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Justin Bieber ou Bastien Vives ? [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum Pages : 1 - 2
| | | | C'est une revue flamande qui parle de BD, genre DBD ou Casemate mais en moins commerciale. |
| Pierre, 16.06.2018 à 10:42 | 369179 |
| | | Gantois : |
Je la trouve bien équivoque cette illustration de Vivès pour le nouveau Stripgids :-) |
C'est quoi Stripgids ? Mes recherches me renvoient vers des liens en néerlandais, une langue que malheureusement je ne comprends pas. |
| Pierre, 16.06.2018 à 10:39 | 369178 |
| | | lanjingling : | Je la trouve très claire, moi. Deux gamins se masturbent sur des pages blanches dans le cosmos.
Par contre, ne connaissant pas ce magazine, je ne sais si elle convient au sujet. |
Ce pourrait être la suite de 2001 l'Odyssée de l'espace. |
| | | | Bon , c'est un spécial porno et #metoo, donc c'est parfait; juste un peu tendancieux dans son interprétation du sens de #metoo :) |
| | | | Je la trouve très claire, moi. Deux gamins se masturbent sur des pages blanches dans le cosmos.
Par contre, ne connaissant pas ce magazine, je ne sais si elle convient au sujet. |
| | | |
Je la trouve bien équivoque cette illustration de Vivès pour le nouveau Stripgids :-) |
| crepp, 24.02.2018 à 14:46 | 368385 |
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Bon cette bulle de vie dans le bassin me touche encore une fois par la narration de Vives, le coté contemplatif aussi me parle dans un sens, pourtant c'est tout de même très creux et sans émotion.
2 longueurs. |
| | | | Mr_Switch : | C'est bien sorti. C'est un album petit enfance. A ne pas chercher au rayon bande dessinée, donc. |
Ok, merci de l'info. |
| | | | C'est bien sorti. C'est un album petit enfance. A ne pas chercher au rayon bande dessinée, donc. |
| crepp, 30.11.2017 à 13:34 | 367134 |
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J'avoue avoir un grand faible pour cette narration si fluide de Bastien Vives. C'est vraiment le grand point positif de l'album. Et même si son trait me plait, j'ai un soucis avec la régularité de sa non-représentation des yeux, pour ce type de récit amoureux cela me gène (oui l'amour pour moi passe beaucoup par le regard).
De plus je n'arrive pas à savoir si c'est un phantasme de mec ou autre chose. Je ne suis pas aussi négatif sur les choix de la jeune fille que certains, je pense que c'est possible dans un sens. Je l'ai vu comme pas assez prête pour essayer l'acte sexuel avec des jeunes gens de son âge, avec Antoine elle a la possibilité d'essayer des choses à son rythme.
Il y a des passages qui touchent, mais il y a d'autres moments où l'intérêt est très léger. Assez déséquilibré en somme.
3 crabes
J'ai demandé à ma femme de le lire pour avoir un avis féminin sur la lecture.
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| e m, 21.11.2017 à 19:02 | 367066 |
| | | Pierre : | "Rassuré" et non pas "rassurée" ? Ainsi e m n'est pas une femme ? Je ne comprends plus rien ... |
Zut. C'est vrai, je voulais dire rassuré.e !
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| Pierre, 21.11.2017 à 13:21 | 367065 |
| | | La faculté d'adopter de façon réaliste un point de vue autre que le sien fait partie des enjeux les plus intéressants de l'art fictionnel. Mais apparemment Vivès n'est pas Flaubert ... |
| Xavier, 21.11.2017 à 10:36 | 367064 |
| | | NDZ : | Le caractère, le comportement et les décisions du garçon sont tout à fait réalistes. Celles de la fille, non, voilà ce que l'on en concluait, entre ami.e.s. |
Tout-à-fait d'accord avec toi. Pour moi, l'ensemble du bouquin résonne beaucoup comme un fantasme a posteriori d'un été où rien ne s'est passé, mais où le personnage principal aurait aimé qu'il en soit autrement.
(et ce n'est pas particulièrement subtil, d'ailleurs)
Il y a plusieurs moments de dissonance, dans le comportement de la fille, qui laisse apparaître les scènes qui sont les plus proches de la réalité, et les autres.
