 |
S'essayer aux mangas... [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum
 | Herbv, 15.07.2021 à 7:40 | 375422 |
|  |  | Plus je relis la série, plus elle me plait, comme en témoigne mes quatre bulelchroniques. Du coup, pour Pierre (qui devrait être intéressé par le sujet) voici un un billet WordPress développant très largement mes différents avis sur les 4 tomes.
 |
 | e m, 20.06.2021 à 14:58 | 375336 |
|  |  | Quartier Lointain...
Relecture. Ou plutôt, tentative de relecture après de nombreuses années.
Mais à peine ouvert mon album, aussitôt refermé. J'avais oublié qu'il avait été publié dans cette affreuse collection où Casterman y massacrait joyeusement les mangas. Oups, je voulait dire "la manga". Désolé :-)
Lire un manga dans le sens de lecture français ne m'est plus possible. Et si je me souviens bien, il me semble que des cases avaient été retouchées.
En vérifiant que les onomatopées y sont aussi "traduits", je m'aperçois que j'avais acheté l'intégrale en vo !
Ahaha, j'avais complètement oublié.
Et ça me permet de m'apercevoir au passage qu'il y a des pages couleurs.
|
 | e m, 20.06.2021 à 14:36 | 375335 |
|  |  | Ayako #1 à 3...
J'ai aimé :
- le côté historique ou l'on voit un peu le Japon d'après guerre
- le fait que Tezuka nous épargne tous ses tics humoristiques (qui ne m'amusent jamais vraiment)
- cette famille où tout les mecs sont complètement dégénérés. (J'espère tout de même que les Japonais n'étaient pas comme ça, parce que là... Quelle bande de gros tarés (!))
- les jolies planches au trait réaliste. Je ne me souvenais pas que Tezuka était capable de dessiner dans ce style.
Je n'ai pas aimé :
- les personnages trop caricaturaux. Ça dessert le scénario, on perd en crédibilité. Et ça me fait sortir de l'histoire à chaque fois. Dommage que Tezuka ne se soit pas aussi débarrassé de ce défaut.
Pas sûr d'avoir envie de relire cette série un jour. Ou pas avant longtemps.
2 ou 3 trains... |
 | Herbv, 09.05.2021 à 23:33 | 375205 |
|  |  | 
Le shôjo manga n'est pas que romance lycéenne à l'eau de rose. Une nouvelle preuve nous en est donnée avec la série Sayonara Miniskirt d'Aoi Makino disponible chez Soleil Manga.
Outre mes deux bullechroniques, je n'ai pas pu m'empêcher d'écrire un billet WordPress, histoire de dire tout le bien que j'en pensais.
 |
 | |  |  | je ne lis plus beaucoup de manga, mais je fais une exception pour Sengo. Réussite complète que cette fresque sur la survie dans le Tokyo de l'immédiat après-guerre, ravagé par la misère et défiguré par les stigmates des bombardements. C'est drôle, cru, touchant, révoltant, joyeux, tragique... ça grouille de vie. |
 | |  |  | Gamins de 8 -10 ans qui parlent et pensent parfois comme des adultes, parfois comme enfants, pas de cohérence psy, et comme le point de vue n'a rien de spécial, pas grand intérêt pour moi. |
 | |  |  | Deux grands classiques du manga, l'un que j'ai beaucoup moins apprécié à la relecture, l'autre plus, avec mes goûts dépravés.
Un bon tome un, qui dévoile progressivement un personnage assez intrigant. C'est certes très violent, mais cela fait partie d'une démesure générale, telle cette épée gigantesque qui n'est, nous dit-on, qu'un colossal morceau de métal. L'ambiance médiévale fantaisie européenne avec le récit de recherche et d'étapes à la japonaise donne un mélange assez particulier pour donner envie de poursuivre. Et puis, Kentaro Miura a créé cette série précurseuse en 1989, et la poursuit depuis, cela en fait une série mythique à laquelle il faut au moins jeter un œil.
Une histoire qui s'étire sur des centaines de pages, non pour les rebondissements, ou la réflexion, mais à cause des nombreux plans fixes sur les regards et l'attitude des personnages, . Sergio Leone a été un des premiers à faire cela au cinéma, mais tel que c'est utilisé ici, sans aucun recul ni humour, c'est insuportable de prétention. D'autant plus que, si du point de vue S.F. il y a des choses intéressantes, le tout est porté par du scientisme, ainsi, une femme a des problèmes relationnels, et se demande: "Est-ce que je n'aurais pas un problème amygdalien? "et l'autrice est ici tout à fait sérieuse.
L'esbrouffe, et la nouveauté de cette approche,ce type de narration, en B.D. ont marché sur moi la première fois que je l'ai lu, mais à la relecture, j'ai depuis trop vu cette technique pour encore l'apprécier.
2 petites étoiles, j'en avais mis 4 à l'époque.
Et d'autres:
Farenheit 451 pour jeunes adolescentes. Pour donner le ton, une des jeunes recrues de l'unité d’élite spécialement créée pour protéger les livres et leurs lecteurs se plante à des questions lors d'une séance d'entrainement, elle a un gage, et comme "manger du chocolat juste avant de dormir donne des boutons et fait grossir", c'est donc son gage d'en manger. Alors, bien sûr, elle déteste son entraineur qui est injuste enverse elle, donc histoire d'amour à venir, et c'est encore une quête pour un dépassement de soi en 15 volumes, mais ça n'oublie pas de traiter du thème, la censure, et l'amour de la lecture, qui permet aussi un dépassement de soi.
3 grosses étoiles.
