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Spirou Spirou Spirou Spirou (etc.)

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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jérôme degryse, 29.10.2016 à 12:52363433
"mièvre et réac"


Mièvre je peux comprendre. Mais réac?????

Thierry, 28.10.2016 à 20:40363432
Mr_Switch :
Thierry :
attendez, je suis hors la loi pour avoir partagé la photo ci-dessous ?


En début d'année, tu l'aurais été. Aujourd'hui, non.


Mr_Switch, 28.10.2016 à 18:58363431
Thierry :
attendez, je suis hors la loi pour avoir partagé la photo ci-dessous ?


En début d'année, tu l'aurais été. Aujourd'hui, non.

lanjingling, 28.10.2016 à 17:42363429
Thierry :
Spirou vu par... Frank Pé (et Zidrou) représente un gros ratage.
Mais que ce scénario est pénible et cucul.[...]
Des toiles d'un peintre mystérieux sont envoyée à une galerie bruxelloise. le galeriste, flairant le bon coup, fait monter les enchères en mettant en concurrence deux collectionneurs crétins et incultes mais blindés comme Midas. Cela permet aux auteurs de se moquer de l'art contemporain (égrotrippé, méprisant, élististe, coupé du monde, ridicule...) et de s'extasier devant le beau. En fait, une vision bien beauf qui me rappelle l'humour des années 70-80.[...]Il y a un petit côté détestable dans cette partie de l'intrigue, une vision vieillote des rapports familiaux dans laquelle tout doit s'aranger et on pardonne, on se retrouve partce que c'est dans l'ordre des choses.

Il y a des oeuvres de Frank que j'aime beaucoup (L'élan, les premiers Broussaille), mais j'ai beaucoup de mal avec Zoo, que je trouve, comme toi ce Spirou, mièvre et réac.

Colombine, 28.10.2016 à 15:46363428
Thierry :
attendez, je suis hors la loi pour avoir partagé la photo ci-dessous ?

Yep ! Tu vas avoir Moulinsart sur le dos ! Ah non ce sont d'autres !

Thierry, 28.10.2016 à 15:35363427
attendez, je suis hors la loi pour avoir partagé la photo ci-dessous ?

Colombine, 28.10.2016 à 15:31363426
Coucou Mr_Switch ! Suis pas aussi calée que toi sur le droit de panorama. J'ai juste un jour découvert que l'on ne pouvait pas publier une photo de l'Atomium sans leur accord.

Mr_Switch, 28.10.2016 à 15:17363425
J'y ai pensé moi aussi, Colombine (salut, salut). Le droit de panorama qui affranchit de droits d'auteur les photos de l'atomium n'est actif que depuis cet été. Le dessin doit être plus ancien. Mais est-ce qu'il y a bien un rapport, même indirect ? Je n'en sais fichtrement rien.

Colombine, 28.10.2016 à 14:54363424
Je suis d'accord avec certains propos de Thierry sur le Spirou. C'est plein de bons sentiments... mais c'est beau !
Sinon moi ce qui m'a perturbée c'est l'intrigue avec Champignac et l'apparition de ces champignons noirs... toi cela pour qu'à la fin [attention spoiler] cela disparaisse sans explication. Pfff tout cela pour ça !

Quant à l'erreur sur l'atomium, ce ne serait pas une question de droits ? L'atomium et son image ne soit pas libres de droit et on ne peut reproduire l'atomium comme on veut. C'est une hypothèse...

Gantois, 27.10.2016 à 21:19363421
Pas de scandale en effet, mais ça m'a étonné de la part d'un dessinateur comme lui (et Bruxellois en plus)

NDZ, 27.10.2016 à 19:40363420
Mis à part pour les maniaques de la maille cristalline... je ne vois pas le scandale. (j'avais oublié la fin de la phrase)

Certes, la distance en diagonale entre deux atomes de carbones est trop grande pour un recouvrement des orbitales, donc pas de tige. Mais si tu penses en termes de mécanique de la structure "bâtiment", qui elle subit la pesanteur, ces ajouts sont pertinents si le tout risque de s'écrouler par la suite d'un délabrement effet du temps...

NDZ, 27.10.2016 à 19:33363419
Gantois :
Mr_Switch :
(plus sérieusement, à cause des passages transversaux ? Les diagonales sur les faces du cube n'existent pas en vrai, c'est ça ?)


c'est bien ça


Mis à part pour les maniaques de la maille cristalline, moi j'y vois juste des travaux de consolidation avant effondrement de l'édifice dans le futur, et donc de nouvelles travées qui soulignent juste un peu plus la déliquescence du beau.

Gantois, 27.10.2016 à 17:30363418
Mr_Switch :
(plus sérieusement, à cause des passages transversaux ? Les diagonales sur les faces du cube n'existent pas en vrai, c'est ça ?)


c'est bien ça

Thierry, 27.10.2016 à 14:29363412

Mr_Switch, 27.10.2016 à 13:52363411
(plus sérieusement, à cause des passages transversaux ? Les diagonales sur les faces du cube n'existent pas en vrai, c'est ça ?)

Pierre, 27.10.2016 à 13:48363410
On reste dans l'humour belge.

NDZ, 27.10.2016 à 13:47363408
Alors à quoi ça sert la frite si t'as pas les moules
Ca sert à quoi l'cochonnet si t'as pas les boules

Pierre, 27.10.2016 à 13:42363407
Gantois :
T'es dur. J'ai été déçu aussi, mais bon...
Ce qui m'a le plus perturbé est l'erreur de l'atomium sur la couverture.


Pourquoi ? Il a une boule en trop ?

Gantois, 27.10.2016 à 13:10363406
T'es dur. J'ai été déçu aussi, mais bon...
Ce qui m'a le plus perturbé est l'erreur de l'atomium sur la couverture.