Vives a une vraie science de la narration en bande dessinée, par contre ses récits (lorsqu'il vise à une forme de légitimité, comme ici ou avec Polina) ne font que recycler des poncifs vus ailleurs. C'est très consensuel dans le propos, et j'imagine que c'est pour cela que ça marche si bien auprès des journalistes (et du public?). |
| NDZ, 21.11.2017 à 9:14 | 367063 |
| | | Pour le réalisme du psychisme, tout est dans le choix du personnage principal: est-ce la jeune fille ou le jeune garçon, le héros/l'héroïne (je suis désolé, je ne sais pas le faire en inclusif) ?
Le caractère, le comportement et les décisions du garçon sont tout à fait réalistes. Celles de la fille, non, voilà ce que l'on en concluait, entre ami.e.s.
Mais si mes amis de bulledair ne sont pas d'accord, je veux et souhaite en discuter. |
| Pierre, 21.11.2017 à 8:13 | 367062 |
| | | e m : |
Merci pour ces explications, c'est donc plus rationnel.
J'avais un instant pensé que tu avais eu l'outrecuidance de t'exprimer au nom de toutes, sans même en faire partie.
Avant de supposer que c'était en fait peut-être légitime.
Me voilà rassuré. Ouf ! |
"Rassuré" et non pas "rassurée" ? Ainsi e m n'est pas une femme ? Je ne comprends plus rien ... |
| Anoeta, 20.11.2017 à 21:54 | 367056 |
| | | NDZ : | Mais à chaque fois c'était "irréaliste sur le plan de la psyché" et/ou "conte de fée pour puceau".
Attention, avis monotone, partial et partiel, de profEs quarantenaires de collèges (français/latin/grec et histoire/geo), et donc qui côtoient des ados/pré-ados quotidiennement ou parfois lors de sorties scolaires (pendant lesquelles les gamins se lâchent un peu concernant le porno sur leurs portables et autres choses). Une amie m'a même dit que la même histoire entre deux "soeurs" aurait été mieux et plus crédible... |
Je n'ai pas de souvenirs de conte de fées où le prince se masturbe en pensant à la princesse :o)
Irréaliste au plan de la psyché ? Trop technique, trop pointu, pour répondre à la question...
Bref, pas d'accord avec toi et je peux te citer des enseignants qui ont trouvé le livre très interessant ! :o) |
| e m, 20.11.2017 à 21:20 | 367055 |
| | |
Merci pour ces explications, c'est donc plus rationnel.
J'avais un instant pensé que tu avais eu l'outrecuidance de t'exprimer au nom de toutes, sans même en faire partie.
Avant de supposer que c'était en fait peut-être légitime.
Me voilà rassuré. Ouf ! |
| NDZ, 20.11.2017 à 8:37 | 367039 |
| | | Heu, oui, je n'ai pas changé de sexe... mais j'ai le livre depuis un temps sur mes étagères (cadeau d'anniversaire de mai) et, étant donné la promo autour du livre et/ou du succès, on me l'a emprunté à trois reprises... et trois fois des amiEs (la réception de Vivès chez les femmes? un sujet?). Le retour de lecture que je donne plus bas est donc une sorte de synthèse, avec laquelle je suis assez d'accord. On n'arrive pas au cinglant "sexiste", mais à chaque fois c'était "irréaliste sur le plan de la psyché" et/ou "conte de fée pour puceau".
Attention, avis monotone, partial et partiel, de profEs quarantenaires de collèges (français/latin/grec et histoire/geo), et donc qui côtoient des ados/pré-ados quotidiennement ou parfois lors de sorties scolaires (pendant lesquelles les gamins se lâchent un peu concernant le porno sur leurs portables et autres choses). Une amie m'a même dit que la même histoire entre deux "soeurs" aurait été mieux et plus crédible... |
| | | | Eh, eh. NDZ est bien un garçon. Je comprends que son ton inhabituellement péremptoire dans son dernier message te fasse douter, tout à coup. Mais il ne faut pas :) |
| e m, 19.11.2017 à 19:48 | 367032 |
| | | J'étais persuadé que NDZ était un garçon !
Sans raison particulière d'ailleurs. (sexisme ?)
Où peut-être parce que j'ai rencontré plus de garçon intéressés par la bd, que de filles...?
Sinon, j'avais aussi été moins emballé par ce nouveau Vives que par les précédents.
