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CONCOURS BD-FIL

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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sixpieds, 04.04.2008 à 11:17306520
Gillix :
Est-ce que les écoles qui donnent aux enfants des cours de théâtre leur parlent des difficultés de la vie d'artiste de scènes ? Et les concours de musiques aussi divers que varié ?


Je suis plutôt d'accord avec vdm sur le retournement qu'il y a au niveau des professions artistiques qui sont bien plus valorisées aujourd'hui. Artiste est une ascension sociale dans l'imaginaire collectif, donc forcément il y a plus de candidats et une certaine dégradation des vrais conditions sociales pour la majorité. de plus, les carrières artistiques se sont largement organisées industriellement, "l'ouvrier artiste" est devenu une vrai réalité.

Sinon, il me semble que la comparaison entre un concours et une école n'est pas super pertinente, il y a tentation et esprit du temps à les agglomérer. Mais une "école" se situe dans la longueur d'un apprentissage, d'un vrai suivi par des professionnels et d'une transmission d'un savoir. Comment les comparer à un concours ? Le concours achève l'apprentissage, c'est sa cerise. Et comme le dit vdm, limiter l'idée de futur radieux au concours (en tant qu'instant festif nous dit la télé), c'est réduire le candidat à la fonction compétitive, quel beau spectacle que la compétition, c'est ce qui génère le plus l'adhésion des foules, le marketing ne peut qu'adorer (et ne va pas s'embêter avec le morne spectacle de l'apprentissage). Le concours montre la réussite (c'est le gagnant qu'on regarde), l'apprentissage montre le travail (c'est beaucoup moins sexy).

Je ne dis pas du tout que le concours c'est mal et que les manifestations, qu'elles soient organisés par des collectivités ou autres, devraient s'en priver, il faut bien qu'elles proposent des interactivités. Je rebondis juste sur la comparaison école/concours qui à mon sens, ne jouent pas dans le même registre et surtout n'ont, malgré les apparences, pas vraiment les mêmes buts.

Gillix, 04.04.2008 à 8:08306509
Merci pour ta réponse, je repasse pour te répondre de manière plus consistante dès que j'ai un peu de temps!

vdm, 03.04.2008 à 17:27306493
Je te rejoins, cet aspect des choses n’est pas l’exclusivité de la bande dessinée, les autres disciplines artistiques connaissent les mêmes travers. Mais est-ce parce que le travers est généralisé qu’il faut s’en contenter ? Les écoles et les universités abandonnent leurs étudiants en fin de cycle sans aucune notions des réalités sociales, c’est un fait connu. Un ami, directeur d’un centre de formation dans le domaine de la chimie, qui auditionne des dizaines de chômeurs par semaine me disait dernièrement que lorsqu’un jeune ingénieur chimiste sort de l’université en atterrissant directement au chômage, si celui-ci n’accepte pas les stages et les formations d’usage (dont on sait comment ils sont payés), cela pendant parfois plus de cinq ans, ce jeune n’aura jamais aucune chance d’être embauché dans ce secteur. En sortant de l’université, on ne leur explique pas de façon assez claire que s’ils décident de prendre quelques années sabbatiques, tout leur cursus ne vaudra plus jamais rien.
Alors, elle est très intéressante ta remarque sur le rôle des parents. Mais sont-ils réellement au fait ? En Belgique, et dans d’autres pays européens, il existe des campagnes publicitaires qui préconisent que dormir huit heures par nuit est bon pour la santé et manger des fruits est sain. C’est fou ce qu’on croit aux parents… Il est amusant de voir comment la majorité des parents des années 1960 freinaient du mieux qu’ils pouvaient leur progéniture à vouloir épouser la carrière artistique de leurs enfants alors qu’aujourd’hui ils les accompagnent aux séances de dédicaces dans le but de demander aux auteurs d’aiguiller leurs rejetons. Certains, comme Florence Cestac, parlent très bien de ce renversement.
Sinon, pour répondre à ta question, je crois ne pas me souvenir d’avoir cru un jour que le statut de l’artiste eût pu être un idéal, non, pas même enfant.

