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DrAgon heAd
Dessin et scénario : Mochizuki Minetaro

A la suite d'un énorme tremblement de terre, alors qu'ils rentraient d'un voyage scolaire en train, trois collégiens, Téru, Nobuo et Ako, seuls rescapés du terrible accident, se retrouvent coincés dans un tunnel. Après des jours et des jours de recherche, ils trouvent enfin une sortie. Mais le monde extérieur a été ravagé par une catastrophe: leurs aventures commencent, marquées de découvertes et de rencontres terrifiantes.

DrAgon heAd, terminé


Volume 1 - 1998

Volume 2 - 1999

Volume 3 - 1999

Volume 4 - 1999

Volume 5 - 1999

Volume 6 - 2000

Volume 7 - 2000

Volume 8 - 2000

Volume 9 - 2000

Volume 10 - 2000

 

2 avis


thierry
La mauvaise reputation des mangas n’est plus a faire. Violence gratuite, vacuite des histoires, erotisme de pacotille, dessin brouillon… Autant d’idees recues provenant essentiellement de la meconnaissance d’un “genre” beaucoup plus varie qu’on ne le soupconne.
A premiere vue, “DragonHead” a peu pour seduire l’amateur de BD classique. Un titre a coucher dehors, une maquette hideuse, un format poche, une impression dans le sens japonais de lecture et pas moins de 10 tomes de pres de 250 pages chacun. Il aura fallu que mon libraire insiste lourdement pour que je prenne les 2 premiers volumes. Pas trop enthousiaste, je me suis lance. Apres quelques pages, plus moyen de decrocher.
Un train deraille et se retrouve bloque dans un tunnel a moitie effondre. Il n’y a que 3 survivants: des adolescents de retour d'un voyage scolaire. D’abord l’attente des secours, mais rien ne vient. A l’aide d’une radio, ils captent des brides d’emissions faisant etat d’une catastrophe sans precedent qui a frappe le Japon. Ils comprennent qu’ils ne pourront compter que sur eux-memes s’ils veulent s’en sortir.
Minetaro Mochizuki nous entraine dans un monde agonisant, sans plus de reperes. Comment ne pas ceder a la panique dans un monde qu’on ne reconnait plus, ravage par un phenomene dont on ne sait rien ? Comment ne pas se sentir ecrase par les tenebres qui baignent le tunnel ferroviaire ou le nuage de poussiere qui recouvre desormais une partie du Japon ? Mochizuki utilise ce mysterieux cataclysme comme revelateur de la complexite de l’ame humaine. Sous l’effet de la peur, les reactions sont exacerbees, les inhibitions disparaissent. Le resultat est detonnant.
L’ambiance generale est terriblement oppressante. Certaines sequences creent meme un reel malaise, que n’aurait pas renie Carpenter lui-meme. Ainsi, l’attaque de l’hopital est un modele du genre. “DragonHead” s’impose comme une incontestable reussite !

CoeurDePat
Difficile de noter ce manga...
En effet, les premiers tomes sont très prenants, bien faits; le suspense y est dense au possible, le lecteur est tenu en haleine d'un bout à l'autre et s'interroge en permanence. L'ambiance est sombre (c'est le cas de le dire !), glauque, stressante, oppressante.
Ceux-là méritent bien un 4 étoiles.
Par contre, la série traîne rapidement en longueur... Dès le tome 3 on a l'impression que tout est délayé. Si on lit ça par épisode, ça doit passer (encore que, ça doit être frustrant !), mais lorsqu'on dispose de l'intégralité de la série, c'est franchement lourd. On en vient d'ailleurs à passer complètement certains passages, sans rien perdre au fil de l'histoire.
En plus, les explication possibles à la catastrophe sont données bien trop rapidement dans le tome 5 (je crois)...
Quant à la fin, elle est ma foi franchement décevante, et on se dit "Quoi ! Tout ça pour ça ?!", et ne mérite à mon avis guère qu'un 2 étoiles.

Sinon, les thèmes développés dans "Dragon Head" sont très intéressants : réactions de l'homme face à l'inconnu, en situation de stress total, retour aux peurs primitives, comportements rituels, morbides, prédateurs, lutte pour la survie, etc.
Oui, mais quand même...
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