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| NDZ, 19.11.2017 à 14:13 | 367030 |
| | | NDZ : | J'aurai sincèrement souhaité lire un mix de À ma soeur et de Pauline à la plage, sur le papier, il y avait le potentiel... et je me retrouve devant un mauvais téléfilm, genre spin off de Plus belle la vie version Hélène et les garçons. Vivès nous montre une nouvelle fois qu'il sait écrire en bande dessinée, mais sans savoir écrire. Bluette pas gênante qui va virer au désagréable lorsque le Festival d'Angoulême aura couronné ce livre. |
J'avais précisé ailleurs...
Légèrement transgressif (découverte du sexe entre deux mineurs), branchouille formaté, vaguement sensible (certaines situations ou certains traits psychologiques sonnent tellement faux!! quelle fille aurait envie de ses premières fois avec un mioche, facile à manipuler et à dominer, pour paraître moins nulle auprès des garçons quelle vise vraiment? Aucune, d'où phantasme de puceau), qui peu plaire au puceau comme à la midinette au puceau (aucune fille pourrait avoir envie de se retrouver dans la peau d'Hélène, d'où certaines critiques qualifiant le livre de "sexiste").
En fait, c'est déjà une vision rétro et dépassée de la chose si on compare à du Larry Clark ou autre concernant la sessualité des ados. Après, Vivès maitrise le storyboard, le rythme en image, en case et en page, c'est indéniable. |
| NDZ, 18.05.2017 à 21:18 | 365680 |
| | | Je précise que je ne fais pas du Vivès bashing pour le plaisir, mais le constat est là: il ne m'a jamais autant enthousiasmé que lorsqu'il n'est pas seul aux manettes... |
| NDZ, 18.05.2017 à 21:15 | 365678 |
| | | J'aurai sincèrement souhaité lire un mix de À ma soeur et de Pauline à la plage, sur le papier, il y avait le potentiel... et je me retrouve devant un mauvais téléfilm, genre spin off de Plus belle la vie version Hélène et les garçons. Vivès nous montre une nouvelle fois qu'il sait écrire en bande dessinée, mais sans savoir écrire. Bluette pas gênante qui va virer au désagréable lorsque le Festival d'Angoulême aura couronné ce livre. |
| | | | Retour en force de la série. Où l'ont retrouve des personnages secondaires du début de la série dans des rôles à contre emploi, et c'est bon. |
| | | | chrisB : | avec quelques persos en moins donc |
Alors là, tu t'avances beaucoup... Rien n'est moins sûr ! |
| chrisB, 23.02.2015 à 9:38 | 357976 |
| | | Hop mise à jour sur Last Man (merci la bibli), cette série me fait bien marrer, dans le genre popcorn elle est plutot bien troussée. Le tome 6 marque la fin d'un cycle, ça devrait repartir 10ans après avec quelques persos en moins donc (qui a dit spoiler ?) |
| | | | J'ai préféré le premier tome aux suivants, je m'en souviens. Hélas, c'est bien la seule chose dont je me souviens de la série. Je crains que ce ne soit bon signe... |
| | | | Je reste très mitigé sur cette série. Je ne m'attendais pas à un péplumgaldiatoresque et me doutais que cette série lorgnerait plus du côté de Polonius ou Péplum. Mais il y a un manque qui traverse toute la série, surtout après une entrée en matière assez joussive dans le premier tome (en gros, jusqu'à la rencontre avec le soldat Statum).
Je me suis senti dans un univers pas tellement éloigné de Jacques Abeille et ses jardins statuaires, avec de vraies bonnes idées, mais aussi des moments un peu trop "faciles" (j'ai très peu aimé le passage dans la cité des femmes).
Par contre, les couleurs sont magnifiques et la couverture du tome 3 est tout simplement splendide. |
| NDZ, 10.10.2014 à 15:59 | 356364 |
| | | J'ai plutôt un bon (et flou) souvenir de cette mini-série...
Maintenant que ça a été défriché par le poisson pilote (dont il ne reste que les arêtes), on eu ça
qqs mois après, chez le même éditeur. C'est presque devenu un genre à part entière ou quoi ? :) |
| | | | que faire lorsque tout ce qu'il y avait à conquérir a été conquis? On cherche de nouvelles conquêtes. L'empereur envoye donc la crème de ses soldats explorer les mondes inconnus.