Encore une quête vers un dépassement de soi, autant pour le personnage principal, un guide et sauveteur de haute montagne, que pour ceux qu'il guide et sauve. Le héros, un hurluberlu mais très pro et efficace, est vu et revu, mais l'ambiance de haute montagne est bien rendue, et c'est bien fait, avec ce qu'il faut d'humour loufoque (on trouve un distributeur de bière en pleine montagne).
L'autrice a choisi comme personnage central une prof pas équilibrée, trop timide et renfermée, qui déverse soudainement, en fin de tome, sa haine des hommes sur un adolescent sensible, ce qui donne un bon suspens. Un manga engagé, dans lequel les personnages centraux apparaissent vite, et sont clairement définis, trop clairement peut-être, c'est un peu trop didactique, comme en témoigne ce récitatif: "Un groupe obtiendra plus de choses: les gens alertes, les gens sereins, les dynamiques, les riches, , les dynamiques, ceux a double paupière, et les hommes, l'autre moins: les gens lents, les gens nerveux, ceux des classes moyennes ou basses, les passifs, ceux a simple paupière, et les femmes."
L'histoire a du charme, mais le dessin , qui n'est ici qu'un outil, comme du dessin de stylistes, ne me donne pas envie de poursuivre.
La dernière série de Kan Takahama, où l'on retrouve son attirance pour la culture européenne, son beau dessin en demi-teinte, ses personnages expressifs, mais des décors plus fouillés, sujet oblige, qui a pour cadre une boutique d'antiquités et d'objets exotiques (entendre européens) dans le Japon du début du XXème siècle. C'est réjouissant et didactique, avec des planches présentant des objets en vente dans la boutique, ce qui créé un agréable décalage pour un lecteur européen.
On se croirait un peu dans le livre de la collection Découvertes Gallimard, "Quand le Japon découvrait la France", avec une ambiance fantastique en plus: "La poupée parlante d'Émile Jumeau. J'en ai entendu une en vrai, c'est comme un rale d'agonie à vous glacer le sang."
Et pour ajouter à cette atmosphère fantastique fin-de-siècle, pour indiquer qui parle, l'autrice n'a pas fait de bulles, mais des reproduction de petites têtes des personnages à côté du texte, comme dans Petzi, mais dans la case.
"À chaque fois qu'elle doit dire ce qu'elle pense, on a l'impression qu'elle part à la guerre."
|
 | beuzno, 24.08.2020 à 23:37 | 373819 |
|  |  | ok, je vais foncer aussi! |
 | Herbv, 24.08.2020 à 21:41 | 373818 |
|  |  | Fonce, e m ! :)
Au fait, beuzno, je te rappelle que Keigo Shinzo est un grand fan de Tayou Matsumoto comme il le rappelle lors de son entretien avec XaV à Angoulême 2018 :) |
 | e m, 24.08.2020 à 14:03 | 373816 |
|  |  | Herbv : | Si tu veux de na noirceur, e m, je te conseille ????? (Mauvaise herbe en français au Lézard Noir). |
Je vois ton message après avoir lu ton billet sur wordpress. J'allais justement dire que moi aussi ça me donnait très envie de lire cette série !
D'autant plus que j'avais beaucoup apprécié le premier tome d'Alien Bros (même si je n'ai pas encore eu l'occasion de lire les suivants). |
 | Herbv, 24.08.2020 à 12:42 | 373815 |
|  |  | Là, ça va, ce n'est pas du shôjo. Comme on peut le voir sur les planches exemples, les yeux ne sont pas trop agrandis. |
 | beuzno, 24.08.2020 à 0:22 | 373811 |
|  |  | tu me donnes très envie de lire ce manga
j'ai été refroidi par les grands yeux |
 | Herbv, 23.08.2020 à 23:06 | 373810 |
|  |  | Si tu veux de na noirceur, e m, je te conseille ノラと雑草 (Mauvaise herbe en français au Lézard Noir).
Le tome 2 vient de sortir ici (le tome 4 sort au Japon fin octobre) et j'ai été tellement emballé par ma lecture que je n'ai pas pu m'empêcher de faire un billet WordPress !
 |
 | e m, 18.08.2020 à 3:56 | 373800 |
|  |  | Commandé !
Beaucoup de noirceur ? Ça doit changer des autres séries, je suis curieux de lire celle-ci.
|
 | Herbv, 17.08.2020 à 8:17 | 373796 |
|  |  | Non, ce n'est absolument pas humoristique. Dans Inu-Yasha, il y a aussi beaucoup de noirceur, mais il y a régulièrement de l'humour avec les personnages principaux. Là, ce n'est pas le cas. |
 | e m, 17.08.2020 à 5:49 | 373795 |
|  |  | D'accord. Je me souviens de toute la galerie de personnages mais pas vraiment de la relation entre les trois personnages principaux.
Merci pour le lien, je viens de le consulter.
La série n'est pas humoristique ?
Je n'en ai pas eu l'impression en lisant tes articles. |
 | Herbv, 16.08.2020 à 11:31 | 373790 |
|  |  | C'est au niveau de la relation romantique : le comportement des trois personnages principaux ne me semblent plus crédible de nos jours, même au Japon... En fait, je n'en sais trop rien :). En tout cas, j'ai relu avec plaisir le premier tome de la nouvelle édition Tonkam.
J'avais fait il y a longtemps un mini-site sur Mermaid Saga. Cela te donnera une idée de la série. |
 | e m, 16.08.2020 à 10:45 | 373789 |
|  |  | Je note Mermaid Saga, je n'en avais jamais entendu parlé (!) et pour les compilations, si j'arrive à les trouver.