Thierry, 27.10.2016 à 11:08363405
Spirou vu par... Frank Pé (et Zidrou) représente un gros ratage. Un très gros ratage.
je sais que beaucoup attendaient ce Spirou depuis longtemps, alléchés par une rencontre qu'on espérait fructueuse
Mais il y a deux éléments qui posent légèrement problème, et c'est un euphémisme.
Spirou porte un joli T-Shirt rouge tout le long de l'histoire. Evidemment, c'est Spirou, le groom. Le rouge lui est indissociable. Mais si le T-Shirt était bleu, cela vous sauterait aux yeux. Ceci n'est pas Spirou. C'est Broussaille. L'histoire qui rappelle dan ses motifs et ses thèmes "Les baleines publiques", un Bruxelles fantasmé, une thématique qui polonge ses racines dnas le rapport intime, quasi viscéral, à la nature.
Rien qui ne soit typique de Spirou.
Broussaille tout craché.
Ceci n'est pas un Spirou.
Mais ceci nous est vendu comme tel.
Comment faire en sorte que l'illusion prenne ?
Il suffit d'invoquer des personnages typiques de l'univers de Spirou. Et même du Spirou de Franquin.
On ressuscite Noé, le dresseur fantasque et touchant de Bravo, les Brothers.
On intègre Champignac-en-Cambrousse. Pour se faire, les auteurs inventent un intrigue parallèle complètement inutile et rattachée de manière artificielle à l'histoire générale: des champignons noirs qui ne devraient pas exister qui prolifèrent mystérieusement. Double avantage, cela permet d'atteindre les 80 planches (et je m'étonne que Dupuis n'est pas surfé pour en faire le premier graphic novel de Spirou, tant qu'ils y étaient) et d'ancrer cette histoire dans la mythologie du persopnnage.
Reste que cette intrigue tombe à plat, n'est pas très bonne et ne sert à rien. C'est presque dommage par que cette partie est paradoxalement la plus proche de Spirou.
Ce qui nous amène au deuxième problème de cet album.
Mais que ce scénario est pénible et cucul.
Des toiles d'un peintre mystérieux sont envoyée à une galerie bruxelloise. le galeriste, flairant le bon coup, fait monter les enchères en mettant en concurrence deux collectionneurs crétins et incultes mais blindés comme Midas. Cela permet aux auteurs de se moquer de l'art contemporain (égrotrippé, méprisant, élististe, coupé du monde, ridicule...) et de s'extasier devant le beau. En fait, une vision bien beauf qui me rappelle l'humour des années 70-80.
En parallèle, Spirou claque sa démission au Moustique après que la nouvelle rédactrice en chef lui ait demandé de revoir l'un de ses articles pour plaire aux annonceurs. Il retrouve alors Noé, qui officie dans un petit cirque, au moment ou celui-ci vient d'hériter de Fauvette, une adolescente rebelle qui se trouve être sa fille. Il en connaissait l'existence mais ne s'en était jamais occupé.
D'abord laissée au soin de sa mère, puis d'un ami lorsque cette dernière est morte, puis à sa grand-mère lorsque ce dernier est mort dans des circonstances mystérieuses, il s'empresse de la refiler à Spirou. Vous devinez bien sûr que sous ses airs de rébellion adolescente, elle ne rêve que d'enfin découvrir ce père qui se révèle distant et plus proche des animaux que des humains. Il y a un petit côté détestable dans cette partie de l'intrigue, une vision vieillote des rapports familiaux dans laquelle tout doit s'aranger et on pardonne, on se retrouve partce que c'est dans l'ordre des choses.
Bienvenue dans le monde moderne.
Gag, ayant égarée sa valise, la gamine doit se coltiner en costume de groom. Référence, mise en abîme, clin d'oeil... que c'est amusant.
Il s'avère alors que le peintre mystérieux en question est Bornéo, le vieil orang-outang de Noé.
Je veux bien tout l'aspect fable écologique, joli symbole et tout le bazar, mais il y a un moment ou l'antropomorphisme et le symbolisme mignon et joli passe les limites du supportable.
Et quand je pensais que les auteurs avaient atteint le fond, l'un des deux a eu une idée
- J'ai bien un truc qui pourrait faire chouette, mais je suis pas sûr
-dis moi...
- et si... , mais honnêtement, je crois que c'est un peu trop
- mais non, c'est super
- mais non, franchement, c'est un peu ridicule
- mais siiiiiiii, faut y aller. Ca va faire trop beau. Tu vois, le message des animaux qui reconnecte les hommes à la beauté. L'authenticité, le lien à la nature... c'est top
- si tu le dis, allons-y
Et nous voilà avec la cerise sur le gateau, d'une naïveté et d'une stupidité sans nom. On se croirait dans un truc de livre pour enfant, sauf que c'est calibré soit-disant pour le tout public mais en vari pour les nostalgiques bedonnants. D'ailleurs, pour faire bon ton, le tout a été imaginé dans un Bruxelles pseudo-futuriste ou l'atomnium est en ruine.
Et spirou porte des lunettes tandis que Fantasio se fait des implants capillaires. les auteurs ont pris soin de coller aux préoccupations de leurs lecteurs.
C'est tout à leur honneur.
J'ose presque qualifier ce truc de bouse.
C'est dire.

Thierry, 08.08.2016 à 10:27362934
premier Spirou de Vehlmann que je lis. Ce n'est pas que c'est mauivais, c'est juste que j'ai l'impression de beaucoup d'agitation pour pas grand chose.

lanjingling, 02.07.2016 à 4:51362663
Mr_Switch :
Des pirates du silence, je retiendrais quelques intérieurs (première case de la page 19). Et quelques gags (le portier...) Mais c'est surtout le détective de la compagnie d'assurances de la seconde histoire (La super Quick) qui m'a marqué, graphiquement.
Je trouvais la super Quick terriblement vieillotte et lourde ; alors que la Turbotraction ne prenait pas une ride.

Bah oui, la Quick (la Buick, apprécions le jeu de mots), c'est une grosse américaine criarde et toute chromée, mais cela sert l'histoire.
Tandis que les lignes de la Turbo 1 et 2 sont superbes, j'ai longtemps préféré la 2, plus futuriste, la 1, plus lourde avec sa forme de cigare, mais elle correspondait au style de voitures de course de l'époque.
Franquin était un grand designer de meubles, d'objets, de maisons,mais dans "Les pirates du silence" il a laissé à Will le soin de dessiner les bâtiments, qui s'en est admirablement sorti (ont-ils réalisé les décors ensemble ?)
Quoi qu'il en soit, cet album reste l'un des plus beaux exemple d'architecture 50s, comme des films de Tati.

Mr_Switch, 29.06.2016 à 17:49362651
Oui, faire parler le Marsu n'a jamais trop plu à Franquin. D'ailleurs au sein même des Pirates du silence, il rectifie le tir en faisant comprendre que c'est seulement de l'imitation.
L'idée éditoriale était à ce moment que chaque nouvelle aventure de Spirou fasse apparaître une nouvelle capacité du Marsu. Franquin se méfiait que cette idée (la dernière véritable révélation sur le Marsu sera dans le prisonnier du Bouddha). Franquin ne voulait pas que le Marsu devienne trop parfait, ou trop omnipotent (problème qui se rapproche de ce qui arrivera à l'animal dans sa série dédiée, où celui-ci s'anthropomorphise, dans sa posture même.)

Des pirates du silence, je retiendrais quelques intérieurs (première case de la page 19). Et quelques gags (le portier...) Mais c'est surtout le détective de la compagnie d'assurances de la seconde histoire (La super Quick) qui m'a marqué, graphiquement.
Je trouvais la super Quick terriblement vieillotte et lourde ; alors que la Turbotraction ne prenait pas une ride.

Pierre, 29.06.2016 à 17:14362649
e m :

Et je poursuis mes relectures :
Si Franquin a échoué dans sa tentative de faire un polar pour enfants avec la mauvaise tête, il échoue encore plus avec cette histoire. Aussi peu intéressante que Le faiseur d'or.


C'est la faute à Rosy ! (je ne sais plus où, mais on en a déjà causé)

e m, 19.06.2016 à 21:03362577
Je viens de relire Z comme Zorglub, c'est bien ce que dit Champignac.
Même s'il ne l'affirme jamais clairement, il laisse sous-entendre qu'ils étaient étudiants à la même époque.
Donc JDM & Yann n'ont pas imaginé n'importe quoi (désolé), ce sont Franquin et Greg qui se sont bien plantés là-dessus.
Je trouve néanmoins bancal d'avoir basé toute une histoire sur un postulat aussi invraisemblable.


Merci pour l’information concernant la prépublication.


lanjingling :
Depuis l'histoire "Les Pirates du silence" en 1957, mais cette faculté a par la suite été utilisée avec extrèmement de parcimonie, et tant mieux je trouve.

Ce n'était effectivement pas une bonne idée.
Il me semble d'ailleurs avoir lu je ne sais où que Franquin lui même le reconnaissait.


lanjingling :
Cela souligne sa déchéance, de génie du mal à simple chef de bande :)

Juste, on peut voir ça comme ça.
Pauvre Zanzan 8)
Je l'ai bien quand même ce loser, c'est un de mes personnages préférés.



