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bat, 22.06.2005 à 18:01208242
Raoul mon pitbull

Interprété par Oldelaf et Monsieur D



Mais où est-donc passée Grand-Mère ?
Je l'ai cherchée toute la journée
J'l'avais laissée sur l'rocking chair
Y'avait Sevran à la télé
Mais je m'inquiète son siège est vide
Personne l'a vue dans la maison
A-t-elle été un peu timide
Pour nous cacher des ambitions
Est-elle partie vers d'autres terres
Goûter aux délices des rois
Chercher des jades en montgolfière ?
Mon grand fiston m'a dit : " J'crois pas… "

C'est Raoul mon pitbull
Qui l'a trouvée appétissante
C'est Raoul mon pitbull
Il est gentil mais quelle descente !
Il aime jouer, il est cool
Mais s'il a un p'tit creux dans l'ventre
Il te croque dès que tu rentres
C'est Raoul mon pitbull

Bon, je l'avoue, ça m'a fait drôle
D'imaginer un tel carnage
Mais on va pas le mettre en taule
On s'y fera, y'a l'héritage…
De toutes façons, elle était vieille
Et puis elle me battait au Scrabble
Elle avait une tête de Sharpeï
Et ses cadeaux étaient minables
Mais il faut qu'j'aille prév'nir Gisèle
C 'était sa mère à elle tout d'même…
Je crois qu'elle essuie la vaisselle
" Attends Papa y'a un problème… "

Y'a Raoul mon pitbull
Qui l'a trouvée appétissante
Y'a Raoul mon pitbull
Il est gentil mais quelle descente !
Il aime jouer, il est cool
Mais s'il a un p'tit creux dans l'ventre
Il te croque dès que tu rentres
C'est Raoul mon pitbull

Ah oui mais là ça d'vient pénible
Si on n'est plus tranquille chez soi
On va l'emm'ner dans un chenil
Et on va prendre un chihuahua
Et le plus grave dans cette affaire
C'est qu'c'est bientôt l'heure du dîner
Et je n'sais pas ce qu'on va faire
Maint'nant qu'ta mère s'est faite bouffer
Va chercher ta p'tite sœur Anne-Lise
On va aller dans un " drive in "
" Attends Papa, il faut qu'j'te dise… "
Oh ! Non ! C'est bon, je crois qu'j'devine…

C'est Raoul ton pitbull
Qui l'a trouvée appétissante
C'est Raoul ton pitbull
Il est gentil mais quelle descente !
Il aime jouer, il est cool
Mais s'il a un p'tit creux dans l'ventre
Il te croque dès que tu rentres
C'est Raoul ton pitbull

Non, non, non…
C'est Hubert ton cocker
Qui voulait pas s'trouver en reste
C'est Hubert ton cocker
Avec Raoul ils se détestent
Il voulait rester fier
Et avoir sa part du gâteau
Et c'est normal, il a l'sang chaud
C'est Hubert ton cocker…

Tiens voilà qu'ça sonne à la porte
Qui c'la peut être à cette heure-ci
C'est p'têt Maman ; Non, elle est morte !
C'est la voisine Madame Petit.
Elle dit qu'elle a pendant des heures
Entendu des cris dramatiques
Qui lui ont déchiré le cœur
Et qu'elle voudrait app'ler les flics
Mais entrez donc, dehors il gèle ;
Il fait meilleur dans le salon
Pendant qu'on vous fait un cocktail
Raoul sera vot' compagnon…

Ta ta taaaaa

C'est Raoul notre pitbull
Qui l'a trouvée appétissante
C'est Raoul notre pitbull
Il est gentil mais quelle descente !
Il aime jouer, il est cool
Mais s'il a un p'tit creux dans l'ventre
Il te croque dès que tu rentres
C'est Raoul notre pitbull

C'est Raoul notre pitbull
Qui l'a trouvée appétissante
C'est Raoul notre pitbull
Il est gentil mais quelle descente !
Il aime jouer, il est cool
Mais s'il a un p'tit creux dans l'ventre
Il te croque dès que tu rentres
C'est Raoul notre pitbull

frads, 01.02.2005 à 22:11192721
René Binamé - Personne ne m'a invitée

J'ai tellement envie de danser mais personne ne m'a invitée
J'ai pourtant treize ans passés, peut-être suis-je mal habillée
J'ai toujours envie de danser, je ne suis plus un bébé
Toute les danses je les sais et je voudrais bien le prouver

J'ai drôlement envie de danser, Sylvie est toujours invitée
Mais je ne veux pas la jalouser, elle est terrible cette poupée
J'ai rûdement envie de danser, je voudrais enfin m'amuser
Sur cette musique yéyé, qui déjà me fait crier

J'ai follement envie de danser mais personne ne m'a invitée
Mais pourquoi donc tous ces minets ont-ils si peur de se lancer?
J'ai tellement envie de danser, si ça continue toute la soirée
Je vais aller inviter Colette avec qui je suis fâchée

frads, 01.02.2005 à 14:56192634
René Binamé - Où l'on apprend que l'on a tout à gagner

Quand nous n'aurons plus rien à vendre, à marchander ni à troquer. Quand il n'y aura plus de commerce, plus de marché, plus de valeurs à échanger ni titres de propriété.

Nous pourrons enfin décider des richesses que nous produirons et tout ce qui nous sera cher n'aura réellement plus de prix.

Quand nous ne serons plus à vendre à engager, à licencier. Quand nous n'aurons plus de monnaie, de bons d'échange ni de chéquiers, plus de salaires, plus d'honoraires, plus de pourboires, plus de cachets.

Nous pourrons enfin nous parler sans avoir peur de nous montrer. Sans psychologues, sans sexologues, nous pourrons enfin nous aimer.

Sans patrons, sans notaires, sans gendarmes, sans vigiles, sans profs, sans juges, sans contrôleurs, sans congés, sans loisirs, sans temps libre, sans vacances... nous pourrons enfin vivre.

auroress, 01.02.2005 à 14:24192628
Les mots d’amour

paroles:Simon Mimoun
musique:Debout sur le zinc

J’aimerais écrire des mots d’amour
Parce que parler c’est pas mon fort.
J’aimerais écrire des mots d’amour,
Les faire jaillir de mes trois accords, mais
J’ai un peu froid, comme a dit l’autre,
Et ce long frisson qui n’en finit pas.
J’ai un peu froid, mauvais apôtre,
Mon cafard me lâche moins souvent qu’autrefois.

J’aimerais écrire des mots d’amour
Parce que le reste, c’est pas grand-chose.
Je l’ai appris et à mon tour
Je te le livre un peu ; je te propose
De laisser le long du discours
Nos contentieux et les comptes à rebours,
D’oublier le temps d’un refrain
Ce bon vieux réflexe ; moi j’en garde pour demain.

Des mots pour toi mais que je n’dis pas.
Ceux-là.

Quel était le refrain du jour ?
Si je l’oublie, je cède encore.
J’aimerais écrire des mots d’amour,
Jeter l’éponge, un peu, tenter le sort.
Une pause ici pour poser là,
Entre deux conflits, entre deux coups d’éclat.
Une pause pour dire autour de moi,
Mon ami, mon frère, mon amour, écoute-moi.

Refrain.

fow, 01.02.2005 à 13:52192614
OCCUPER LES GENS...

Occuper les gens
Leur donner des choses à faire
Ne pas leur laisser le temps
Ou tout ira de travers

Combler leur espace
Le plein a besoin de place
Effacer toutes les traces
Pas d'esprit à la surface

Remplir leurs pensées
Tuer leur imaginaire
Les remplir jusqu'à leur fin
Le plein est l'ami du bien

Y en a un là qui ne fait rien
Il a du vide plein les mains
Faut le charger pour de bon
Ou des idées lui viendront

Occuper les gens
Leur donner des choses à faire
Ne pas leur laisser le temps
Ou tout ira de travers

Sylvain Ricard, 01.02.2005 à 12:31192593
Maya l'abeille

Dans un pays de tous les temps
Vit la plus belle des abeilles
Que l'on ait vu depuis longtemps
S'envoler à travers le ciel

Cette petite abeille porte le nom de Maya
Petite oui mais espiègle Maya !

Qui n'a vraiment peur de rien
Qui suit toujours son chemin

Venez donc découvrir la malicieuse Maya
Petite oui mais espiègle Maya !
Tout le monde aimera Maya

Maya... {x4}

Maya raconte-nous ta vie

MR_Claude, 25.01.2005 à 22:27191902
Les Nonnes Troppo - Souvenirs De Femme

Sérieuse, Débrouillée, Futée
Sandrine, Digne Fille
Soutient De Famille
Se Donne Fièrement
à Son Devoir De Femme.
Sa Demeure Fragile,
Sombre Débarras Frauduleux
Soigné, Décrassé, Frotté,
Squatté Depuis Février
leur Sert De Foyer.
Sans Délirante Fortune
Sans Dépenser Fantaisiste
Ses Derniers Francs
Sandrine se Donne Figure
Souriante Douce et Fraîche.
Scrupuleuse Déterminée Forcenée
Sandrine Dans une Firme
Scotche Des Formulaires
Sur Des Frigos
Sortant De Fabrication.
Souvent, Délirant Film,
Sandrine Divague, Fabule;
S'rait Drôlement Friquée
Si Demain Fatale
elle Se Donnait Facile
le Soir Dans les Faubourgs!
Sordide Délire Finalement.
Sonnerie, Départ, Foule,
Saga De Fonctionnaires,
Semaine De Folie,
Samedi, Dimanche, Férié.
Sortie De Famille,
Senteurs De Frites,
Saucisses De Francfort.
Soudain Dans le Fête
Se Détache Frappant
Le Sourire D'un Forain.
Sandrine, Dépendante Forcée
de Ses Deux Frères
Se Détourne Furtive.
Surgissant Diable Fébrile,
Sergio dit Féfé
Stand Des Féeries
Simplement Dévoile sa Flamme.
Sandrine, Décontenancée, Figée
Ses Deux Frères
Slalomant Dans la Foule
Se Demande que Faire.
Se Détourner Froidement
Serait Dommage Franchement.
Sourire Dessiné Finement,
Soutenu De Fossettes,
Sensuel, Drôle de Frimousse,
Sandrine Dévisage le Forain.
Se Dérobant Féline
Sautillante Derrière Féfé
Ils Sortent De la Foire.
Ses Deux Frères
Se Débrouilleront Facilement.
Septembre Déploie Fragile
Ses Derniers Feuillages
Sanguinolents De Feu.
Secrètement Décembre Forge
Sa Despotique Froidure.
Sandrine Dévêtue Frissonne
Ses Deux Fesses
Se Dressent Fermes,
Sublimes De Féminité.
Son Dos Frémis
Sous les Doigts Fins
Et Sensuels De Féfé.
Soupirs De Fauves,
Sauvage Désir Fécond,
Savant Démon Femelle
Se Désaltérant aux Fontaines
Du Subdélicat Fusionnant!
Spasmes, Démence, Fougue,
Sergio Devient Fou,
Sandrine Décolle Foudroyée.
Satisfaite, Détendue Fatiguée
Sandrine Dort, Fillette.
Sergio Déçu Fume.
Soleil Dans la Fenêtre,
Sandrine Dans le Flou,
Sergio Disparu, Fuir.
Serpentant des Dalles Fumantes,
Sandrine Dévale les Faubourgs.
Sa Dépendante Famille,
Sans Doute Fâchée,
Se Demande ce qu'elle Fait.
Soudain, Deux Flics
Se Dressent Fermes!
Sa Demeure Fermée
Sur Décret Fatidique.
Six, Dix Fourgons
Se Dressent Figés
Sur Deux Files.
Saloperie De Flicaille!
Souillure Dégeulasse! Fumier!
Sandrine Dégoutée Fulmine.
Sermons, Discours Futiles,
Sandrine Déçue, Fragilisée
Sait Déjà la Fin.
Sortie Du Foyer
Sordidement, De Force,
Sa Douce Famille
Sera Dispersée, Fragmentée,
Sans Domicile Fixe..
Social Dénominateur Facile,
S.D.F.

Sylvain Ricard, 24.01.2005 à 20:01191733
Ma petite quéquette
Sors de sa braguette
Je pisse et je pète
En montant chez Kate

Moralité : eau et gaz / à tous les étages

Serge Gainsbourg

cadou, 22.01.2005 à 19:57191331
Matmatah - Au conditionnel

J’ai passé tant de nuits à briller sous mille soleils
À butiner les fleurs de ma bohème
Et pour rien au monde, je n’changerai le goût de ce miel
Mais voilà, vous me posez un sérieux problème
Non pas que vous ayez changé la couleur de mon ciel
Mais les choses aujourd’hui ne sont plus les mêmes
Et c’est non sans regrets que j’ai eu vent de la nouvelle

Une information à mettre au conditionnel,
Mais il semblerait bien que je vous aime.
Une information à mettre au conditionnel,
Mais il semblerait bien que je vous aime.

Et même si la rumeur se fait de plus en plus belle
Et qu’elle crie sous mon toit que vous êtes une crème
S’il devient évident que vous semblez être celle
J’ai le cœur enchaîné à mon vieux théorème
C’est à mon grand regret que je n’peux que vous l’énoncer comme tel

Une information à mettre au conditionnel,
Mais il semblerait bien que je vous aime.
Une information à mettre au conditionnel,
Mais il semblerait bien que je vous aime.

