurs, je le dépense en achetant plus d'indés.
>Pas de problème de conscience de ce côté-là.

Ils n'ent ont aucun pour des choses autrement plus répréhensibles... t'aurais tort !
au fait, personne ne veut un Legendes de Swolfs, tirage noir et blanc, en parlant de ca ? 8)

mais je m'égare, j'oubliais que je parlais à un troupeau de bolchéviques... 8)

Gally, 07.12.2004 à 12:43185253
>> nierais tu que la réalité du Sp ne pervertit pas un peu tout cela? oui, certaines choses vous tombent easy dans le bec, comme tu dis. je le sais, j'ai parfois la même chose...

D'ailleurs les SP ne sont pas les seules influences que reçoit un journal. Il y a un autre facteur, dont on parle moins, qui est l'espace pub pris par un éditeur.
Je fais un calcul rapide en prenant le dernier Bedeka (puisqu'on parle de lui, mais ca s'applique a la majeure partie des magazines) :

Parmis les plus chroniqués :
- Glénat (2 page de pub)
- Soleil (dossier lanfeust)
- Delcourt (dossier helboy)
- Humanos (1page de pub)
- Paquet (1 page de pub)

curieux non ?

compte supprimé . 07.12.2004 à 12:04185247
>>et cela vient confirmer tout le bien que je pense de ce métier, qui
>> n'est plus, à mon humble avis, qu'un relais marketing ET ce n'est pas ce que j'ai feuilleté de
>> Bédéka qui me fera penser le contraire (que copinage et gros sous mènent tout ce
>> petit monde - mais je ne vais pas relancer le débat sur l'indépendance des
>> journalistes, et surtout Du Grand Quotidien - allez voir l'acrimed pour ça).


Lisez PLPL, Pour Lire Pas Lu.

compte supprimé . 07.12.2004 à 12:00185246
>> et je pense que tu connais mal le parcours de june

Qui est somme toute classique :
Il emprunte d'abord la rue d'Edouard Baille, suivie de la rue des Jardins pour déboucher sur l'avenue Fontaine Argent. Il poursuit son chemin par l'avenue Garrot afin de traverser le pont de la République qui l'amène à la rue de la République. Enfin il parcourt la Grande Rue.
Grosso modo.

Effectivement un parcours banal qui ne lui permet pas de critiquer les SP.

NDZ, 07.12.2004 à 11:44185242
>> C'est exactement la même chose pour tes remarques trés trés désobligeantes sur le travail que nous faisons.
>> Tu affirmes que tout nous tombe easy dans le bec. Si c'était le cas alors là oui on nagerait en plein bisounoursland !
>> Tu insinues qu'on se laisse juste guider par les choix d'envois des éditeurs, qu'on attend tranquillement d'avoir notre compte de livres pour le mois et zou le tour est joué. Tu crois vraiment que ça se passe comme ça ? Ca ne te parait pas juste un peu "facile" ?

(bon je me permets d'intervenir - avec beaucoup de maladresse et un manque de
rigueur certain, comme d'habitude - parce que ça, ça m'énnerve sérieusement)

Certes, chroniquer des Livres n'est pas mon métier, dans mon cas personnel ça
fonctionne plutôt à la passion/au coup de coeur, de façon désinteressée. Je vais
juste prendre trois exemples (qui sont sûrement aucunement représentatifs du
sérieux des journalistes et se ressemblent dans le foutage de gueule uniquement
par hasard)

Une connaissance qui sort d'une grande école de journalisme et qui travaille dans
un journal local (qui vend bien) m'a raconté comment cela se passait à la
"rédaction" : le manque d'effectif, la précarité des postes (nombre de CDD le
couteau sous la gorge, nombre de stagiaires peu ou pas payés), la chasse aux
scoops imposée par la nécessité de vendre conduit régulièrement les journalistes
à recopier quasi mot pour mot les dépêches AFP ou les Dossier de Presse.
Lorsqu'on sort un guide sur les restos locaux, on prend le numéro spécial d'il y
4 ans (où on demande conseil à la femme du rédac chef qui sort beaucoup et qui
connaît surement les nouveaux lieux à la mode), on modifie la carte et les prix (via coup de fil de 5 minutes) et on file
sur internet pour voir s'il existe un site avec photos histoire d'écrire "petit
resto au cadre rustique avec de magnifiques fresques sur les murs" (véridique).
S'il y a des gogos pour acheter ce genre de torchon, tant mieux.

Autre exemple, un ami réalisateur a accueilli récemment une auteure étrangère
qui venait présenter son film à petit budget en France. Il a fait office de
traducteur et d'attaché de presse (gratuitement, par passion) et a fait une
chronique dans un journal. Grâce au dossier de presse qu'il avait reçu et qu'il
m'a gracieusement donné, j'ai pu admirer la grande imagination des chroniqueurs
de l'ensemble des journaux ayant couvert le film : une telle virtuosité dans le
copier-coller et un tel mépris du lecteur avec un réel aplomb (la plupart des rédacteurs n'ayant
manifestement pas vu le film, cela pouvant être relevé aisément étant donné le
nombre de faux-sens) c'est tout simplement épatant.

Fin des exemples (et pour en finir avec notre domaine préféré) : j'ai un ami
jeune bédéaste qui perce enfin après 10 ans de galère et de RMI et comme son
éditeur est pas le champion de la promo, je me suis dit qu'il serait sympa de
lui faire profiter de certaines connaissances travaillant pour un grand
quotidien du soir qui sort de manière régulière un supplément Livre. On m'a
vivement conseillé de "prémacher" le travail (dossier de presse, images au
format adéquat, interview faite par ma pomme ET exemplaire(s) gratuits) sinon il n'y aurait
aucune chance d'avoir la moindre ligne dans le dit journal, même avec des
"pistons" sûrs et fiables.

Voilà, c'est peu, pas argumenté, pas nécessairement représentatif (même
sûrement pas), mais ce sont mes contacts avec les journalistes de ces dernières
semaines... et cela vient confirmer tout le bien que je pense de ce métier, qui
n'est plus, à mon humble avis, qu'un relais marketing ET ce n'est pas ce que j'ai feuilleté de
Bédéka qui me fera penser le contraire (que copinage et gros sous mènent tout ce
petit monde - mais je ne vais pas relancer le débat sur l'indépendance des
journalistes, et surtout Du Grand Quotidien - allez voir l'acrimed pour ça).

