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© Panini Manga / Generation Comics

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Tome 8
ScénarioEndo Hiroki
DessinEndo Hiroki
CouleursNoir et Blanc
Année2003
EditeurPanini Manga / Generation Comics
SérieEden, tome 8
autres tomes... 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 ...
Bullenote [détail]

Une étrange relation se noue entre la prostituée Helena et le jeune Elia. Ce dernier se retrouve impliqué dans un guet-apens tendu à Pedro, le souteneur de Manuela, une “collègue” d'Helena.

 

1 avis

petitboulet
Nous voici de nouveau face à un tome de transition dans Eden. Ce tome 8 boucle L'histoire de Pedro et Manuella, et montre la naissance d'une relation entre Elia et Héléna.

Ce genre de passage est toujours délicat à réaliser, et ici, Endo déçoit quelque peu. La grosse faiblesse de ce tome tient dans le traitement de la deuxième partie, c'est à dire l'après Pedro/Manuella. La cassure est trop nette, tout simplement. Autant le passage d'un récit de guerre à un polar violent dans le tome 5 paraissait assez naturelle, bien que non exempte de défauts, autant celui-ci présente plus de difficultés, tout simplement parce qu'Endo délaisse très brusquement ses thèmes favoris, alors que nous n'avions pas l'impression qu'il en avait fait le tour. Son travail sur la misère et sur l'obscène passent presque complètement à la trappe, et à la place se développe sous nos yeux une histoire d'amour naissante entre Elia et Héléna, intéressante par ailleurs, mais qui arrive comme un cheveu sur la soupe, sans aucune transition. Parallèlement à cela Endo fait soudain apparaître un humour beaucoup plus voyant et plus japonais que celui, léger et discret auquel nous étions habitués dans les volumes précédents. Encore une fois cela arrive sans aucune transition.

Mais ce tome 8 n'est pas exempt de qualités, au contraire. L'auteur fait mûrir Elia de belle manière, tout en lui gardant un coté enfantin, naïf et innocent. Il aborde les limitations du couple Elia/Helena parfois très joliment (l'histoire de fin sur le thème de la femme-objet ), parfois d'une manière plus lourde ( les scènes de jalousies, à cause de l'humour).
Mais ce qui frappe le plus et qui éclate un peu plus dans ce tome que dans les précédents, c'est la volonté de vivre et l'optimisme qui se dégage de cette oeuvre. Il y a dans Eden toute une gallerie de personnages plus désabusés les uns que les autres, mais ces hommes et femmes au parcours si différents ont une chose en commun: tous, parfois malgré eux, ont au fond d'eux une vraie rage de vivre, ce qui en fait bien plus que des personnages ordinaires. Cela les met en dehors de tout stéréotype, de tout manichéisme.

Voilà pourquoi, malgré tous ses défauts, ce tome 8 reste captivant . Endo rentre dans quelque chose de beaucoup plus intimiste avec ce volume 8, non sans y laisser des plumes, mais les possibilités que cette nouvelle orientation laisse entrevoir sont très intéressantes.
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