Faut-il que je songe enfin à me brûler les ailes ?
Ne croyez surtout pas que j’en ai la flemme
C’est sans doute par crainte que je chasse le naturel
Mais il tombe dans vos bras. C’est commun, les mortels…
Bientôt je serai prêt, je serai l’homme le plus formel.

Une information à mettre au conditionnel,
Mais il semblerait bien que je vous aime.
Une information à mettre au conditionnel,
Mais il semblerait bien que je vous aime.

frads, 06.01.2005 à 18:22188970
Zabriskie Point - Logique du pire

J'suis p'têt du genre malin mais j'me sent méchamment
plus intelligent quand je pense le pire
le désordre du monde m'inspire une tendresse amusée
au moins le malheur y est d'une criante sincérité.

Rien ne me manque désirer rien je suis comblé
pour moi donc j'aime la vie je suis un ogre de pitié
une chance sur un milliard je veux ce hasard
la pire des réalités alimente ma joie d'exister.

Notre vie c'est l'atrocité, la guerre, la maladie
d'ailleurs même le moi est haïssable comme disait l'autre
mais toi tu cherches un bonheur?
dis-moi lequel,
tu réponds rien
tu te connais t'y penses parfois,
tu n'as besoin de rien.

Rien ne me manque désirer rien je suis comblé
pour moi donc j'aime la vie je suis un ogre de pitié
une chance sur un milliard je veux ce hasard
la pire des réalités alimente ma joie d'exister.

J'suis p'têt du genre malin mais j'me sent méchamment
plus intelligent quand je pense le pire
le désordre du monde m'inspire une tendresse amusée
au moins le malheur y est d'une criante sincérité.
Notre vie c'est l'atrocité, la guerre, la maladie
d'ailleurs même le moi est haïssable comme disait l'autre
mais toi tu cherches un bonheur?
dis-moi lequel,
tu réponds rien
tu te connais t'y penses parfois,
tu n'as besoin de rien.

Rien ne me manque désirer rien je suis comblé
pour moi donc j'aime la vie je suis un ogre de pitié
une chance sur un milliard je veux ce hasard
la pire des réalités alimente ma joie d'exister.
c'est la vie telle qu'on le soupire
quand les faits n'ont plus rien à dire
tragique et silence, on devrait s'arrêter ici.

hoody, 30.12.2004 à 19:24188275
La Rumeur - Le Pire


Ah mais la gueule qu'on tire
L'air de vrais tarés à fuir qu'on tire
Sur ces images trompeuses qu'on nous tend
Ces miroirs défigurants où l'idiotie crève l'écran
Regarde, on y voit en quelques plans
Des fils de prolétaires immigrés
Englués comme par fatalité
A des vies, forcément privées de sens, bourrées de faux plis
Des espaces pouilleux de désir creux
La débilité nous empêcherait de prétendre à mieux.
Autant de familles entassées en déchus quartiers ouvriers
Comme ancrées à la précarité par goût et nature
Comme spontanément fixées à la misère à ses tramées de pourritures
On y voit nos anciens gratter le pain du modèle citoyen
Sans même s'écorcher les mains
Ou bien encore ici et là des frères
Abonnés à la poudre et ses travers
Ou qu'les barreaux incarcèrent
Car l'échec, parait-il, comme une seconde peau, s'rait héréditaire
On y voit en tous les cas ni l'égard
Ni l'estime de soi, nulle part
Que des ruines, des pertes et des ratages obligatoires
Et j'les entend encore nous le dire
Du haut de leurs chaires où ils s'empiffrent à la tire
Où ils se bouffent en privé le soleil des richesses de tous
Où ils parquent, appauvrissent, élargissent le gouffre où ils nous poussent
et nous inscrivent en grosses lettres majeures qu'enfin
La sève de nos élans ne s'évalue à presque rien
Et j'les entend encore nous le dire

Là n'est pas le pire (x10)

De toutes pièces Ils ont crée la règle du jeu
Promulgué l'égalité et pipé les dés qu'ils t'ont attribué
Tu parles d'un hasard si tes records ont l'air piteux
Mais voilà, ta chance aurait de la merde dans les yeux
En tous les cas si jeu il y a
Moi je vois mes bras couverts de plaques d'allergies à leurs critères de réussite
Leurs courses au mérite
Leurs primes aux plus dociles et zélés suceurs de bites
Leurs médailles de petits et grands gagnants
Du plus habile à produire des perdants
Des tréfonds de blessés profonds
Dire qu'ils campent sur nos déboires tout du long
Dire qu'ils prétendent planifier nos existences
Qui sont les racailles quand nos mauvaises notes font leurs romances
Quand ils ne vivent qu'au titre d'usurper le rôle d'arbitre
De forger les chaînes modernes de l'exploitation
D'un modèle d'éducation de lâches et amorphes moutons
D'exécutants bornés placés sous tutelles
D'abrutis jetables et convaincus, mâles ou femelles
Et l'on reste à leurs yeux les parasites à leur paradis du fric
Ou au mieux les fourmis de corvée aux tâches merdiques
On serait là, à notre place de choix
Parce qu'étriqués du crâne, parce qu'inscrit dans nos gênes, parce qu'enfin
La sève de nos élans s'évalue à presque rien
Et j'les entend encore nous le dire
Et j'les entend encore nous le dire

Là n'est pas le pire (x10)

Le pire est qu'on ait fini par le croire mon frère (x3)
Le pire est qu'on en ressort avec le mépris de nous même.
Le pire est qu'on ait fini par le croire mon frère (x3)
Le pire est qu'on en ressort avec le mépris de nous même.

Obion, 30.12.2004 à 17:30188265
Farouche tarte au miel (Johnny Bangher & the jailed geeks)

Tarte au miel
Tarte au miel

Tarte au miel
Tarte au miel

Tarte au miel
Tarte au miel

je t'aime

ingweil, 30.12.2004 à 14:39188229
haaa ! cet album J-C...
(c'est un attentat à la pudeur dont je me vante devant ma soeur :oP)

J-C, 30.12.2004 à 11:54188181
Champagne

Jacques Higelin

La nuit promet d'être belle
Car voici qu'au fond du ciel
Apparaît la lune rousse.
Saisi d'une sainte frousse,
Tout le commun des mortels
Croit voir le diable à ses trousses.

Valets volages et vulgaires, ouvrez mon sarcophage
Et vous, pages pervers, courrez au cimetière.
Prévenez de ma part mes amis nécrophages
Que ce soir, nous sommes attendus dans les marécages.

Voici mon message :
Cauchemards, fantômes et squelettes, laissez flotter vos idées noires
Près de la marre aux oubliettes, tenue de suaire obligatoire.

Lutins, lucioles et feux-follets, elfes, faunes et farfadets
Effraient mes grands carnassiers.
Une muse un peu dodue me dit d'un air entendu : " Vous auriez pu vous raser. "
Comme je lui fais remarquer deux-trois pendus attablés
Qui sont venus sans cravate,
Elle me lance un oeil hagard et vomit sans crier gare quelques vipères écarlates.

Vampires éblouis par de lubriques vestales,
Égéries insatiables chevauchant des Walkyries,
Infernal appétit de frénésie bacchanales
Qui charment nos âmes envahies par la mélancolie,
Satyres joufflus, boucs émissaires, gargouilles émues, fières gorgones,
Laissez ma couronne aux sorcières et mes chimères à la licorne.

Soudain les arbres frissonnent
Car Lucifer en personne
Fait une courte apparition,
L'air tellement accablé
Qu'on lui donnerait volontiers
Le Bon Dieu sans confession,
S'il ne laissait, malicieux,
Courir le bout de sa queue
Devant ses yeux maléfiques
Et ne se dressait d'un bond
Dans un concert de jurons,
Disant d'un ton pathétique
Que les damnés obscènes
Cyniques et corrompus
Fassent griefs de leur peines
À ceux qu'ils ont élus,
Car devant tant de problèmes
Et de malentendus
Les dieux et les diables
En sont venus à douter d'eux-mêmes
(Dédain suprême).

Mais, déjà, le ciel blanchit.
Esprits, je vous remercie
De m'avoir si bien reçu.
Cocher, lugubre et bossu,
déposez-moi au manoir
Et lâchez ce crucifix
Décrochez-moi ces gousses d'ail
Qui déshonorent mon portail
Et me chercher sans retard,
l'ami qui soigne et guérit
la folie qui m'accompagne
Et jamais ne m'a trahi :
Champagne...

At'chao !

frads, 21.12.2004 à 22:29187282
Les Ogres de Barback et Polo - Le faire part des bébés animaux

Les parents du bébé serpent
Ont le plaisir et la fierté
De vous présenter leur enfant
Leur petit serpent nouveau-né
Il a la couleur de l'argent et rampe sur le parquet

Comme un p'tit serpenteau Madame ! Comme un p'tit serpenteau !

Les parents du bébé crapeau
Ont le plaisir et le fierté
De vous présenter leur marmot
Leur petit crapeau nouveau-né
Il a des bulles sur le dos et saute sur les gallets

Comme un vrai crapilleau Madame ! Comme un vrai crapilleau !

Les parents du bébé cafard
Ont le plaisir et le fierté
De vous présenter leur moutard
Leur petit cafard nouveau-né
Déjà il gambade au hasard sur le bord de l'évier

Comme un p'tit cafardeau Madame ! Comme un p'tit cafardeau !

Les parents du bébé frelon
Ont le plaisir et le fierté
De vous présenter leur lardon
Leur petit frelon nouveau-né
Il chante déjà la chanson vibrante de l'été

Comme un p'tit frelonneau Madame ! Comme un p'tit frelonneau !
Comme un p'tit cafardeau Madame ! Comme un p'tit cafardeau !
Comme un p'tit crapilleau Madame ! Comme un p'tit crapilleau !
Comme un p'tit serpenteau Madame ! Comme un p'tit serpenteau !

frads, 02.12.2004 à 19:44184714
Renaud - Adieu minette

Sous tes cheveux beaucoup trop blonds
Décolorés ça va de soi
T'avais une cervelle de pigeon
Mais j'aimais ça mais j'aimais ça

Au fond de tes grands yeux si bleus
Trop maquillés ça va de soi
T'avais que'que chose de prétentieux
Que j'aimais pas que j'aimais pas

J'avais la tignasse en bataille
Et les yeux délavés
Je t'ai culbutée dans la paille
T'as pris ton pieds

Adieu fillette
Nous n'étions pas du même camps
Adieu minette
Bonjour à tes parents

Tu m'as invité à Deauville
Dans ta résidence secondaire
Je m'suis fait chier comme un débile
Dans cette galère dans cette galère

Tu m'as présenté tes copains
Presqu'aussi cons qu'des militaires
C'était des vrais Républicains
Buveurs de bière buveurs de bière

Le grand type qui s'croyait malin
En m'traitant d'anarchiste
Je r'grette pas d'y avoir mis un pain
Avant qu'on s'quitte

Adieu fillette
Nous n'étions pas du même camps
Adieu minette
Bonjour à tes parents

Mais quand t'es rentrée à Paname
Super fière de ton bronzage
T'as pas voulu poser tes rames sur le rivage
C'est une image

Tu m'as téléphoné cent fois
Pour que j'passe te voir à Neuilly
Dans ton pavillon près du bois
Et j'ai dit oui et j'ai dit oui

J'suis v'nu un soir à ta surboum
Avec 23 d'mes potes
On a piétiné tes loukoums
Avec nos bottes

Adieu fillette
Nous n'étions pas du même camps
Adieu minette
Bonjour à tes parents

Faut pas en vouloir aux mariolles
Y z'ont pas eu d'éducation
A la Cour Neuve y a pas d'école
Y a qu'des prisons et du béton

D'ailleurs y z'ont pas tout cassé
Y z'ont chourravé qu'l'argentrie
Ton pote qu'y f'sait du karaté
Qu'est-ce qu'on l'ya mis qu'est-ce qu'on l'ya mis

Ton père j'l'ai traité d'enfoiré
Excuse auprès de lui
Si j'avais su que c'était vrai
J'y aurai pas dit

Adieu fillette
Nous n'étions pas du même camps
Adieu minette
Bonjour à tes parents

Maintenant j'ai plus envie d'causer
Tu dois déjà avoir compris
Qu'on est pas né du même côté
D'la bourgeoisie d'la bougeoisie

Arrête une minute de chialer
Tu vois quand même que j't'oublie pas
Je t'téléphone en PCV
De Nouméa de Nouméa

Ça fait 3 s'maines que j'suis bidasse
L'armée c'est une grande famille
La tienne était moins dégueulasse
Follement la quille

Adieu fillette
Nous n'étions pas du même camps
Adieu minette
Bonjour à tes parents.

chrisB, 01.12.2004 à 12:03184300
Spécial Dédicace pour Matthieu : Allô Papa Tango Charlie


Allô Papa Tango Charlie
Allô Papa Tango Charlie
Répondez nous vous cherchons
Allô Papa Tango Charlie
Allô Papa Tango Charlie
Vous vous dirigez plein sud
Vers le triangle des Bermudes

Ici Papa Tango Charlie
Je vous entends très bien
Ici Papa Tango Charlie
Me laisserez-vous enfin
Je n'ai plus besoin de vous
Je vole par vent debout
Je vais noyer ma solitude
Dans le triangle des Bermudes

Allô Papa Tango Charlie
Allô Papa Tango Charlie
Répondez nous vous cherchons
Allô Papa Tango Charlie
Allô Papa Tango Charlie
Vous n'allez pas d'habitude
Vers le triangle des Bermudes

Ici Papa Tango Charlie
Je vous entends déjà moins bien
Ici Papa Tango Charlie
Auriez vous compris enfin
J'ai perdu celle que j'aimais
Je ne la retrouverai jamais
Je vais noyer ma solitude
Dans le triangle des Bermudes

Allô Papa Tango Charlie
Allô Papa Tango Charlie
Répondez nous vous cherchons
Allô Papa Tango Charlie
Allô Papa Tango Charlie
Vous perdez de l'altitude
Sur le triangle des Bermudes

Ici Papa Tango Charlie
Je n'entends cette fois plus rien
Ici Papa Tango Charlie
Vous m'avez laissé enfin
Mon avion est comme fou
Moi, je me moque de tout
Je vais noyer ma solitude
Dans le triangle des Bermudes

Allô Papa Tango Charlie
Allô Papa Tango Charlie
Répondez nous vous cherchons
Allô Papa Tango Charlie
Allô Papa Tango Charlie
Une réponse sur latitude
Du triangle des Bermudes

Allô Papa Tango Charlie
Allô Papa Tango Charlie
Répondez nous vous cherchons
Allô Papa Tango Charlie
Allô Papa Tango Charlie
Répondez nous vous cherchons
Allô Papa Tango Charlie
Allô Papa Tango Charlie

ingweil, 30.11.2004 à 16:56184178
Un parapluie pour deux

Paroles: Vernon. Musique: Thomas Fersen 1995


J'habite au sixième
Une chambre sans vue,
À la semaine,
La semaine ou la rue.
Je laisse mes quatre murs entre eux
Quand le ciel est bleu,
Je prends un parapluie pour deux
Quand le ciel est pluvieux.

