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 | | man, 01.02.2003 à 19:14 | 76492 |
|  |  | • LE MONDE | 31.01.03 | 12h54
M. Ferry veut réformer les IUFM en renforçant le rôle des universités dans la formation des enseignants
Le ministère de l'éducation nationale juge les instituts de formation des maîtres "trop autonomes". Il veut renforcer la tutelle des rectorats et allonger la durée des stages dans les classes.
La formation des futurs enseignants est de nouveau sur la sellette. Dix ans après leur création, les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) vont faire l'objet d'une nouvelle réforme. Créés en 1989, ils avaient pour ambition de former sur les mêmes bancs instituteurs et professeurs de collège et de lycée, dans un établissement à dimension universitaire. Les IUFM devaient aussi donner aux professeurs du second degré une formation professionnelle en plus de leur formation dans une discipline académique.
Mais, dès leur origine, les IUFM ont été sous le feu de la critique. Les étudiants se sont plaints d'une formation trop théorique, déconnectée de leur vécu dans les établissements. Les universités ont mal pris le fait que la préparation des enseignants du second degré aux concours de recrutement leur échappe en partie. Par la suite, les relations avec les rectorats se sont dégradées, alors que la formation continue des maîtres était confiée aux IUFM.
Après François Bayrou et François Fillon en 1993, Claude Allègre en 2000 et Jack Lang en 2001, c'est au tour de l'actuel ministre de l'éducation nationale, Luc Ferry, de présenter sa réforme des IUFM. Elle s'appuiera sur un rapport des inspections générales de l'éducation nationale à la mi-février et donnera lieu à une communication en conseil des ministres début mars. Le projet fera ensuite l'objet d'une consultation des partenaires concernés (syndicats, conférence des IUFM, etc.).
Pour l'heure, les "orientations"de M. Ferry visent d'abord à restaurer l'autorité de la tutelle sur ces établissements jugés "trop autonomes". "Les IUFM ont perdu de vue leur finalité d'être des écoles d'application au service de l'employeur, en l'occurrence le ministère de l'éducation et les rectorats", juge-t-on dans l'entourage du ministre. Le projet de réforme va donc dans le sens d'un "resserrement des liens", ainsi que d'une clarification des responsabilités respectives des IUFM, universités et rectorats.
M. Ferry envisage ainsi de transférer aux universités la première année de formation des futurs professeurs du second degré, essentiellement consacrée à la préparation des concours de recrutement (principalement les Capes). Les enseignements devraient être recentrés sur les disciplines académiques, à charge pour les IUFM d'assurer une formation plus professionnelle en deuxième année. Mais, précise le ministère, les universités devront faire "évoluer leur offre de formation en fonction des besoins des futurs enseignants", avec une adaptation des épreuves aux concours.
La formation des professeurs des écoles devrait, quant à elle, rester sous la responsabilité des IUFM. Mais, là encore, les programmes et les épreuves de recrutement devraient connaître des adaptations. L'objectif est de conférer "une vraie polyvalence" à ces futurs enseignants – ce qui peut nécessiter des compléments de formation dans tel ou tel secteur – et d'être le plus possible en phase avec les programmes, "en valorisant notamment les langues vivantes, y compris dans le concours de recrutement".
Visant à s'inscrire dans "une logique de formation professionnelle en alternance", la deuxième année de formation d'IUFM devrait donner lieu à un allongement des temps de stage. Parallèlement, un retour régulier en formation à l'IUFM serait organisé durant la première année d'enseignement des jeunes professeurs et, dans une moindre mesure, durant la deuxième. "Les étudiants devenus enseignants prendraient progressivement leur envol à travers un système progressif sur trois ans", explique-t-on dans l'entourage de M. Ferry. Dans cette même logique de terrain, "il est souhaitable que les professeurs d'IUFM soient le plus possible en service partagé", et non uniquement des formateurs.
