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herbv
| Le concours international Cantona bat son plein. Alors que Yunlong a été éliminé prématurément, Tanya espère se qualifier pour la finale au piano, pendant que Kyora Miki, venue spécialement du Japon pour participer à la section violon, vise la victoire, ni plus, ni moins. Voir tous ces talents s’exprimer donne des envies à Nodame, surtout après qu’elle a entendu les pianistes finalistes : elle aimerait tant jouer avec un orchestre ! Le refus de son professeur au Conservatoire, le célèbre Charles Auclair, de laisser sa protégée participer à des concours la braque jusqu’à ce qu’elle comprenne grâce à Chiaki qu’elle n’est peut-être pas prête à se frotter à de telles compétitions. En effet, le talent ne suffit pas pour gagner, même lorsqu’on en regorge comme Nodame...
Le tome 20 de la série Nodame Cantabile est organisé en deux parties. La première, plutôt centré sur les personnages secondaires, nous fait vivre la pression ressentie par les participants des concours internationaux de musique classique. La pression est d’autant plus forte dans le cas de Yunlong ou de Tatiana, pour qui un bon classement final signifie pouvoir vivre professionnellement de sa musique, alors qu’un échec débouche fatalement sur un retour au pays. Malheureusement, le résultat n’est pas totalement convainquant et la lecture, sans être ennuyeuse, n’est pas franchement mémorable.
Heureusement, la seconde partie, construite autour de Chiaki et Nodame, le premier ayant décidé de consacrer (enfin) du temps à celle qui se considère comme sa petite amie, même si ce temps consiste surtout à pratiquer les innombrables partitions que Nodame doit maitriser à la fin de ses études. Or, il ne lui reste plus qu’un an. Ce travail à deux pourrait être aussi l’occasion de se rapprocher pour nos deux artistes sur un autre plan, même si Tomoko Ninomiya, l’auteure, semble vouloir définitivement reléguer au second plan toute romance un peu trop mièvre. Cette mise en avant de Nodame, même si elle ne se fait pas sur le plan humoristique et que les présentations d’œuvres musicales continuent, redynamise le récit. Toutefois, il n’est pas impossible que ce changement de rythme n’existe que dans notre esprit, tout captivés que nous sommes par l’héroïne et son immense talent. |
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