Pierre :
Sinon j'ai relu récemment celui-ci:




Je le trouve sympa. Il est intéressant aussi de noter en comparant les premières pages au dernières, comment il marque le passage d'un graphisme à un autre: au début il est encore marqué par l'influence de Jijé, à la fin Franquin a trouvé son style.

Je l'ai aussi relu récemment. Je n'avais jamais remarqué ce Spirou redessiné.
Par contre j'ai remarqué que Dupuis, au gré de 40 ans de rééditions, affiche un titre erroné sur les 4C : La corne du rhinocéros.



Et je poursuis mes relectures :
Si Franquin a échoué dans sa tentative de faire un polar pour enfants avec la mauvaise tête, il échoue encore plus avec cette histoire. Aussi peu intéressante que Le faiseur d'or.



Nic aura dessiné les Spirou et Fantasio les plus laids de tout la série.
Quant au scénario...



Vraiment pénible à lire. Ce côté moralisateur est fatigant. Les voix off et les commentaires de Spip sont agaçants. C'est lourd, mais lourd...
Ce Spirou -ceinture noire 8e dan de karaté- moralisateur et parfait, est encore plus parfais et tête à claque que Mickey.
Fantasio est un abruti auquel on a aussi envie de coller des baffes.
Et le coup des enfants dotés de super pouvoirs ne passe pas dans cette série.
Point positif, Munuera tient bien mieux ses perso quand dans le tome 47.


Voilà, ça c'est Spirou !

Pierre, 18.06.2016 à 19:46362566
Du teasing considéré comme l'un des beaux-arts ?

En tout cas merci, me voilà révélé une de ces manies dont je n'avais pas conscience jusque-là !

lanjingling, 18.06.2016 à 17:03362565
Pierre :
lanjingling :

Il me semble que dans "Z comme Zorglub" Champignac dit clairement qu'ils avaient été ensemble à l'université, peut-être avec quelques années d'écart, mais c'est néanmoins génant, d'autant plus que dans "Panade à Champignac", Zorglub est décrit comme ayant 45-50 ans, c'est invraissemblable par rapport au Comte.


S'il n'y avait cette phrase du Comte:

Il faudra que vous lisiez mon journal d'étudiant, vous comprendrez...

On pouvait comprendre que s'ils s'étaient effectivement fréquentés à l'Université, c'eut été dans le contexte d'une relation étudiant - professeur. Oui, c'est invraisemblable mais la faculté du lecteur d'exercer sa "suspension volontaire d'incrédulité" est conditionnée par la qualité de l'oeuvre dans laquelle il se projette ; pour ce qui concerne Z comme Zorglub cela ne m'a jamais gêné

N'ayant ni l'album sous la main, ni les dialogues en mémoire, c'est bien à cette phrase que j'alludais. Enfant, cette différence n'était pas suffisament flagrante pour me déranger, adulte, je peux la rationaliser en considérant Zorglub comme un vieux-beau qui fait bien plus jeune que son âge. Me gène bien plus la description qu'en fait Fantasio dans "Panade", dit-il 40-45 ans ou 45-50 ans ? Franquin lui aurait donné l'âge qu'il avait à l'époque .
Et sinon,
Pierre :
(en fait il y a quelque chose qui m'ennuie vraiment dans ce diptyque, mais il me faudrait plutôt l'exprimer dans le cadre d'un article que dans celui d'un forum de discussion).

Pierre :
Je ne sais pas si elles ont la saveurs de celle que je donne à mon chat, mais je les ai appréciées, ces chroquettes. Le Menu auteur de bd me plaît décidément davantage que l'éditeur et c'est un peu couillon d'avoir attendu si longtemps pour faire cette découverte. Je vais tâcher de consacrer quelques minutes de mon temps de congé la semaine prochaine, à la rédaction des mes impressions de lecture (rappelez-le moi, si j'oublie).

Pierre :
L'heure est venue pour moi de ressortir de dedans ma bibliothèque la Gastronomie pratique de ce cher Ali-Bab qui détaille dans son introduction - si mon souvenir est bon - ces différents aspects. Je vous tiens au jus, comme il est convenu de dire en pareilles circonstances.

Tu aimes bien titiller.
Tu aimes aussi distiller.
En fait, tu aimes les verbes en -iller:)

Pierre, 17.06.2016 à 21:11362554
lanjingling :

Il me semble que dans "Z comme Zorglub" Champignac dit clairement qu'ils avaient été ensemble à l'université, peut-être avec quelques années d'écart, mais c'est néanmoins génant, d'autant plus que dans "Panade à Champignac", Zorglub est décrit comme ayant 45-50 ans, c'est invraissemblable par rapport au Comte.


S'il n'y avait cette phrase du Comte:

Il faudra que vous lisiez mon journal d'étudiant, vou comprendrez...

On pouvait comprendre que s'ils s'étaient effectivement fréquentés à l'Université, c'eut été dans le contexte d'une relation étudiant - professeur. Oui, c'est invraisemblable mais la faculté du lecteur d'exercer sa "suspension volontaire d'incrédulité" est conditionnée par la qualité de l'oeuvre dans laquelle il se projette ; pour ce qui concerne Z comme Zorglub cela ne m'a jamais gêné (en fait il y a quelque chose qui m'ennuie vraiment dans ce diptyque, mais il me faudrait plutôt l'exprimer dans le cadre d'un article que dans celui d'un forum de discussion).

Mael, 17.06.2016 à 19:51362553
Mr_Switch :
Rapidement : Cette histoire a été réalisée en partie contre le gré de Dupuis. L'éditeur voulait arrêter les dégâts mais les auteurs ont fait valoir leur contrat. La prepublication a d'ailleurs eu lieu dans Ouest-France et non dans Spirou...


Petit ajout : in fine l'album est bien paru dans Spirou (mais d'abord dans OF en effet), dans les n°3672 à 3678.

Le seul intérêt de cet album (que j'avais lu dans Spirou, du coup) c'est la polémique sur le marsupilami et son apparition soulignant l'absurdité de Marsu Prod (racheté peu après).

lanjingling, 17.06.2016 à 19:06362552
Mr_Switch :
e m :


J'avais bien aimé à l'époque, ça passe nettement moins bien à la relecture.
Le titre est trompeur, ça se prend un peu trop au sérieux, le coup de Spirou tombé amoureux au tome 47 d'une femme qui pourrait être sa grand-mère (misère, il fallait oser un truc pareil).
Et aussi : on découvre que Champignac et Zorglub étaient élèves ensemble autre fois ?! Mais Champignac avoir 75 ans, Zorglub doit avoir 55 ans à tout casser.
Ces deux perso ne peuvent pas avoir été ensemble à l'université. C'est juste n'importe quoi (!!)
A l'époque de M&M il n'y avait déjà plus d'éditeur chez Dupuis pour superviser le travail ?



Zorglub et Champignac condisciples n'est pas une idée nouvelle de cet album. Mais elle gêne, bien sûr.

Il me semble que dans "Z comme Zorglub" Champignac dit clairement qu'ils avaient été ensemble à l'université, peut-être avec quelques années d'écart, mais c'est néanmoins génant, d'autant plus que dans "Panade à Champignac", Zorglub est décrit comme ayant 45-50 ans, c'est invraissemblable par rapport au Comte.