Avec toi, on n'est pas pieds nus
Pour aller dans la rue.

Je descends sans lumière
À cause du propriétaire.
Je paye au lance-pierre.
Je laisse mes quatre murs entre eux
Quand le ciel est bleu.
Je prends un parapluie pour deux
Quand le ciel est pluvieux.

Avec toi, on n'est pas pieds nus
Pour aller dans la rue.

À tous les étages,
On rencontre des gens
Qui vous dévisagent
Sans desserrer les dents.
Je descends quatre à quatre
Quand le ciel est bleu.
Je descends sur la rampe
Quand le ciel est pluvieux.

Avec eux, on n'est pas pieds nus
Pour aller dans la rue.

Ici, la brique est rousse
Et les murs en sont noirs
Et les filles sont douces
Sur ces fonds repoussoirs.
Je laisse mes quatre murs entre eux
Pour les mauvais trottoirs.
Je prends un parapluie pour deux
S'il commence à pleuvoir.

Allez viens, on n'est pas pieds nus
Pour aller dans la rue.

Bert74, 29.11.2004 à 13:31184008
Estelle

Paroles et Musique: Pierre Perret 1979


Si vous voyez Estelle dites-lui mes amis
Combien je suis fou d'elle comment je suis puni
Que ça n'a rien de drôle de se la mettre sous le bras
En cherchant du pétrole dans le Guatemala

Si vous voyez Estelle dites-lui mes amis
Que je bande pour elle, que j'en perds l'appétit
Qu'on se remettra ensemble que je m'avoue vaincu
Et que j'ai les mains qui tremblent quand j'évoque son cul

Dites-lui que je suis lucide depuis que je l'ai quittée
Que j'étais bien trop candide que j'aurais dû l'écouter
Et que cette fille superbe qui m'emmena en bateau
Je l'ai su qu'à l'île d'Elbe que c'était un travelo

Ça les a bien fait rire ces salauds m'ont gardé
Sur ce bon vieux navire bourré de vieux pédés
Et que jusqu'en septembre sur ce maudit rafiot
J'étais la femme de chambre du lieutenant de vaisseau

Si vous voyez Estelle dites-lui que je me suis trompé
Que je ferai tout pour elle toujours le dos courbé
Rien qui ne lui déplaise et que le dimanche matin
Si c'est debout qu'on baise je prendrai les patins

Dites aussi à Estelle que ma virilité
Est bien redevenue telle qu'avant de la quitter
Bien que cette foutue danseuse des ballets de Hong Kong
M'ait laissé les valseuses comme des balles de ping pong

Si vous voyez Estelle dites-lui bien surtout
Que j'aimerai sa cuisine que je serai plus jaloux
Et que si encore elle m'aime que j'en serai si content
Que j'oublierai le nom de baptême de son putain d'amant

Qu'elle aura toute ma paie pour sortir quand elle veut
Que c'est fini la bouteille que je ne triche plus au jeu
Que ma vie est amère qu'il faut que l'on renoue
Dites-lui même que sa mère peut habiter chez nous

Si vous voyez Estelle dites-lui mes amis
Combien je suis fou d'elle comment je suis puni
Que ça n'a rien de drôle de se la mettre sous le bras
En cherchant du pétrole dans le Guatemala

chrisB, 29.11.2004 à 12:32183989
Bénabar "Bénabar" :


Dans le parc des Buttes-Chaumont un cycliste de 5 ans
S'apprète à vivre un grand événement

Encouragé par son père et par sa maman
Il va faire du vélo comme les grands

Il empoigne son guidon
C'est parti pour le grand frisson

Sans les petites roues qui stabilisent
Va falloir qu'il improvise

Notre équilibriste
S'élance sur la piste

Il tombe
Retombe

Les paumes incrustées de gravier
Ca fait mal et pis ça pique

C'est surtout vexant
De tomber en public

Il va pas remettre les p'tites roues
Ca serait pire que tout

Attention! il enfourche son bolide
Et c'est reparti pour la chevauchée intrépide

Au premier coup de pédale
Il bascule et puis s'affale

Il fait rien qu'à l'énerver
Ce vélo qui fait que tomber
C'est quand même très énervant
Ces vélos qui tombent tout le temps

Un coup de pied dans le porte-bagages!
Ca change rien mais ça soulage

Sermon des parents "c'est vilain de faire des colères
Et faut être bien sage et avoir un bon caractère"

Mais s'énerver c'est légitime
Faut se faire respecter des machines

Avec mon scooter je connais les mêmes déboires
Quand il démarre pas je lui donne
Des coup de casque dans les phares

Alors ce gosse faut pas le gronder
C'est le vélo qui a commencé

Il s'élance dans la descente
Maintient le cap avec adresse

Il dévale la pente
Tangue et se redresse

Et prend de la vitesse
Les jambes à l'horizontale

Le guidon tremble il vibre
Il sautille sur sa selle mais garde l'équilibre

Il vaut faire coucou de la main
Et se vautre un peu plus loin

Il arrache le garde-boue
Et les poignées en caoutchouc

La dynamo d'un coup de talon
Puis piétine les rayons

Et il crève les pneus
Il commence à se sentir mieux

Il fait rien qu'à l'énerver
Ce vélo qui fait que tomber
C'est quand même très énervant
Ces vélos qui tombent tout le temps

Un coup de pied dans le porte-bagages!
La sonnette? elle dégage!

Mais faut pas faire de colère
Alors écoute-moi bien

Plutôt que d'essayer d'arracher les câbles des freins
Fais levier avec un bâton pour pas te baiser les mains.

stouflette, 26.10.2004 à 14:47179549
C'est mon ami, Bibi
Quel beau bibifoc
Il est super gentil
Comme un bébé phoque
Quand j'ai besoin de lui
J'appelle Bibifoc
Si son bibeep fait bop
Il fonce droit dans la vie

Refrain:
Bibi bibi bibi bibifoc
Dans l'Antarctique
T'es l'roi des phoques
Bibi bibi bibi bibifoc
Ton amitié
Dure comme le roc

Il est super branché
Pour lui rien d'impossible
C'est un vrai passionné
Qui veut l'inaccessible
Dans l'univers glacé
Pays des Esquimaux
Grâce à notre amitié
Son coeur est bien au chaud

Refrain

Quand on appelle Bibi
Il est toujours là
En descendant la vie
Il fonce vers toi
Dans le bleu des glaciers
Il nous fait tous rêver
A la chasse aux méchants
Il est toujours gagnant

Refrain
C'est mon ami, Bibi
Quel beau bibifoc
Il est super gentil
Comme un bébé phoque
Quand j'ai besoin de lui
J'appelle Bibifoc
Si son bibeep fait bop
Il fonce droit dans la vie

Refrain:
Bibi bibi bibi bibifoc
Dans l'Antarctique
T'es l'roi des phoques
Bibi bibi bibi bibifoc
Ton amitié
Dure comme le roc

Il est super branché
Pour lui rien d'impossible
C'est un vrai passionné
Qui veut l'inaccessible
Dans l'univers glacé
Pays des Esquimaux
Grâce à notre amitié
Son coeur est bien au chaud

Refrain

Quand on appelle Bibi
Il est toujours là
En descendant la vie
Il fonce vers toi
Dans le bleu des glaciers
Il nous fait tous rêver
A la chasse aux méchants
Il est toujours gagnant

Refrain

J-C, 24.10.2004 à 22:12179343
No One Is Innocent

Revolution.com

On dirait que ça gronde
Sans agiter ses ailes
Voici le nouveau monde,
Des combattants virtuels

Welcome sur le forum
De revolution.com
De l'action par email
Des pavés en pixels

La souris se déplace
Elle se bouge à ta place !

Refrain :

Revolution.com
Comme ca manque de sueur
Revolution.com
Comme ca manque de sueur


On voudrait de l'air
De l'oxygène en stock
Et puis changer le monde
Sans changer d'univers

L'internationale
Piégée dans la toile
C'est quoi l'action par email
Des molotovs sans coktails

La souris se déplace
Elle se bouge à ta place

Refrain :

Revolution.com
Comme ca manque de sueur
Revolution.com
Comme ca manque de sueur

Voici le nouveau monde
De l'action.com
La souris se déplace
Elle est libre à ta place !

Refrain :

Revolution.com
Comme ca manque de sueur
Revolution.com
Comme ca manque de sueur

At'chao !

Mr_Switch, 20.10.2004 à 21:53178889
Héhé, merci Batoune !
"MIA", a l'epoque ( et encore), ca me marquait a cause d'un gateau a la farine de Maïs qu'on appelle Millat.

bat, 20.10.2004 à 21:31178876
IAM

Je danse le mia



Au début des années 80
Je me souviens des soirées
Où l'ambiance était chaude
Et les mecs rentraient
Stas' mises au pied
Le regard froid
Ils scrutaient la salle
Le 3/4 en cuir roulé autour du bras.
Rayban sur la tête
Survêtement Tacchini
Pour les plus classe
Des mocassins Nebuloni
Dès qu'ils passaient
Cameo, Midnight Star,
SOS Band, Delegation ou Shalamar
Tout le monde se levait
Des cercles se formaient
Des concours de danse
Un peu partout s'improvisaient
Je te propose de voyager dans le temps
via planète Marseille
Je danse le mia

Eh Dj, mets nous donc du funk
que je danse le mia
Fais pousser le pionneer à fond
pour danser le mia
Ce soir les bagues brilleront
pour danser le mia
Eh Dj, mets nous donc du funk
que je danse le mia

Je danse le mia
Jusqu'à c'que la soirée vacille
Une bagarre au fond et tout le monde s'éparpille
On râlait, que c'était nul, que ça craignait

Le samedi d'après on revenait
tellement qu'on s'emmerdait
J'entends encore le rire des filles
Qui assistaient au ballet
Des Renault 12 sur le parking
A l'intérieur, pour elles s'était moins rose
" Oh cousine, tu danse ou je t'explose ? "

Voilà comment tout s'aggravait
En un quart d'heure
Le frère rappliquait
" Oh, comment tu parles à ma soeur ? "

Viens avec moi, on va se filer,
Tête à tête je vais te fumer derrière
les cyprès
Et tout s'arrangeait ou se réglait à la danse
L'un disait " Fils, t'y a aucune chance... "

Eh les filles, mes chaussures brillent
Hop ! Un tour, je vrille
Je te bousille, tu te rhabille
Et moi je danse le mia

Comme les voitures
C'était le défi KUX 73 JM 120 mon petit
Du grand voyou
A la plus grosse mauviette
Ma main sur le volant
" Avec la moquette ! "
Pare soleil collé sur le pare brise arrière
Dédé et Valérie
Ecrit en gros
" Sur ma mère ! "
La bonne époque où on sortait la 12 sur...
On lui collait la bande rouge
A la Starsky et Hutch
J'avais la nuque longue
Eric aussi...
La coupe à la Marley basta,
Les pieds rasta...
François et Jo
Déjà à la danse
A coté d'eux
personne ne touchait une bille
On dansait le mia

En direct sur radio chacal
En duplex live avec le starflash laser-light action club
C'est tout de suite
3 - 2 - 1 - DJ !

Merci à tous et à toutes
d'être avec nous ce soir
au new starflash laser-light action club
Nous sommes ensemble ce soir
pour une soirée de bonheur musical
avec un grand concours de danse.
De nombreux super cadeaux.
Pour les heureux gagnants,
il y aura des t-shirt malbohro,
des autocollants pionneer,
des caleçons jv, des peluches !
A la technique c'est Michel,
le light-jockey c'est Momo.
On monte sur les tables,
On lève les bras bien haut...
Allez, c'est parti !