Gros bisous de Bisounours Land

Guewan, 07.12.2004 à 11:34185241
>> Juste une précision sur mon "persiflage" : le discour de june ne repose que sur des arguments faussé par la rumeur ! C'est toujours plus facile de se laisser croire que le monde de la presse (ou des SP ou des éditeurs ou...) est pourri plutôt que d'accepter que la plupart des gens sur lesquels vous crachez font simplement et honnêtement leur boulot. Et franchement je ne vais même pas tenter de vous déposséder de vos idées reçues. La seule manière serait que vous intégriiez concrètement une rédaction.

Comme l'a dit Claude, tu ne connais pas le parcours de June.. et comme tu ne connais pas le mien, je vais me permettre de souligner un abus total des demandes de SP. Vraiment. Si tu voyais le harcèlement permanent pour avoir parfois 3 mois avant sa sortie des infos sur des albums (et là j'englobe tout le monde, moi la première aussi parfois) et les albums eux mêmes. Cela parait évidemment logique pour toi, mais est ce que cela sert les lecteurs d'avoir ces infos si tôt ? moi pas, puisque j'oublie ce que j'ai vu.. et je suis obligée d'aller rechercher qq mois plus tard quand j'y pense.
Et je ne me fonde pas sur la rumeur puisque j'ai bossé dans ce milieu. Et tu peux citer un album parmi la masse, moi ça me fait doucement rigoler. C'est bien beau un petit album parmi tout le reste.. ça fait limite je chronique sur cet album pour me donner bonne conscience.
Quand tibou dit l'argument de vente sur le nombre de chroniques ce n'est pas génial, je suis à la fois d'accord sur le principe, mais il y a aussi le problème de l'offre qui est bien trop démeusurée par rapport à la demande.. Donc à la limite c'est compréhensible. Les chroniques nombreuses pourraient être présentées de manière différente pour qu'au contraire elles soient plus avantageuses pour le lecteur. Je n'ai parcouru qu'une fois Bédéka, pour le n°1. Evidemment tout faisait noyé dans la masse, sans réelle distinction (à part la notation mais ça je n'aime pas spécialement). En meme temps, cela présentait un grand panel d'albums (essayons d'être un poil positif les enfants =) ).. mais qui sont vite oubliés comme l'a dit tibou.

Et au lieu de te retrancher et de mordre, explique nous le fonctionnement d'une rédaction (pas pour moi j'ai également bossé là dedans).. parce que pour l'instant, ton discours est creux, ne nous apporte rien, juste du vent et comme je suis déjà malade, j'aimerais ne pas avoir une pneumonie, merci.

daiboken, 07.12.2004 à 11:25185239
Et puis quand on aura des détails sur comment ça se passe dans UNE rédaction, est-ce qu'on devra considérer cet UNIQUE exemple comme représentatif d'un système ???

Ceci dit, je ne veux pas dire qu'il n'est pas intéressant de connaitre un peu mieux comment ça se passe à la rédaction de Bédéka.
Je dis juste qu'il ne faudrait pas pour autant en tirer des conclusions trop générales.

petitboulet, 07.12.2004 à 11:23185238
et pour finir petitrond, c'est quand même dommage qu'on soit obligé de t'agresser pour commencer a avoir des embryons de reponse de ta part. ca serait quand même plus simple si tu argumentais des le debut plutot que de prendre de haut...

petitboulet, 07.12.2004 à 11:21185237
>> Donc, j'aimerais avoir ton avis (different de celui de June si j'ai bien suivi) a propos de la discrimination causé par les SP entre les gros et les petits editeurs. A prioris ce que dit june la dessus est coherent (meme si c'est peut etre faux)

ce que dit june n'est pas faux, c'est juste incomplet, parce que les petits editeurs de manga font des sp aussi, moins que les gros, mais ils en font. les indés européens, je n'en ai pas entendu parler, par contre.

Matthieu, 07.12.2004 à 11:10185235
Et franchement je ne vais même pas tenter de vous déposséder de vos idées reçues. La seule manière serait que vous intégriiez concrètement une rédaction.

bon je vais quand meme te poser quelques questions j'espere que tu voudra bien m'expliquer quand meme (allez quoi, tu veux mieu que tony du métro quand meme)

a prioris j'ai pas d'idée recu sur les SP puisque c'est le premiere fois que j'entend parlé de ce probleme (si c'est est un)
Donc, j'aimerais avoir ton avis (different de celui de June si j'ai bien suivi) a propos de la discrimination causé par les SP entre les gros et les petits editeurs. A prioris ce que dit june la dessus est coherent (meme si c'est peut etre faux)

petitboulet, 07.12.2004 à 10:44185231
>> >> puis je continue :o)



>> Encore des idées reçues décidément.

et le post du dessous, c'etait des idées recues aussi? tu penses vraiment que faire plus de 50 chroniques tous les mois, ca ne participe pas a la fuite en avant que nous connaissons en ce moment? vraiment?

>> Juste une précision sur mon "persiflage" : le discour de june ne repose que sur des arguments faussé par la rumeur ! C'est toujours plus facile de se laisser croire que le monde de la presse (ou des SP ou des éditeurs ou...) est pourri plutôt que d'accepter que la plupart des gens sur lesquels vous crachez font simplement et honnêtement leur boulot. Et franchement je ne vais même pas tenter de vous déposséder de vos idées reçues. La seule manière serait que vous intégriiez concrètement une rédaction.

ben voila le problème, petitrond. si tu n'expliques pas, on reste comme ca avec nos idées recues, et tu ne nous donnes même pas l'occasion de changer d'avis. soit dit en passant, tu as une vue un peu manichéenne des choses. si je crachais sur les journalistes, je n'écrirais pas autant sur internet. et je ne doute pas de la sincerité des journalistes, je dis que le systeme dans lequel est bedeka, entre autres (faire du nombre de chroniques un argument de vente), pervertit parfois tout cela, cf "mysterieuse" qui n'est pas un travail serieux, quoi que tu puisses en dire.

>> C'est exactement la même chose pour tes remarques trés trés désobligeantes sur le travail que nous faisons.
>> Tu affirmes que tout nous tombe easy dans le bec. Si c'était le cas alors là oui on nagerait en plein bisounoursland !

nierais tu que la réalité du Sp ne pervertit pas un peu tout cela? oui, certaines choses vous tombent easy dans le bec, comme tu dis. je le sais, j'ai parfois la même chose...