Gillix, 03.04.2008 à 16:08306488
Est-ce que les écoles qui donnent aux enfants des cours de théâtre leur parlent des difficultés de la vie d'artiste de scènes ? Et les concours de musiques aussi divers que varié ?
Et le grand prix de Lausanne (en danse et pour rester au même lieu géographique) ?

Pourquoi vouloir à tout prix que les organisateurs de ce genre de concours, quelque soit le panorama artistique, remplacent l'éducation des parents ?

Et puis aussi : As-tu déjà essayé de faire changer d'avis un ados passionné (et réussi bien entendu) ?

Où dis autrement, est-ce que l'ados probablement passionné de BD que tu étais aurais changé d'orientation professionnelle en entendant cela ?

(Ceci dit sans agressivité aucunue bien sûr)

;o)

vdm, 03.04.2008 à 15:51306487
Il est vraiment étonnant ce point commun qu’ont pratiquement toutes les organisations qui proposent des concours dans le domaine de la bande dessinée. On ne compte plus les banques, les caisses d’épargnes, les Fnac, les magasins de la grande distribution, et même les instances politiques culturelles qui proposent des concours centrés sur la découverte du jeune talent, du « dessinateur de demain ». Je ne suis pas spécialement hostile au phénomène, j’aime beaucoup la jeunesse, mais il m’a toujours paru étrange que ces initiateurs lancent ainsi des messages d’espoir aux jeunes-gens, sans jamais leur expliquer à quel point le secteur de la bande dessinée est de plus en plus saturé par la concurrence des titres du au phénomène persistant de l’hyperproduction. De tels messages ne s’embarrassent jamais de présenter ce qu’est la réalité sociale des auteurs découvrant les premières joies de la publication, ni n’expliquent que la paupérisation des auteurs est toujours plus grandissante. On semble au contraire faire croire implicitement que la profession d’auteur de bande dessinée est douce, belle et heureuse. Mais pourquoi diable, toutes ces initiatives taisent-elles systématiquement cette part de la réalité ?
Je parle et je questionne, mais nos jeunes-gens concernés, heureux public-cible, veulent-ils seulement voir cette réalité qui n’est pour eux nullement à l’ordre du jour ? J’ai bien peur d’être vu comme un triste oiseau de mauvaise augure, désirant gâcher les rêves des enfants, soignés médiatiquement à devenir de bons et dociles candidats de concours…

lausannoise, 03.04.2008 à 14:10306482
Bonjour,



A l’heure du printemps et de ses gazouillis nous avons, en primeur, le plaisir de vous informer de l’édition 2008 de « Dessinateurs de demain », le concours de bande dessinée de BD-FIL. Porté sur le thème du métro, il est ouvert à toute personne âgée de plus de 15 ans et n’ayant pas encore publié d’album. Il est doté de plus de CHF 4'500.- (env. € 2'500.- de prix). Ses lauréats se verront invités à BD-FIL (12 au 14 septembre). Une sélection des meilleurs projets (maximum 200) fera l’objet d’une exposition pendant les trois jours du Festival (12 au 14 septembre). Les visiteurs attribueront, sur cette sélection, le prix du public. Envie de participer ? Consultez le règlement complet en annexe ou sur www.bdfil.ch, à l’enseigne de la rubrique concours, vous pourrez également y découvrir les lauréats des éditions précédentes ainsi que le règlement du concours 2008 du concours du meilleur fanzine francophone. Le délai de participation (pour les deux concours) est fixé au 31 juillet prochain.



Nous restons à votre entière disposition pour tout renseignement (par mail ou par téléphone, du lundi au jeudi) et nous réjouissons d’ores et déjà de votre participation ou de l’écho que vous porterez à ce concours. Le nom de l’invité d’honneur de BD-FIL 2008 ainsi que son programme seront dévoilés le 4 juin prochain.



Bien à vous et bonne chance.



BD-FIL Festival international de bande dessinée de Lausanne

Place de la Cathédrale 12

1005 Lausanne (Suisse)

Tél. + 41 21 312 78 10



BD-FIL - 4e édition, 12-14 septembre 2008 www.bdfil.ch

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