Je danse le mia
Pas de pacotilles
Chemises ouvertes
Chaînes en or qui brillent

Des gestes lents, ils prenaient leur temps
Pour enchaîner les passes qu'ils avaient élaboré dans leur quartier
C'était vraiment trop beau, un mec assurait
Tout le criait : " Oh oui Milo ! "
La piste s'enflammait et tous les yeux convergeaient
Les différences s'effaçaient et des rires éclataient
Beaucoup disaient que nos soirées étaient sauvages
Et qu'il fallait entrer avec une batte ou une hache.
Foutaises, c'étaient des ragots des jaloux,
Et quoi qu'on en dise, nous on s'amusait beaucoup.
Aujourd'hui encore, on peut entendre des filles dire
" Aie, aie, aie, je danse le mia... "

Aes Sedai, 17.10.2004 à 1:09178151

Diabolo menthe / Yves Simon


Dans tes classeurs de lycée
Y a tes rêves et tes secrets
Tous ces mots que tu n'dis jamais
Des mots d'amour et de tendresse
Des mots de femme
Que tu caches et qu'on condamne
Que tu caches petite Anne

Dans tes classeurs de lycée
Y a du sang et y a des pleurs
Les premières blessures de ton cœur
Les premières blessures
Les premières déchirures
Qui font des bleus à ton âme
Qui font des bleus petite Anne

Dans les cafés du lycée
Faut que tu bluffes, que tu mentes
Autour des diabolos menthe
Quand tu racontes les nuits
Du dernier été
De tous ces premiers amants
Que tu n'as eus qu'en rêvant

Dans tes classeurs de lycée
Y a tes rêves et tes secrets
Tous ces mots que tu n'dis jamais
Des mots d'amour et de tendresse
Des mots de femme
Que tu caches et qu'on condamne
Que tu caches petite Anne

cadou, 16.10.2004 à 10:56178095
Passi feat Saya - Tourner les pages

En 1-9-7-8 dans le 9-3, j'habite
Territoire que seules les tours délimitent
Dans les squares, le biz' plébiscite
Rien pour les pleurs tout pour l'illicite
Pour des barrettes ou des tunes, ça s'dispute
Pour la réput' combien se disputent
Et même si dans l'système certains luttent
D'autres frappent puis discutent
Je fais partie d'une majorité
Associée à une minorité
Les bons prennent toujours pour les mauvais
Moi j'ai pas fini d'payer

Déjà plus d' 23 piges dans mes bagages
Loin des bacs à sable et des enfantillages
Le bitume pour seul entourage
Partagée en joie et rage
Pour voir la mer traîner dans les parages
Il m'en a fallu tourner des pages
Des pages, des pages...

J'suis plus d'celle à qui l'on raconte des histoires
Qu'on oublie le jour qu’on rencarde le soir
Esquive les ambiances bizarres
Loin des trafics donc des gyrophares
À défaut d'vice, j'garde bon pied bon oeil
Feinte le diable en attendant qu'les anges m'accueillent
Très tôt j'ai su faire le deuil du traditionnel cul dans l'fauteuil
Des portes, je me suis mangée
Malheureusement non rien a changé
Les bons prennent toujours pour les mauvais
Moi j'ai pas fini d'payer

Déjà plus d' 23 piges dans mes bagages
Loin des bacs à sable et des enfantillages
Le bitume pour seul entourage
Partagée en joie et rage
Pour voir la mer traîner dans les parages
Il m'en a fallu tourner des pages
Des pages, des pages...

Je ne suis pas fan des plans suspects
Mais j'dois bien m'adapter
Troquer mes livres pour des barrettes
Depuis le maton me guette, me guette, me guette

Passi
Ça peut être elle, toi, moi dans la ruelle qu’on arrête...
Matte la dech' dehors...

Le maton me guette

Passi
Textes et lettres aux potes...Dans l’stalag, le goulag... c’est l’remix de Saya... galvanise mes gars, c't'on pote...dans la stéréo...pas d're-sta, l'amour reste là. J'veux pas qu'tu pètes les plombs, j'ai pas choisi tout ça. Esquive le mitard, les mythos'. Lâche tes cris, lâche pas...On est tous un jour libérables...

Et on ne veut plus payer

Passi
J'veux dire aux jeunes sur la geôle : leurs destin seul Dieu l'sait...Parloir, "courrier de tournée ?", c"est la merde ça je l'sais...Message sain...même si j'suis pas un messie...même si j'ai pas toujours été sage...Envie d'faire cesser c'bordel et d'tourner des pages...Des pages et des pages


Déjà plus d' 23 piges dans mes bagages

Passi
Encore une pensée a ceux qui rêvent de liberté

Des pages, et le maton me guette
Le bitume pour seul entourage
Et le maton me guette
Pour voir la mer traîner dans les parages
Et le maton me guette
Et le maton me guette...

cadou, 15.10.2004 à 21:57178056
Damien SAEZ - Fils de France (parcequ'il ne faut pas oublier..)

J'ai vu, les larmes aux yeux, les nouvelles ce matin
20% pour l'horreur, 20% pour la peur.
Ivres d'inconscience, tous Fils de France.
Au pays des Lumières, amnésie suicidaire.
Non Non Non Non.

Nous sommes, nous sommes
La Nation des Droits de l'Homme.
Nous sommes, nous sommes
La Nation de la Tolérance.
Nous sommes, nous sommes
La Nation des Lumières.
Nous sommes, nous sommes
A l'heure de la Résistance.

Pour les rêves qu'on a fait, et pour ceux qu'on fera.
Pour le poing qu'on a levé, pour celui qu'on lèvera.
Pour un idéal, pour une utopie.
Allons marchons ensemble enfants de la Patrie.

Fils de France !
Ca, pour baisser la tête, ah oui, ça t'aime bien les minutes de silence
Fils de France !
C'était à peine hier, et déjà tu brandis le drapeau de l'ignorance
Fils de France !
Nous n'oublierons jamais que nous sommes et seront les fils de la Résistance.
Fils de France !
Au royaume des aveugles tu sais bien ce qu'on dit les borgnes sont les rois.

Y a ces ombres derrière nous, y a ces idées vendues,
Y a ces drapeaux qui flottent et des hymnes dessus,
Et puis y a toi mon frère, oui toi qui n'y crois plus
Et puis y a nos prières et nos causes perdues.

Honte à notre pays, honte à notre Patrie,
Honte à nous la jeunesse, honte à la tyrannie,
Honte à notre pays, revoilà l'ennemi,
Allons marchons ensemble enfants de la Patrie.

Nous sommes, nous sommes
La Nation des Droits de l'Homme.
Nous sommes, nous sommes
La Nation de la Tolérance.
Nous sommes, nous sommes
La Nation des Lumières.
Nous sommes, nous sommes
à l'heure de la Résistance.

Nous sommes, nous sommes
La Nation des Droits de l'Homme.
Nous sommes, nous sommes
La Nation de la Différence.
Nous sommes, nous sommes
La Nation des Lumières.
Nous sommes, nous sommes
A l'heure de la Résistance

cadou, 15.10.2004 à 20:55178048
Eiffel - Tu vois loin

Tu les sens les courants d'air qui s'faufilent sous tes couettes
Jusqu'aux p'tites mèches qui frangent insolemment ta frontale
Toutes ces pensées agiles qui en traversant les villes
Sont à deux doigts de s'faire du bien en s'faisant la malle

Petite fille dans le cuir d'une fronde en lumière
A décaniller les chats noirs et les hommes en gris
Si l'or a un prix et que ce prix est l'ennui
Toi tu s'ras sûrement là pour percuter l'immobile

Les éclairs de tes yeux crachent à l'infini
On ne peut les contempler sans être ébloui
Fluide comme l'air d'un tout nouveau pays
De la lumière à en déchirer la nuit
Tu vois loin

Et le temps que l'on fragmente en 2002 soucis
Il ne nous avait rien demandé ce vieil ami
Petite conne, gentiment, ton sablier fera vide
Et nous laissera des heures libres pour s'aimer encore

Les éclairs de tes yeux crachent à l'infini
On ne peut les contempler sans être ébloui
Fluide comme l'air d'un tout nouveau pays
De la lumière à en déchirer la nuit
Tu vois loin

Tu vois loin comme quand on ne sait rien et que l'on sent tout
Et dans la petite cuillière faire glisser l'ordinaire que l'on catapulte au loin
Tu vois loin

Les éclairs de tes yeux crachent à l'infini
On ne peut les contempler sans être ébloui
Fluide comme l'air d'un tout nouveau pays
De la lumière à en déchirer la nuit
Tu vois loin

cubik, 13.10.2004 à 10:30177408
Ces grands moments de solitude (ou l'art délicat de passer pour un con) - Tété

Quoi de
Plus grand
Hm... que ces instants suspendus
Où rien ne compte plus vraiment?
Rien de plus troublant
Une boulettes, une bévue,
Une chute devant des inconnus
Et hop, l'affaire est entendue

Ces grands moments de solitude
Ne sont ma foi qu'une question d'habitude
Au début, les secondes se déguisent en heures
On a chaud et plus l'on sue :
C'est in situ qu'on apprécie le mieux
L'art délicat de passer pour un con

Une veste, un vent
App'lez ça comme vous voulez
Une claque ou que sais-je un soufflet
Rien ne vaut ces
Parenthèses enchantée quand d'em
-blée le ridicule vous embrasse,
Que dans l'assemblée
Un ange passe

Ces grands moments de solitude
Ne sont ma foi qu'une question d'habitude
Au début, les secondes se déguisent en heures
On a chaud et plus l'on sue :
C'est in situ qu'on apprécie le mieux
L'art délicat de passer pour un con

Acculé, pris au piège, confondu
Comm' ça aux yeux de tous, à demi nu
C'est in situ qu'on apprécie le mieux
L'art délicat de passer pour un con

cubik, 03.09.2004 à 9:47171221
Inspiration et circonstances, Tété

Un jour comme ça dans la rue
Vint à passer un parvenu
Tout ventripotent, bien rendu
Ivre sans doute d'avoir trop bu

voila, la la la la la la

Tout discrètement, à son insu
Je dégaine alors ma massue
Derechef, ni vu ni connu
De là, je douche l'individu

voila, la la la la la la
voila, la la la la la la

Inspirations & circonstances
Je m'acquitte de ma mission
Avec honneur, conscience et entrain
Pour la science et le bien de mon prochain

A ce moment vient à passer
une fourgonnette toute foutue
Brigade des moeurs, bien entendu
"Brigand! Te voilà confondu!"

voila, la la la la la la

Disent-ils à mon endroit, tandis
Que le gros monsieur s'asphyxie
Et me voilà donc chez les flics
Pour outrage sur la voie publique

voila, la la la la la la
voila, la la la la la la

Inspirations & circonstances
Je m'acquitte de ma mission
Avec honneur, conscience et entrain
Pour la science et le bien de mon prochain

Et je jour dit au tribunal
Alors qu'on présente à la salle
Le remplaçant du procureur
Je cris "ce doit être une erreur!

voila, la la la la la la

De grâce soustrayez à ma vue
L'infâme, l'ignoble individu
Peu m'importent vos substituts
L'acte est nul et non avenu!"

voila, la la la la la la
voila, la la la la la la

Inspirations & circonstances
Je m'acquitte de ma mission
Avec honneur, conscience et entrain
Pour la science et le bien de mon prochain

Et pour signifier à mes hôtes
ET aux beaux notables du coin
Aux bonnes âmes de la haute
L'estime dans laquelle je les tiens

voila, la la la la la la

Une fois retroussées mes manches
Je me découvre à l'assistance
Renouvelant là l'expérience
D'un air solennel je m'épanche

voila, la la la la la la
voila, la la la la la la

Inspirations & circonstances
Je m'acquitte de ma mission
Avec honneur, conscience et entrain
Pour la science et le bien de mon prochain

Inspirations & circonstances
Je m'acquitte de ma mission
Avec honneur, conscience et entrain
Pour la science et le bien de mon prochain

Matthieu, 26.08.2004 à 16:31170303
une chansons sur Chirac qui date de 1999... ils se sont bien planté malheureusement... (a part le dernier vers :o)))) )


SEPT ANS DE MALHEUR (Parabellum)

Nous sommes un jour du mois de mai
En deux mille deux et des poussières
Le printemps n'est pas très discret
Dans tes kleenex , tu pleures misère
Devant les grandes baies vitrées,
Tu contemples un pot d'bégonias
Hier les résultats sont tombés
'T'as terminé ton septennat.
Fini, les courses à la Samar Avec trent'-deux motards !
Fini, les week-ends prolongés Maquillés en sommet !
Maintenant que t'es au chômage
Tu végètes à l'ANPE
Où un type te dit qu'à ton âge
Le travail c'est pas pour les vieux
Qu'est-c'qui 't' as pris d'voter ces lois
Sans penser une seconde à toi
Tu d'vais êt' bourré ce jour là,
Ca pass' trop vit' un septennat !
Fini, les lois pour les amis Et toutes ces amnisties
Fini, les murs qui n'en sont pas Et les secrets d'Etat !
Aujourd'huit tes amis t'évitent
Tu es devenu un paria
Tu devrait p't'êt' fumer du shit
Ca relaxe bien les jours comm' ça
Sept ans au service des copains
Qui se sont faits des couilles en or
Et maintenant que 't'es plus rien,
Y t'laiss' avec tes labrador !…
Je comprends ça, tu as les boules
D'avoir des potes aussi puants
Quand on se lave au bains de foule
On devient vite négligeant
Tu devrait p't'êtr' bien te défouler,
J'sais pas moi, écrire tes mémoires
Ca pourrait nous faire rigoler
La vie d'un accro du pouvoir
Fini, le temps des fils de pute
Et plus dure est la chute
Fini, toutes ces histoires d'oseille
Ces flics aux grandes oreilles
Fini, les affaires enterrées
Et les juges transférés
Dommage, j'viens d'voir ton remplaçant,
Il te ressemble tant !

frads, 10.08.2004 à 23:41167870
Les Frères Misère : Deux mains pour demain

Quand tu trembles au coin d'une rue
De rage et de dépit
Que tu marches depuis toute une vie
Sans jamais jamais rencontrer la porte d'un ami
Quand au bout du fil des voix lointaines
Vont mêmes jusqu'à te dire qu'elles t'aiment
Pour le lendemain changer de trottoir
On serre pas la main du désespoir
Prends tes deux mains pour demain
Même si les sourires de la vie
Sont pleins de fausses dents
Tape crache et rentre dedans
Exauce toi-même tes putains de prières
Prends tes deux mains pour demain
Si tu prends un pain
Faut que t'en rendes vingt
Prends tes deux mains pour demain
Exauce toi-même tes putains de prières
T'as beau courir, t'as beau t'enfuir
T'as beau rêver faut pas rêver
T'as beau traîner des pieds
Rechigner
Ta révolution personne ne la fera pour toi
Prends tes deux mains pour demain
Deux mains pour demain pour demain

chrisB, 10.08.2004 à 14:12167779
Mickey 3D:

Ma grand-mère a quelque chose, que les autres femmes n'ont pas
Ma grand-mère est une rose, d'un rose qui n'existe pas
Du moins à ma connaissance, je ne vois pas,
S'immiscer l'ombre d'une chance ici-bas.