>> Tu insinues qu'on se laisse juste guider par les choix d'envois des éditeurs, qu'on attend tranquillement d'avoir notre compte de livres pour le mois et zou le tour est joué. Tu crois vraiment que ça se passe comme ça ? Ca ne te parait pas juste un peu "facile" ?

tu déformes, petitrond, tu déformes... néanmoins, il y a aussi bien sur de cela.

>> Quand au journaliste qui dit des conneries parce qu'il est obligé de chroniquer un album... C'est totalement absurde et simpliste. Pour "Mystérieuse ..." je ne reviendrais pas dessus tout à été dit.

oui. et ce n'etait pas a l'avantage du journal, malheureusement. encore une fois, moi je peux comprendre que le livre lui tombe des mains. il reste qu'il aurait pu faire un travail de redaction potable. mais il devait etre débordé par les autres chroniques qu'il devait faire. ca n'excuse rien, ca montre juste une des failles du systeme.

>> Maintenant nous pourrions au contraire parler de Otaku de Lionel Tran. Qui en a parlé ?

ben c'est en cours sur artelio, si j'ai bien suivi la chose (je m'avance un peu, c'est pas moi qui m'en occupe).

>> L'album sort chez un petit éditeur (les requins marteaux), c'est un petit tirage, etc etc... As-tu vu beaucoup de chroniques de cet album dans la presse ?
>> Nous en avons parlé dans le numéro de décembre. Et nous le re-citons dans notre numéro de janvier...
>> Pourquoi personne ne remarque jamais ce genre d'actions concrètes ? Pourtant nous le faisons constamment.
>>

on ne le voit pas pourquoi? parce que c'est pris au milieu de 49 autres chroniques. cf ce que je dis avant. un des effets pervers de ce système, donc.


>> Bref, quoi que tu puisses penser, essaies juste un peu de croire que nous faisons notre boulot chaque mois au mieux pour véritablement mettre en avant toutes les qualités de la bande dessinée.

je n'en doute encore une fois pas. ce qui ne contredit en rien ce que j'ai pu dire avant.

pikipu, 07.12.2004 à 9:37185220
quel talent!

daiboken, 07.12.2004 à 9:34185219
>> haha, n'importe quoi :o)

C'est pas comme ça que ça se passe.

>> c'est pas comme ça que ca se passe :o)

haha, n'importe quoi.

pikipu, 07.12.2004 à 9:15185217
Ton dernier post m'a beaucoup fait rire Oslo, j'aurais voulu faire le même :)

Oslonovitch, 07.12.2004 à 8:56185212
>> Par contre, quand t'auras compris que pour discuter avec les autres, il suffit pas de reprendre chaque phrase en disant: haha, n'importe quoi

haha, n'importe quoi :o)

>> ou, c'est pas comme ça que ca se passe, yaura peut etre enfin quelque chose d'interessant a tirer de tes posts.

c'est pas comme ça que ca se passe :o)

Bon, blague à part pour ceux que ça intéresse, lorsque le persiflage cherche à flatter, on parle alors de "charientisme". Voilà, moi je suis content j'ai appris un nouveau mot :)

MR_Claude, 07.12.2004 à 7:28185206
peut-être justement parce qu'Otaku est npyé dans la masse, c'est ce que petitboulet dit, en fait :o)

et je pense que tu connais mal le parcours de june, pour dire qu'l ne se base que sur des rumeurs, mais bon, on va l'attendre, pour ça :o)

Petitrond, 07.12.2004 à 2:42185205
>> puis je continue :o)

>> des lors, il m'apparait évident que nous devons aller vers une selection de titre plutot que vers une couverture exhaustive. ca donnerait plus de temps et de pages aux journalistes parler des albums, ca donnerait l'occasion de mettre sur un pied d'égalité les petits et les gros éditeurs (oui, la je suis à bisounoursland, j'oublie l'effet SP, bien présent, qui permet au journalise d'attendre qu'on lui file l'album tout cuit dans le bec plutot que d'avoir une démarche motivée par la curiosité.) ca éviterait aussi a des journalistes de dire des conneries sur des albums dont ils n'ont rien a foutre mais qu'ils doivent chroniquer parce qu'il faut tout chroniquer (cf la chronique de "mystérieuse..." dans bedeka). enfin, ca aménerait une certaine "ligne" au mag. bref, avoir un peu moins la tête dans le guidon, ca ne présente pour moi que des avantages.

Encore des idées reçues décidément.

Juste une précision sur mon "persiflage" : le discour de june ne repose que sur des arguments faussé par la rumeur ! C'est toujours plus facile de se laisser croire que le monde de la presse (ou des SP ou des éditeurs ou...) est pourri plutôt que d'accepter que la plupart des gens sur lesquels vous crachez font simplement et honnêtement leur boulot. Et franchement je ne vais même pas tenter de vous déposséder de vos idées reçues. La seule manière serait que vous intégriiez concrètement une rédaction.

C'est exactement la même chose pour tes remarques trés trés désobligeantes sur le travail que nous faisons.
Tu affirmes que tout nous tombe easy dans le bec. Si c'était le cas alors là oui on nagerait en plein bisounoursland !
Tu insinues qu'on se laisse juste guider par les choix d'envois des éditeurs, qu'on attend tranquillement d'avoir notre compte de livres pour le mois et zou le tour est joué. Tu crois vraiment que ça se passe comme ça ? Ca ne te parait pas juste un peu "facile" ?
Quand au journaliste qui dit des conneries parce qu'il est obligé de chroniquer un album... C'est totalement absurde et simpliste. Pour "Mystérieuse ..." je ne reviendrais pas dessus tout à été dit.
Maintenant nous pourrions au contraire parler de Otaku de Lionel Tran. Qui en a parlé ?
L'album sort chez un petit éditeur (les requins marteaux), c'est un petit tirage, etc etc... As-tu vu beaucoup de chroniques de cet album dans la presse ?
Nous en avons parlé dans le numéro de décembre. Et nous le re-citons dans notre numéro de janvier...
Pourquoi personne ne remarque jamais ce genre d'actions concrètes ? Pourtant nous le faisons constamment.