En allongeant les temps de stage en deuxième année, le ministère se défend de vouloir faire des économies, puisque les jeunes professeurs reviendront en formation à l'IUFM. "Ces mesures seront mises en place à moyens constants", assure-t-il. Il n'empêche, elles risquent de se heurter à l'opposition des syndicats comme des directeurs d'IUFM. "Nous sommes contre le fait qu'on augmente les stages si les étudiants se retrouvent seuls dans les classes", prévient Nicole Geneix, secrétaire générale du SNUipp, le principal syndicat des enseignants du premier degré. Mais l'entourage du ministre se veut rassurant : "Il ne s'agit pas d'aller faire des cours, mais de donner une formation sur le terrain à des étudiants qui ont le sentiment de recevoir une formation trop théorique."
Enfin, le ministère envisage de faire "évoluer le mémoire professionnel", contesté par les étudiants. Ce travail, qui intervient en fin de deuxième année et vise à articuler formation théorique et expérience de terrain, pourrait être remplacé "par un rapport de stage". "Si tel était le cas, il s'agirait, en Europe, de la seule formation professionnelle à bac + 5 sans ce type d'exercice", indique Raymond-Philippe Garry, président de la Conférence des IUFM, qui plaide pour que les formations des enseignants soient assimilées à un niveau master.
Dans le cadre de la réforme des IUFM, le ministère envisage aussi une reprise en main de la formation continue par les rectorats. "Il faut que les recteurs aient les moyens de piloter de manière plus précise les contenus de la formation continue, et les plans de formation doivent être élaborés sous leur responsabilité." Enfin, pour ce qui est de la dimension recherche des IUFM, objet de nombreuses critiques, le ministère considère que "le lieu normal pour faire de la recherche doit être les université et que les IUFM doivent passer des conventions dans ce sens avec elles".
"Il n'est pas acceptable de transformer les IUFM en écoles professionnelles qui seraient coupées des universités et ne disposeraient pas d'autonomie pédagogique",prévient M. Garry, inquiet d'une possible perte d'identité des IUFM.
Martine Laronche
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 | |  |  | Moi en tant que candidat a l'IUFM, je veux bien que celle se reforme mais qu'elle se decide...
Jusqu'a debut Janvier, quand on telephonait a l'academie de Poitiers : oui a partir de cette annee les concours a l'iufm pour etre instit seront a la meme date sur toute la france. Et sans doute vers decembre, ainsi les gens auront leur licence et pourront avoir revisé.
Finalement les exams sont a la meme date sur l'academie, mais le 29 mars, avec bcp de gens " licence en cours ".
(" a oui la reforme des concours : dans 1 ans ou 2" :o) )
Wait and see
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 | | man, 01.02.2003 à 19:12 | 76491 |
|  |  | Bin non, la réforme de Ferry, là.
'Tendez je retrouve l'article |
 | | poypoy, 01.02.2003 à 18:24 | 76481 |
|  |  | quelle réforme ?
Leur création ? |
 | |  |  | | y a encore beaucoup à faire :o) (ça te va comme réction :o) ??? |
 | | man, 01.02.2003 à 15:21 | 76445 |
|  |  | | Je voudrais savoir ce que les profs et les instits de Bubulle pensent de la réforme des IUFM ? |
 | |  |  | en primaire on fait un peu ce qu'on veut. y a des évaluations qui sont obligatoires mais pas vraiment notées pour les élèves, c'est plus un document qu'on passe à l'instit suivant.