Ce premier tome dégage une atmosphère assez étrange. Tantôt plutôt drôle, tantôt inquiétante et à la lisière du fantastique. A suivre... |
| Mael, 28.11.2013 à 16:36 | 353016 |
| | | Je plussoie ingweil, je trouvais le premier tome assez emballant, drôle, intrigant. Dès le deux j'ai trouvé ça ronronnant, là j'ai lu un peu en ligne et ai laissé tomber. |
| Matrok, 28.11.2013 à 13:46 | 353015 |
| | | ingweil : | Les pseudo-révélations ou autres retournements de situation ne camouflent plus le seul enjeu porté par le titre : nichon/baston. Digne de ce qui se fait de plus moyen en shônen. |
Rhhoo, comment oses-tu écrire un tel lieu commun au sujet des shônen ? ;-) |
| | | | Comme craint, le truc tourne désormais à vide. Quelques passages rigolos, mais l'exercice se limite à de la redite sans intérêt. Les pseudo-révélations ou autres retournements de situation ne camouflent plus le seul enjeu porté par le titre : nichon/baston. Digne de ce qui se fait de plus moyen en shônen, c'est peut-être ça le pire pour Vivès : ne même plus susciter l'énervement mais l'indifférence. |
| SydN, 21.06.2013 à 14:01 | 351577 |
| | | Pierre : | A ce propos j'ai appris récemment que fifty shades of gray était une fanfiction issue des Toilettes ... |
c'est très probable.
:D |
| Pierre, 19.06.2013 à 21:50 | 351552 |
| | | wandrille : |
Bah si, tu vois bien : second degré et trip régressif.
Bastien étant en plus un fan de street fighter assumé, cet album est à mon avis à prendre comme un immense fan art à tout ce qu'on peut retrouver dans le jeu de baston, un domaine qui n'est pas forcément celui de tout le monde, mais où on trouve suffisamment d’aficionados pour trouver un lectorat digne de ce nom (enfin tout dépend du point de vue sur la dignité) à cet album. |
Ces hypothèses ne me semblaient pas vraisemblables, d'où mon aveu final. Celle du "fan art" (qui par essence a peu à voir avec le second degré mais davantage avec la tentative de ressusciter le plaisir perdu d'une expérience de lecture) me paraît beaucoup plus convaincante et cela explique pourquoi je demeurerai toujours hermétique à cette entreprise. A ce propos j'ai appris récemment que fifty shades of gray était une fanfiction issue de Twilight ... |
| | | | Pierre : | je ne vois pas trop comment on peut goûter ce genre de production (second degré, trip régressif ? Non je ne vois pas). |
Bah si, tu vois bien : second degré et trip régressif.
Bastien étant en plus un fan de street fighter assumé, cet album est à mon avis à prendre comme un immense fan art à tout ce qu'on peut retrouver dans le jeu de baston, un domaine qui n'est pas forcément celui de tout le monde, mais où on trouve suffisamment d’aficionados pour trouver un lectorat digne de ce nom (enfin tout dépend du point de vue sur la dignité) à cet album.
Moi je lis avec plaisir. Il faut dire que j'avais déjà une passion coupable pour les bd de Street Fighter qui n'avaient vraiment rien pour elles... |
| NDZ, 14.06.2013 à 9:29 | 351480 |
| | | Tiens, oui, je mangerais bien les auteurs en quiche. C'est bon les quiches. |
| Pierre, 13.06.2013 à 23:31 | 351478 |
| | | Nous n'avons pas les mêmes valeurs. |
| e m, 13.06.2013 à 21:45 | 351476 |
| | | Le premier tome (je suppose que le deuxième aussi) c'est clairement du second degré (voire plus).
Inutile d'être décérébré pour apprécier, il faut juste avoir envie de lire un truc fun et qui se prend pas au sérieux. C'est peut être con, mais c'est assumé.
"ta garde !" ... "Feinte" ... "Enchaine!"
C'est quand même un bouquin de baston...
Les dialogues créent un décalage avec l'univers un peu rétro où évoluent les personnages, et rendent l'ensemble d'autant plus amusant.
En tout cas moi je me suis bien poilé.
Ce genre de trucs :
- J'ai pas réussi à gagner un round, depuis le début.
- C'est normal, Adrian, tu te bats comme une quiche.