Bref, quoi que tu puisses penser, essaies juste un peu de croire que nous faisons notre boulot chaque mois au mieux pour véritablement mettre en avant toutes les qualités de la bande dessinée.

petitboulet, 07.12.2004 à 2:21185204
si tu considères mes deux pavés comme une boulette, oui :o)))

Gijom, 07.12.2004 à 2:18185203
>> bon, puisque gijom a brisé le truc, je m'engouffre :o)

Merde, j'ai vraiment fait une boulette là???

petitboulet, 07.12.2004 à 2:08185202
puis je continue :o)

des lors, il m'apparait évident que nous devons aller vers une selection de titre plutot que vers une couverture exhaustive. ca donnerait plus de temps et de pages aux journalistes parler des albums, ca donnerait l'occasion de mettre sur un pied d'égalité les petits et les gros éditeurs (oui, la je suis à bisounoursland, j'oublie l'effet SP, bien présent, qui permet au journalise d'attendre qu'on lui file l'album tout cuit dans le bec plutot que d'avoir une démarche motivée par la curiosité.) ca éviterait aussi a des journalistes de dire des conneries sur des albums dont ils n'ont rien a foutre mais qu'ils doivent chroniquer parce qu'il faut tout chroniquer (cf la chronique de "mystérieuse..." dans bedeka). enfin, ca aménerait une certaine "ligne" au mag. bref, avoir un peu moins la tête dans le guidon, ca ne présente pour moi que des avantages.

petitboulet, 07.12.2004 à 1:54185201
bon, puisque gijom a brisé le truc, je m'engouffre :o)


>> ahahahah...

>> Dès que je réagis j'essaye de foutre la merde... c'est pas nouveau !

ce qui m'aurait interessé, petitrond, c'est en quoi tu n'es pas d'accord avec june, puisque tu es a bedeka, et donc que tu sais un ptit peu comment ca se passe au niveau des journalistes. nous qui ne sommes pas dans ce milieu, effectivement, nous ne le savons pas. ca t'aurait pris a peu pres autant de temps que de rédiger ce post méprisant et vide qui, en l'absence du moindre argument ne vise effectivement qu'à envenimer le débat, et ca m'aurait permis d'avoir deux points de vue différents. pour l'instant, j'ai celui, détaillé de june, et en face un mec condescendant qui persifle. je vais plutot aller voir vers celui qui argumente, ca me parait logique.

>> Tu penses vraiment que ça :

>> "et en suivant les quelques médias bd suivis (bodoi, bedeka, etc), il est impossible de donner sa chance à un bouquin plus de 10 jours"

oui, ce point précis se discute. je pense sincérement qu'une couverture exhaustive de ce qui sort ne fais que participer a la logique de production a outrance dans laquelle baigne la bd actuellement. et je participe moi aussi a la chose, puisque sur bdgest on a pas fait moins de 74 chroniques ce mois ci. c'est enorme. c'est beaucoup trop. de même que les libraires laissent les bds sur les présentoirs de moins en moins longtemps, les journalistes chroniquent, chroniquent et chroniquent. résultat, le lecteur est noyé sous un trop plein d'information. sur bdgest c'est encore pire, puisqu'une chronique ne reste en vue que trois a quatre jours, apres elle est dans la base, mais plus personne ou presque ne va aller la lire. mais pour un mag papier, c'est peu ou prou la même chose. le fait de chroniquer énormément de titre va mener le lecteur a deux possibilités: soit il choisit dans le mag les chroniques qu'il a envie de lire, ce qui pourrait être une bonne chose s'il était curieux, ce qui est assez loin d'être toujours le cas, soit il va tout lire, et a peu pres ne rien retenir. et il ne va pas lire une chronique deux fois.

deuxième effet, le fait de chroniquer énormément de titres fait que les albums chroniqués le mois d'avant (les jours d'avant pour bdgest) sont oubliés au profit des nouveaux, parce qu'il y a trop de nouveautés pour s'attarder sur les vieilleries du mois dernier.

troisiémement, ca a le gros désavantage de ne dégager aucune ligne précise, presque aucun "chouchou". a bdgest on a les coups de coeur, mais ils ne restent guère plus longtemps que les chroniques normales bien en vue. et ce sont généralement des titres assez consensuels. sur bedeka, ce sont des chroniques qui prennent une page si je me souviens bien (j'ai lu le deux, seulement), ca permet un peu mieux de dégager quelque chose, mais comparé a la masse, c'est assez peu visible quand même.

voila en quoi cela se discute, a mon sens

des lors, l'estimation de june ne me parait pas fausse, malheureusement.

Gijom, 07.12.2004 à 1:50185200
>> tain, je me force à ne pas répondre pour laisser a june la primeur, et toi t'arrive avec tes gros sabots...
>> salaud! :o)))

Excuse!!! Mais c'est parce que Petitrond et moi sommes de vieux amis....

petitboulet, 07.12.2004 à 1:30185199
tain, je me force à ne pas répondre pour laisser a june la primeur, et toi t'arrive avec tes gros sabots...
salaud! :o)))

Gijom, 07.12.2004 à 1:05185198
>> "Le SP, mademoiselle, madame, monsieur le journaliste, vous plaignez pas qu'il arrive pas assez tôt, et chialez pas : vous en recevez des tonnes, c'est gratos, et bien souvent, ca finit en boutique de seconde main pour arrondir vos fins de mois, ou en cadeau a la petite nièce"

>> ça mérite qu'on en discute sérieusement ???
>> Tu rigole j'espère !!!

Ben pour la bédé je peux pas dire, mais pour les disques, dvd.. oui c'est exactement comme ça. Je ne vois pas pourquoi la presse bédé ferait exception; mais je veux bien qu'on m'explique si c'est le cas.

De plus, quoi de plus rageant que de lire une chronique élogieuse sur un album - ou même pas d'ailleurs - et de se dire : "ouah, siper, il est sorti je fonce chez mon libraire"; puis là : "ah ben non, ça sort dans deux mois". Du coup quand l'ouvrage sort réellement, ben il est déjà plus d'actualité.

Petitrond, 06.12.2004 à 22:55185186
ahahahah...

Dès que je réagis j'essaye de foutre la merde... c'est pas nouveau !

Tu penses vraiment que ça :

"et en suivant les quelques médias bd suivis (bodoi, bedeka, etc), il est impossible de donner sa chance à un bouquin plus de 10 jours"

ou ça,

"Le SP, mademoiselle, madame, monsieur le journaliste, vous plaignez pas qu'il arrive pas assez tôt, et chialez pas : vous en recevez des tonnes, c'est gratos, et bien souvent, ca finit en boutique de seconde main pour arrondir vos fins de mois, ou en cadeau a la petite nièce"

ça mérite qu'on en discute sérieusement ???
Tu rigole j'espère !!!