Sinon on nous conseille de trucs. Ne pas mettre "bien" "médiocre" "très bien" par exemple car ça donne l'impression qu'on note l'élève et pas le travail. Faut plutôt mettre "bon travail" et surtout commenter pour que l'élève comprenne. Il est fortement déconseillé de mettre un avis juste négatif même si la copie est mauvaise. D'après les maîtres penseurs de l'éducation nationale c'est même une cause d'échec, faudrait toujours commencer par souligner ce qui est bien dans la copie avant d'expliquer comment l'élève peut mieux faire :o)
Bon, moi en maternelle, je fais des bonhommes qui rient quand c'est bien, sinon je met rien et sur mon ti papier à moi je note qu'il faut faire de la remédiation. |
 | |  |  | Et, non, le bac n'est pas une fin en soi, et je dirais même qu'il est plus un symbole qu'autre chose, une sorte de niveau général à atteindre. Mais lorsque chevènement a décrété un beau jour que 80 % des élèves devaient avoir le bac, on ne lui a pas donné les moyens d'amener 80 % de la classe d'age à ce niveau général de culture et de connaissance. Au contraire, on a fragilisé les autres voies comme l'enseignement technique professionnel en faisant du bac la norme de référence, l'unique voie pour tous.
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 | |  |  | | Merci pour la précision, Tini. |
 | | man, 31.01.2003 à 21:44 | 76303 |
|  |  | Bin il faut dire que pour la plupart des études, les débouchés sont minces. Et tout le monde n'a pas la chance de savoir exactement ce qu'il veut faire. En histoire par exemple, il y a en gros deux débouchés : documentaliste ou prof. Pareil pour les lettres, les sciences humaines en général. Et il y a plusieurs dizaines de milliers d'étudiants en sciences humaines en France. Ils vont pas tous devenir profs pour autant... Et quand ils auront leur licence ou leur maîtrise, qu'est-ce qu'ils vont faire ? C'est tout sauf un boulot garanti, ou alors pas dans leur branche. Pourquoi dans ces conditions leur en vouloir de ne pas savoir ce qu'ils veulent faire ? Je ne comprends pas cette attitude.
Pour ce qui est du côté culturel des notes... Il faut aussi tenir compte des parents. Personne n'en a parlé.. Les parents exigent souvent des résultats de leurs enfants.
Et puis Claude, il y a toujours des exceptions culturelles :o))) |
 | | Michey, 31.01.2003 à 20:52 | 76300 |
|  |  | Allez je ramene une dernier fois ma fraise sur le sujet.
Pour en revenir a l'universite, l'UFR est administrative et n'a rien non plus a dire (allez soyons seigneur peu a dire) aux enseignants des differents departements.
Sinon la note est la finalite de etudiants c'est une realite et depuis toujours mais ce qui est grave c'est que les etudiqnts se foutent totalement de la matiere qu'on leur enseigne. Ils font eco parce qu'ils ont un bac ES, bio car ils ont un bac S option bio... Ils n'ont en moyenne aucune envie particuliere de faire quelque chose. A pire ils choissent les etudes "faciles" (je tiens a souligner les guillemets) comme la bio pour les scientifiques, l'info pour les matheux... Dans tous les cas ne leur demandez pas pourquoi faire! |
 | | poypoy, 31.01.2003 à 19:19 | 76285 |
|  |  | Disons que fût un temps où on trouvait du boulot avec le bac mais que ça n'a jamais été sa finalité !
c'est uniquement un diplôme d'entrée dans le supérieur, d'où le problème. Il n'est jamais perçu comme ça. Ce n'est pas une fin en soi !
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 | |  |  | >> Mais au delà du Bac, je constate une course aux diplômes : les entreprises, bien souvent, ne se contentent plus d'un seul diplôme supérieur. Même les Polytechniciens, ou les élèves de normal sup sont souvent obligés de faire une autre école après.
Pour polytechnique, c'est pas souvent, c'est tout le temps, vu que c'est compris dans leur cursus.
