
 | Le paradis ...en quelque sorte. |
Rites ancestraux et soirées karaoké rythment la vie des autochtones. « Troub’s a eu la bonne idée, ou la chance, de pousser jusqu’à Long Apari et de s’y poser quelque temps, d’y vivre, d’y respirer l’air du temps qui passe, un peu de l’air d’antan. » Explique Bernard Sellato ethnologue et spécialiste de Bornéo, dans sa préface. « …Long Apari est resté un havre de paix relative, où la vie coule encore au rythme des travaux agricoles, comme le fleuve à celui des crues et étiages. Des chiens, des chats, des poules, mais pas de « hello mister ». Bien sûr, la télé est là, incontournable, se substituant aux veillées de contes à la torche de résine, elle-même remplacée par le néon. Mais au-delà de Long Apari, il n’y a plus rien, on ne peut pas aller plus loin. On croit, en remontant aux sources du fleuve, pouvoir remonter le temps. Mais ce temps n’est plus… Voici donc une savoureuse chronique d’un fleuve et du temps qui coule. »
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