Quand à ça :

"Menu, qui rame comme un malade avec ses quelques comparses isolés pour faire tenir une structure toujours très peu préparée a ce terrain miné, ca doit le gonfler, après des années, qu'on lui fasse la réflexion "wah mais dites, vous vous plaignez de pas etre mis en avant, mais si vous voulez qu'on cause de vos bouquins, zavez qu'a nous les envoyer"..."

J'ai bien failli verser ma larme... Vous croyez vraiment que ça se passe comme ça ???

petitboulet, 06.12.2004 à 21:59185182
en attendant, il donne un avis argumenté. toi tu brasses du vent et tu essaies de foutre la merde.cherchez l'intrus...

Petitrond, 06.12.2004 à 20:10185175
A June...

Bravo !
En une seule contribution tu résumes absolument tous les lieux communs, les ragots, les persiflages, les médisances, les brêves de comptoirs, les idées reçues sur la presse et sur les RP... Un instant je me serais cru dans une émission de Julien Courbet !!!

Et je vois que tu as trouvé ton public.

J'espère évidement que nous aurons droit également à tes brillantes impressions sur les fonctionnaires, le gouvernement et son opposition, les groupes industriels, le capitalisme, la médecine moderne, les étudiants, les chômeurs etc etc... Parce que je n'en raterais pas un mot c'est promis !!! Trop fort et trop drole !!!

Bert74, 06.12.2004 à 17:48185159
Dans le cas de l'édition Livre, il y a quand même un gros paramêtre de cette "consommation immédiate forcée" : c'est le principe des "retours".

Le libraire (ou la FNAC, ou le Virgin, ou la grande surface) a la possibilité de retourner ses invendus à l'éditeur dans les trois mois (dans le meilleur des cas).

Ca pousse pas vraiment à la conso sur le long terme...

Personnellement, je n'ai jamais osé ramener une BD qui ne m'avait pas franchemnt emballé à mon libraire. Mais en ce basant sur ce principe pas mal de lecteurs bédéphiles fonctionnent comme ça, il faut dire.

NDZ, 06.12.2004 à 15:45185134
>> Que ce soit au rayon bd, dvd, cd ou autres, la durée de vie moyenne d'un media s'est réduite comme peau de chagrin depuis quelques années.

Ceci entretient l'amnésie nécessaire à la société de conso. Si tu te souviens du 11/09, comment le journaleux peut te vendre son "scoop" quotidien (comme le non-évènement du "départ" de Juppé), si tu te souviens qu'il existe des trucs comme l'"Ascension du Haut-mal", comment acheter le dernier Thorgal? Le marketing lave les cerveaux et envahit l'Info (d'où l'info-spectacle pour l'audimat) et la Culture (d'où l'art comme "produit de grande consommation" en général). L'oubli fait vendre, et c'est peut-être pour cela qu'une majorité des professions de mémoire (et "du savoir") sont des ennemies désignées par le capitalisme libéral : marginalisées car "vieillotes" et "en dehors du coup" (la mode est une stratégie pour entretenir les cycles de conso, ne l'oublions pas), soit l'instantané qui caractérise notre époque. Et vive la lobotomie et la crétinisation de masse par la TV!

>> Maintenant, c'est le return sur investissement à court terme qui intéresse. Que ce soit les éditeurs, maisons de disque,... mais aussi les grosses surfaces de vente.

Et leurs actionnaires.

>> Et l'argent que je ne dépense pas en recevant des SP de gros éditeurs, je le dépense en achetant plus d'indés.
>> Pas de problème de conscience de ce côté-là.

Dis-donc Daibo, su tu continues à consommer intelligemment, je le dis et tu seras puni par le "Système", qui interdit ce genre de pratique.

Oslonovitch, 06.12.2004 à 15:39185133
>> Surtout quand on voit à qui les SP sont envoyés.. il faut voir la liste ça fait vraiment peur. Exemple fragrant : Le magazine Pêche je sais plus quoi reçoit des SP de BD de certains gros.. vous m'expliquez le rapport ?

ben c'est pourtant simple. c'est ce qu'on appelle la pêche au gros :o)

Guewan, 06.12.2004 à 15:28185129

>> Hors, les SP, ca coute du pognon. Ce sont des bouquins qui ont un coût de fabrication, faut les envoyer, et tout le monde ne peut se le permettre ; les étudiants en école de commerce me rétorqueront qu'il faut savoir inclure les frais de pub dans l'ébauche du projet commercial, je leur répondrais gentiment d'aller se faire foutre, et que de tels coûts ne sont pas indispensables lorsque l'on agit au service du livre-oeuvre, et pas du livre-produit, l'éternelle énième différence entre les "gros" et les "petits".

Surtout quand on voit à qui les SP sont envoyés.. il faut voir la liste ça fait vraiment peur. Exemple fragrant : Le magazine Pêche je sais plus quoi reçoit des SP de BD de certains gros.. vous m'expliquez le rapport ? en plus, il se trouve dans la liste urgente des envois de SP...

Ceci dit, joli bout dgras junot, faudrait faire ça plus souvent (j'aime particulièrement ton expression se sortir les doigts du cul.. je veux pas dire mais ça laisse des traces =)).

daiboken, 06.12.2004 à 14:12185114
>> Bordel de merde, quand tout ce petit monde de soi-disants passionés se sortira les doigts du cul pour comprendre qu'un livre n'est pas devenu mauvais parce qu'il est sorti y'a plus de 3 semaines

Bien d'accord.
Que ce soit au rayon bd, dvd, cd ou autres, la durée de vie moyenne d'un media s'est réduite comme peau de chagrin depuis quelques années.
Maintenant, c'est le return sur investissement à court terme qui intéresse. Que ce soit les éditeurs, maisons de disque,... mais aussi les grosses surfaces de vente.
Les prix verts de la FNAC, c'est l'exemple type d'une démarche commerciale qui t'amène à ne plus consommer que ce qui est neuf (parce qu'après, non seulement il faudra bien chercher pour le trouver, mais en plus si tu le trouves il sera plus cher).
Mais combien de fois on n'est pas obligé de jouer ce jeu en se disant "putain, si j'achète pas ce truc maintenant, je le trouverai peut-être plus parce que le titre va disparaitre du catalogue".
Alors évidemment que dans ce contexte, porter artificiellement un produit via un buzz est une technique qui porte ses fruits. Quitte à ce qu'on se rende compte, que c'était juste un soufflé qui se vautre lamentablement. Jusqu'au soufflé suivant.