56 tomes pour Inu Yasha. J'hésite encore, mais comme on les trouve facilement à 100¥ je pense que je vais les acheter.
Maison Ikkoku a vieilli ? Je ne l'ai pas relue depuis plusieurs années, mais ça ne m'avait pas marqué à l'époque.
Merci ! |
 | Herbv, 16.08.2020 à 10:27 | 373788 |
|  |  | Ma série préférée est Mermaid Saga. Malheureusement, elle est inachevée et la mangaka n'a pas l'air de vouloir y revenir.
Sinon, j'avoue une grande faiblesse pour Lamu. Et la relecture actuelle de Ranma ½ me rappelle à quelle point cette série est excellente. Maison Ikkoku, même si ça a pas mal vieilli, ça reste excellent.
Concernant Inu-Yasha, la série aurait pu être vraiment réussie si elle n'avait pas duré autant de tomes. J'estime qu'il y en a deux fois trop. Mais comparé à Rinne, c'est excellent. Au Japon, tu pourras trouver ses autres titres mais ça reste plus anecdotiques, même si ses compilations d'histoires courtes parues dans le Big Comic Spirit sont plutôt réussies.
|
 | e m, 16.08.2020 à 4:01 | 373786 |
|  |  | Herbv : | Oui, j'avoue que je ne suis pas enthousiaste envers l'évolution graphique de Rumiko Takahashi. Pire, ses séries sont de moins en moins intéressantes en matière de contenu. Elle semble redresser la barre avec Mao, son nouveau titre, mais il faut voir dans la durée... |
Quelle est selon toi sa meilleure série ? Où celle que tu préfères ?
Je n'ai lu que Maison Ikoku, et les premiers tomes de Lamu, que j'adore. (avec une préférence quand même pour Maison Ikoku)
Lu aussi quelques tomes aussi de Ranma 1/2, que j'ai bien aimé.
Je pensais acheter prochainement Inu Yasha. |
 | |  |  | Connaitre la symbolique des minéraux en Asie aide à ne pas trop se perdre dans ce (très sage) délire graphique sur le mal être adolescent, avec la symbolique des cristaux représentant l'idéal de pureté que l'on croit parfois devoir atteindre à cet âge. J'ignore si l'humour y est volontaire ou pas, exemple de dialogue: "Après une telle transformation (en limace baveuse) , peut-être qu'on se moque du regard des autres, qu'on ne se compare plus à personne, alors, qu'on n'a plus besoin de se faire valoir ou d'être jaloux ?"
Pour réussir à apprécier un peu cette mystique, il faut je pense le lire vite, comme on le fait en Asie, éventuellement se laisser porter dans les dessins des cristaux, et ne pas chercher à comprendre les détails. Mais en aucun cas cela ne vous aidera à comprendre l'attachement que les extrèmes orientaux ont pour les pierres, tel qu'on le voit dans L'homme sans talents, de Yoshiharu Tsuge. |
 | Herbv, 13.08.2020 à 13:04 | 373774 |
|  |  | Oui, j'avoue que je ne suis pas enthousiaste envers l'évolution graphique de Rumiko Takahashi. Pire, ses séries sont de moins en moins intéressantes en matière de contenu. Elle semble redresser la barre avec Mao, son nouveau titre, mais il faut voir dans la durée... |
 | Mael, 09.08.2020 à 23:34 | 373751 |
|  |  | Ta conclusion est sacrément triste pour Takahashi, dont l'évolution a donc été négative pour toi ? Je n'ai jamais vraiment lu Lanmu (Ikkokku oui).
C'est vrai que Ranma évolue peu, perso ça m'a fait énormément rire mais je n'ai jamais pu dépasser les 15 volumes (anciennes version), pour le coup je trouvais vraiment que ça se renouvelait trop peu. Certes il y a un aspect grand guignol qui marche souvent, mais au quatrième personnage qui est tombé dans un lac magique et se transforme j'avoue que j'ai commencé à décrocher, la ficelle est un running gag mais me fatiguait. Trop d'un coup sans doute car j'avais lu d'un bloc ce que j'avais sous le nez et non à chaque sortie. |
 | Herbv, 09.08.2020 à 17:33 | 373750 |
|  |  | Il est certain qu'Urasawa fait du Urasawa avec Asadora. Pour ma part, j'accroche bien à ces deux premiers tomes, en étant indulgent car j'ai coupé pendant de nombreuses années avec l'auteur. J'ai zappé Pluto et Billy Bat. Du coup, j'ai retrouvé de la patience envers le mangaka.
Une avec qui je n'ai jamais coupé depuis plus de vingt ans, c'est Rumiko Takahashi. J'en viens même à racheter des séries que j'avais acquises en leur temps. Et là, je viens de faire un petit point concernant Ranma ½ sur mon habituel WordPress (ce qui va devenir ma bullechronique du dimanche) :
 |
 | |  |  | Ça dépend de ce que tu recherches chez Urasawa, comme tu le sous-entends toi-même. Si c'est une atmosphère, tu pourrais continuer. Si c'est une histoire dont on sent la progression, c'est en effet sans doute vain de continuer. Ou alors l'envie d'une atmosphère t'a fait approcher la série, mais il se révèle que le seul plongeon dans une atmosphère ne te suffit plus ?