Rien que de relire ça me fait marrer 8)
Du fun ! |
| Pierre, 12.06.2013 à 20:43 | 351458 |
| | | Lu environ 80 pages en ligne de Lastman #2: à la fois prodigieusement hideux et d'une stupidité abyssale. On ne dira jamais assez les ravages du Club Dorothée sur le cerveau des créatifs d'aujourd'hui ... Et les dialogues, bon sang, les dialogues c'est le pompon: "Je t'assure, il est prenable" ... "ta garde !" ... "Feinte" ... "Enchaine!" (Kool Shen). A moins d'être passablement décérébré, je ne vois pas trop comment on peut goûter ce genre de production (second degré, trip régressif ? Non je ne vois pas). |
| | | | Deuxième Vivès pour moi, et je dois reconnaître que j'ai été plutôt séduit par cette boucherie, qui ne repose pourtant sur rien de bien tangible, si ce n'est sur une succession de petites choses qui mettent en lumière le sens aigu de l'observation de Vivès. Chaque scène sonne juste, qu'elle soir réaliste ou onirique. La scène de valse est graphiquement très réussie. J'y trouve souvent une certaine parenté avec Ruppert & Mulot, dans la multiplication de petites vignettes qui décompose une action ou dans l'usage de personnages-silhouettes anonymes qui forcent l'identification. |
| SydN, 19.04.2013 à 15:10 | 350910 |
| | | Charlie Brown : | L’autre jour, à l’occasion des Rencontres du 9ème Art d’Aix-en-Provence, j’ai assisté, entre autres choses, à la rencontre avec Vivès, Balak et Sanlaville. La salle était quasiment pleine (majorité de 15-25 ans, majorité dajà séduite par les débuts de Lastman), l’ambiance potache et amusante (si si).
En gros, si j’ai bien tout compris, l’histoire est fournie par Vivès, la charte graphique aussi. Balak se charge essentiellement du storyboard, du découpage, de la fluidité, du script... Sanlaville et Vivès se chargent essentiellement du dessin. Comme ils travaillent en réseau et que chacun peut intervenir sur le travail des autres (dessin, dialogues, caractères des personnages, éléments de l’histoire ou de l’action… etc…), ils se concertent régulièrement, valident ou non leurs idées nouvelles au jour le jour, et il semble régner une saine émulation entre les trois créateurs.
Maintenant, je ne sais pas à quoi ça ressemble vraiment, vu que je n’ai pas lu l’album (à part une vingtaine de pages sur le net lorsqu’un lien avait été posté sur Bulledair, et je n’avais pas détesté).
Vivès a aussi à coeur de développer en parallèle un jeu vidéo issu de Lastman, qui, si le projet se monte, ne devrait pas voir le jour avant fin 2014. Quelqu’un dans la salle a demandé des précisions sur le genre de jeu et d’animation que ça devrait donner. Vivès a répondu par des références, mais, comme l’univers du jeu vidéo m’est totalement étranger, je ne saurais vous en dire plus à ce sujet... (oui, je suis un has been). En tout cas, ça a l’air d’être un gros bosseur et ça a l’air de l’éclater, cette aventure.
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donc bon, en gros, ce qu'il y a marqué dans le bouquin c'est du flan quoi... |
| SydN, 19.04.2013 à 15:09 | 350909 |
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Ahah moi ça m'a fait rire.
si si... |
| | | | L’autre jour, à l’occasion des Rencontres du 9ème Art d’Aix-en-Provence, j’ai assisté, entre autres choses, à la rencontre avec Vivès, Balak et Sanlaville. La salle était quasiment pleine (majorité de 15-25 ans, majorité dajà séduite par les débuts de Lastman), l’ambiance potache et amusante (si si).
En gros, si j’ai bien tout compris, l’histoire est fournie par Vivès, la charte graphique aussi. Balak se charge essentiellement du storyboard, du découpage, de la fluidité, du script... Sanlaville et Vivès se chargent essentiellement du dessin. Comme ils travaillent en réseau et que chacun peut intervenir sur le travail des autres (dessin, dialogues, caractères des personnages, éléments de l’histoire ou de l’action… etc…), ils se concertent régulièrement, valident ou non leurs idées nouvelles au jour le jour, et il semble régner une saine émulation entre les trois créateurs.