Evidemment, à côté de ça, des petits éditeurs, qui sortent quelques bouquins par an, qui suivent leurs auteurs sur le long terme, qui gardent l'entièreté de leur catalogue disponible et qui permettent aux albums de s'installer dans la durée, ça fait anachronique...

Ca fait vachement plaisir aussi.


>> Hors, les SP, ca coute du pognon. Ce sont des bouquins qui ont un coût de fabrication, faut les envoyer, et tout le monde ne peut se le permettre ; les étudiants en école de commerce me rétorqueront qu'il faut savoir inclure les frais de pub dans l'ébauche du projet commercial, je leur répondrais gentiment d'aller se faire foutre, et que de tels coûts ne sont pas indispensables lorsque l'on agit au service du livre-oeuvre, et pas du livre-produit, l'éternelle énième différence entre les "gros" et les "petits".


Je n'aime pas trop recevoir des albums par SP dans le but d'écrire une chronique. Ca me rend un peu mal à l'aise.
J'en demande et j'en reçois parfois de certains éditeurs, mais uniquement chez les "gros". Parce que ça ne me dérange pas de profiter du système qu'ils ont mis en place pour avoir gratos des albums que j'aurais de toute façon achetés (je ne demande jamais à recevoir un album que je n'aurais peut-être pas acheté).
Mais en ce qui concerne les indés, je considère comme un devoir d'acheter moi-même tous les albums que j'ai envie de lire et/ou de chroniquer.
Parce que l'achat est le moyen dont dispose le consommateur que je suis pour marquer politiquement mon accord envers la démarche d'un éditeur et d'un libraire qui tente de faire vivre un rayon indé dans son magasin.
C'est ainsi que je ne conçois pas d'un jour demander un album en SP à L'asso. Ca me paraitrait obscène.

Et l'argent que je ne dépense pas en recevant des SP de gros éditeurs, je le dépense en achetant plus d'indés.
Pas de problème de conscience de ce côté-là.

NDZ, 06.12.2004 à 14:00185110
Bravo Ju ! (du constructif pour la distinction Livre-livre et livre-produit - la minuscule est de rigueur)

Oslonovitch, 06.12.2004 à 13:36185104
>> Je vais pas faire dans l'original, mais une fois de plus, je me jette dans le grand bain des gens qui n'ont apparemment que ca a foutre de commenter quelque chose dont on devrait se foutre...

mais c'est le cas june! Ce n'est pas "dont on devrait se foutre" mais "dont on se fout"...
La nature ayant horreur du vide, il faut bien combler les heures qui passent. Autant se connecter sur un forum et discuter BD en attendant la soupe. On s'extasie, on se déchire, on s'entredéchire même, on cause de tout mais surtout de rien. Ca n'avance à rien mais ça donne l'impression du contraire :)

june, 06.12.2004 à 12:58185094
(minuscule post en hommage a Menu, a Ratier, et aux services de presse...)

Je vais pas faire dans l'original, mais une fois de plus, je me jette dans le grand bain des gens qui n'ont apparemment que ca a foutre de commenter quelque chose dont on devrait se foutre...

Mais je m'en fout pas, j'etais mort de rire a la lecture des expressions utilisées par Menu, rédigées a l'arrache, on sent bien le mélange de mépris et de jenfoutisme que le mec réserve a ceux qu'ils range dans une catégorie "gros connard" assez évidente, et les gens qui l'ouvrent grande pour dire quelque chose, c'est quand meme assez rare.

Certes, nous ne savons rien de ce qui peut lier ces deux là, mais visiblement, ca doit pas etre la grosse joijoie.
En se basant uniquement sur ce qu'on lit, on peut difficilement ne pas comprendre un élement déjà simple qui a du contribuer à exceder notre JCM favori : le SP, ce symbole crasse d'un système plutôt injuste.
J'en profite donc pour élargir un peu le débat, après tout, certains se mettent bien des ornières (et comme le note Oslo, ca doit pas être des plus délicats comme installation). 8°
Je ne dis pas que ceci permet de comprendre cela, je pense juste que les SP sont devenus, et ceci dans toute "industrie artistique"
qui soit, un truc lamentablement démonstratif du pouvoir des gros... Ouais, je sais, je m'acharne dans le vent, ben ca me va, impecc. 8)

Le Service de Presse, c'est une sorte de frontière entre les éditeurs viables (souvent les gros) et les petites structures ; et les médias, quels qu'ils soient, ont pris de facheuses habitudes, celle de recevoir les bouquins avant tout le monde, histoire de, comme ils le prétendent, faire monter un buzz, de lancer la grosse artillerie de la promo et du marketing...
Ces arguments lamentables contribuent à élargir encore plus le fossé des faveurs médiatiques entre les petits et grands de ce monde, ces derniers noyant leur budget promo entre 2 plans marketting pourris... Question : combien faut-il de ventes du nouveau format -absolument dispensable- du Chant des Stryges pour financer les chambres d'hotel raqués par Delcourt à des gens pas toujours très concernés par leur programme 2005, lors de la journée "pro" ? C'est un exemple, hein.
Je crache dans la soupe ? Ouais, évidemment, mais je fais pas que ca, hein. 8)