Mes plus lointains souvenirs, remontent jusque dans ses bras
Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi elle seule était comme ça.

Lorsqu'elle me parle du passé, je vois son regard s'éclairer
Elle ne parle que des bons moments, fait main basse sur les mauvais
C'est malheureux mais quand j'y pense, je ne peux pas,
Imaginer un jour la France, sans qu'elle soit là.

Mes plus lointains souvenirs, remontent jusque dans ses bras
Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi elle seule était comme ça.

J-C, 09.08.2004 à 14:51167611
La Grande Sophie

On savait (Devenir grand)

On avait les cheveux longs
Des dents de lait et pourtant
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On chassait les papillons
On posait plein de questions
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On collectionnait les billes
On sentait bon la vanille
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On était toujours jaloux
Et on attrapait des poux
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

{Refrain:}
Qui aurait pu nous le dire
Qui aurait su nous l'écrire
Qui avait la solution
Pour ne jamais devenir grand

On partait dans les nuages
Cueillir des pensées sauvages
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On courait jusqu'à plus soif
On se faisait des grimaces
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

{au Refrain}

Devenir grand...

On voulait toujours faire vite
Avant de prendre la fuite
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On avait la varicelle
On était bien trop cruel
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

{au Refrain}

At'chao !

Mr_Switch, 06.07.2004 à 14:34163557
Spéciale dédicace ^^
PAS ASSEZ DE TOI
Mano Negra

J'ai comme une envie de tourner le gaz
Comme envie de m'faire sauter les plombs
Comme envie de t'expliquer comme ça
Que ton indifférence, elle ne me touche pas
Je peux très bien me passer de toi
Comme envie de sang sur les murs
Comme envie d'accident d'voiture
Comme envie d'expliquer comme ça
Que ton indifférence elle en me touche pas
Je peux très bien me passer de toi

J'ai comme envie d'n'importe quoi
Comme envie de crever ton chat
Comme envie d'tout casser chez toi
Comme envie d'expliquer comme ça
Je peux très bien me passer de toi
J'ai comme envie d'une fin torride
Comme on en voit qu'au cinéma
J'ai comme envie qu'ce soit terrible
Et qu'ça se passe juste en bas de chez toi
Je peux très bien me passer de toi

J'ai comme une envie de tourner le gaz
Comme envie de m'faire sauter les plombs
Comme envie de t'expliquer comme ça
Que ton indifférence, elle en me touche pas
Je peux très bien me passer de toi
Comme envie de sang sur les murs
Comme envie d'accident d'voiture
Comme envie de n'importe quoi
Comme envie de crever ton chat
Je peux tres bien me passer de toi
Comme envie de sang sur les murs
Comme envie de crever ton chat
Comme envie d'accident d'voiture
Je peux tres bien me passer de toi
Je peux tres bien me passer de toi
Passer de toi
Passer de toi
Passer de toi
Passer de toi

ingweil, 28.05.2004 à 10:25156935
Les Wriggles : le petit poisson

Ecoutez cette histoire, de ce petit poisson
Qui était parti un soir avec son baluchon.
Il n'avait mis dedans que le strict nécessaire:
Un pot de fromage blanc et la photo de sa mère
Woh oh oh oh
Près de Mururoa, loin de son papa.

Il avait dit au revoir aux gens de sa maison
"Oui je pars au hasard je suis un grand garçon."
Il voulait se trouver un nouveau petit coquillage
Pour pouvoir habiter tout seul il avait l'âge
Woh oh oh oh
Près de Mururoa, loin de son papa.

Il nageait tranquillement, pensant à sa nouvelle vie
Oui oui, mais voilà à un moment une grande lumière l'a ébloui
En une seconde un vrai supplice le poisson était mort
Déchiqueté par les hélices du Rainbow Warrior.

Woh oh oh oh
Près de Mururoa, loin de son papa
Près de Mururoa, loin de son papa
Près de Mururoa.

strip, 15.05.2004 à 21:24155007
>>requiem pour un con
Arf, ça ne se lit pas ça s'écoute ! Je l'ai lancé ICI ça va partir incessement , sinon il faut le rechercher dans le menu déroulant à droite de l'écran

jon_arbuckle, 15.05.2004 à 21:01155006
Excellente bande originale du film "Le pacha" (1968) de paul Lautner avec Jean Gabin du grand Serge Gainsbourg : studio version [remix]

Écoute les orgues
Elles jouent pour toi
Il est terrible cet air là
J'espère que tu aimes
C'est assez beau non
C'est le requiem pour un con

Je l'ai composé spécialement pour toi
A ta mémoire de scélérat
C'est un joli thème
Tu ne trouves pas
Semblable à toi même
Pauvre con

Voici les orgues
Qui remettent ça
Faut qu't'apprennes par coeur cet air là
Que tu n'aies pas même
Une hésitation
Sur le requiem pour un con

Quoi tu me regardes
Tu n'apprécies pas
Mais qu'est-ce qu'y a là dedans
Qui t'plaît pas
Pour moi c'est idem
Que ça t'plaise ou non
J'te l'rejoue quand même
Pauvre con

Écoute les orgues
Elles jouent pour toi
Il est terrible cet air là
J'espère que tu aimes
C'est assez beau non
C'est le requiem pour un con

Je l'ai composé spécialement pour toi
A ta mémoire de scélérat
Sur ta figure blême
Aux murs des prisons
J'inscrirai moi-même: "Pauvre con"

Mr_Switch, 09.05.2004 à 19:29154205
Moi je presenterais peut etre Géographie d'Anne Sylvestre au concours.

Géographie,
La rivière est dans son lit
La montagne est fière fière
D’être toujours la dernière
A garder la neige en haut
La neige sur le dos

Géographie,
La rivière est dans son lit
Et la plaine est belle belle
Le blé fait des étincelles
Il nous donnera son grain
Nous en ferons du pain

Géographie,
La rivière est dans son lit
Les forets sont vertes vertes
Partons à la découverte
Si les arbres sont debout
Ils respirent pour nous

Géographie,
La rivière est dans son lit
Et les mers sont vagues vagues
Elles promènent des algues
Des coquillages très bons
Et beaucoup de poissons

Géographie,
La rivière est dans son lit
Les villes sont grises grises
L’une a l’autre elle se disent
Envoyez-moi vite un train
Je le rendrai demain

Géographie,
La rivière est dans son lit
Tout est mis dans un grand livre
Du doigt nous pouvons le suivre
Notre monde est là dedans
Nous sommes ses enfants.

crepp, 09.05.2004 à 18:43154199
Loreline l'apprend pour l'école, je la redécouvre avec un grand plaisir:

Ma p'tite Julia

Une marguerite
Entre les dents
Lorsqu'elle m'évite
Obstinément
Je comprends vite
Quand elle en a
Marre de ma frite
Ma p'tite Julia
Elle si belle
Ma p'tite Julia
Dans ses prunelles
Y a du colza
Elles savent rire
Me battre froid
Elles semblent dire
Tu es à moi

Lorsqu'elle s'échappe
Ma p'tite Julia
Qui la rattrape
Quand elle a froid
C'est bien mézigue
Qui cours les bars
Et les garrigues
Et les boulevards

Elle est agile
Ma p'tite Julia
Elle court la ville
Du haut en bas
Dans les salons
Dans les musées
Partout où l'on
Peut s'amuser

Elle est pas fière
Ma p'tite Julia
Elle boit de la bière
Avec les gars
Et s'ils rigolent
De mon chagrin
Elle me console
Par des câlins

Elle est la reine
Ma p'tite Julia
Quand je la promène
Au cinéma
Sur la pelouse
Tous les vieux beaux
Elle les a tous
A ses sabots

Quand elle quémande
Ma p'tite Julia
Quelques amandes
Du chocolat
Je la gourmande
Mais je m'en veux
La réprimande
Est dans ses yeux

C'est la violence
Ma p'tite Julia
Quand elle s'élance
Sur un bourgeois
Planquez voisines
Vos robes à fleurs
Quand elle rumine
Dans le secteur

Tel est mon drame
Quand elle s'en va
Messieurs Mesdames
Ramenez-la-moi
Qui la découvre
Retienne ceci
Elle aime le Louvre
Et le persil

Dans cette attente
Une bonne fois
Je vous présente
Ma p'tite Julia
C'est une chevrette
De dix-huit mois
Elle a la tête
Dure comme du bois


Pierre Perret

frads, 09.05.2004 à 17:43154196
ah ben je dis pas le contraire :o)

Mr_Switch, 09.05.2004 à 17:38154195
Des memes ogres, je prefere le Vieux Temps

Dans ces moments là si simple est la terre :
Tant d'années de vie commune, si peu de temps pour le trépas !
On se souvient si souvent du vieux temps et des amants,
Adieu toi qui fut mon aimée, va sous terre et tes six pieds.
On se souvient si souvent du vieux temps et des amants,
De nos pardons bien mérités, de nos colères injustifiées
à vrai dire pour être d'accord, sans mentir j'ai connu d'autres corps !
Je les revois seul dans ce lit de marguerites et de lilas.
Dieu j'offrirai tout mon sang pour le vieux temps de ces amants,
Je n'ai jamais autant ri que dans ces souvenirs là !
Dieu j'offrirai tout mon sang pour le vieux temps de ces amants,
Pardonnerez - vous nos pêchers, nous qui en avons tant profités .
J'ai bu tant de tes paroles, t'écoutant des heures, comme ça,
Le silence à présent me rend folle, chantes tu autant au dela ?
Mon coeur empli de ces baisers, du vieux temps et des amants,
à présent ne peut s'expliquer la grisaille et les tourments.
Mon coeur empli de ces baisers, du vieux temps et des amants,
n'a jamais voulu détacher les paroles versées et le sang.
A part ça rien d'anormal; d'ailleur je ne suis pas si folle!
Pas de quoi écrir de journal, pas de quoi faire de protocole.
Les gribouillis et les "je t'aime" du vieux temps et des amants,
sont écrit dans des livres à poèmes que l'on ne fait qu'à seize ans,
Les gribouillis et les "je t'aime" du vieux temps et des amants,
sont eux qui ont fait la bohème que l'on ne vit qu'à vingt ans.
Mais ne nous attardons pas sur cette simple terre,
sur tant d'années de vie commune, sur la peur du trépas.
On se souviendra longtemps, du vieux temps et des amants,
cette vie où l'on s'est aimé, cette terre et ses six pieds.
Et il reviendra sûrement, le vieux temps des amants,
de Nos paroles bien justifiées, de nos colères méritées.
Et il reviendra sûrement le vieux temps des amants,
Et l'on pourra s'aimer sur cette terre et ces six pieds!

frads, 09.05.2004 à 16:21154191
Les Ogres de barback - Rue de Panam

Dans une rue de Panam
Errant au bord de l'eau
J'fumais mon Amsterdam
Pour finir au bistrot
Y'avait là deux-trois femmes
Qui faisaient le tapin
Moi, j'aiguisais ma lame
Pour planter les rupins
Les gens de bon quartier,
Les touristes, les vieillards,
Aiment bien s'promener le long des grands boul'vards
Ils achètent des souv'nirs, des tours Eiffel en plastique
Les saltimbanques les font rire mais faudrait qu'on leur explique
Qu'il y a d'la merde partout, de la drogue
Et surtout des jeunes en galère qui trafiquent la misère
Ouais ! j'dois bien avouer que j'y passe toutes mes journées
C'est que parfois à Paris, c'est la joie et la folie ...
Mais croyez-moi, bientôt les flics auront du boulot
Car tous les vagabonds parlent de révolution
Un jour, toutes nos chansons, ouais, vous désarmeront
Il n'y aura plus qu'la folie, la joie et l'anarchie,
La joie et l'anarchie,
La joie dans Paris.