Sinon, l'importance des notes n'est pas le seul fait des enseignants. Les eleves s'y raccrochent pas mal, ca a un cote rassurant (je parle niveau college et plus). |
 | |  |  | | Mais au delà du Bac, je constate une course aux diplômes : les entreprises, bien souvent, ne se contentent plus d'un seul diplôme supérieur. Même les Polytechniciens, ou les élèves de normal sup sont souvent obligés de faire une autre école après. On peut me dire que c'est normal étant donné que les études dans ces grandes écoles sont trop théoriques. Mais c'est pareil en fac de droit, domaine que je connais bien. Il faut souvent avoir fait un troisième cycle, voire deux, voire encore mieux avoir un diplôme anglo-saxon pour avoir de bonnes chances de trouver rapidement une bonne place. |
 | |  |  | Je persiste et je signe en disant que le bac est de plus en plus dévalorisé. Mais entendons nous bien : il n'est pas dévalorisé en tant que passeport pour entrer à l'Université, il est dévalorisé comme diplôme en tant que tel.
Et tu as justement mis le doigt sur ce que je dénonce : le Bac n'est plus perçu, et à juste titre, que comme une étape nécessaire pour entrer en fac. Il n'est plus du tout suffisant pour trouver du boulot ! Et ne me dis pas que ça a toujours été comme ça, parce que c'est faux. |
 | |  |  | | bin en primaire faut croire que non hein ;o))) |
 | | poypoy, 31.01.2003 à 18:27 | 76273 |
|  |  | | En primaire je sais pas mais après les notes c'est une obligation légale ! |
 | |  |  | | non non ever, même si c'est pour déconner, c'est pas une question de culturel (pasque culturellement parlant ma région, c'est pas le top du réformisme hein ;o))) ). Non il s'agit bien d'une volonté de l'équipe en place avec pédagogie "alternative" et autres... |
 | |  |  | pareil, je donne pas de note quand je peux ne pas en donner. Maintenant, selon les villages ça change, c'est culturel ;o)))
En fait le truc c'est qu'en primaire, les gamins n'est n'ont pas trop besoin jusqu'en CM pour se motiver et travailler. A partir du CM on observe des changements de comportements radicaux. Des gamins qui se mettent à adopter des attitudes de "je me fiche de l'école c'est nul" parce que c'est à la mode et à s'asseoir n'importe comment sur les sièges parce qu'ils ont vu ça dans le loft. Là, quand on leur propose de les noter ils ont l'impression de grandir et sont super motivés. Bref, c'est EUX qui le demande, sidérant non ???
Sinon moi j'ai horreur des notes, je supporte pas de classer et de noter les élèves, c'est pas dans ma mentalité. Même en petite section je propose pas le même boulot pour tous les gamins de toute façon, alors comment comparer et noter, ça veut rien dire. |
 | | poypoy, 31.01.2003 à 18:20 | 76267 |
|  |  | Heu pour info 80 % d'une classe d'âge au bac on n'est pas près d'y être, on est à peine à 50 %. C'est certes une progression énorme, mais qui s'est faite avec les bac pro presque uniquement. Le % de personne ayant un bac général augmente peu. Dire que le bac est dévalorisé est en grande patrie faux. Le bac est ce qu'il a toujours été, un droit d'entrée dans l'enseignement supérieur.
Ensuite dire que le profs ne pensent jamais aux élèves dans les réformes c'est de la connerie pure. Le plus souvent au contraire on y pense beaucoup. De même, nous reprocher de penser à nous parfois c'est un peu gros. Citez moi un seul métier où les personnes concernées ne cherchent pas à défendre leurs acquis. On est un métier qui au contraire évolue énormément et qui est prêt à la réforme, simplement on ne veut pas n'importe quelle réforme dans n'importe quelles conditions. On pense justement à l'avenir des gamins, les enfants de profs passant par le même système que les autres, pourquoi chercher à leur pourrir la vie (et oui je sais ils réussissent mieux). Vous pouvez citer autant d'exemples de gens qui n'aiment pas leur boulot ou les gamins que vous voulez, ils ne valent que pour ce qu'ils sont, des exemples de personnes ultra minoritaires. |
 | |  |  | >> Si les étudiants s'accrochent aux notes c'est bien que le système scolaire est basé dessus, et ce depuis la primaire (voire la maternelle). C'est culturel : l'excellence se mesure aux résultats, et les notes sont assimilées aux résultats.
héhé pas partout, moi y'en avoir jamais eu de notes en primaire. Et c'est pas pasque je les cachais a mes parents ;o))) |
 | | man, 31.01.2003 à 17:54 | 76258 |
|  |  | Je ne connais pas le système universitaire de l'intérieur, mais chaque UFR a son président il me semble, qui est un prof, mais comme les présidents d'universités. Enfin bref, je veux pas ergoter sur le système de notation. Ce que j'en retiens, c'est qu'il est totalement pervers et incompréhensible, et je pense pas que ça soit dû aux étudiants...