A mon niveau, je trouve ca complètement absurde de focaliser autant sur le scoop, sur la news fraîche, sur la nécessité d'avoir lu le bouquin avant tout le monde, média ou pas.
Oui, je sais, c'est pour coincider la sortie de l'avis médiatisé avec
la sortie du bouquin ; ok, merci. Les délais de bouclage, d'impression, de distribution tout ca, font que c'est mieux d'avoir le bouquin avant la distrib officielle, comme ca tout le monde en parle en même temps...
C'est gravissime comme système.
D'abord parce qu'une fois de plus, c'est traiter l'oeuvre comme un accessoire de mode, qui n'intèrressera probablement plus personne si on loupe le coche ; et si ca n'interresse personne, c'est mauvais, coco.
Bordel de merde, quand tout ce petit monde de soi-disants passionés se sortira les doigts du cul pour comprendre qu'un livre n'est pas devenu mauvais parce qu'il est sorti y'a plus de 3 semaines, ou parce qu'il n'est plus sur la table des libraires, bien en évidence, et que la presse, et les médias en général, couvriront de manière plus large, plus juste, moins ciblée, les trucs qui sortent, ben on passera peut etre moins a coté de certains chefs d'oeuvre, ou du moins de bonnes lectures.
Dans l'avalanche des sorties balancées a tour de bras (principalement par les gros, si j'en crois le consensus général constaté sur certains threads de blogs bien fréquentés alentour... 8) ), et en suivant les quelques médias bd suivis (bodoi, bedeka, etc), il est impossible de donner sa chance à un bouquin plus de 10 jours, et je suis super généreux (a moins bien sur d'avoir 265453564684 m2 de surface commerciale) ; résultat : les gens viennent chercher ce dont ils ont entendu parler, ou sur lesquels ils ont lu des trucs ; et a ce petit jeu là, "l'exposition médiatique", forcément, les gros gagnent toujours.
Hors, les SP, ca coute du pognon. Ce sont des bouquins qui ont un coût de fabrication, faut les envoyer, et tout le monde ne peut se le permettre ; les étudiants en école de commerce me rétorqueront qu'il faut savoir inclure les frais de pub dans l'ébauche du projet commercial, je leur répondrais gentiment d'aller se faire foutre, et que de tels coûts ne sont pas indispensables lorsque l'on agit au service du livre-oeuvre, et pas du livre-produit, l'éternelle énième différence entre les "gros" et les "petits".

Alors Menu, qui rame comme un malade avec ses quelques comparses isolés pour faire tenir une structure toujours très peu préparée a ce terrain miné, ca doit le gonfler, après des années, qu'on lui fasse la réflexion "wah mais dites, vous vous plaignez de pas etre mis en avant, mais si vous voulez qu'on cause de vos bouquins, zavez qu'a nous les envoyer"...
Et s'il envoie chier un journaleux, aussi coté ou droit soit-il (je ne connais ce Ratier que comme une mitrailettre a chiffres annuelle, je ne doute donc pas de sa connaissance large du terrain), ben ca peut se comprendre.
Quand on aura davantage de considération pour le livre-livre, et de fait, pour l'amour ou du moins la passion investie dans l'élaboration de celui-ci, quand on comprendra qu'un bouquin ne sort pas pour tomber dans l'oubli 2 semaines plus tard "parce qu'il y en a plein de nouveaux dont on doit parler", alors peut etre que des super extemistes comme Menu (alleluia) se calmeront ; en attendant, rien qu'a cause de tout ca, je me dis qu'il avait une bonne raison de remettre ce meussssieur à a sa place : mademoiselle, madame, monsieur le journaliste, si vous avez envie de défendre un bouquin, ben attendez donc de le lire, puis parlez-en. Si vous donnez pas une chance de médiatisation à un bouquin, c'est pas un autre qui le fera pour vous. Le bouquin sera sorti depuis 1 mois ? C'est pas grave, il sera toujours dans la librairie (si les libraires jouent un minimum le jeu, il ne renvoie pas le bouquin en retour avant plusieurs semaines, c'est le minimum moral qu'on puisse faire pour ces choses qui nous font vivre, hein...), et les lecteurs de vos papiers vous seront reconnaissants de leur donner des tuyaux encore d'actualité.
Le bouquin, c'est pas un modèle pendant un défilé de mode ; il sera encore valable après la saison, même, si, si. Et c'est dur, dur, dur, d'essayer de ne pas se plier a la volonté, aux régles de ce système merdique : tous les jours a la librairie, c'est un petit combat d'arguments pour décider de la reconduction de telle place pour tel bouquin... Il y en a tellement, le bonheur de l'un fera fatalement le malheur de l'autre... Ben qu'a cela ne tienne, je me réjouis de trouver encore des endroits ou on peut trouver un bouquin qui a plus de 2 semaines de vie bien en évidence, bien en vue. Ou 1 mois. Voire 3 mois ! Imaginez ! Un bouquin qui date de 3 mois encore en pile ? "Ah ah ah, ils sont a la masse ici !" ? Ben nan : ils ont envie de faire partager un coup de coeur, de prolonger la durée de vie de visibilité d'un bouquin... car le bouquin, de toutes facons, il est toujours dans la lib s'il a plu. Bref.

Le SP, mademoiselle, madame, monsieur le journaliste, vous plaignez pas qu'il arrive pas assez tôt, et chialez pas : vous en recevez des tonnes, c'est gratos, et bien souvent, ca finit en boutique de seconde main pour arrondir vos fins de mois, ou en cadeau a la petite nièce, et le boulot d'un journaliste, d'un vrai (pas d'un promoteur a la solde de tel ou tel editeur), personne n'a dit que ca devait etre fait avec du "matériel" tout cuit, non plus...

Bien sur, ca n'arrange pas toutes les poches crevées qui scrutent scrupuleusement les boutiques d'occasion, pour y dégoter le bouquin avant ou pendant sa sortie officielle : c'est de notoriété publique, 75% des trucs envoyés en promo ratent leurs cibles et se retrouvent dans les bacs des repreneurs d'occas (pour avoir bossé dans ce milieux infect qu'est la promo, je m'authorise a en parler) ; c'est comme ca pour les bd, mais aussi pour les romans, les disques, les dvd... et quand je dis 75%, je suis sur que c'est très généreux comme estimation. Mais c'est encore un autre débat.

Ah bordel, ce que j'aime ce Menu, moi ! Il doit bien dire des conneries de temps en temps mais rien que le ton sur lequel il les dit me rappele combien je suis admiratif de ce monsieur.
Monsieur Menu, ce n'est peut etre pas pour les bonnes raisons, mais j'ai adoré votre courrier a monsieur Ratier, et je remercie le manque d'imagination et de recul sur soi-même de certaines personnes pour le publier de manière publique, meme si c'est tout sauf correct de leur part. Moi, je me suis bien marré. Impecc.

"Premier des cochons qui n'existe même pas" ? Putain, ce mec est un précurseur, un inventeur jusque dans les vannes. Mortel.


Petitrond : "Je suis sans voix."

mais pas sans ordi, visiblement.
et au fait, en parlant de ca, il est passé ou, le grand brun a lunettes et au ticheurte coule qui se fait appeler Potiron ? Il est toujours vivant ?

Petitrond, 04.12.2004 à 12:36184937
je suis vraiment mauvais... :)

Bintz, 03.12.2004 à 22:42184897
>> tu mélanges tout,

Quand j'ai lu cette phrase de Claude, je croyais qu'il allait nous citer la Classe Américaine. Allons Petitrond, tu mélanges tout, tu confonds la coquetterie et la classe.