Mr_Switch, 29.04.2004 à 22:54153170
Gréco
Un petit poisson, un petit oiseau

Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est dans l'eau
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est là-haut

Quand on est là-haut
Perdu aux creux des nuages
On regarde en bas pour voir
Son amour qui nage
Et l'on voudrait bien changer
Ses ailes en nageoires
Les arbres en plongeoir
Le ciel en baignoire

Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est là-haut
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est dans l'eau

Quand on est dans l'eau
On veut que vienne l'orage
Qui apporterait du ciel
Bien plus qu'un message
Qui pourrait d'un coup
Changer au cours du voyage
Des plumes en écailles
Des ailes en chandail
Des algues en paille.

cubik, 17.04.2004 à 15:03151236
L'air de rien, Tété

Au grand'dame de ma pauvre mère
On me trouvait trop nonchalant
"Intelligent, mais peut mieux faire"
Signaient-ils invariablement.

"Tété, vous n'êtes qu'un Jean-Foutre, un branleur,
Tété, vous n'êtes qu'un rigolo"
S'étouffaient-ils du maitre à l'appariteur
Excédé par mon à propos

Mes camarades, eux soignait leur allure,
J'enfilais mon air de rien
Fidèle à ma désinvolte nature
J'enfilais mon air de rien
Je soignais mon air de rien

Pourtant je n'étais pas bien méchant
J'aimais même plutôt l'école
Ainsi rien ne m'amusait tant que
L'obséquiosité, le protocole.
Forcément ça faisait moins rire ma mère
J'avais beau être philosophe
Elle était devenue dure en affaires
J'avais beau y aller de mes strophes

Mes camarades, eux soignait leur allure,
J'enfilais mon air de rien
Fidèle à ma désinvolte nature
J'enfilais mon air de rien
Je soignais mon air de rien

Certains préféraient garder leur bure
J'nfilais mon air de rien
J'imaginais d'innocentes postures
J'enfilais mon air de rien
Je soignais mon air de rien.

cubik, 14.04.2004 à 9:58150638
La rue Lepic, Jean Meyrand

68 c'etait hier pour moi aussi et
Puis y'a eu la rue Le-pic
on bouffait du riz can-to- nais
et puis soudain ils ont charge
les flics!

Et toi Jeannette tu es tombee-Jeannette
Jeannette-ils ne t'ont pas tuee non
Mais Paris n'est pas -Santiago du Chili
Vous n'arriverez pas -a baillonner- la liberte du peuple

Je me souviens je me souviens
La rue Le-pic
-Jeannette
Au revoir Jeannette-on bouffait du riz canto-nais
et puis soudain ils ont char-ge!

Matthieu, 31.03.2004 à 10:23148647
Mal barrés (Renaud)

Un petit couple d'amoureux
Dans un bistrot de banlieue
Assis sur la banquette
Se roule des pelles à qui mieux-mieux
Les prolos silencieux
Observent la conquête
Moi je suis accoudé au bar
Et je rigole à part
En matant le tableau
Je les vois vingt ans plus tard
Et ça me fout un cafard
A couper au couteau

C'est tout jeune et ça ne sait pas
Que pour les amoureux
Hélas
La vie est bien dégueulasse

Un beau jour les filles se cassent
Et voilà
Un petit couple d'amoureux
Se regarde dans les yeux
Et parle d'avenir
D'une vie en rose et bleu
Que des moments heureux
De la joie, du plaisir
Moi je pense à la jalousie
A la haine, à l'ennui
Qui s'installent chaque jour
Je pense à la vie quotidienne
Je pense au poids des chaînes
Qui détruisent l'amour

C'est tout jeune et ça ne sait pas
Que pour les amoureux
Hélas
La vie est bien dégueulasse

Un beau jour l'amour se lasse
C'est comme ça
Un petit couple d'amoureux
Qui ferait peut-être mieux
D'en finir tout de suite
Quelques ébats délicieux
Pour trois jours, puis adieu
On s'aime et on se quitte
Pourquoi vouloir à tout prix
Vivre toute une vie
Dans la même galêre
Le bonheur reste toujours
L'affaire de quelques jours
Pas d'une vie entière

C'est tout jeune et ça ne sait pas
Que pour les amoureux
Hélas
La vie est bien dégueulasse

Un beau jour l'amour se casse
Un beau jour l'amour se casse
Comme toi

crepp, 11.03.2004 à 9:05145950
"le grand Jacques" Mickey 3D

Jacques tu es si drôle que tu fais rire les enfants
Ils te prennent tous pour un guignols, ils t'imitent le soir en mangeant
Jacques tu es si grand que toutes les petites vieilles t'adulent
Elles voudraient que tu les em...brassent, elles voudraient que tu les ramasses
Ôh Jacques

Jacques tu es si lourd que la Terre s'effondre sous ton poids
Que tes mains ne nous trompent pas, que tes mots ne nous touchent pas
Jacques tu es si lourd que même les sourds...se rient de toi
Que même les aveugles te voient piétiner ce que tu n'aimes pas
Ôh Jacques

Bien que tu accroches follement aux 'airs boeufs' des avions qui survolent
tes mensonges et blanchissent tes tracas, le soir.
Je suis sur que tu ne la touche même pas
Tu lui dis bien que tu mérites mais comme nous, elle ne te croit pas
Ôh Jacques

low valley, 09.03.2004 à 13:44145677
C'est du Fréhel et je l'aime tellement que je me suis arrangé pour l'inclure dans une de mes pièces :)) eT elle est déjà dédicacé à quelqu'un.

TEL QU IL EST

J'avais rêvé d'avoir un homme,
un vrai de vrai, bien balancé,
mais je suis chipée pour la pomme,
d'un avorton, complet'ment j'té.
Ce n'est pas un Apollon mon Jules,
il n'est pas taillé comme un Hercule.
Malgré qu'il ait bien des défauts,
C'est lui que j'ai dans la peau.

Tel qu'il est, il me plaît,
Il me fait de l'effet,
Et je l'aime.
C'est un vrai gringalet,
aussi laid qu'un basset,
mais je l'aime.
Il est bancal,
du coté cérébral
mais ça m'est bien égal,
qu'il ait l'air anormal.

C'est complet, il est muet
ses quinquets sont en biais
C'est un fait que tel qu'il est,
il me plaît.

Il est carré mais ses épaules
par du carton, sont rembourrées.
Quand il est tout nu ça fait drôle,
On n'en voit plus que la moitié.
Il n'a pas un seul poil sur la tête,
mais il en a plein sur les gambettes.
Et celui qu'il a dans la main,
c'est pas du poil c'est du crin.

Tel qu'il est, il me plaît,
Il me fait de l'effet,
Et je l'aime.
C'est un vrai gringalet,
aussi laid qu'un basset,
mais je l'aime.
Il est bancal,
du coté cérébral
mais ça m'est bien t égal,
qu'il ait l'air anormal.

C'est complet, il est muet
ses quinquets sont en biais
C'est un fait que tel qu'il est,
il me plaît.

Le travail pour lui c'est la chose
la plus sacrée, il y touche pas.
Pour tenir le coup il se dose,
de quintonine, à tous les r'pas.
Ce qui n'est pas marrant c'est qu'il ronfle,
on dirait un pneu qui se dégonfle.
Et quand il faut se bagarrer,
il est encore dégonflé.

Tel qu'il est, il me plaît,
Il me fait de l'effet,
Et je l'aime.
C'est un vrai gringalet,
aussi laid qu'un basset,
mais je l'aime.
Il est bancal,
du coté cérébral
mais ça m'est bien z égal,
qu'il ait l'air anormal.

C'est complet, il est muet
ses quinquets sont en biais
C'est un fait que tel qu'il est,
il me plaît.

Matthieu, 09.03.2004 à 9:53145642
Vade Retro Telephone - BENABAR

Le petit matin qui suit le grand soir
Le lendemain de la première nuit
Quand le jour a remplacé le noir
Les couples s’éloignent dans les lits
Adam et Eve remettent leurs costumes
" On s’appelle " comme le veut la coutume
Des amants qui se quittent bons amis
Mais je sais que la louve est dans la bergerie
Faut pas qu’j’l’appelle, pas qu’j’l’appelle
Attendre encore quelques jours
Faut pas qu’j’l’appelle, pas qu’j’l’appelle
Pas encore c’est trop court
Le combiné dans les mains j’hésite et je raccroche
Pas pressé d’passer pour celui qui s’accroche
Fébrile et collant ça donne pas vraiment envie
Lointain et distant, j’sais pas pourquoi mais c’est sexy
Même si je ne pense qu’à elle, si je rêve de la revoir
Vade retro téléphone, elle ne doit pas le savoir
Nos meilleurs techniciens se sont penchés sur la formule
C’est trois jours au moins le résultat de leurs calculs
Hier sur mon épaule ta tête à l’abandon
Des mèches de cheveux collées par la sueur sur ton front
Ça me faisait des crampes et des fourmis dans le bras
J’aurais tout supporté pour te garder près d’moi
Les amants le soir se déshabillent en s’embrassant
Le matin c’est rare qu’ils se rhabillent mutuellement
Comment savoir si j’ai le droit de t’appeler
Si tu penses à moi, si je vais pas déranger ?
C’est bon c’est décidé, je t’appelle demain
Pour t’inviter à une expo genre art contemporain
N’importe quoi j’m’en fous mais un truc qui fait bien
Et que je fais jamais mais ça t’en sais rien
Et si tu le veux, si tu le veux bien
Peut-être qu’un de ces jours, un de ces quatre matins
Tu m’avoueras un peu gênée que t’osais pas m’appeler
Je me vois rigoler, " c’est ridicule quelle drôle d’idée ! "
Vade retro téléphone
Trois jours mininum.

pessoa, 06.03.2004 à 22:44145363
... Dansez sur moi,
Dansez sur moi,
le jour de mes funérailles...

Nougaro

Mr_Switch, 06.03.2004 à 21:03145357
La Rue Kétanou - Bonus Track

Il nous reste de la bande là, vas y

Pardon, excusez moi ou je vous bouscule !
Je suis malade moi aussi

Docteur, paraît qu'vous êtes docteur
Parce que malade, paraît que j'suis malade
J'ai le coeur qui a mal au coeur et vice et versailles, regarde !
On dirait une hélice d'hélicon
J'ai les deux pieds qui touche plus terre
J'me suis trompé, faut qu'on recommence j'ai dit les deux pieds

Vas y recommence

Poussez vous ou je vous bouscule ! Alors !
Docteur, paraît qu'vous êtes docteur
Parce que malade, paraît que j'suis malade
J'ai le coeur qui a mal au coeur et vice et Versailles, regarde !
On dirait une hélice d'hélicon
J'ai tous mes pieds qui touche plus terre
Ouh la la, y a du boulot
Comment s'appelle votre infirmière ?

J'ai trouvé l'prénom d'mon fils
J'ai trouvé l'prénom d'ma fille
Mais je rame je rame je rame
Pour trouver l'prénom d'ma femme

Dire que d'paris jusqu'à Paname
J'ai fouillé partout, wèlou
Personne n'a l'prénom d'ma femme
Docteur, j'y comprend rien du tout
Si vous n'avez pas d'questions
C'est a moi qu'il faut les poser
Et si vous voulez mon opinion
Ca j'peut aller vous la chercher

J'ai trouvé l'prénom d'mon fils
J'ai trouvé l'prénom d'ma fille
Mais je rame je rame je rame
Pour trouver l'prénom d'ma femme

J'ai même mené mon enquête
Ni vu ni incognito
A propos d'une certaine Juliette
Paraît qu'elle a un balcon, Oooooh
De quoi lui faire des fredonnelles
Le problème c'est qu'il y a un problème
C'est logique mais lequel ?
Docteur, elle habite au XVème

J'ai trouvé l'prénom d'mon fils
J'ai trouvé l'prénom d'ma fille
Mais je rame je rame je rame
Pour trouver l'prénom d'ma femme

J'ai bien rencontré quelqu'un d'bien
Docteur vous savez quoi docteur ?
J'ai failli lui demander sa main
Elle était belle comme une âme-soeur
Elle avait trouvé l'prénom d'son fils
Elle avait trouvé l'prénom d'sa fille
Et c'coups ci c'est quoi l'problème ?
Ben c'était pas les mêmes

J'ai trouvé l'prénom d'mon fils
J'ai trouvé l'prénom d'ma fille
Mais je rame je rame je rame
Pour trouver l'prénom d'ma femme

J'ai trouvé l'prénom d'mon fils
J'ai trouvé l'prénom d'ma fille
Mais je rame je rame je rame
Pour trouver l'prénom d'ma femme

J'ai trouvé l'prénom d'mon fils
J'ai trouvé l'prénom d'ma fille
Mais je rame je rame je rame
Pour trouver l'prénom d'ma femme

J'ai trouvé l'prénom d'mon fils
J'ai trouvé l'prénom d'ma fille
Mais je rame je rame je rame

Docteur !
Qu'est-ce que j'peut faire ?
Ben cherchez son nom de famille



man, 27.02.2004 à 2:30144064
Trust - Antisocial

Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale,
Tu masques ton visage en lisant ton journal,
Tu marches tel un robot dans les couloirs du metro,
Les gens ne te touchent pas, il faut faire le premier pas,
Tu voudrais dialoguer sans renvoyer la balle,
Impossible d'avancer sans ton gilet pare-balle.
Tu voudrais donner des yeux a la justice
Impossible de violer cette femme pleine de vices.

Antisocial, tu perds ton sang froid.
Repense a toutes ces annees de service.
Antisocial, bientot les annees de sevices,
Enfin le temps perdu qu'on ne rattrape plus.