Quant à la non-conclusion des séries d'Urasawa, j'en viens à penser que c'est une volonté, ou au moins une marque de fabrique. Car il me semble que c'est le cas autant quand il est censé être seul aux commandes que quand il fait appelle à un scénariste (Nagasaki) ? |
 | |  |  | Urasawa est un bon conteur, qu sens technique du terme. Ce tome 2 se lit facilement, on tourne les pages sans hésiter. Mais à y réfléchir, ce deuxième frappe par la vacuité de son contenu. Une fois refermé, nous ne sommes pas plus avancé quant à l'histoire et les intentions mêmes de l'auteur. Récit intiatique sue une petite fille pétillante et débrouillarde ? Kaiju ? Soap ? Les personnages s'agitent. la crédibilité est clairement la dernière préoccupation de l'auteur, qui préfère capitaliser sur le capital sympathie de son héroïne. Donc, ça se laisse lire, mais c'est d'une inocuité totale. Inoffensif, et qui promet quelques tomes sans doute du même acabit: plaisant mais sans intérêt, avant le moment où on se rappellera que, jusqu'à présent, Urasawa s'est révélé incapable de conclure ses histoires de manière satisfaisante. Stop ou encore ? |
 | Herbv, 21.06.2020 à 22:15 | 373574 |
|  |  | Merci pour la planche, Mael. J'essayerai de jeter un œil dans le bouquin à l'occasion.
Comme je le disais hier après-midi à Pierre qui s'est temporairement transformé en mangaversien honoraire, j'optimise le travail et je ne gâche pas. C'est ainsi que je viens de finaliser un billet dont une partie du texte m'a servi à mes actuelles bullechroniques. L'avantage est que, là, il y a de nombreuses illustrations et quelques considérations complémentaires.
 |
 | Mael, 26.05.2020 à 12:50 | 373496 |
|  |  | Juste pour signaler, ça m'avais surpris, que dans ce collectif purement touristique de Petit à petit on trouve 3 pages de Kan Takahama. Du coup j'ai scanné une d'elles en bullepage de la fiche. Bon c'est pour la curiosité plutôt qu'autre chose, l'intérêt est globalement nul.

|
 | Herbv, 26.05.2020 à 8:19 | 373495 |
|  |  | Comme pour Sexy Cosplay Doll, ma bullechronique de Hi Score Girl est extraite d'un texte donnant de nombreuses informations complémentaires sur la série et proposant de nombreuses illustrations. Ce texte est disponible sur mon WordPress :

|
 | e m, 14.05.2020 à 4:43 | 373441 |
|  |  | lanjingling : | Bah c'est comme la tarte aux œufs portugaise, qui depuis Macao est devenue un incontournable dans toutes les patisseries chinoises...
Seulement 2 euros ? Je croyais que tout était hors de prix, au Japon. |
Aha Je connais la tarte portugaise, ça doit être assez incontournable à luxembourg aussi.
2€ pour une pâtisserie industrielle ça me parait quand même assez cher.
La boulangerie du coin vend ses viennoiseries françaises à peine plus cher.
Sinon, les fruits sont excessivement chers et tout est effectivement cher de manière générale. (on peut quand même manger dans des resto pour des tarfis très corrects)
Et on peut trouver des mangas d'occasions pour seulement 100?
Et quand les mangasins déstockent avant fermeture, on n'hésite pas à en acheter une bonne grosse centaine pour à peine 25€ :)
Mael : | Faudrait tout de même voir avec un baumkuchen traditionnel à l'occasion, c'est ptètre bien meilleur ? |
J'ai trouvé une boutique pas très loin de chez moi, qui semble en vendre des traditionnels.
J'irai y faire un tour à l'occasion.
Mr_Switch : | Un certain nombre de mosellans se sont réfugiés en Charente ou en Vienne durant la Seconde Guerre. Des liens ont été conservés. Ainsi, ce n'est pas rare de voir lors d'événements, marchés de Noël, brocantes, des stands de spécialités de l'Est, tenus par des amicales mosellanes.
Après, dans le Sud-Ouest, les Pyrénées ont aussi une tradition de gâteau à la broche. |
J'aurais appris quelque chose aujourd'hui, merci pour ces infos ! |
 | Mael, 12.05.2020 à 16:03 | 373436 |
|  |  | lanjingling : | Bah c'est comme la tarte aux œufs portugaise, qui depuis Macao est devenue un incontournable dans toutes les patisseries chinoises.Mais comme les Chinois ne savent pas rester sobres, ils en ont fait à plein de parfums, thé vert, haricots rouges, ananas, durian... |
On se croirait dans une pizzeria/restau qui fait des carbos en France ! |
 | |  |  | e m : | Il semblerait donc que le baumkuchen allemand soit plus populaire dans la lointaine Asie qu'en France (!) |
Bah c'est comme la tarte aux œufs portugaise, qui depuis Macao est devenue un incontournable dans toutes les patisseries chinoises.Mais comme les Chinois ne savent pas rester sobres, ils en ont fait à plein de parfums, thé vert, haricots rouges, ananas, durian...
e m : | Depuis la semaine dernière je suis passé au conbini du coin pour en acheter une tranche (dans un sachet plastique).
C'est frais, moelleux, mais ça n'a pas trop de goût... Ça ne vaut clairement pas les +/-2€ dépensés. |
Seulement 2 euros ? Je croyais que tout était hors de prix, au Japon. |
 | |  |  | Mael : |
"Depuis la semaine dernière je suis passé au conbini du coin pour en acheter une tranche (dans un sachet plastique).
C'est frais, moelleux, mais ça n'a pas trop de goût... Ça ne vaut clairement pas les +/-2€ dépensés."