Guewan, 03.12.2004 à 22:40184896
En tout cas ça fait de la pub pour les deux :)

pessoa, 03.12.2004 à 22:13184890
"Mon boucher est un bonhomme abominable, mais son jambon sec est un pur moment de bonheur... L'art et la charcuterie..." (Larcenet, le combat ordinaire)

Je ne dis pas ça du tout pour relancer le "débat stérile", c'est juste que ceci m'a rappelé cela...

MR_Claude, 03.12.2004 à 22:07184888
>> >> J'appelle ça se mettre des ornières.

>> ah ah ah :)
>> ça doit faire super mal :)

excellent! j'avais pas vu, occupé que j'étais à brasser du vide :o)

crepp, 03.12.2004 à 22:04184885
c'est pas vrai petirond, tu es en bouclage c'est ça? le stress? c'est fou.

Oslonovitch, 03.12.2004 à 22:02184883
>> J'appelle ça se mettre des ornières.

ah ah ah :)
ça doit faire super mal :)

MR_Claude, 03.12.2004 à 20:59184879
tu mélanges tout, ru compares une lettre d'insulte à un type qui frappe sa femme, une information de valeur nulle pour un site bd (quel intérêt franchement?) et une situation où il faudrait intervenir.
En clair si ton voisin tapes safemme, tu peux te sentir concerné et agir. Mais si ton journal en fait la une de ses pages, eh bien oui, je considère que ça n'a pas d'intérêt. Aussi sordide que ce soit (dans ton exemple) c'est un fait divers.
Et dans le cas de Menu, c'est quand même moins sordide (cette manie de faire des comparaisons rien que pour fairepleurer dans les chaumières). Si Ratier s'estime blessé, il a des tribunaux pour ça, et ça ne cobcerne toujours pas les sites bd quels qu'ils soient. "Menu est un sale con" j'appelle pas ça une info. Que certains en fassent un billet d'humeur ok, soit, c'est leur droit. Qu'on en fasse pas une afaire d'état non plus, ça n'en a pas l'intérêt.

Le seul point sur lequel on est d'accord est que le débat est stérile (y'a débat???), mais je me fatigue à répondre quand même, parce que je m'en voudrais que tu aies le dernier mot:o)

Petitrond, 03.12.2004 à 20:49184878
C'est incroyable de lire un truc pareil.

La vie de mes voisins ne me concerne absolument pas.
Lui c'est mon boulanger.
Si il tape sa femme c'est qu'ils ont des trucs à régler car on ne peut nier qu'ils se connaissent... ils ont des antécédents... C'est leur problème et pour moi c'est proche du degré zéro de l'intérêt.

Et puis j'en ai rien à foutre que ça soit un sale con du moment que le pain qu'il me vend est bon (ai-je bien compris le capital sympathie maintenant ?).

Voilà ce que tu dis.

Je vois venir le débat stérile.
Ne te fatigue pas à me répondre on a sans doute d'autres choses bien plus passionnantes à faire...


MR_Claude, 03.12.2004 à 20:33184877
c'est quoi de la violence sans victime?

oui il y a d'éventuels antécédents puisqu'il semble à peuprès établi, rien qu'au ton de la lettre que les deux se connaissent déjà (et ça serait fort étonnant que ce ne soit pas le cas au vu du temps de métier des deux). Je vois pas où sont les ornières, je parle de choses qui ne concernent absolument personne ici. Qu'est-ce que ça va changer de savoir que menu a écrit une vilaine lettre à ratier? rien du tout. Ratier a le droit légitime de s'étrangler et d'en faire ce que bon lui semble, y compris de la publier. Mais permets au moins qu'on dise que c'est proche du degré zéro de l'intérêt. Ca ne change en rien le travail de Ratier ou celui de Menu. Que l'un ou l'autre soit un sale con, jem'en fiche oui et reoui.

et tu n'as rien compris au capital sympathie, mais c'est pas grave. aimer un livre ça veut pas dire trouver le bonhomme sympathique.

Petitrond, 03.12.2004 à 20:28184876
Qui parle de victime ?
Moi je parle de violence et de haine...
C'est mal de le dire ?

Tu dis que tu te fous de ceci ou de cela... Tu évoques d'éventuels antécédents (c'est à dire que tu imagines des excuses possibles à Menu). J'appelle ça se mettre des ornières. Et tu parles de capital sympathie dont tu te fiches du moment qu'il continue à distribuer des livres qui te plaisent...

Moi ça me gène.





MR_Claude, 03.12.2004 à 20:10184873
non ça ne me dérange pas parce que ça n'a aucun intérêt. Que la lettre soit au nom de l'éditeur et non au nom de menu lui-même (argument que j'ai lu ailleurs) ne change rien, c'est un extrait de courrier privé, on ne sait rien des antécédents entre les deux, ça ne m'apporte rien d'imaginer que Ratier puisse l'injuste victime d'un Menu ordurier, ni même que ça puisse être une lecture biaisée. J'en ai rien à faire que Menu ne sache pas écrire une lettre de manière juste courtoise (tout comme il semble n'en avoir rien à faire), je me fais pas d'illusion, c'est pas forcément un cas isolé, on a aucune idée de ce qui peut s'échanger parfois, etc...
Parler du naufrage de Menu semblerait supposer que l'on connaisse bien l'homme (ou alors c'est du même niveau). Moi je ne le connais pas, j'ai pas spécialement envie de le connaitre, juste de le lire, et son capital sumpathie, je m'en fiche.
Voila :o)

Petitrond, 03.12.2004 à 20:01184872
Je suis sans voix.

La violence, le mépris, la haine et la vulgarité de ce courrier ne dérange personne ?

Vous croyez vraiment que c'est à en rire ?

Moi je trouve ça pitoyable et triste. Le bonhomme valait mieux que cela... et son naufrage est malheureux à pleurer.

Gijom, 03.12.2004 à 5:22184759
Hi hi hi... pis en plus, on est tout plein à penser la même chose.

strip, 02.12.2004 à 13:55184598
ha ha ! je l'adore Menu, une bonne vieille lettre d'insultes comme on n'en fait plus, en plus je ne trouve pas grave qu'elle ait été publiée, au contraire.

Max, 02.12.2004 à 13:01184589
Il faudrait voir le contexte, mais lu comme ça c'est vrai que ça fait un peu violent ...

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