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© Delcourt

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La Malédiction du parapluie
ScénarioTrondheim Lewis
DessinTrondheim Lewis
CouleursTrondheim Lewis
Année2006
EditeurDelcourt
CollectionShampooing
SérieLes Petits Riens, tome 1
autres tomes1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9
Bullenote [détail]

Jardinier malheureux (il extermine involontairement toute plante verte lui passant entre les mains), voyageur hypocondriaque (lors d'un séjour à la Réunion, le chikungunya fait son apparition), père de famille déboussolé (Alien ennuie profondément son fils alors qu'il devrait être époustouflé), Lewis Trondheim affronte une existence pleine d'imprévus, qu'il transfigure en petits instantanés.

 

1 avis

Coacho
Pourquoi devient-on aussi exigeant avec Lewis Trondheim ? Pourquoi le taxe-t-on de décliner à l’infini ses carnets de bords ? Pourquoi n’a-t-il pas le droit de continuer avec autant de classe et de jubilation dans cette veine en y ajoutant de l’aquarelle ? Car là, pour le coup, c’est de toute beauté !
Toutes les pages de cet album sont parues sur son blog ? Oui… Mais cet objet papier est unique, agréable au toucher, et met en valeur son trait, ses couleurs, ses fulgurances…
Car il ne s’agit pas là de petits riens, non, mais de poésies du quotidien… Je me souviens avoir déjà qualifié Lewis Trondheim de Mozart du Rien, d’aventurier du n’importe quoi, ou encore de génie de la platitude et avoir même pressenti sa Présidence à Angoulême… Et bien Monsieur le Président nous livre là une de ses plus belles livraisons, fleurtant avec le génie dans la plupart des saynètes qu’il dépeint… Car on pourrait croire la démarche facile mais savoir donner autant de plaisir, savoir croquer en trois fois rien (déjà !) l’essentiel même d’une situation, savoir la rendre cocasse, ou simplement drôle, ce n’est pas à la portée de n’importe qui. Et comme un autre dessinateur hors norme avant lui, Reiser, il se trouve que ces auteurs ont en commun cette poésie magnifiée par un trait allant à l’essentiel pour en livrer la quintessence…
Il faut non seulement être un fin observateur, mais aussi un conteur hors pair pour faire cela !
Ensuite, le lecteur est plus ou moins sensible au contenu, se laisse bercer par chaque situation, mais on ne peut dénier ce talent à Lewis Trondheim. On a un peu l’impression de lire un Delerm, et nous délecter de ces gags comme autant de premières gorgées de bières et autres plaisirs minuscules… Toujours les non-dits, toujours la même pudeur (celle mise à mal par son avatar à lunettes dont le blog défraya la chronique), toujours le même cœur d’enfant qui sait s’amuser malgré l’extrême lucidité inhérente à sa condition d’adulte.
Quel plaisir de savoir qu’on n’est pas le seul à souffler sur les bulles du produit vaisselle, ou justifier l’engloutissement d’un paquet de Finger, s’étonner de petits riens, et pourtant, c’est comme si chaque détail, aussi insignifiant soit-il, était la partie visible d’un iceberg constituant une vérité de la plus haute importance…
Et puis il a toujours cette faculté à parler des petites angoisses que chacun vit sans se l’avouer, de ces craintes stupides que nous oublions sitôt y avoir pensé, et toujours avec une efficacité redoutable. Et puis, rapidement, retomber le temps d’une manipulation laser, dans les aventures de notre enfance bercée par une trilogie spatiale célébrissime…
Tout au plus lui reprocherai-je (Pardonnez-moi Maître !) la facilité de 2 planches dont le sujet est repris intégralement du contenu de ces missives qui circulent sur internet et font le tour du monde en un rien de temps (l’une est une allégorie sur la vie représentée par des pierres, du gravier et du sable que j’avais d’ailleurs évoqué ici même il y a au moins 3 ans, et celle sur l’origine de la largeur des rails de chemin de fer). Mais j’oublie vite tout ça pour rire avec lui de son hypocondrie, de ses obsessions maladives, et de sa vision de la vie, tout simplement…
Ces petits riens sont tout, sauf des petits riens !
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