Maintenant, je ne sais pas à quoi ça ressemble vraiment, vu que je n’ai pas lu l’album (à part une vingtaine de pages sur le net lorsqu’un lien avait été posté sur Bulledair, et je n’avais pas détesté).
Vivès a aussi à coeur de développer en parallèle un jeu vidéo issu de Lastman, qui, si le projet se monte, ne devrait pas voir le jour avant fin 2014. Quelqu’un dans la salle a demandé des précisions sur le genre de jeu et d’animation que ça devrait donner. Vivès a répondu par des références, mais, comme l’univers du jeu vidéo m’est totalement étranger, je ne saurais vous en dire plus à ce sujet... (oui, je suis un has been). En tout cas, ça a l’air d’être un gros bosseur et ça a l’air de l’éclater, cette aventure.
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| SydN, 19.04.2013 à 10:22 | 350904 |
| | | Thierry : | Vivès est en fait un programme informatique qui dessine automatiquement, d'où sa productivité si productive. La personne qui répond aux interviews est Judith Forest :o) |
ah ok.
(et en vrai ?) |
| | | | Vivès est en fait un programme informatique qui dessine automatiquement, d'où sa productivité si productive. La personne qui répond aux interviews est Judith Forest :o) |
| SydN, 19.04.2013 à 10:07 | 350901 |
| | | On parle beaucoup de Vives pour cet album, mais sur la page de garde il est uniquement crédité aux couleurs (couleur puis gris si je comprend bien). Ce qui est d'autant plus étrange que son dessin me semble particulièrement reconnaissable au fil des pages. Alors ok les deux autres gaillards viennent de l'animation, ils ont l'habitude de plier leur style à celui du chara designer, mais là quand même, ça me paraît un peu trop vivessien pour être possible. Quelqu'un à des éclaircissements ? |
| SydN, 15.02.2013 à 9:43 | 349896 |
| | | lanjingling : | Charlie Brown : | SydN : | Charlie Brown : | Le goût du chlore et Dans mes yeux sont des exercices de style qui ne visent qu'une chose : la sensation. Faire ressentir. Faire ressentir la naissance d'un sentiment amoureux dans le premier (sans compter le rendu du temps qui s'écoule et celui du milieu aquatique où s'écoule ce temps), le cycle d'une relation dans le second, en "caméra subjective". Et Vivès y arrive parfaitement. |
c'est pas parce qu'il y parvient que c'est pertinent. |
Je sais pas si c'est pertinent (d'ailleurs, je sais pas ce que ça veut dire, pertinent) |
A priori c'est un concept SydNien fondamental :)
Charlie Brown : | SydN : | je n'ai jamais entendu de lui de vrai paroles révoltées et pertinentes. |
Quant aux chansons "pertinentes", je comprends même pas ce que ça veut dire... |
|
ah ah
maiheu ! :-) |
| chrisB, 14.02.2013 à 16:57 | 349889 |
| | | Et une page de Matt Madden aussi :)
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| | | | Charlie Brown : | SydN : | Charlie Brown : | Le goût du chlore et Dans mes yeux sont des exercices de style qui ne visent qu'une chose : la sensation. Faire ressentir. Faire ressentir la naissance d'un sentiment amoureux dans le premier (sans compter le rendu du temps qui s'écoule et celui du milieu aquatique où s'écoule ce temps), le cycle d'une relation dans le second, en "caméra subjective". Et Vivès y arrive parfaitement. |
c'est pas parce qu'il y parvient que c'est pertinent. |
Je sais pas si c'est pertinent (d'ailleurs, je sais pas ce que ça veut dire, pertinent) |
A priori c'est un concept SydNien fondamental :)
Charlie Brown : | SydN : | je n'ai jamais entendu de lui de vrai paroles révoltées et pertinentes. |
Quant aux chansons "pertinentes", je comprends même pas ce que ça veut dire... |
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| NDZ, 14.02.2013 à 11:02 | 349884 |
| | | Pour la Saint-Valentin, Justin Bieber dans un gratuit : "Je reçois pas mal de demandes en mariage"... et pour Vivès ? |
| | | | C’est vrai qu’il y a pleins d’exemples, NDZ avait raison. Je pense maintenant aussi à Lettre au maire de V. d’Alex Barbier.
Et il y a aussi les expérimentations de Cédric Manche, ou dans une case en camera objective, il plaçait au dessus des têtes de chaque protagoniste une petite case en camera subjective, indiquant donc la vision de chacun.