Ecraser les gens est devenu ton passe-temps.
En les eclaboussant, tu deviens genant.
Dans ton desespoir, il reste un peu d'espoir
Celui de voir les gens sans fard et moins batards.
Mais cesse de faire le point, serre plutot les poings,
Bouge de ta retraite, ta conduite est trop parfaite
Releve la gueule, je suis la, t'es pas seul
Ceux qui t'enviaient, aujourd'hui te jugeraient.

Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale,
Tu masques ton visage en lisant ton journal,
Tu marches tel un robot dans les couloirs du metro,
Les gens ne te touchent pas, il faut faire le premier pas,
Tu voudrais dialoguer sans renvoyer la balle,
Impossible d'avancer sans ton gilet pare-balle.
Tu voudrais donner des yeux a la justice
Impossible de violer cette femme pleine de vices.
Antisocial, antisocial, antisocial, antisocial

pessoa, 18.02.2004 à 23:12142429
Euh, vous aviez remarqué que le nombril des femmes d'agents et Carcassonne, de Brassens, non seulement racontent quasi la même histoire, mais en plus ont exactement la même musique ?

Quoi, je débarque ? Oui, mais euh...

cubik, 18.02.2004 à 17:47142363
Oh mon bateau, Eric Murena

Sur la route qui nous mène
Loin du monde et des problèmes
Je fuis (il fuit)
Comme la gazelle aimable
Aux grands cils de velours
Je bondis de vague en vague
Les mouettes me crient leur bonjour (bonjour)

Oh mon bateau ohoooohhohhh
Tu es le plus beau des bateaux
Et tu me guides sur les flots oh ohh
Vers ce qu'il y a de plus beau
Tu es le plus beau des bateaux

Bravant toutes les tempêtes
Sifflant comme une alouette
Je vole (il vole)
Vers de fabuleux rivages
Où je serai bientôt roi
J'entends les rythmes sauvages
Les algues dansent autour de moi
(Hop la)

Oh mon bateau ohooooohooohhh
Tu es le plus beau des bateaux
Et tu me guides sur les flots ohhohhhh
Vers ce qu'il y a de plus beau
Tu es le plus beau des bateaux

Nu sous le ciel étoilé
Les voiles gonflées de bonheur
Les poissons chantent en cœur
Les crevettes (les crevettes)
Me crient olé, olé olé

Oh mon bateau ohoooooooohoohh
Tu es le plus beau des bateaux
Et tu me guides sur les flots
Vers ce qu'il y a de plus beau
Tu es le plus beau deeeeeeeeeeees bateaux

frads, 27.01.2004 à 1:38136666
Les Ogres de Barback - Vieux temps

Dans ces moments là si simple est la terre :
Tant d'années de vie commune, si peu de temps pour le trépas !
On se souvient si souvent du vieux temps et des amants,
Adieu toi qui fut mon aimée, va sous terre et tes six pieds.
On se souvient si souvent du vieux temps et des amants,
De nos pardons bien mérités, de nos colères injustifiées
à vrai dire pour être d'accord, sans mentir j'ai connu d'autres corps !
Je les revois seul dans ce lit de marguerites et de lilas.
Dieu j'offrirai tout mon sang pour le vieux temps de ces amants,
Je n'ai jamais autant ri que dans ces souvenirs là !
Dieu j'offrirai tout mon sang pour le vieux temps de ces amants,
Pardonnerez - vous nos pêchers, nous qui en avons tant profités.
J'ai bu tant de tes paroles, t'écoutant des heures, comme ça,
Le silence à présent me rend folle, chantes tu autant au delà ?
Mon cœur empli de ces baisers, du vieux temps et des amants,
à présent ne peut s'expliquer la grisaille et les tourments.
Mon cœur empli de ces baisers, du vieux temps et des amants,
n'a jamais voulu détacher les paroles versées et le sang.
A part ça rien d'anormal; d'ailleurs je ne suis pas si folle!
Pas de quoi écrire de journal, pas de quoi faire de protocole.
Les gribouillis et les "je t'aime" du vieux temps et des amants,
sont écrit dans des livres à poèmes que l'on ne fait qu'à seize ans,
Les gribouillis et les "je t'aime" du vieux temps et des amants,
sont eux qui ont fait la bohème que l'on ne vit qu'à vingt ans.
Mais ne nous attardons pas sur cette simple terre,
sur tant d'années de vie commune, sur la peur du trépas.
On se souviendra longtemps, du vieux temps et des amants,
cette vie où l'on s'est aimé, cette terre et ses six pieds.
Et il reviendra sûrement, le vieux temps des amants,
de Nos paroles bien justifiées, de nos colères méritées.
Et il reviendra sûrement le vieux temps des amants,
Et l'on pourra s'aimer sur cette terre et ces six pieds!

jon_arbuckle, 27.01.2004 à 0:42136663
Euh...une dernière chose : je précise que je n'ai absolument rien contre les juges, hein ;o)))

jon_arbuckle, 27.01.2004 à 0:29136659
Je vous mets les paroles de la chanson Gare aux gorilles...de Brassens bien sûr (un chef d'oeuvre) :o)

C'est à travers de larges grilles,
Que les femelles du canton
Contemplaient un puissant gorille,
Sans souci du qu'en-dira-t-on ;
Avec impudeur, ces comères
Lorgnaient même un endroit précis
Que, rigoureusement ma mère
M'a défendu d' nommer ici.
Gare au gorille !

Tout à coup, la prison bien close,
Où vivait le bel animal,
S'ouvre on n'sait pourquoi je suppose
Qu'on avait dû la fermer mal
Le singe en sortant de sa cage,
Dit "C'est aujourd'hui que j'le perds ! "
Il parlait de son pucelage,
Vous aviez deviné j'espère !
Gare au gorille !

L'patron de la ménagerie
Criait, éperdu "Nom de nom"
C'est assommant, car le gorille
N'a jamais connu de guenon !
Dès que la féminine engeance
Sut que le singe était puceau,
Au lieu de profiter d'la chance
Elle fit feu des deux fuseaux !
Gare au gorille !

Celles-là même qui, naguère,
Le couvaient d'un oeil décidé,
Fuirent, prouvant qu'elles n'avaient guère
De la suite dans les idées
D'autant plus vaine était leur crainte,
Que le gorille est un luron
Supérieur à l'homm' dans l'étreinte,
Bien des femmes vous le diront !
Gare au gorille !

Tout le monde se précipite
Hors d'atteinte du singe en rut,
Sauf une vieille décrépite
Et un jeune juge en bois brut.
Voyant que toutes se dérobent,
Le quadrumane accéléra
Son dandinement vers les robes
De la vieille et du magistrat !
Gare au gorille !

« Bah ! soupirait la centenaire,
Qu'on pût encore me désirer,
Ce serait extraordinaire,
Et, pour tout dire, inespéré !
Le juge pensait impassible :
« Qu' on me prenn' pour une guenon,
C'est complètement impossible... »
La suite lui prouva que non,
Gare au gorille.

Supposez qu'un de vous puisse être,
Comme le singe, obligé de
Violer un juge ou une ancêtre,
Lequel choisirait-il des deux ?
Qu'une alternative pareille,
Un de ces quatre jours, m'échoie,
C'est, j'en suis convaincu, la vieille
Qui sera l'objet de mon choix !
Gare au gorille !

Mais, par malheur, si le gorille
Aux jeux de l'amour vaut son prix,
On sait qu'en revanche il ne brille
Ni par le goût ni par l'esprit.
Lors, au lieu d'opter pour la vieille,
Comme aurait fait n'importe qui,
Il saisit le juge à l'oreille
Et l'entraîna dans un maquis !
Gare au gorille !

La suite serait délectable
Malheureusement, je ne peux
Pas la dire, et c'est regrettable,
Ça nous aurait fait rire un peu ;
Car le juge, au moment suprême,
Criait - « Maman ! » , pleurait beaucoup
Comme l'homme auquel, le jour même
Il avait fait trancher le cou.
Gare au gorille !

pessoa, 08.01.2004 à 23:30132783
Hé Cubik, le texte original de la chanson de Jacky, c'est

Même si on m'appelle Dieu le Père
Celui qui est dans l'annuaire
Entre Dieulefit et Dieu vous garde,
Même si je me laisse pousser la barbe...

Je dis pas ça que pour chipoter, c'est que c'est encore mieux comme ça !

cubik, 05.01.2004 à 11:03131918
Categorie Bukowski, Vincent Delerm

Tu fais partie des filles
Qui ramassent des jonquilles
J'appartiens à ce clan
Qui caresse les juments
Tu fais partie de la sorte
Qui va chez Pier Import
Et qui trouve super naze
De mettre les gens dans des cases

Tu fais partie de celles
Qu'ont déjà eu la varicelle
J'appartiens à la race
Des anciens délégués de classe
T'es dans la catégorie
De celles qui lisent Bukowski
En trouvant super naze
De mettre les gens dans des cases

(trop naze)

(ouais)

crepp, 02.01.2004 à 15:21131633
Vu de l'extérieur


Tu es belle vu de l'extérieur
Hélas je connais tout ce qui se passe à l'intérieur
C'est pas beau même assez dégoûtant
Alors ne t'étonne pas si aujourd'hui je te dis va-t'en
Va te faire voir, va faire voir ailleurs
Tes roudoudous, tout mous tout doux
Et ton postérieur
Il est beau vu de l'extérieur
Malheur à moi qui ai pénétré à l'intérieur
C'était bon ça évidemment
Mais tu sais comme moi que ces choses là n'ont qu'un temps
Va te faire voir, va te faire voir ailleurs
Tes roploplos, tout beaux tout chaud
Et ton gros pétard

Il est beau vu de l'extérieur
Qu'est-ce qui m'a pris grand Dieu d'm'aventurer à l'intérieur
C'était bon ça évidemment
Mais tu sais comme moi que ces choses-là n'ont qu'un temps
Va t'faire voir, va faire voir ailleurs
Tes deux doudounes, tes gros balounes
Et ton p'tit valseur
Il est beau vu de l'extérieur
J'aurais dû me méfier pas m'risquer à l'intérieur
C'était bon ça évidemment
Mais tu sais comme moi que ces choses là n'ont qu'un temps
Va te faire voir, va te faire voir ailleurs
Et sans délai tes boîtes à lait
Et ton popotin

Il est beau vu de l'extérieur
Pauvre de moi qui m'suis risqué à l'intérieur
C'était bon ça évidemment
Mais tu sais comme moi que ces choses-là n'ont qu'un temps
Va t'faire voir, va faire voir ailleurs
Tes beaux lolos en marshmallow
Et ton p'tit panier
Il est beau vu de l'extérieur
Mais tu sais comme moi tout ce qui s'passe à l'intérieur
C'est pas beau même assez dégouttant
Alors ne t'étonne pas si aujourd'hui je te dis va-t'en
Va t'faire voir, va t'faire voir ailleurs...

Serge Gainsbourg

cubik, 22.12.2003 à 14:10130053
Nostalgic du cool, M

J'étais sage comme
un orage
ni virtuel ni imbécile
Je sais bien
ce n'est plus de mon âge
Comme tu vois j'ai l'instinct fragile

A penser à tout ça
J'ai une larme qui coule
C'est l'instant qui veut ça
Nostalgic du cool

Automate traumatisé
Je m'détraque trop attisé
Je me lève à l'eau glaciale
Je déteste ce confort social

On grandit bien trop vite
Sur cette planète plastique
Où la vie semble pratique

Aujourd'hui je saisis ma chance
tu dois retrouver ton enfance
Aujourd'hui je saisis ma chance
tu dois retrouver ton enfance

Je m'enivre à la limonade
Autour de cette foule
Je plains tous ces malades
Nostalgic du cool (c'est cool)

Aujourd'hui je saisis ma chance
tu dois retrouver ton enfance
Aujourd'hui je saisis ma chance
tu dois retrouver ton enfance (mais ou est donc ornicar?)
Aujourd'hui je saisis ma chance
tu dois retrouver ton enfance (oué oué oué oué oué)
Aujourd'hui je saisis ma chance
tu dois retrouver ton enfance
J'y cours tout de suite

cubik, 12.12.2003 à 10:54128484
La chanson de Jacky, Jacques Brel

Même si un jour à Knocke-le-Zoute
Je deviens comme je le redoute
Chanteur pour femmes finissantes
Que je leur chante " Mi Corazon "
Avec la voix bandonéante
D'un Argentin de Carcassonne
Même si on m'appelle Antonio
Que je brûle mes derniers feux
En échange de quelques cadeaux
Madame madame je fais ce que je peux
Même si je m'saoule à l'hydromel
Pour mieux parler de virilité
A des mémères décorées
Comme des arbres de Noël
Je sais qu' dans ma saoulographie
Chaque nuit pour des éléphants roses
Je chanterai ma chanson morose
Celle du temps où je m'appelais Jacky

Etre une heure, une heure seulement
Etre une heure, une heure quelquefois
Etre une heure, rien qu'une heure durant
Beau, beau, beau et con à la fois

Même si un jour à Macao
Je deviens gouverneur de tripot
Cerclé de femmes languissantes
Même si lassé d'être chanteur
Je sois devenu maître chanteur
Et que ce soit les autres qui chantent
Même si on m'appelle le beau Serge
Que je vende des bateaux d'opium
Du whisky de Clermont-Ferrand
De vrais pédés de fausses vierges
Que j'aie une banque à chaque doigt
Et un doigt dans chaque pays
Que chaque pays soit à moi
Je sais quand même que chaque nuit
Tout seul au fond de ma fumerie
Pour un public de vieux Chinois
Je rechanterai ma chanson à moi
Celle du temps où je m'appelais Jacky

Etre une heure, une heure seulement
Etre une heure, une heure quelquefois
Etre une heure, rien qu'une heure durant
Beau, beau, beau et con à la fois

Même si un jour au Paradis
Je deviens, comme j'en serais surpris,
Chanteur pour femmes à ailes blanches
Que je leur chante Alléluia
En regrettant le temps d'en bas
Où c'est pas tous les jours dimanche
Même si on m'appelle Dieu le Père
Celui qui est dans l'annuaire
Entre Dieu le fils et Dieu vous garde
Même si je me laisse pousser la barbe
Même si toujours trop bonne pomme
Je me crève le cœur et le pur esprit
A vouloir consoler les hommes
Je sais quand même que chaque nuit
J'entendrai dans mon paradis
Les anges, les Saints et Lucifer
Me chanter ma chanson de naguère
Celle du temps où je m'appelais Jacky.