Pierre, 17.06.2016 à 10:44362548
e m :
Je relis mes Spirou...

Histoire faiblarde et sans intérêt. Trop de facilités au niveau scénario (marsu qui parle par hasard juste au bon moment. D'ailleurs depuis quel album a-t-il la capacité de parler ?)
Zantafio qui se laisse appeler "Zanzan" par son acolyte : j'ai l'impression que ça ne colle pas au personnage.
etc...


C'est très naïf, mais 50 ans après sa parution, c'est un album qui a beaucoup de charme et qui se relit avec plaisir.
Pas sûr que dans 50 ans on trouve beaucoup de charme et de plaisir à relire les Spirou actuels. (il n'y en a déjà pas aujourd'hui, alors...)



Un album que je relis régulièrement, et la scène de la course cycliste fonctionne à chaque fois et me fait toujours marrer 8D


J'ai essayé de relire ce faiseur d'or, c'est quand même très mauvais. Anecdotique: quelques cases dessinées par Franquin, à la fin de l'album pour filer un coup de main à Fournier (faciles à identifier les cases). Il y a eu un manque de discernement de Dupuis dans le choix du repreneur (c'est parce qu'il aimait la poésie de Bizu, je crois).

Il y a un sorcier à Champignac me plaisait moins quand j'étais gosse, parce que je trouvais son graphisme un peu guindé. Aujourd'hui c'est un de mes préféré autant pour l'ambiance empreinte d'une certaine féérie que pour son graphisme justement, un belle ligne claire. Et puis c'est là que Franquin a jeté les bases de son univers.

J'ai redécouvert l'album à l'âge de quinze ou seize ans, quand je suis tombé dans un bac de bd à dix francs sur la dernière édition (1966 ou 1968) figurant l'ancienne couverture (pour le coup, la version redessinée présente un caractère hybride, où les proportions des figures et leur look sont ceux des années 50 et le trait celui des années 70). Le papier et l'impression (tant la repro du trait que les couleurs) y était nettement supérieurs à ceux de mon édition des années 80...

Le dynamisme de la scène de la course cycliste est sans doute ce qu'il y a de mieux dans la mauvaise tête, avec globalement tous les décors. Mais Franquin a échoué dans sa tentative de faire un polar pour enfants. Tillieux trouvera le ton juste avec ses premiers Gil Jourdan quelques années après.

Sinon j'ai relu récemment celui-ci:





Je le trouve sympa. Il est intéressant aussi de noter en comparant les premières pages au dernières, comment il marque le passage d'un graphisme à un autre: au début il est encore marqué par l'influence de Jijé, à la fin Franquin a trouvé son style.

Mr_Switch, 17.06.2016 à 10:27362546
e m :


J'avais bien aimé à l'époque, ça passe nettement moins bien à la relecture.
Le titre est trompeur, ça se prend un peu trop au sérieux, le coup de Spirou tombé amoureux au tome 47 d'une femme qui pourrait être sa grand-mère (misère, il fallait oser un truc pareil).
Et aussi : on découvre que Champignac et Zorglub étaient élèves ensemble autre fois ?! Mais Champignac avoir 75 ans, Zorglub doit avoir 55 ans à tout casser.
Ces deux perso ne peuvent pas avoir été ensemble à l'université. C'est juste n'importe quoi (!!)
A l'époque de M&M il n'y avait déjà plus d'éditeur chez Dupuis pour superviser le travail ?



Zorglub et Champignac condisciples n'est pas une idée nouvelle de cet album. Mais elle gêne, bien sûr. Rapidement : Cette histoire a été réalisée en partie contre le gré de Dupuis. L'éditeur voulait arrêter les dégâts mais les auteurs ont fait valoir leur contrat. La prepublication a d'ailleurs eu lieu dans Ouest-France et non dans Spirou...

lanjingling, 17.06.2016 à 9:46362543
e m :
Je relis mes Spirou...

Histoire faiblarde et sans intérêt. Trop de facilités au niveau scénario (marsu qui parle par hasard juste au bon moment. D'ailleurs depuis quel album a-t-il la capacité de parler ?)
Depuis l'histoire "Les Pirates du silence" en 1957, mais cette faculté a par la suite été utilisée avec extrèmement de parcimonie, et tant mieux je trouve.
e m :
Zantafio qui se laisse appeler "Zanzan" par son acolyte : j'ai l'impression que ça ne colle pas au personnage.
Cela souligne sa déchéance, de génie du mal à simple chef de bande :)
e m :
C'est très naïf, mais 50 ans après sa parution, c'est un album qui a beaucoup de charme et qui se relit avec plaisir.
Pas sûr que dans 50 ans on trouve beaucoup de charme et de plaisir à relire les Spirou actuels. (il n'y en a déjà pas aujourd'hui, alors...)

Pareil (65 ans en fait pour l'album)

e m, 17.06.2016 à 9:29362537
Je relis mes Spirou...

Histoire faiblarde et sans intérêt. Trop de facilités au niveau scénario (marsu qui parle par hasard juste au bon moment. D'ailleurs depuis quel album a-t-il la capacité de parler ?)
Zantafio qui se laisse appeler "Zanzan" par son acolyte : j'ai l'impression que ça ne colle pas au personnage.
etc...


C'est très naïf, mais 50 ans après sa parution, c'est un album qui a beaucoup de charme et qui se relit avec plaisir.
Pas sûr que dans 50 ans on trouve beaucoup de charme et de plaisir à relire les Spirou actuels. (il n'y en a déjà pas aujourd'hui, alors...)



Un album que je relis régulièrement, et la scène de la course cycliste fonctionne à chaque fois et me fait toujours marrer 8D



J'avais bien aimé à l'époque, ça passe nettement moins bien à la relecture.
Le titre est trompeur, ça se prend un peu trop au sérieux, le coup de Spirou tombé amoureux au tome 47 d'une femme qui pourrait être sa grand-mère (misère, il fallait oser un truc pareil).
Et aussi : on découvre que Champignac et Zorglub étaient élèves ensemble autre fois ?! Mais Champignac avoir 75 ans, Zorglub doit avoir 55 ans à tout casser.
Ces deux perso ne peuvent pas avoir été ensemble à l'université. C'est juste n'importe quoi (!!)
A l'époque de M&M il n'y avait déjà plus d'éditeur chez Dupuis pour superviser le travail des auteurs ?


Voilà du bon Spirou que j’apprécie !
Dès la première page il y a plus d'humour (et qui fonctionne) que dans tous les albums de M&M et Y&V réunis.
Dommage que T&J n'aient pas développé l'histoire sur deux albums, il y avait pourtant de quoi faire. J'ai toujours voulu en savoir plus sur ce futur dominé par Zorglub Jr.
Un truc qui me dérange quand même : si les années n'existe plus, comment les visiteurs de la maison peuvent-ils savoir qu'ils sont en 2062 ? (Ou c'est Zorglub dans son délire mégalo qui ne se rend pas compte qu'il n'a pas parfaitement réussi à supprimer le temps ?)



Glotz, 28.03.2016 à 19:27361881
Des références, des références, des références...
°baille°

Mael, 26.11.2015 à 20:58360065
Début du nouveau Spirou dans le magazine du même nom. Après le rachat de Marsu Production par Dupuis on voit le gros bestiaux jaune à pois réapparaitre.

Histoire de compléter le grand retour on y rajoute Zantafio et la Zorglonde.

