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le souffle apporté par les éditeurs généralistes [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]
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| | auggie, 05.12.2005 à 19:56 | 232459 |
| | | Ce dont je parlais en particulier, c'est la diversification dans les formats et l'abandon des collections.
Si les éditeurs comme Cornelius, L'Association ou ego comme X ont il y a 15-10 ans bouleversés les format éditoriaux, peu ont abandonné l'idée de collection et les "formatages" que cela crée.
Par exemple, ego comme x à vraiment réussi à briser ces formatages pour faire de chaque livre une oeuvre à part. Cette manière de concevoir le livre semble avoir été largement intégrée par les éditeurs généralistes et apporte à mon avis une diversité vraiment encourageante pour le développement de la bande dessinée. |
| | | | Je loue Le Seuil, qui propose Love & Rockets à 20 Euros, prix ridicule vu la qualité et le nombre de page.
Je tenais à le dire. :) |
| | | | Il parait que Robert Laffont va également se lancer là dedans. Premier auteur réputé à avoir signé: Dufaux, flanqué de Serpieri. Cela promet d'être trèèèès hot ! J'imagine qu'ils ont dû recevoir un beau chèque.
En dehors de cela, je pense que ces éditeurs y voient une opportunité de diversifier leur gamme et saisissant un marché en croissance (? ça, c'est encore à prouver ! ;-)).
Si ce qu'ils proposent est de qualité, hé bien pourquoi pas, si ils se plantent, eh bien tant pis pour eux, merci au revoir. |
| | | | Amha, les editeurs generalistes presente l'avantage de ne pas avoir d'idees preconcues. Les editeurs franco-belge de bandes dessinees ayant un fort heritage de collections et de formats predefinis, ils sont longtemps restes enfermes dans un carcan formel. Le 46 planches couleur est le plus vibrant exemple de cet encombrant heritage, non que le format soit mauvais, mais qu'il ne convient pas toujours.
L'adaptation des albums etrangers en a en effet souvent souffert: mise en couleur, agrandissement/reduction excessive de format, saucissonnage en plusieurs tomes, maquettes massacrees... La tendance semble s'inverser, mais est-ce du au retour des editeurs generalistes ? Futuropolis (l'ancien, que je connais mal) avait deja une telle politique. Les editeurs independants ont aussi privilegies des formats plus libres. Les editeurs generalistes ont lance des collections au format moins contraignants en terme de pagination (Aire Libre, A Suivre) ou de format (ecritures, encrages). Les lecteurs sont sans doute devenus plus exigents, qui plus est, il est desormais facile de se fournir "a la source", via Amazon. |
| | auggie, 05.12.2005 à 12:57 | 232304 |
| | | Comment trouvez vous les livres édités par les éditeurs généralistes comme Le Seuil, Actes sud, denöel etc...
A mon sens ces éditeurs qui sont apparus comme opportuniste aux yeux de certains montrent une volonté intéressante de publier des auteurs innovants. En outre, sans doute grâce à la lattitude que leur offre leur situation commerciale, ils sont à même de proposer des ouvrages dans des formats, des finitions et une singularité difficile à assumer pour d'autres.
Par exemple depuis déjà dix ans Le Seuil brise l'idée de collection et semble adapter son travail éditorial à la personnalité de l'auteur.
Ainsi à première vue rien ne rassemble Viva patamach! de Capron et Killofer, Strip-tease de Joe Matt (qui respecte son aspect de l'édition US), et Le bruit du givre de Mattotti sinon l'intérêt de chaque oeuvre et la démarche éditoriale "individualisante". |
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