Si les étudiants s'accrochent aux notes c'est bien que le système scolaire est basé dessus, et ce depuis la primaire (voire la maternelle). C'est culturel : l'excellence se mesure aux résultats, et les notes sont assimilées aux résultats.
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 | | Michey, 31.01.2003 à 16:45 | 76251 |
|  |  | Non. Un departement c'est directement les prof, et les prof de fac n'ont aucun controle de l'universite sur leur boulot (pour le meilleur et pour le pire) ou la facon de le faire.
Maintenant si pour toi le fait de donner une note est une tache administrative alors effectivement c'est administratif.
L'interet de la note reste de toute facon ridicule. Lors de deliberation des jury, les bons restent bons, les mauvais mauvais mais les cas au milieu voient de temps en temps leur notes modifiees (compensees comme on doit dire) si ce sont des etudiants qui ont montre un peu d'interet a la matiere. C'est que le caractere "calculette" est mauvais, les prof ont toujours mauvaise conscience de compenser les notes de gens qui n'ont rien a faire de ce qu'ils apprennent. Dans ces cas la generalement ils ne compensent pas et on se retrouve avec des gens qui n'ont pas leur examen a quelques points. Et les fameux machin l'a eu et pas moi : tous des cons. |
 | | man, 31.01.2003 à 15:45 | 76238 |
|  |  | | Que ça soit au niveau de l'Etat ou des UFR, ça reste administratif non ? |
 | | Michey, 31.01.2003 à 10:53 | 76142 |
|  |  | Y a rien d'administratif sur cette loi de la calculatrice. Dans une universite chaque departement fixe lui-meme ses propres baremes (un diplome d'histoire n'est pas obtenu sous les memes conditions qu'un diplome de bio) et quelques soit le departement on a maintenant le meme phenomene.
Grace a ce comportement on va voir revenir en force les notes eliminatoires, c'est tout ce que les etudiants auront gagne dans la bataille.
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 | | man, 31.01.2003 à 9:12 | 76102 |
|  |  | | La loi de la calculatrice ? Mais qui l'impose ? Les étudiants, ou les administrations des facs qui concoctent des barêmes tellement complexes que je ne saurais pas t'expliquer comment je suis noté ? Laisse moi rire, là :o) |
 | | Michey, 31.01.2003 à 9:07 | 76099 |
|  |  | Juste pour information, le dernier grand degraissage de mammouth a abouti a une augmentation stupefiante du nombre de personne pour les taches administratives. Pas mal non? L'education national defend son boulot pas ces eleves et etudiants. J'ai meme entendu dire une choix par une secretaire a un etudiant : ils me font chier tous ces etudiants. Pas mal je trouve.
Pour Mr Claude : un niveau de troisieme, c'est commence a savoir ce qu'on ne sait pas faire. C'est savoir faire une division sans calculatrice par exemple, c'est comprendre les liens logiques (le lien "donc" par exemple, qui est souvent ecrit et surtout prononce "dont" par un certain nombre d'etudiants)...
Quand au diplome, pourquoi faire?
C'est un probleme tres latin. Maintenant le diplome reste toujours le moyen le plus sur de trouver du boulot quoiqu'on en pense.
Dans les pays plus nordiques on a l'equation, Diplome = boulot = salaire. Quand je dis diplome ce n'est pas forcement le bac ou un diplome universitaire, ca peut tres bien etre un equivalent au BEP.