Mr_Switch, 24.07.2015 à 11:08359308
Stuf est mort. Ah bin zut alors, quoi...

Mr_Switch, 27.01.2015 à 13:48357630
THYUIG :
Bon, sans langue de bois : il est tout nul cet album quand même, non ? Une fausse aventure, des situations sans queue ni tête, des personnages ressortis du chapeau en veux-tu en voilà, sérieusement ?
c'est ça que nous font Vehlmann et Yoann sur cette série ?
Autant, le trip en N-Z et les Zorkons me paraissaient plein de trouvailles, autant là, je ne sauve rien.


Curieux. Je n'ai pas détesté ce tome. Je n'ai pas cherché à le lire à la sortie, ça joue peut-être. Pourtant, je ne peux pas te donner grand tort. Le revers de ma lecture tardive, c'est que l'histoire est d'autant plus déroutante, avec le climat actuel.

e m, 13.01.2015 à 22:00357398
THYUIG :
Bon, sans langue de bois : il est tout nul cet album quand même, non ? Une fausse aventure, des situations sans queue ni tête, des personnages ressortis du chapeau en veux-tu en voilà, sérieusement ?
c'est ça que nous font Vehlmann et Yoann sur cette série ?
Autant, le trip en N-Z et les Zorkons me paraissaient plein de trouvailles, autant là, je ne sauve rien.

Je l'ai bien aimé celui-ci. Mais surtout parce qu'il arrive après les deux précédents.
Je suis quand même très déçu par cette reprise de Y&V. J'ai l'impression que FV n'a rien compris à Spirou.
Je précise au cas où, que c'est sans méchanceté, et que ça reste mon impression. Sa vision de Spirou ne correspond pas du tout à ce que j'attendais.

Dommage parce que ça partait plutôt bien avec Les Géants pétrifiés.

Mr_Switch, 13.01.2015 à 15:34357391

THYUIG, 07.01.2015 à 14:06357278
Bon, sans langue de bois : il est tout nul cet album quand même, non ? Une fausse aventure, des situations sans queue ni tête, des personnages ressortis du chapeau en veux-tu en voilà, sérieusement ?
c'est ça que nous font Vehlmann et Yoann sur cette série ?
Autant, le trip en N-Z et les Zorkons me paraissaient plein de trouvailles, autant là, je ne sauve rien.

lanjingling, 14.12.2014 à 17:33357021
e m :
J'attends maintenant plus des One-Shot que de la série mère. Ce qui est quand même dommage.
Et à propos des One-shots, le prochain devrait paraître au premier trimestre 2015 :

je repique l'image du forum BDG

Rien que le titre et son allusion au tome 8 me font déjà bien marrer 8D

Il y a des liens vers les premières pages, mais comme j'ai la flemme :
clic

Un Spirou par Téhem (Jean de son prénom), quelle bonne idée.
Amusant, la tête, la bouche de Spirou case 6 vient directement de "La grippe coloniale".

e m, 14.12.2014 à 14:20357017
J'attendais de le relire, et je viens justement de le terminer.

Je partais avec un très gros à priori tant j'avais trouvé catastrophiques les deux précédents tomes. (c'est surtout le scénario qui me dérange, sans être particulièrement fan du dessin)
J'avais très envie de ne pas apprécier ce nouveau tome... et finalement j'ai bien aimé.

L'histoire n'est pas foncièrement intéressante, ça va un peu trop vite (pourquoi pas en deux tomes pour développer un peu ?) mais l'humour fonctionne pas mal et Poppy Bronco et ses runing gags m'ont bien amusés.
Le runing gag du costume me plait aussi pas mal.

Le point qui m'a fortement déplu, c'est la bonne grosse leçon de morale.
F.V. y fonce tête baissée avec ses gros sabots, et vas-y que je te dénonce que la guerre c'est pas bien que ça fait des malheureux, etc... Aucune subtilité, ça se prend trop au sérieux.
Je veux bien qu'on dénonce des trucs dans Spirou, mais faut le faire avec classe.

Sinon, le petit aperçu de la rédaction de Spirou à la fin fait plaisir (surtout que je n'ai pas relu mes Gastons depuis une bonne dizaine d'année).

Donc un tome pas mal, mais Y&V ne sont pas prêt de me faire oublier T&J.
(pourquoi avoir intitulé cet album Le Groom de Snipper Alley alors que ça ne fait référence qu'à une scène...?)


J'attends maintenant plus des One-Shot que de la série mère. Ce qui est quand même dommage.
Et à propos des One-shots, le prochain devrait paraître au premier trimestre 2015 :

je repique l'image du forum BDG

Rien que le titre et son allusion au tome 8 me font déjà bien marrer 8D

Il y a des liens vers les premières pages, mais comme j'ai la flemme :
clic


Mael, 14.12.2014 à 9:23357002
Il est pas mal du tout ce tome, le duo me convainc de + en + et s'inscrivent ainsi dans la tradition de Tome&Janry quand Morvan&Munuera ressemblaient plus à Nic&Cauvin.

lanjingling, 14.12.2014 à 2:25357000
Un nouveau Spirou, et personne n'en parle, ne serait-ce que quelques mots pour en dire qu'il n'aime pas ?



Une page se tourne...

lanjingling, 13.12.2014 à 5:04356992
Je collectionne les anciens numéros du journal (enfin, collectionne, j'en achète parfois lorsque l'occasion s'en présente), et je dois dire que des numéros comme le 1000, le 2000, les spéciaux 25 ou 33 ans, et même des spéciaux printemps, noel ou été étaient souvent vraiment exceptionnels. Il y avait en moyenne 3 spéciaux par an dans les années 60-70, on voit que la crise économique est passée par ici, mais tout de même, arguer du fait que le 4000 est un numéro double pour ne pas publier de magazine la semaine suivante, je trouve cela un peu mesquin.

Mr_Switch, 11.12.2014 à 13:59356983
Je ne disais pas qu'il n'était pas marrant. Je disais qu'il ne poussait pas forcément à l'achat exceptionnel.
Comment dire... Le thème est sans doute original mais la revue ressemble à un numéro comme un autre de prime abord.

Je dois reconnaître que le premier Spirou que j'ai acheté était le fameux 3132 avec couverture holographique pour les 60 ans de Spirou. Alors forcément, après, on veut toujours mieux...

Mael, 11.12.2014 à 8:14356981
Ce Spirou buggué semble plutôt marrant, j'ai vu que "L'Histoire du journal" était consacrée... à un numéro de Pif ! Plutôt plaisant ^^

Mr_Switch, 10.12.2014 à 21:30356978
Le Spirou 4000 est donc sorti cette semaine. Bouah, rien qui ne donne envie d'acheter exceptionnellement le numéro. Il y a bien Bouzard dessinant quelques pages de Tuniques Bleues...

lanjingling, 30.08.2014 à 0:46356119
Pierre :




Séverin tel qu'en lui-même, le compteur bloqué sur 1945, en dehors de Rob Vel et Jijé, point de salut ! Franquin n'a jamais existé. Mis en perspective avec le Groom vert de gris et le journal d'un ingénu, cette fixation sur la seconde guerre mondiale, peu paraître à la fois lassante et étrange (n'est-ce donc pas une erreur en terme de statégie commerciale ?), mais ne boudons pas notre plaisir: Séverin est peut-être le seul ADS encore en vie, et sa démarche (son délire ?) est dénuée de tout cynisme. Son génie graphique rend avec évidence toute la bizarrerie de son univers esthétique chargé d'un érotisme trouble, et on lui pardonnera d'avoir glissé une allusion qui, pour paraître anticléricale, n'est qu'anti-catholique (comprenne qui peut).

