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© Dargaud

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Quelque part entre les ombres
ScénarioDíaz Canales Juan
DessinGuarnido Juanjo
CouleursGuarnido Juanjo
Année2000
EditeurDargaud
SérieBlacksad, tome 1
autres tomes1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 1hs
Bullenote [détail]

« Parfois, quand j'entre dans mon bureau, j'ai l'impression de marcher dans les ruines d'une ancienne civilisation. Non à cause du désordre qui y règne, mais parce que certainement cela ressemble aux vestiges de l'être civilisé que je fus jadis. »

 

3 avis

jean loup
Amis bédéphiles internautes, vous êtes impardonnables si vous n'avez pas lu cette étonnante bande dessinée espagnole, hélas revenue bredouille d'Angoulème ! Le premier contact se fait par la prestigieuse signature de la préface : Loisel himself, qui s'essaye pour la première fois à cet exercice, et qui confesse son admiration pour la qualité graphique de l'album. On ne peut effectivement que s'extasier face à ce dessin époustouflant de maîtrise. Rarement la bande dessinée animalière aura trouvé pareil ambassadeur ! L'univers de "Blacksad" est proche de celui du Canardo de Benoît Sokal, en un peu moins glauque et desespéré tout de même. Et Blacksad n'est pas un anti-héros... Le parallèle n'a donc rien d'une filiation inavouée. Guarnido tient son propre style bien en plume, et risque d'en inspirer plus d'un à l'avenir. Le scénario de Canales, certes un brin en retrait par rapport au dessin (la tâche était rude...) reste fort réussi : la voix off installe très vite l'ambiance, les situations sont bien trouvées, les personnages sont remarquablement esquissés (oui, le dessin y est pour beaucoup, mais pas seulement !), le découpage est dynamique et il n'y a aucune fausse note du début à la fin. Dessin splendide, fort bon scénario. On est bien en présence d'un des incontournables de l'année 2000, sur les talons d'un "From Hell" dans le top des albums de la fin du deuxième millénaire. Alors bonne lecture...
Oslonovitch
Ben voilà, je l'ai enfin lue! Et quel bonheur ! En matière de BD animale, je vois pas grand chose d'aussi beau. Les dessins sont fantastiques, les animaux personnages paraissent plus humains qu'humain (Tiens, ça me rappelle un bouquin de Théodore Sturgeon vraiment chouette "Les plus qu'humains"...)
Et puis le polar, y'a pas à dire moi j'aime beaucoup, que ce soit au ciné ou en bouquin (Ahhh, Ellroy...
John Blacksad respire le bon vieux flic style années 50, on nage en plein James Ellroy j'vous dis
Alors c'est vrai que le scénario est un peu convenu, que c'est ultra classique et que sur ce plan là Blacksad n'offre aucune nouveauté dans le monde du polar-BD. Mais qu'importe, j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à lire cette BD, je n'ai pas pu la refermer avant de l'avoir finir, et j'y ai repensé longtemps après... Et franchement moi c'est ce que je demande à une BD : me faire rêver, c'est tout
Herbv
Il s'agit d'une BD animalière policière. Mais quelle BD animalière !!! L'histoire, une série noire, est très classique : Dans les années 30, un privé, un vrai. Il est toujours avec son imper, sa clope et rumine sans cesse son lourd passé. Son ex est assassinée et ça, il ne le tolérera pas, décidant de la (se ?) venger coûte que coûte.

Le point fort, la claque devrais-je dire, vient du dessin. Il rend parfaitement l'atmosphère des séries noires cinématographiques avec ses lieux mythiques (bars miteux, cimetières brumeux, rues obscures, ...) et ses personnages hauts en couleurs (le privé, le policier désabusé, les hommes de mains, le barman, ...). Mais là n'est pas la raison de la claque reçue. En fait, c'est l'utilisation d'animaux humanoïdes (au lieu d'êtres humains) représentant les différents personnages de la BD qui fait toute la différence. Vous allez me dire qu'il n'y a rien de neuf là dedans, Walt Disney l'a déjà fait, Sfar et Trondheim le font avec la série Donjon, il existe même Canardo, une autre série polico-animalière. Je vous répondrais que ces BD ne retranscrivent pas avec une telle force tous les personnages, y compris les plus secondaires. L'utilisation des animaux permet ainsi de définir rapidement et efficacement leur psychologie : le barman miteux en porc par exemple. On pourrait reprocher que l'on retrouve la plupart des associations animales habituelles : rats et fouines sournois, reptiles malveillants, chiens gardiens de la loi... Mais d'autres sont des créations intéressantes comme le morse imprésario, l'ours et le rhinocéros hommes de main, la souris femme de ménage, ... Mais ce serait oublier l'efficacité redoutable de ces associations.

L'autre point fort du dessin est le rendu des expressions humaines sur ces figures animalières. Une parfaite réussite, vous pouvez me croire . Sinon, la narration graphique, classique, est nerveuse, plutôt cinématographique, ce qui pourrait s'expliquer par le métier premier des auteurs qui est l'animation et colle parfaitement à l'histoire. La colorisation est très soignée, rend parfaitement l’atmosphère d'une série noire. Une BD à lire absolument car c'est de l'excellent divertissement et un régal pour les yeux.
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