Faudrait tout de même voir avec un baumkuchen traditionnel à l'occasion, c'est ptètre bien meilleur ? |
Sauf que dans le manga, ils ne donnent pas l'adresse de cette patisserie qui les fait de façon traditionnelle. Et puis, à moins que son apprentie ne prenne sa succession, le patron va vraisemblablement fermer boutique, vu son état :) |
 | Mael, 12.05.2020 à 15:23 | 373433 |
|  |  | Les mosellans étant les habitants du département de la Moselle. On dit souvent Alsace-Lorraine mais en fait n'étaient allemands que les deux départements d'Alsace et la Moselle. On trouve dans ces trois départements le droit local spécifique lié aux années d'annexions. Et des baumkuchens donc.
"Depuis la semaine dernière je suis passé au conbini du coin pour en acheter une tranche (dans un sachet plastique).
C'est frais, moelleux, mais ça n'a pas trop de goût... Ça ne vaut clairement pas les +/-2€ dépensés."
Faudrait tout de même voir avec un baumkuchen traditionnel à l'occasion, c'est ptètre bien meilleur ? |
 | |  |  | Un certain nombre de mosellans se sont réfugiés en Charente ou en Vienne durant la Seconde Guerre. Des liens ont été conservés. Ainsi, ce n'est pas rare de voir lors d'événements, marchés de Noël, brocantes, des stands de spécialités de l'Est, tenus par des amicales mosellanes.
Après, dans le Sud-Ouest, les Pyrénées ont aussi une tradition de gâteau à la broche. |
 | e m, 12.05.2020 à 14:11 | 373431 |
|  |  | Mr_Switch : | En Poitou-Charentes, tu trouves du gâteau à la broche soit à Noël, dans les marchés de Noël (des gâteaux déjà faits, je ne crois pas en avoir vu faire sur place) ; soit dans des marchés « mosellans ».
Après Lidl ou certains magasins de déstockage peuvent en proposer (mais en tranches, pas entier) |
lanjingling : | @ e m : J'ai eu l'impression qu'elle avait aussi une tête de fesses, même si de forme ovoïde effectivement. Mais il y a beaucoup de formes de fesses dans le monde :)
Pas l'impression d'avoir vu de baumkuchen en France, dans les patisseries en tout cas. a HK il y a en dans quasi toutes les patisseries, et dans les convenient stores, mais toujours vendus déjà tranchés, dans un sachet plastique, jamais vu fait à la broche. |
Zut, j'ai zappé vos messages...
>>soit dans des marchés « mosellans ».
Qu'est-ce donc qu'un "marché mosellan" ?
Il semblerait donc que le baumkuchen allemand soit plus populaire dans la lointaine Asie qu'en France (!)
Depuis la semaine dernière je suis passé au conbini du coin pour en acheter une tranche (dans un sachet plastique).
C'est frais, moelleux, mais ça n'a pas trop de goût... Ça ne vaut clairement pas les +/-2€ dépensés.
Voilà pour la minute pâtisserie.
Sinon je me suis essayé à Chainsawman #1...
Tentative de lecture en vo, donc pas une lecture super fluide. Je pense que ça m'aurait plus plu si je l'avais lu en français.
Un jeune loser fusionne malgré lui avec un petit démon (mignon) tronçonneuse et acquiert la capacité de se transformer en Chainsawman (ce qu'on voit sur la couverture) et va partir zigouiller du gros démon pas trop mignon.
Vu la couverture je m'attendais à un truc plus gore bourrin, je suis un peu déçu, j'espère qu'il sortira ses chaines un peu plus souvent dans les prochaines tomes.
Le dessin n'a rien de remarquable, l'histoire n'a pas l'air d'être trop manichéenne. Je vais poursuivre avec le tome 2.
3 trançoneuses
|
 | Mael, 12.05.2020 à 0:02 | 373423 |
|  |  | Agréablement surpris par ce manga conseiller par mon collègue s'occupant de ce fonds. One-shot où l'auteur raconte son séjour à l’hôpital pour un cancer des testicules ça ne m'a pas renversé mais dans la vague des autobios sur des questions de santé c'est plutôt fait intelligement, pas juste en plaquant des anecdotes et infos à la queue leu leu. La représentation de cette virilité qui s'effondre, du club des récidives, de la faiblesse soudaine, les questions liées à l'emploi (il est assistant de mangaka, déjà vieux pour ce poste à la trentaine, n'ayant pas "son" manga) m'ont semblé pertinente et c'était agréable. Je n'ai pas été aussi soufflé que mon collègue qui semblait n'avoir jamais lu de choses du genre mais c'était un temps de lecture que je ne regrette pas. 3 couilles, du coup. |
 | |  |  | @ e m : J'ai eu l'impression qu'elle avait aussi une tête de fesses, même si de forme ovoïde effectivement. Mais il y a beaucoup de formes de fesses dans le monde :)
Pas l'impression d'avoir vu de baumkuchen en France, dans les patisseries en tout cas. a HK il y a en dans quasi toutes les patisseries, et dans les convenient stores, mais toujours vendus déjà tranchés, dans un sachet plastique, jamais vu fait à la broche. |
 | |  |  | En Poitou-Charentes, tu trouves du gâteau à la broche soit à Noël, dans les marchés de Noël (des gâteaux déjà faits, je ne crois pas en avoir vu faire sur place) ; soit dans des marchés « mosellans ».
Après Lidl ou certains magasins de déstockage peuvent en proposer (mais en tranches, pas entier) |
 | e m, 05.05.2020 à 14:01 | 373395 |
|  |  | On ne trouve pas de baumkuchen en France ?!
J'en ai vu au Luxembourg, à Tokyo (même dans les conbinis), je pensais donc que ça existait aussi en France ! |
 | e m, 05.05.2020 à 13:58 | 373394 |
|  |  | La femme a une tête d'oeuf dès qu'elle se transforme, non ?