Le Will Eisner pique quand même ma curiosité, merci de l’info.
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| Xavier, 13.02.2013 à 22:35 | 349880 |
| | | Appollo : | Il y a plusieurs histoires de Daniel Clowes qui utilisent ce procédé, dans Eightball, ainsi que dans le recueil français "Caricature". |
En fait, quand on commence à chercher, il y en a un paquet: tout un chapitre de Tokyo Tribe 2 (dans le volume 8); une longue séquence onirique dans le Black Hole de Charles Burns; et les deux bouquins de Brian Ralph, Cave-In et Daybreak. |
| SydN, 13.02.2013 à 9:15 | 349863 |
| | | wandrille : | SydN : | sinon last man ça a de la gueule quand même. |
Arrête de la ramener sur Last Man qui est trop de la baloute qui déchire ! |
Hein ?
Mais... Mais... Qu'est-ce que j'ai dit ? |
| | | | SydN : | sinon last man ça a de la gueule quand même. |
Arrête de la ramener sur Last Man qui est trop de la baloute qui déchire ! |
| | | | Disons que le dessin et les couleurs particulières de Dans mes yeux apportent une dimension particulière. L'exploitation de la « caméra subjective » se résume souvent plus à "devant moi" plus qu'à "dans mes yeux" dans les courts récits que j'ai pu lire et utilisant le procédé.
Un trait net, ou du N&B, ne me convainc généralement pas pour ce procédé. L'agitation chromatique, jusqu'à l'écœurement, du bouquin de Vivès, est plus convaincant. De plus le myope que je suis n'a jamais gouté à la vision panoramique nette, vision que ne propose pas Vivès, justement.
Donc la retranscription m'avait vraiment plu. L'histoire par contre se dégonfle après un petit moment jusqu'à perdre la majorité de son intérêt. |
| NDZ, 12.02.2013 à 18:00 | 349847 |
| | | J'étais en train de le dire sur l'autre sujet. The Party dans Eightball. |
| | | | Il y a plusieurs histoires de Daniel Clowes qui utilisent ce procédé, dans Eightball, ainsi que dans le recueil français "Caricature". |
| NDZ, 12.02.2013 à 17:44 | 349844 |
| | | Thierry : | NDZ : | Gantois : | En plus chez Dans mes yeux, il y a l’exploitation de la « caméra subjective », qui rend le récit encore plus fort, et qui est a ma connaissance la seul bd utilisant ce procédé de la première a la dernière page. |
Heu, je ne veux pas dire de connerie, mais je crois quand-même qu'il y en a plus d'un. Je pense sur le coup à une mini-exception : le Ratatouille de Lécroart dans lequel on passe de la subjectivité d'un personnage à un autre, mais il doit bien en avoir d'autres avec la même vision de bout en bout (dans les récits courts, notamment). |
eisner a utilisé le procédé, mais sur un court récit (last day in vietnam) |
Oui, c'est typiquement dans les recueils d'histoires courtes dans le monde de l'inde que j'irais bien chercher (j'ai en tête des noms d'auteurs qui auraient pu commettre cela mais impossible de me rappeler un bouquin - Leif Tande, Jochen Gerner, JC Menu ou autre expérimentateurs). C'est donc pas comme si Vivès avait fait un truc révolutionnaire. C'est peu utilisé, c'est tout. Et souligner le procédé via le titre, je trouve cela inutile, voire puéril (j'insiste sur mon approche conceptuel, bla bla bla et tout). |
| | | | SydN : |
meuh non c'est pas bête.