Compris (merci Mr_Switch). Je m'étonne néanmoins: Un érotisme trouble n'est-il pas en contradiction avec le septième point du code d'honneur des ADS ?

lanjingling, 28.08.2014 à 23:39356101

Ma femme trouve le dessin très beau, très agréable, et les mimiques et expressions du petit clown très amusantes. Je lui ai dit que ce n'était pas un clown mais un groom, mais ce n'était pas l'album le plus indiqué pour lui expliquer qu'elle avait presque commis un blasphème en disant cela.
Sinon, je suis d'accord avec elle, très bel album.

Le PBE, 07.07.2014 à 21:02355699
Autant que je sache, il n'y a aucune actualité autour des Mini-Récits de Spirou si ce n'est que l'été dernier on complétait la collection dans la Bullebase. J'en profite pour changer le bouton de la BullActu. Bonne (re)découverte !

lanjingling, 19.06.2014 à 17:57355482
lanjingling :
Mael :
Deux albums jeunesses bien fichus. Je me suis rendu compte que je n'avais jamais lu de Toto, c'est avant tout très beau mais le scénario tient bien la route aussi, c'est gentil et agréable.
Et oui, que Yoann n'a-t-il conservé ce style (et ce coloriage) au lieu de son Spirou rugueux ?

Et pourquoi ses personnages sont-ils si souvent dégingandés ? Yoann semble bien plus à l'aise avec les animaux qu'avec les humains.

e m, 29.05.2014 à 9:27355246
Le Spirou de...#7
C'est devenu interdit par le cahier des charges de faire du Spirou contemporain ?
Parce que ça commence à devenir sérieusement lassant tous ces Spirou à la guerre et dans le passé.
3 robots

NDZ, 11.05.2014 à 11:42355107
C'est juste insupportable. Le scénario est indigent, les dialogues nullissimes et le dessin parfois mal cadré voire illisible. Je ne pensais pas mettre une note comme cela à un Spirou. La reprise de Wehlman&Yoann est d'autant plus acceptable.

Mr_Switch, 26.09.2013 à 13:29352460
Et la boucle est bouclée ;)

strip, 26.09.2013 à 13:15352459
Boulot très impressionnant et passionnant, et ça permet de savoir d'ou viennent les noms des groupes de rock français des années 80 :

:-)

Glotz, 26.09.2013 à 10:32352456
Merci à vous, très beau travail !
Il reste plus qu'à mettre le reste des Spirou maintenant ^^

Herbv, 25.09.2013 à 21:48352454
Impressionnant comme travail. Bravo aux bulletravailleurs de l'ombre !

Normalement, j'ai quelques mini-trucs encore en état d'origine dans quelques reliures éditeur de Spirou des années 1970 et 1980. Il faudrait que je regarde ça de plus près :)

Mr_Switch, 25.09.2013 à 18:21352453
Sans oublier Tout...Spirou !

Le PBE, 25.09.2013 à 18:15352452
C'était l'un des serpents de mer de Bulledair auquel on prévoyait de s'attaquer depuis longtemps et nous lui avons tordu le coup cet été: les mythiques mini-récits sont dans la Bullebase.
Les suppléments parus depuis 2008 étaient déjà là, nous avons ajouté la série princiale qui débuta en 1959 ainsi que les « mini-albums » des années 80.
Ce qui fait 3 séries: Mini-Récits - Mini-Bibliothèque Spirou (1959-1975), Mini-Récits - Mini-Albums (1980-1987) et Mini-Récits (en cours depuis 2008).

A collection exceptionnellle, petite page exceptionnelle: Les Mini-Récits, d'hier et d'aujourd'hui. Vous y retrouverez tous les titres des trois périodes, tous les auteurs ainsi que les séries auxquelles certains mini-récits sont liés.

Il va sans dire que c'est nous les meilleurs et que ces pages sont le fruit d'un méticuleux travail d'investigation sur la toile mais ce serait hypocrite de ne pas saluer Bd Oubliées et Bédéthèque comme sources d'information principales (par contre je ne citerai pas les sites de vente ou de catalogues de collectionneurs où j'ai récupéré l'essentiel des couvertures).

Chenus ou jeunots, allez donc (re)découvrir ces petits livres. Bonne navigation!

(PS: La série des Spirou Poche, autre fournée de suppléments détachables du magazine, est dans les tuyaux mais pour l'instant incomplète)

Pierre, 11.09.2013 à 20:52352334
Mr_Switch :
Tu as joué le jeu de déchiffrer le code avant de tourner chaque page ?! Avoue.

Rob Vel, Jijé et Dineur ! Notons aussi l'évocation d'une véritable actrice française.


Oui, Dineur ! Je l'avais oublié. Ginette Leclerc n'est pas l'actrice que j'aurais retenu pour évoquer les années d'occupation, j'aurais plutôt cité Corinne Luchaire qui a échoué à Sigmaringen et a été retrouvée morte quelques années après dans un taxi, baignant dans ses miasmes tuberculeux. Quant au chiffre, je ne peux qu'avouer avoir essayer de le décoder, mais cela dépassait largement mes maigres capacités intellectuelles ...

Mr_Switch, 11.09.2013 à 20:29352332
Tu as joué le jeu de déchiffrer le code avant de tourner chaque page ?! Avoue.

Rob Vel, Jijé et Dineur ! Notons aussi l'évocation d'une véritable actrice française.

Pierre, 11.09.2013 à 20:11352330




Séverin tel qu'en lui-même, le compteur bloqué sur 1945, en dehors de Rob Vel et Jijé, point de salut ! Franquin n'a jamais existé. Mis en perspective avec le Groom vert de gris et le journal d'un ingénu, cette fixation sur la seconde guerre mondiale, peu paraître à la fois lassante et étrange (n'est-ce donc pas une erreur en terme de statégie commerciale ?), mais ne boudons pas notre plaisir: Séverin est peut-être le seul ADS encore en vie, et sa démarche (son délire ?) est dénuée de tout cynisme. Son génie graphique rend avec évidence toute la bizarrerie de son univers esthétique chargé d'un érotisme trouble, et on lui pardonnera d'avoir glissé une allusion qui, pour paraître anticléricale, n'est qu'anti-catholique (comprenne qui peut). Grâce soit rendu aux éditions Dupuis pour avoir rendu ce livre improbable, possible.

Charlie Brown, 08.07.2013 à 10:41351793
lanjingling :

Ce que je disais, c'était par rapport à ceci
Charlie Brown :
Je ne connais pas l’âge moyen exact des lecteurs de Spirou, mais je ne serais guère étonné s'il tournait au-delà de l’âge limite des jeunes ados, je ne serais guère étonné d’apprendre qu’il soit lu autant par des adultes dans la force de l’âge, comme ma pomme, que par leur progéniture, qui, si ces mêmes adultes ne lui avaient pas forcé la main, ne se serait sûrement pas précipité d’elle-même sur ce genre de magazine.
comme quoi un gamin actuel n'irait pas spontanément vers Spirou, mais vers, heu, j'en sais trop rien...des mangas ?


