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© Delcourt

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La Perdida
ScénarioAbel Jessica
DessinAbel Jessica
Année2006
EditeurDelcourt
CollectionContrebande
SérieOne-shot !
Bullenote [détail]

Carla est américaine. De père mexicain et élevée dans la tradition britannique de sa mère, elle décide, à 20 ans, de partir pour Mexico en compagnie de Harry, jeune homme de bonne famille en quête de dépaysement. Depuis leur rupture, Carla a rencontré Oscar, natif de Mexico, s’est immergée dans la culture espagnole et y a découvert ce à quoi elle ne s’attendait certainement pas.

 

2 avis

rohagus
Je pensais que j'allais aimer cette BD. A son résumé, je pensais y découvrir une histoire située quelque part entre L'auberge Espagnole, De mal en pis et un carnet de voyage au Mexique, une histoire que je craignais peut-être d'être futile mais que j'espérais en tout cas attachante et intéressante.
Au final, je peux le dire, je n'ai pas aimé cette BD.

Au premier coup d'oeil, son dessin fait immédiatement penser au style de Craig Thompson (Blankets - Manteau de neige) par son encrage et son aspect général. Techniquement, il est cependant nettement moins bon, et certaines planches manquent vraiment de clarté et/ou d'esthétisme, c'est selon. Ca n'en reste pas moins bien lisible, si ce n'est quelques difficultés que j'ai éprouvées à différencier certains visages, féminins notamment.

Quant au récit... Il débute sur l'équivalent d'un carnet de voyage assez classique, l'arrivée de l'héroïne à Mexico, sa découverte de la ville et de ses habitants, ses petits plans débrouille, ses ratés et ses coups de chance.
Mais très vite, j'ai commencé à ne pas apprécier cette héroïne, Carla, cette américaine qui rejette son pays et veut vivre comme une mexicaine qu'elle n'est que par une part de ses origines. Elle a un comportement bobo que je me suis rapidement mis à exécrer, jouant les gentilles avec tout le monde alors qu'elle sème doucement la merde autour d'elle, jouant sa vie comme un rôle existentialiste, estimant normal de jouer la pute avec un ex pour qu'il la loge gratuitement ou de dealer pour payer son loyer, se liant sans réfléchir aux premiers mexicains qui lui ont souri et parlé, cherchant à tout prix à se faire accepter par eux alors qu'elle oscille entre un statut de "touriste passionnée et immersive" et un rôle factice de "mexicaine comme toutes les autres adepte du système D et qui ne craint pas de fréquenter les mecs louches mais en fait tellement sympas si on croit bien les connaître".
Je ne sais combien de fois je me suis fait la réflexion suivante : "Mais qu'est-ce qu'elle est conne !?".
Et ça empire bien sûr car le récit tourne au drame, drame qu'on voit venir avec des sabots énormes et pour lequel je n'arrive même pas à trouver crédible à quel point la petite Carla joue les idiotes aveuglées et sans volonté.
Et tout ça pour finir sur une conclusion où la gentille Carla, un an après son départ dramatique du Mexique, se fait la réflexion... "Mais qu'est-ce que j'étais conne !?".

Pas un carnet de voyage puisqu'on ne voit guère du Mexique plus que les habitudes de branleurs d'un petit groupe de paumés citadins, cette BD est le récit "exotique" de la vie d'une fille que j'éviterais soigneusement dans ma propre vie, se concluant par une intrigue très légèrement polar cousue avec de gros fils blancs. Bref, une lecture (longue) qui m'a plutôt ennuyé, voire par moment irrité.
Coacho
Un long livre en noir et blanc, mâtiné de Craig Thompson dans le trait, et une histoire qui nous emmène au Mexique. Voilà quelques mots, réducteurs, pour introduire le livre de Jessica Abel l’histoire d’une jeune hispano-américaine à la recherche de ses origines qui va aller vivre à la limite de la misère au Mexique.
On va suivre ses traces, un peu balbutiantes au début, jusqu’à ce dénouement final qui semble plus romancé que réel. Et pourtant !
L’hyper intellectualisme dont font preuve certains personnages est un peu pénible, et quand c’est lié au machisme des autres, cela créé une sorte d’atmosphère étouffante pour cette jolie jeune fille un peu égarée…
Le trait, un peu hésitant dans les débuts puis qui prend son aisance avec le temps, peut rebuter. Et pourtant, pour peu que l’on fasse l’effort de dépasser ce début un peu poussif, on passe un moment assez fort et passionnant, mais qui, pour moi, sombre un peu dans le sensationnel. Une boucle qui est finalement aussi évidente que peu surprenante, et qui fait la part belle au sensationnel. Même si cela permet de servir l’illustration d’un discours intéressant, la forme est un peu difficile… A vous de voir.
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