Comme le pâtissier a une tête de fesses, je cherchais à quelle partie de l'anatomie pouvait bien correspondre celle de la femme. |
 | Mael, 03.05.2020 à 11:59 | 373386 |
|  |  | Je trouve ton résumé encore plus précis quoique plus concis, ils ont faim, c'est important. Et je valide "Les personnages crient beaucoup, l'apprentie patissière sur son patron, celui-ci par réaction, puis après sa transformation en tête de fesses (ce qui est compréhensible)" c'est vrai que c'est compréhensible. |
 | |  |  | Bien que Mael l'ai fait ci-dessous, je ne résiste pas à l'amusement de faire d'abord un résumé de l'histoire. Un patissier timide tombe amoureux d'une femme dans un parc, mais il est le seul à pouvoir la voir. Quand il se décide enfin à lui parler, la tête de la femme se transforme en une paire de fesses, elle lui explique qu'elle a créé l'univers, et quand elle le touche, sa tête à lui se transforme aussi en paire de fesses, puis l'environnement devient une forêt qu'ils vont explorer car ils ont faim.
Voila. Et encore, j'ai élagué plein de détails :)
Mon impression en deux mots: cris et assertions. Les personnages crient beaucoup, l'apprentie patissière sur son patron, celui-ci par réaction, puis après sa transformation en tête de fesses (ce qui est compréhensible), ce qui créé une outrance des dessins des visages, et une ambiance de surexcitation, ce avant même le virage vers le fantastique. Puis viennent les assertions, essentiellement des deux autres personnages de cette B.D. qui en comporte 4 dans ce premier tome, créatures étranges qui assenent des ordres ou des phrases définitives. On ne voit pas du tout où l'auteur veut nous amener, mais l'intrigue est menée de sorte à donner envie de le savoir, pour peu que l'on accepte d'être aussi perdu que les personnages. Néanmoins, cette tension permanente entre eux m'a laissé un goût dérangeant. C'est peut-être voulu ?
Et sinon, j'ai découvert que je connaissais les baumkuchen, faits par le patissier de l'histoire. C'est une patisserie d'origine allemande, mais bien plus populaire au Japon que dans son pays d'origine, et donc également à HK, qui sont les premiers à adopter les dernières modes japonaises, et c'est là que j'en ai mangé, sans savoir que cela venait d'ailleurs. C'est si populaire au Japon qu'un manga porte ce titre. 3 étoiles, que je rabaisserai à 2 si le deuxième tome ne mène nulle part. |
 | |  |  | Comme e m, lecture en ligne chez Akata. Si on aime les histoires improbables comme celle de deux lycéens qui veulent voler des millions au père de l'un d'eux, maire d'une ville totalement corrompu et allié à des yakusas. C'est mené sans temps mort, avec des personnages exubérants pour un humour grotesque. |
 | Mael, 30.04.2020 à 15:09 | 373382 |
|  |  | Je découvre grâce à toi, bizarrement ça m'a bien accroché et je suis très pressé de lire la suite, bon après ça va vraiment du coq à l'âne et c'est un gros WTF, j'imagine qure ça peut lasser.
Pour résumer ce T1 : Un genre de patissier solitaire a 40 ans et tombe amoureux pour la première fois d'une femme dans un parc. Mais en fait, seul lui peut la voir. Il prend son courage a deux mains sous pression de son aide-patissière et va la voir, mais la tête de la belle femme se transforme en espace de ballon géant, puis elle le touche et le héros disparaît à son tour aux yeux du monde, tout en voyant sa tête remplacée par une énorme paire de fesses (fonctionnelle ? je ne sais pas) avec un visage. Ils ne peuvent plus bouger (l'autre est ainsi là depuis 23 ans), mais leurs têtes se décrochent et un mini corps kawaï leur pousse, et redonne avec ça l'impression de faim et de soif qu'ils ne connaissaient plus. Ils partent donc dans une foret soudainement apparue autour d'eux pour régler leur problème et croisent un troisième larron qui leur propose d'être leur meilleur ami jusqu'à la mort. Et bien.
Spoil partout mais no spoil vu le boxon. 3 étoiles, ou 3 Baumkuchen, la tapisserie allemande qui est la spécialité du magasin tenu par le héros, qui est en fait uniquement une fabrique de Baumkuchen. Je suis assez convaincu pour le moment sans crier au génie, je ne connais Saltiness, je suis curieux de la suite et de cette autre série. |
 | e m, 30.04.2020 à 7:46 | 373381 |
|  |  | Gereksiz #1...
Je continue de profiter des offres de lecture gratuite pendant le confinement pour découvrir quelques titres.
Donc disponible ici, aujourd'hui seulement.
Même auteur que Saltiness (qui m'avait bien plu) - je ne le savais pas, mais le dessin et le personnage principal m'ont mis la puce à l'oreille (!). Malheureusement moyennement convaincu par ce titre. Si ça commence bien avec les premiers chapitres, les suivants m'ont semblé plus ennuyeux. Je m'attendais à un truc délirant avec le personnage qui se balade en ville avec sa tête en forme de gros fessier, mais ça part dans une autre direction. Je comprends que l'auteur prenne son temps pour développer les interrogations et réactions du personnages, mais ça ne m'a jamais vraiment intéressé ni donné envie de lire la suite.