Oui, voilà, des mangas en majorité (et pour certains, ûrement, des comics de super-héros). En tout cas dans la génération de ma fille, qui avait 8 ans en 2005, date à laquelle j’ai commencé à lui acheter le journal de Spirou pour qu’elle connaisse autre chose que les mangas qu'elle aimait (et contre lesquels je n’avais absolument rien, cela dit), vu qu’elle refusait de se plonger dans ma bibliothèque pourtant fournie en franco-belge classique (oui, elle aime à se construire contre... Mais je ne désespère pas qu’à terme, un jour, ça porte ses fruits et ça lui revienne en pleine gueule comme une bonne vieille madeleine de Proust...), quand bien même je lui avais lu des Schtroumpfs, Tintin, Gaston et autres Astérix ou Lucky Luke quand elle ne savait pas encore lire (et même après, parce qu’elle aimait bien que je lui lise des histoires...)

Peut-être d’autres gamins sont-ils allés aussi vers Tchô ! par exemple, à l’époque. Et sûrement que Le journal de Mickey a toujours autant d’adeptes (mais ce n’est pas vraiment ce qu’on pourrait qualifier de franco-belge...)


lanjingling :

Petite réflexion spontanée: à l'époque où les adultes étaient censés ne pas lire de B.D., jusque vers les années 70 en gros, Spirou conenait nombre de séries que ceux-ci pouvaient (et peuvent encore) lire avec beaucoup de plaisir (Gaston, Spirou, Gil Jourdan, Lucky Luke...), maintenant que la B.D. a "acquis ses lettres de noblesse" (Angoulême, numéros spéciaux de Beaux-Arts Mag,...), le public visé s'est rétréci tant du bas (exit les séries pour plus petits comme Boule et Bill, Benoit Brisefer...) que du haut (il y a de bonnes séries ados, mais adultes? C'est pas parce qu'une B.D. parle de sexe qu'elle est adulte, je pense qu'on est d'accord). Paradoxe ?


Constat.


lanjingling :

Charlie Brown :
A côté de ça, heureusement, il reste de très bonnes choses, s’adressant à un jeune lectorat sans le prendre pour un imbécile, et/ou lui fournissant une dose d’imaginaire intéressante. Et, paradoxalement (quoique non), ce sont des auteurs issus de la BD plus "indé" et adulte qui savent faire ça assez intelligemment
J'interprète ce paradoxe qui n'en est pas un par le fait que, s'exprimant librement et intelligemment ailleurs, leurs B.D. jeune public ne sont pas saturées de frustrations; mais je me trompe peut-être ?


Je ne sais pas si tu te trompes, mais c’est exactement ce que je voulais dire par mon "quoique non" entre parenthèses. Bref, je partage totalement ton analyse.



lanjingling :
Charlie Brown :
Parfois, j’étais choqué que ma fille de 8/10 ans ait pu lire certaines choses...

Sans être choqué, je me demande en effet quel effet la phrase tirée d'Ingmar, sympathique série pour public assez jeune (des aventures comiques de vikings ça peut plaire dès 8 ans) "Il viola à lui seul les 53 femmes d'un village", censée faire rire, peut avoir sur de jeunes enfants.
Je ne parle pas de morale ou de pudeur ici, juste de compréhension, de lisibilité, d'efficacité du récit et de l'humour.


D’accord aussi avec ça.
Je me rappelle que ce qui m’avait le plus choqué, c’était Maki le Lémurien de Fabrice Tarrin. Ça ne parlait que de sexe, de drogue, d’alcool, de dépravation, de milieux glauques et de gens (jeunes et moins jeunes) paumés. Une série clairement ado-adultes qui, selon moi, n’a absolument rien à faire dans un journal comme Spirou.



InternalLobster :
Spirou a clairement un problème de cible, le cynisme est d'ailleurs généralisé dans tout le journal.

Je viens de proposer un mini-récit pour Spirou et la réponse du rédac-chef est:
"Le dessin est très sympa, mais cela coince sur le scénario qui est trop jeunesse.
On se trompe souvent de croire que SPIROU est un journal exclusivement jeunesse comme Mickey, par exemple. En effet, 50% de nos lecteurs sont des adultes."

Je pensais que les adultes qui lisaient Spirou recherchaient une part d'enfance, mais ce n'est pas ce que pense le rédac-chef.


CQFD.

Ça rejoint les impressions que j'exposais plus bas.

Mais je continue de penser que, dans l'ensemble, Spirou est un bon journal aujourd'hui. Même si je déplore qu'il soit plus pré-ado, voire ado-adulte, que jeunesse et tout public. Mais il suit l'évolution de la société et c'est peut-être pour lui le seul moyen de s'en sortir.

InternalLobster, 07.07.2013 à 22:39351788
Spirou a clairement un problème de cible, le cynisme est d'ailleurs généralisé dans tout le journal.

Je viens de proposer un mini-récit pour Spirou et la réponse du rédac-chef est:
"Le dessin est très sympa, mais cela coince sur le scénario qui est trop jeunesse.
On se trompe souvent de croire que SPIROU est un journal exclusivement jeunesse comme Mickey, par exemple. En effet, 50% de nos lecteurs sont des adultes."

Je pensais que les adultes qui lisaient Spirou recherchaient une part d'enfance, mais ce n'est pas ce que pense le rédac-chef.

lanjingling, 07.07.2013 à 16:25351780
Charlie Brown :
Parfois, j’étais choqué que ma fille de 8/10 ans ait pu lire certaines choses...

Sans être choqué, je me demande en effet quel effet la phrase tirée d'Ingmar, sympathique série pour public assez jeune (des aventures comiques de vikings ça peut plaire dès 8 ans) "Il viola à lui seul les 53 femmes d'un village", censée faire rire, peut avoir sur de jeunes enfants.
Je ne parle pas de morale ou de pudeur ici, juste de compréhension, de lisibilité, d'efficacité du récit et de l'humour.

Mr_Switch, 07.07.2013 à 14:58351778
En tout cas, dans la série Pythagore, on sent que Derib est allé à l'école Peyo. C'est vraiment prégnant.

lanjingling, 07.07.2013 à 14:50351775
Charlie Brown :
lanjingling :
5 ans; il est vrai que je n'ai commencé Spirou qu'à 10 ans; mais j'avais commencé les albums des Schtroumpfs, et ceux de Johan et Pirlouit dans lesquels ils apparaissent, à 4 ans. Mais, selon ce que tu dis (cela ne plairait que difficilement aux gamins), je préfre commencer assez vite le lavage de cerveau :)

Je ne sais pas si c’est tellement que ça plairait ou non aux gamins (de moins de 8 ans), c’est juste que la teneur n’est souvent pas de leur âge (c’est pour ça que je dis que je suis peut-être vieux jeu...).

Ce que je disais, c'était par rapport à ceci
Charlie Brown :
Je ne connais pas l’âge moyen exact des lecteurs de Spirou, mais je ne serais guère étonné s'il tournait au-delà de l’âge limite des jeunes ados, je ne serais guère étonné d’apprendre qu’il soit lu autant par des adultes dans la force de l’âge, comme ma pomme, que par leur progéniture, qui, si ces mêmes adultes ne lui avaient pas forcé la main, ne se serait sûrement pas précipité d’elle-même sur ce genre de magazine.
comme quoi un gamin actuel n'irait pas spontanément vers Spirou, mais vers, heu, j'en sais trop rien...des mangas ?