Etre une heure, une heure seulement
Etre une heure, une heure quelquefois
Etre une heure, rien qu'une heure durant
Beau, beau, beau et con à la fois

Mr_Switch, 25.11.2003 à 23:20124526
Hoffmann (1880)

Belle nuit
Oh nuit d'amour
Souris à nos ivresses
Nuit plus douce que le jour
Oh belle nuit d'amour
Le temps fuit et sans retour
Emporte nos tendresses
Loin de cet heureux séjour
Le temps fuit sans retour
Zéphyrs embrasés
Bercez-nous de vos caresses
Zéphyrs embrasés
Bercez-nous de vos caresses
Donnez-nous vos baisers
Bercez-nous
De vos baisers
Bercez-nous
De vos baisers
Belle nuit
Oh nuit d'amour
Souris à nos ivresses
Nuit plus douce que le jour
Oh belle nuit d'amour
Oh belle nuit d'amour
Souris à nos ivresses
Souris à nos ivresses
Nuit d'amour
Belle nuit
Oh belle nuit d'amour

Mr_Switch, 15.11.2003 à 23:40122434
Bis Repetita
Renaud
Manu

Eh Manu rentre chez toi
Y a des larmes plein ta bière
Le bistrot va fermer
Pi tu gonfles la taulière
J'croyais qu'un mec en cuir
Ça pouvait pas chialer
J'pensais même que souffrir
Ça pouvais pas t'arriver
J'oubliais qu'tes tatouages
Et ta lame de couteau
C'est surtout un blindage
Pour ton cœur d'artichaut

Eh déconne pas Manu
Va pas t'tailler les veines
Une gonzesse de perdue
C'est dix copains qui r'viennent

On était tous maqués
Quand toi t'étais tous seul
Tu disais j'me fais chier
Et j'voudrais sauver ma gueule
T'as croisé cette nana
Qu'était faite pour personne
T'as dit elle pour moi
Ou alors y a maldonne
T'as été un peu vite
Pour t'tatouer son prénom
A l'endroit où palpite
Ton grand cœur de grand con

Eh déconne pas Manu
C't'à moi qu'tu fais d'la peine
Une gonzesse de perdue
C'est dix copains qui r'viennent

J'vais dire on est des loups
On est fait pour vivre en bande
Mais surtout pas en couple
Ou alors pas longtemps
Nous autres ça fait un bail
Qu'on a largué nos p'tites
Toi t'es toujours en rade
Avec la tienne et tu flippes
Eh Manu vivre libre
C'est souvent vivre seul
Ça fait p't'être mal au bide
Mais c'est bon pour la gueule

Eh déconne pas Manu
Ça sert à rien la haine
Une gonzesse de perdue
C'est dix copains qui r'viennent

Elle est plus amoureuse
Manu faut qu'tu t'arraches
Elle peut pas être heureuse
Dans les bras d'un apache
Quand tu lui dis je t'aime
Si elle te d'mande du feu
si elle a la migraine
Dès qu'elle est dans ton pieu
Dis lui qu't'es désolé
Qu't'as dû t'gourrer de trottoir
Quand tu l'as rencontrée
T'as dû t'tromper d'histoire

Eh déconne pas Manu
Va pas t'tailler les veines
Une gonzesse de perdue
C'est dix copains qui r'viennent

Eh déconne pas Manu
Va pas t'tailler les veines
Une gonzesse de perdue
C'est dix copains qui r'viennent

Eh déconne pas Manu
C't'à moi qu'tu fais d'la peine
Une gonzesse de perdue
C'est dix copains qui r'viennent

frads, 15.11.2003 à 17:17122395
La Rue Ketanou - L'exil

Les oiseaux qui voyagent en cage
Recroquevillent leur amplitude
Ils traînent derrière eux leur paquetage
Par moins cent mille mètres d'altitude
L'horizon est un inconnu
A qui ils demanderont asile
Ils espèrent être les bienvenus
Dans le costume de leur exil

Refrain

Et ils portent au fond de leur coeur
Une poignée de sable du désert
Ils sentent souvent son odeur
En souvenir d'un bord de terre
Les oiseaux qui voyagent en cage
Chantent dans leur tête des légendes
Avec de grands chevaux sauvages
Qui repeuplent les no man's land
Ils chantent dans leur tête jusqu'au jour
Où ils pourront à haute voix
Annoncer le compte à rebours
De l'explosion de leur joie

Refrain

Les oiseaux qui voyagent en cage
Soulèveront un jour la terre
Pour qu'elle dépasse les nuages
De brume, de feu et de poussière
Et qu'il ne reste que le soleil
Et sa caresse sur leur peau
Et qu'il ne reste que le soleil
Et sa caresse sur leur peau

frads, 15.11.2003 à 17:14122394
La Rue Ketanou - La fiancée de l'eau

Morte de secheresse,
la fiancée de l'eau
A mariée son sang
à celui de ruisseau
Prince range ton draps blanc
Prince range ton draps blanc
Prince range ton draps blanc

Prince range ton drap blanc
Il ne sera jamais
Le drapeau rougissant
De sa virginité
Regarde son honneur
Regarde son honneur
Regarde son honneur


Regarde son honneur
S'enfuir par la mort
Regarde triste voleur
L'absence dans son corps
Tu peux creuser la terre
Tu peux creuser la terre
Tu peux creuser la terre

Tu peux creuser la terre
Avec tous tes remords
Creuser jusqu'en enfer
Creuser, creuser encore
Non, tu n'auras rien d'elle
Non, tu n'auras rien d'elle
Non, tu n'auras rien d'elle

Non, tu n'auras rien d'elle
Il n'y a plus rien à prendre
Elle s'est jetée au ciel
Tu commences à comprendre
Que tout n'est pas à vendre
Que tout n'est pas à vendre
Que tout n'est pas à vendre

Matthieu, 15.11.2003 à 10:59122368
Pierre Perret
Je suis le vent

Non je ne suis pas comme il faut
Je ne me tiendrai pas à carreaux
Oui j'ai toujours eu bon dos
Je suis l'enclume et pas le marteau
Je ne suis qu'un prisonnier
Qu'on emmène entre deux gendarmes
Je ne suis qu'un réfugié
Devant le sourire d'un marchand d'armes

{Refrain:}
Je suis le vent
Qui fait dresser vos cheveux
Je suis l'enfant
Qui n'a jamais su être heureux
C'est malheureux
M'a dit un vieillard savant
Mais être heureux
C'est un travail à plein temps

Je suis le navigateur
Qui n'a pas trouvé l'Amérique
Je ne suis qu'un objecteur
Qui n'a pas l'instinct patriotique
Qui veut finir en beauté ?
Mourir enfant de la patrie ?
Trouvez-moi un seul curé
Pressé d'aller au paradis

{au Refrain}

Je suis l'enfant coléreux
Qu'on a enfermé dans le noir
Je suis le papy chanceux
Qu'on met à l'asile de vieillards
Je suis la branche innocente
Qui donne son ombre au bûcheron
La cartouche défaillante
Qui déshonore le peloton

{au Refrain}

Je suis le méchant taureau
Qui tue le vaillant torero
Je suis le poulet qu'on égorge
Qui vous laisse un os dans la gorge
Je suis le bouquet de ronces
Qui entrave le pied du chasseur
Je suis celui qui renonce
A vos batailles à vos honneurs

{au Refrain}

Je suis le tendon d'Achille
Et l'œil qui regardait Caïn
Et la peau de crocodile
Qui sert à faire vos escarpins
Je suis un mineur de fond
Qui pleure le soleil dans sa mine
Je ne suis qu'une chanson
En face d'une fusée Pershing

{au Refrain}

cubik, 08.11.2003 à 14:29121129
L'ivrogne, Jacques Brel

Ami remplis mon verre
Encore un et je vas
Encore un et je vais
Non je ne pleure pas
Je chante et je suis gai
Mais j'ai mal d'être moi
Ami remplis mon verre
Ami remplis mon verre

Buvons à ta santé
Toi qui sais si bien dire
Que tout peut s'arranger
Qu'elle va revenir
Tant pis si tu es menteur
Tavernier sans tendresse
Je serai saoul dans une heure
Je serai sans tristesse

Buvons à la santé
Des amis et des rires
Que je vais retrouver
Qui vont me revenir
Tant pis si ces seigneurs
Me laissent à terre
Je serai saoul dans une heure
Je serai sans colère

Ami remplis mon verre
Encore un et je vas
Encore un et je vais
Non je ne pleure pas
Je chante et je suis gai
Mais j'ai mal d'être moi
Ami remplis mon verre
Ami remplis mon verre

Buvons à ma santé
Que l'on boive avec moi
Que l'on vienne danser
Qu'on partage ma joie
Tant pis si les danseurs
Me laissent sous la lune
Je serai saoul dans une heure
Je serai sans rancune

Buvons aux jeunes filles
Qu'il me reste à aimer
Buvons déjà aux filles
Que je vais faire pleurer
Et tant pis pour les fleurs
Qu'elles me refuseront
Je serai saoul dans une heure
Je serai sans passion

Ami remplis mon verre
Encore un et je vas
Encore un et je vais
Non je ne pleure pas
Je chante et je suis gai
Mais j'ai mal d'être moi
Ami remplis mon verre
Ami remplis mon verre

Buvons à la putain
Qui m'a tordu le cœur
Buvons à plein chagrin
Buvons à pleines pleurs
Et tant pis pour les pleurs
Qui me pleuvent ce soir
Je serai saoul dans une heure
Je serai sans mémoire

Buvons nuit après nuit
Puisque je serai trop laid
Pour la moindre Sylvie
Pour le moindre regret
Buvons puisqu'il est l'heure
Buvons rien que pour boire
Je serai bien dans une heure
Je serai sans espoir

Ami remplis mon verre
Encore un et je vas
Encore un et je vais
Non je ne pleure pas
Je chante et je suis gai
Tout s'arrange déjà
Ami remplis mon verre
Ami remplis mon verre
Ami remplis mon verre

Mr_Switch, 02.11.2003 à 15:13119746
Renaud
Manu
(1981, mon annee de naissance dites donc )

Eh Manu rentre chez toi
Y a des larmes plein ta bière
Le bistrot va fermer
Pi tu gonfles la taulière
J'croyais qu'un mec en cuir
Ça pouvait pas chialer
J'pensais même que souffrir
Ça pouvais pas t'arriver
J'oubliais qu'tes tatouages
Et ta lame de couteau
C'est surtout un blindage
Pour ton cœur d'artichaut

Eh déconne pas Manu
Va pas t'tailler les veines
Une gonzesse de perdue
C'est dix copains qui r'viennent

On était tous maqués
Quand toi t'étais tous seul
Tu disais j'me fais chier
Et j'voudrais sauver ma gueule
T'as croisé cette nana
Qu'était faite pour personne
T'as dit elle pour moi
Ou alors y a maldonne
T'as été un peu vite
Pour t'tatouer son prénom
A l'endroit où palpite
Ton grand cœur de grand con

Eh déconne pas Manu
C't'à moi qu'tu fais d'la peine
Une gonzesse de perdue
C'est dix copains qui r'viennent

J'vais dire on est des loups
On est fait pour vivre en bande
Mais surtout pas en couple
Ou alors pas longtemps
Nous autres ça fait un bail
Qu'on a largué nos p'tites
Toi t'es toujours en rade
Avec la tienne et tu flippes
Eh Manu vivre libre
C'est souvent vivre seul
Ça fait p't'être mal au bide
Mais c'est bon pour la gueule

Eh déconne pas Manu
Ça sert à rien la haine
Une gonzesse de perdue
C'est dix copains qui r'viennent

Elle est plus amoureuse
Manu faut qu'tu t'arraches
Elle peut pas être heureuse
Dans les bras d'un apache
Quand tu lui dis je t'aime
Si elle te d'mande du feu
si elle a la migraine
Dès qu'elle est dans ton pieu
Dis lui qu't'es désolé
Qu't'as dû t'gourrer de trottoir
Quand tu l'as rencontrée
T'as dû t'tromper d'histoire

Eh déconne pas Manu
Va pas t'tailler les veines
Une gonzesse de perdue
C'est dix copains qui r'viennent

Eh déconne pas Manu
Va pas t'tailler les veines
Une gonzesse de perdue
C'est dix copains qui r'viennent

Eh déconne pas Manu
C't'à moi qu'tu fais d'la peine
Une gonzesse de perdue
C'est dix copains qui r'viennent

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