t'es juste pas dans le questionnement, c'est tout. Rien de grave docteur. |
Ah ben ouais, rien de grave, effectivement. Ça fait longtemps que je ne suis plus dans le questionnement, que ce soit en matière d'art ou pas. Je ne cherche plus ni à comprendre, ni à expliquer. J’ai décidé d’être dans le ressenti et dans la jouissance. C'est mal, mais ça fait du bien. :o)
Je serais artiste, peut-être serais-je toujours en train de me poser des questions. Mais heureusement, Dieu m’en préserve, je ne suis pas artiste et je n’ai pas une once de talent. Mais j'ai besoin des artistes pour vivre, sinon, je meurs. Je vous remercie donc d’exister, vous autres artistes, rien que pour mon bien-être et pour mon bonheur. :o)
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| | | | NDZ : | Gantois : | En plus chez Dans mes yeux, il y a l’exploitation de la « caméra subjective », qui rend le récit encore plus fort, et qui est a ma connaissance la seul bd utilisant ce procédé de la première a la dernière page. |
Heu, je ne veux pas dire de connerie, mais je crois quand-même qu'il y en a plus d'un. Je pense sur le coup à une mini-exception : le Ratatouille de Lécroart dans lequel on passe de la subjectivité d'un personnage à un autre, mais il doit bien en avoir d'autres avec la même vision de bout en bout (dans les récits courts, notamment). |
eisner a utilisé le procédé, mais sur un court récit (last day in vietnam) |
| SydN, 12.02.2013 à 14:40 | 349839 |
| | | Charlie Brown : | SydN : | Charlie Brown : | Le goût du chlore et Dans mes yeux sont des exercices de style qui ne visent qu'une chose : la sensation. Faire ressentir. Faire ressentir la naissance d'un sentiment amoureux dans le premier (sans compter le rendu du temps qui s'écoule et celui du milieu aquatique où s'écoule ce temps), le cycle d'une relation dans le second, en "caméra subjective". Et Vivès y arrive parfaitement. |
c'est pas parce qu'il y parvient que c'est pertinent. |
Je sais pas si c'est pertinent (d'ailleurs, je sais pas ce que ça veut dire, pertinent), mais c'est réussi. Ça me touche, ça me parle. Je demande pas grand-chose à l'art (on me le reproche assez souvent...), et quand j'arrive à ressentir un truc et que ça me plaît, eh bien je suis content. C'est bête, hein ? :o) |
meuh non c'est pas bête.
t'es juste pas dans le questionnement, c'est tout. Rien de grave docteur. |
| | | | SydN : | Charlie Brown : | Le goût du chlore et Dans mes yeux sont des exercices de style qui ne visent qu'une chose : la sensation. Faire ressentir. Faire ressentir la naissance d'un sentiment amoureux dans le premier (sans compter le rendu du temps qui s'écoule et celui du milieu aquatique où s'écoule ce temps), le cycle d'une relation dans le second, en "caméra subjective". Et Vivès y arrive parfaitement. |
c'est pas parce qu'il y parvient que c'est pertinent. |
Je sais pas si c'est pertinent (d'ailleurs, je sais pas ce que ça veut dire, pertinent), mais c'est réussi. Ça me touche, ça me parle. Je demande pas grand-chose à l'art (on me le reproche assez souvent...), et quand j'arrive à ressentir un truc et que ça me plaît, eh bien je suis content. C'est bête, hein ? :o) |
| SydN, 12.02.2013 à 14:11 | 349833 |
| | | Gantois : | NDZ : | Gantois : | En plus chez Dans mes yeux, il y a l’exploitation de la « caméra subjective », qui rend le récit encore plus fort, et qui est a ma connaissance la seul bd utilisant ce procédé de la première a la dernière page. |
Heu, je ne veux pas dire de connerie, mais je crois quand-même qu'il y en a plus d'un. Je pense sur le coup à une mini-exception : le Ratatouille de Lécroart dans lequel on passe de la subjectivité d'un personnage à un autre, mais il doit bien en avoir d'autres avec la même vision de bout en bout (dans les récits courts, notamment). |
Ha oui, Ratatouille, c'est vrai. Si tu trouves encore des exemples dis-moi, c'est quand même pas si courant que ça en bd. |
'spèce de conceptuel, va ! |
| | | | NDZ : | Gantois : | En plus chez Dans mes yeux, il y a l’exploitation de la « caméra subjective », qui rend le récit encore plus fort, et qui est a ma connaissance la seul bd utilisant ce procédé de la première a la dernière page. |
Heu, je ne veux pas dire de connerie, mais je crois quand-même qu'il y en a plus d'un. Je pense sur le coup à une mini-exception : le Ratatouille de Lécroart dans lequel on passe de la subjectivité d'un personnage à un autre, mais il doit bien en avoir d'autres avec la même vision de bout en bout (dans les récits courts, notamment). |
Ha oui, Ratatouille, c'est vrai. Si tu trouves encore des exemples dis-moi, c'est quand même pas si courant que ça en bd. |
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