Charlie Brown :
Ce que je veux dire c’est que, dans l’idée qu’on peut se faire d’un journal de BD pour la jeunesse (soit un journal lisible par des enfants de primaire d’abord, au moins jusqu’au CE2, comme pouvait l’être le journal de l’"âge d’or"), le Spirou d’aujourd'hui n’a plus rien à voir avec ce qu’ont connues les générations précédentes, jusqu’au années 80 peut-être.

Avant, les BD franco-belges pour la jeunesse étaient vraiment accessibles à tous publics et une grande part de la production était tournée vers l’aventure ou le gag bon enfant (sans forcement être puéril hein).
Aujourd’hui, quand tu lis Le Petit Spirou, où quasiment tous les gags sont à caractère "obsédé sexuel" (de même que des gens comme Yann tirent constamment la série Spirou vers le graveleux), Tamara, qui parle plutôt de l’adolescence et qui aborde en permanence les sujets liées à celle-ci (sexualité comprise, parfois crûment même si parfois intelligemment), Les Nombrils (idem), Maki le Lémurien (qui est carrément trash pour un très jeune lectorat), Seuls ou Alexia (qui font parfois preuve d’une grande violence sanguinolente)... etc... tu comprends très vite que le lectorat a changé, que le public visé, plus pré-ado qu’enfant, a changé aussi (question d’époque aussi, sûrement, vu qu’on baigne dans une société saturée de sexe et de violence). Parfois, j’étais choqué que ma fille de 8/10 ans ait pu lire certaines choses...

Petite réflexion spontanée: à l'époque où les adultes étaient censés ne pas lire de B.D., jusque vers les années 70 en gros, Spirou conenait nombre de séries que ceux-ci pouvaient (et peuvent encore) lire avec beaucoup de plaisir (Gaston, Spirou, Gil Jourdan, Lucky Luke...), maintenant que la B.D. a "acquis ses lettres de noblesse" (Angoulême, numéros spéciaux de Beaux-Arts Mag,...), le public visé s'est rétréci tant du bas (exit les séries pour plus petits comme Boule et Bill, Benoit Brisefer...) que du haut (il y a de bonnes séries ados, mais adultes? C'est pas parce qu'une B.D. parle de sexe qu'elle est adulte, je pense qu'on est d'accord). Paradoxe ?
Charlie Brown :
A côté de ça, heureusement, il reste de très bonnes choses, s’adressant à un jeune lectorat sans le prendre pour un imbécile, et/ou lui fournissant une dose d’imaginaire intéressante. Et, paradoxalement (quoique non), ce sont des auteurs issus de la BD plus "indé" et adulte qui savent faire ça assez intelligemment
J'interprète ce paradoxe qui n'en est pas un par le fait que, s'exprimant librement et intelligemment ailleurs, leurs B.D. jeune public ne sont pas saturées de frustrations; mais je me trompe peut-être ?

Charlie Brown :
lanjingling :

Plus de Scrameustache ? Ni de Sophie ? Ni de Petits hommes ? Argl, mon coeur, ma jeunesse qui s'enfuit...


Plus rien ! (à part Les Tuniques Bleues).
La nuit d'après avoir lu ce message, j'ai rêvé (cauchemardé plutôt) que Lambil mourait, et j'apprenais aussi que Cauvin était mort en mars. Faut vraiment que je prenne des vacances (je rentre en France après-demain si la police chinoise me rend mon passeport visé de visa à temps)

Charlie Brown :
Pour Derib, j'y arrive pas (faudrait peut-être que je lise Attila quand même, un jour...). Yakari, j'arrive vraiment pas a faire rentrer ce trait dans l'école de Marcinelle. Désolé.
Ah oui? Pour moi, Derib dans Yakari, c'est vraiment un mélange de Jijé et Peyo.

Charlie Brown, 05.07.2013 à 15:30351754
lanjingling :
5 ans; il est vrai que je n'ai commencé Spirou qu'à 10 ans; mais j'avais commencé les albums des Schtroumpfs, et ceux de Johan et Pirlouit dans lesquels ils apparaissent, à 4 ans. Mais, selon ce que tu dis (cela ne plairait que difficilement aux gamins), je préfre commencer assez vite le lavage de cerveau :)


Je ne sais pas si c’est tellement que ça plairait ou non aux gamins (de moins de 8 ans), c’est juste que la teneur n’est souvent pas de leur âge (c’est pour ça que je dis que je suis peut-être vieux jeu...).

Ce que je veux dire c’est que, dans l’idée qu’on peut se faire d’un journal de BD pour la jeunesse (soit un journal lisible par des enfants de primaire d’abord, au moins jusqu’au CE2, comme pouvait l’être le journal de l’"âge d’or"), le Spirou d’aujourd'hui n’a plus rien à voir avec ce qu’ont connues les générations précédentes, jusqu’au années 80 peut-être.

Avant, les BD franco-belges pour la jeunesse étaient vraiment accessibles à tous publics et une grande part de la production était tournée vers l’aventure ou le gag bon enfant (sans forcement être puéril hein).
Aujourd’hui, quand tu lis Le Petit Spirou, où quasiment tous les gags sont à caractère "obsédé sexuel" (de même que des gens comme Yann tirent constamment la série Spirou vers le graveleux), Tamara, qui parle plutôt de l’adolescence et qui aborde en permanence les sujets liées à celle-ci (sexualité comprise, parfois crûment même si parfois intelligemment), Les Nombrils (idem), Maki le Lémurien (qui est carrément trash pour un très jeune lectorat), Seuls ou Alexia (qui font parfois preuve d’une grande violence sanguinolente)... etc... tu comprends très vite que le lectorat a changé, que le public visé, plus pré-ado qu’enfant, a changé aussi (question d’époque aussi, sûrement, vu qu’on baigne dans une société saturée de sexe et de violence). Parfois, j’étais choqué que ma fille de 8/10 ans ait pu lire certaines choses...

A côté de ça, heureusement, il reste de très bonnes choses, s’adressant à un jeune lectorat sans le prendre pour un imbécile, et/ou lui fournissant une dose d’imaginaire intéressante. Et, paradoxalement (quoique non), ce sont des auteurs issus de la BD plus "indé" et adulte qui savent faire ça assez intelligemment : Trondheim avec Ralph Azham ou Zizi Chauve-Souris (avec Bianco), Bouzard avec Tim-Tim et Doum Doum, Libon avec Jacques le Petit Lézard Géant ou les Cavaliers de l’Apocadispe. Mais aussi Feroumont avec Le Royaume, Bruno Madaule avec Givrés, Ian Dairin avec Katz, Cuadrado avec Parker et Badger... etc... Bref, des gens qui ont compris qu’il y a un certain esprit pour l’enfance à respecter.
Après, qu’on aime ou qu’on n’aime pas, c’est une autre histoire.


lanjingling :

Plus de Scrameustache ? Ni de Sophie ? Ni de Petits hommes ? Argl, mon coeur, ma jeunesse qui s'enfuit...


Plus rien ! (à part Les Tuniques Bleues).



lanjingling :

Oui, sauf pour le "majoritairement travaillé chez Spirou". Derib a débuté dans Spirou avec Attila, et son style pour Yakari est typique de Marcinelle, et pareil pour le style de Turk, qui a aussi commencé dans Spirou, c'est pourquoi je les y ai inclus aussi.


Pour Derib, j'y arrive pas (faudrait peut-être que je lise Attila quand même, un jour...). Yakari, j'arrive vraiment pas a faire rentrer ce trait dans l'école de Marcinelle. Désolé.

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