2 baumkuchens |
 | |  |  | Un manga sur la découverte et les difficultés d'acceptation de son homosexualité par un lycéen. Si quelques passages tendent vers le fantastique, avec le mystérieux hôte du salon de discussion qui accueille le lycéen, l'ensemble est assez réaliste, bien implanté dans les paysages réels d'Onomichi. Il y a bien sûr des crises de larmes et de colères, mais ce n'est pas outré, c'est toujours juste dans la façon d'exprimer le ressenti des personnages, plusieurs, dont un vieux mélomane, un couple de lesbiennes, un platrier, sont exprimés si naturellement et spontanément que c'en est presque un feel good manga, tout en traitant le sujet avec délicatesse. |
 | |  |  | L'histoire commence très violemment, sur une jeune collègienne fragile maltraitée par sa famille adoptive, violée à répétition par son oncle, victime d'hallucinations car est diagnostiquée atteinte par le syndrome d'Alice de l'autre côté du miroir. Ses hallucinations prennent la forme d'une immense monstre grotesque, exutoire à la violence qu'elle subit, jusqu'au moment où l'histoire bascule, révèle que le monstre est un démon bien réel et que la gamine, avec d'autres personnes, a été choisie par un bon démon pour combattre de mauvais démons qui menacent l'humanité. Terrain moralement glissant pour l'auteur , que l'on peut soupçonner d'avoir créé une enfant malheureuse juste pour le prétexte d'un manga de combat classique. La suspicion se lève un peu lorsque la souffrance des autres personnages censés combattre les démons est elle aussi révélée peu à peu. Ajoutez à cela une structure post moderne avec dans le groupe un personnage d'éditeur de mangas racontant que ces démons sortent de l'imagination maladroite du dessinateur du manga que l'on est en train de lire, et vous avez un manga assez intrigant que l'on souhaite en poursuivre la lecture dans les tomes suivants. |
 | e m, 15.04.2020 à 9:41 | 373291 |
|  |  | Herbv : | Ma bullechronique est extraite d'un texte beaucoup plus développé et abondamment illustré, accessible sur mon WordPress :
|
J'aime beaucoup les titres des jeux vidéos 8D
Pour ma part, je viens de profiter de l'offre de lecture gratuite sur le site d'Akata pour m'essayer à Saltiness #1...
Premier tome qui m'a beaucoup fait penser à I am a hero. Au niveau dessin tout d'abord, soigné et réaliste (j'imagine que l'auteur doit beaucoup travailler sur base de photos), mais aussi en raison de son personnage principal. Complètement déphasé, il vit dans son monde bien en dehors de la réalité. (Malheureusement, j'aurais envie de dire, pour les personnages qu'il va croiser et entrainer dans ses délires.
Un premier tome qui ne plaira pas à tout le monde, mais peut-être à essayer si vous avez apprécié I am a hero.
4 cailloux
|
 | Herbv, 14.04.2020 à 8:19 | 373289 |
|  |  | Ma bullechronique est extraite d'un texte beaucoup plus développé et abondamment illustré, accessible sur mon WordPress :

|
 | Mael, 22.03.2020 à 12:58 | 373152 |
|  |  | Le seul souvenir que j'en ai (mais je n'ai pas lu les 50) est l'onomatopée "splof splof" pour le coït (ou peut être est-ce avant car je ne crois pas qu'ils y arrivent dès le premier volume ?).
Cela étant, occasion donnée de faire la pub pour la série Netflix "Jane the virgin" très improbable télénovela à base d'insémination artificielle accidentelle qui est un grand n'importe quoi plutôt drôle et en cinq saisons. |
 | |  |  | Deux héros confinés ne savant pas s'y prendre. A notre décharge, 50 volumes, c'est beaucoup, pour tel huis-clos angoissant
Cette série a souvent été conseillée aux bibliothèques pour son côté initiatique (ce qui en a fait sourire plus d'un, plus d'une)
|
 | Glotz, 21.03.2020 à 17:03 | 373150 |
|  |  | Pierre : | S'il a du mal à conclure, il faut pluto(t) qu'il consulte un professeur de drague. |
Un manuel en 50 volumes pour ceux qui ont du temps. |
 | Pierre, 20.03.2020 à 20:24 | 373146 |
|  |  | crepp : | Pierre : | S'il a du mal à conclure, il faut pluto(t) qu'il consulte un professeur de drague. |
Toi le confinement ... ben ça ne te va pas :o)) |
Tu l'as dit, mais je vais bien finir par m'habituer ... |
 | crepp, 20.03.2020 à 17:27 | 373142 |
|  |  | Pierre : | S'il a du mal à conclure, il faut pluto(t) qu'il consulte un professeur de drague. |
Toi le confinement ... ben ça ne te va pas :o)) |
 | Pierre, 20.03.2020 à 17:09 | 373141 |
|  |  | S'il a du mal à conclure, il faut pluto(t) qu'il consulte un professeur de drague. |
 | |  |  | « Il a du mal à conclure » tout le monde le dit, même quand il n'est pas seul au scénario. J'en viens à me demander si ce n'est pas une volonté... |
 | |  |  | j'avais aimé monster, préféré dans un premier temps 20th Century Boys avant de déchanter devant les errements de l'intrigue. Pluto avait l'avantage d'^tre basé sur un canevas pré-écrit, éviter un scénario à rallonge. J'avais tenté Billy Bat et abandonné au milieu du tome 2 , sentant bien qu'on partait vers du n'importe quointotal.
Je redonne une chance à Urasawa avec cette nouvelle série. Difficile dedire si Asadora! vaudra la peine, tant ce premier tome, de pure exposition, permet au mangaka de dérouler les planches avec son aisance de très bon commenceur d'histoires. C'est ppour les conclure qu'il a du mal. Disons que ce point de départ est prometteur, même s'il n'apporte rien de bien original |
 | Herbv, 16.02.2020 à 8:23 | 372956 |
|  |  | Petit message à l'attention de Pierre qui voulait hier soir mon avis sur le festival d'Angoulême (mais il y avait trop de bruit et le bar diffusait le match Amiens-PSG).