En France on arrive au stade du rapport boulot/resultat. Les etudiants sont devenus des economistes de la note. Il y en a toujours eu mais en ce moment ca atteind des proportions ahurisantes. Et vous pouvez faire ce que vous voulez chiant ou interessant c'est la loi de la calculatrice qui l'emporte.
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 | | J-C, 31.01.2003 à 7:37 | 76066 |
|  |  | ça m'a toujours fait rire cet objectif de 80% des gens d'une classe d'âge devaient avoir le BAC. pour quoi faire ?
At'chao ! |
 | | bens, 31.01.2003 à 4:53 | 76062 |
|  |  | Un pb vachement important pour moi est la normalisation du bac.
Ainsi, le super voeux de 80% de taux de réussite au bac a amené, outre une baisse de niveau du bac (et des commissions ridicules d'harmonisation des notes...), les gens à prendre ce bac pour la normalité. Si un élève n'est pas nul, il aura le bac. Point.
A partir de là de toute façon ça ne peut pas marcher, parce que réciproquement ça induit que ceux qui n'ont pas le bac...
Désolé de faire ds le "c'était mieux avant", mais il me semble justement que ça l'était, mieux. En tout cas ds le sens où même si peu d'élèves avaient le bac, bcp d'autres faisaient d'autres études, techniques par ex, mais que pour cette même raison elles n'étaient pas dévalorisées comme aujourd'hui, et ce n'étaient pas des situations d'échec.
Enfin c'est ce qu'il me semble, même si je ne puisse pas juger en personne. |
 | | bens, 31.01.2003 à 4:36 | 76061 |
|  |  | >> [réformes] avec des "les profs feront plus de... moins de..."
En maths au lycée, c'est surtout "moins de" depuis quelques années. Ce qui est pas terrible, qd on sait que ce qui est demandé après le bac (en tout cas au niveau des classes prépas) ne change pas... |
 | | poypoy, 30.01.2003 à 22:04 | 76048 |
|  |  | | Les levées de bouclier le plus souvent c'est pas contre les réformes mais contre la façon dont elles nous tombent dessus (voir plus haut) ! |
 | |  |  | | oui il y a du corporatisme, mais il faut aussi voir quelles réformes sont proposées, c'est souvent ni fait ni à faire, avec des "les profs feront plus de... moins de...", on peut pas leur demander de tout prendre en charge tout en donnant en même temps l'impression qu'on se décharge du fardeau sur eux. |
 | | man, 30.01.2003 à 21:58 | 76046 |
|  |  | Pour ce qui est de la pédagogie de projet, une bombe ? Et pourquoi pas ? Si déjà on arrivait à diminuer le nombre d'heures de cours, comme c'est le cas dans d'autres pays d'Europe. En Allemagne par exemple, ils n'ont pas cours l'après-midi, qu'ils consacrent aux sorties et au sport... Dans d'autres pays (je sais plus lesquels), il n'y a quasiment pas de devoirs à la maison. Est-ce que c'est la bonne solution, je ne sais pas. En tout cas on pourrait s'en inspirer.
Ce qu'il faudrait surtout, c'est un ministre de l'Education qui ait le courage de tenir ses réformes jusqu'au bout et qui soit assez délicat pour ne pas trop froisser le corps professoral. Parce qu'il faut dire ce qui est : poypoy disait qu'en 10 ans il y avait eu 10 réformes. Mais c'est aussi parce que chaque réforme soulève des levées de boucliers, et qu'elles n'ont jamais le temps d'être vraiment appliquées parce qu'elles sont rejetées. Moi je pense que le "mammouth graisseux", bin il existe. Et je dis pas ça pour attaquer le corps professoral en particulier, d'ailleurs c'est pas lui le plus fautif, il y a pas mal de fonctionnaires non enseignants qui bloquent le système. Mais il faut accepter que des réformes vont léser du monde quand même, parmi les profs aussi. |
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