J'ai rédigé un compte-rendu disponible ici.
Sinon, Pierre, il faudra que tu viennes nous parler de Moyashimon dans le présent sujet et comment un bulledairien pur jus BD franco-belge en arrive à lire du manga :) |
 | |  |  |
A 26:41, il est question de Tsuge. |
 | e m, 11.02.2020 à 10:54 | 372925 |
|  |  | [citer auteur=Herbv]Respect !
Pas trop difficile, la lecture ?[/citer]
Aha merci 8D
Mais je dois avouer que ce n'est pas évident. Surtout avec les seinen où la lecture des kanjis n'est pas indiquée.
J'ai plus de facilité avec les petits romans pour enfants.
Merci pour l'info concernant Sengo, ça a l'air interessant. Je vais rechercher cette série lors de mon prochain passage en librairie.
|
 | Herbv, 10.02.2020 à 22:17 | 372924 |
|  |  | Sengo est la nouvelle série proposée par Casterman dans son label Sakka.

La série, terminée en 7 tomes au Japon, nous narre la difficile vie des Japonais au lendemain de la défaire en 1945. Nous y suivons les efforts de deux anciens militaires démobilisés pour sortir de la pauvreté dans laquelle les a plongé le retour à la vie civile dans une ville, Tokyo, dévastée par les bombardements.
Tels des rats survivant grâce aux poubelles des Américains, vivant de débrouille et d'entre-aide, Toku, le désabusé, et Kadomatsu, un gros ours mal léché et éternel optimiste, essayent de repartir de zéro grâce à de multiples combines. Il y en a bien une qui réussira, après tout !
L'auteur, Sansuke Yamada, a commencé sa carrière professionnelle en 1994 à l'âge de 22 ans dans les revues Sabu et Samson, bien connues des amateurs de mangas porno gay. C'est au début des années 2010 qu'il commence à publier un titre plus grand public dans le Comic Beam : Sengo. La série lui permet d'exprimer son intérêt pour la période de l'après-guerre au Japon, sous occupation américaine et de mettre en évidence les difficultés pour survivre à une extrême pauvreté, notamment pour les femmes.
Faute à un programme chargé à Angoulême, je ne me suis pas intéressé à Sansuke Yamada, pourtant présent. Pas grave, je me suis laissé dire que les rencontres auxquelles il a participé n'était pas réussies. Et comme je ne connaissais rien de son travail, je ne voyais pas l'intérêt d'aller le voir en dédicace.
C'est un peu dommage car Sengo est vraiment un titre qui promet d'être excellent. L'auteur nous décrit avec truculence les difficultés de survivre dans un Japon détruit par les Américains, et totalement mise sous leur coupe. Son propos est intéressant à plus d'un titre : lors de longues analepses (notamment dans le tome 2), il montre l'inhumanité de l'armée japonaise durant la Seconde guerre mondiale (et ensuite celle de la société civile après la défaite), ou plutôt celles de certains officiers ou soldats totalement décérébrés par la propagande militariste. Il montre aussi la cruauté banalisée des hommes de troupes. Il montre aussi l'enfer que subissent les femmes à cette époque, obligées de se prostituer pour calmer les ardeurs des soldats, puis pour survivre après la guerre. Mais il montre aussi que tout le monde n'est pas stupide, méchant ou pourri. Il existe des personnes généreuses, bonnes, et parfois altruistes.
Le tout est raconté avec beaucoup d'humour grâce au personnage de Kadomatsu, qui réfléchit peu mais que rien ne peut abattre, qui n'a peur de rien, même pas les yakuzas ou des Américains. Cette brute, bon vivant, incurable optimiste, est en total décalage avec son ancien chef d'escouade (celle des durs à cuire et des brutes d'un contingent détachés en Chine continentale). A la différence de Toku, qui tente de noyer ses souvenirs dans l'alcool, Kadomatsu ne semble pas souffrir du moindre syndrome post-traumatique. Il a pourtant tué plus d'un Chinois ou d'un Américain (voire quelques Japonais déplaisants). Mais ne croyez pas que c'est un mauvais bougre, bien au contraire ! Tout ce qu'il veut, c'est vivre !
Plus que la galerie de personnages (yakuzas, prostituées, commerçants, etc.) hauts en couleur et au caractère fort, ce sont les propos historiques et politiques, disséminés ici ou là au fil des chapitres, qui font l'excellence de cette série que je ne peux que conseiller. Surtout que le dessin très plaisant et la narration fluide permettent de l'apprécier pleinement. Un pur régal et vivement la suite ! |
 | Herbv, 09.02.2020 à 23:28 | 372919 |
|  |  | Respect !
Pas trop difficile, la lecture ? |
 | e m, 09.02.2020 à 15:38 | 372915 |
|  |  | Ah tiens je me trompe de sujet 8D
Bon pas grave, je m'essaie à la vo avec ces derniers achats |
 | e m, 09.02.2020 à 15:36 | 372914 |
|  |  | Zou! ça faisait longtemps. Moi aussi un peu de vo:
Des vieilles séries d'Harold Sakuishi :
 
Du cyclisme :

Du sabre :

Et plein d'autres... |
 | Herbv, 09.02.2020 à 10:25 | 372913 |
|  |  | Entre autres, oui :) |
 | |  |  | En lisant l'article d'Actuabd consacré à la B.D. taiwanaise, je viens de percuter: Éditions H, comme Herbv ? |
retour forum |
 |