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par rohagus


par Léon le Wacky
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V pour Vendetta
Dessin : Lloyd David / Weare Tony
Scénario : Moore Alan / Lloyd David

V pour Vendetta, terminé


Volume 1 - 1989

Volume 2 - 1989

Volume 3 - 1989

Volume 4 - 1989

Volume 5 - 1989

Volume 6 - 1990
Intégrales, terminé


Volume 1 - 1999

 

4 avis


bens
"Angleterre 1998: la verte Albion est aux mains du fascisme. Le "Système", appareil d'état omniprésent, surveille tout et tous. Dans cet enfer où la répression brutale et les humiliations sont monnaie courante, chacun s'est résigné à son sort. Personne n'ose plus se battre contre le Système.
Personne... sauf V".

V n'a pas de nom. V n'a pas de visage. Il a décidé de détruire ce système totalitaire. La pièce est déjà écrite, il ne reste plus qu'à la jouer. Premier acte: les têtes commencent déjà à tomber...
Mais qui est ce V ? ...
Un idéaliste ? Un tragédien passionné de Shakespeare ? un anarchiste ? un fou ?
Et si V était seulement synonyme de vengeance ? V... pour Vendetta.

Je n'hésite pas à le dire, V pour Vendetta est un chef d'oeuvre, comparable à son homologue littéraire, 1984.
Essentiellement grâce au scénario de Alan Moore (qui a aussi commis Watchmen et From Hell entre autres). Le dessin est rebutant au premier abord. Qu'importe, une fois rentré dans le l'histoire on le trouve tout à fait approprié au ton de l'histoire.

Pour finir, je dirais juste que V pour Vendetta est une des rares BDs dont je n'ai lu que des (très) bonnes critiques. Les seuls avis négatifs, c'était ceux venant de personnes dénigrant le dessin et ne voulant pas lire V à cause de ça... ils ne savent vraiment pas ce qu'ils ratent...
L'intégrale delcourt est donc à acheter d'urgence !!!

Jean Loup
Attention, monument du neuvième art !
Dans une Angleterre livrée au fascisme d'un futur parallèle, un terroriste connu sous le nom de code : V, sème le désordre dans le régime et le trouble dans les esprits. Insaisissable, dissimulé derrière le sourire glacé d'un masque de comédie, V mène la danse d'un étrange ballet dont il est seul à connaître le dénouement. Et ce n'est que peu à peu que le lecteur entrevoit les motivations et enjeux de cette impitoyable vendetta...
"V pour vendetta" est l'une des meilleures bandes dessinées jamais parues. Alan Moore livre un de ces quelques scénarios éblouissants dont l'esprit créatif humain se révèle parfois capable, au détour d'une oeuvre qui va bouleverser le lecteur, le passionner, l'émouvoir, l'inviter à la réflexion.
La qualité et la densité du récit de cette épopée sont remarquables. L'exploration psychologique des différents personnages est d'une profondeur rarement vue en bande dessinée. Bien sûr, le nombre important de pages n'y est pas étranger (cette intégrale rassemble les six volumes parus chez Zenda à la fin des années 1980), mais le cadre rigide des 44 planches n'est rien qu'une convention dont un nombre grandissant d'auteurs décide de s'affranchir.
On a souvent reproché à "V pour vendetta" d'être graphiquement peu séduisant. Reconnaissons que le travail de David Lloyd peut nécessiter une période d'adaptation et qu'il ne retiendra pas forcément l'attention d'un de ces bédéphages pressés qui feuillettent rapidement les albums à la FNAC (avant de s'arrêter sur un, de le lire entièrement en rendant impossible l'accés au rayon devant lequel ils squattent, puis de reposer l'album dont la reliure cassée fera le désespoir de son futur acquéreur... mais c'est un autre débat !). Pourtant, après plusieurs relectures de "V", le graphisme de Lloyd me paraît désormais indissociable du récit de Moore. Il y a du mouvement, de la tension, un sens de la mise en images qui transcendent totalement la particularité du trait.
Moore ne le savait pas encore à l'époque, mais les événements politiques français d'avril 2002 ajoutent encore une dimension supplémentaire à la redécouverte de cette somptueuse BD. Raison supplémentaire pour la (re)lire, donc, en vous attendant à un choc émotionnel lié à la force et à l'émouvante beauté de ce drame d'exception.

jc
"V pour Vendetta" était pour moi avant sa lecture une BD mythique.
Pourquoi ?
Probablement par le fait d’entendre ou de lire quasiment que des avis enthousiastes et passionnés. Et puis tout ne s’explique pas !
C‘est avec beaucoup d’envie que j’ai entrepris la lecture de ce monument, en version intégrale.
On est de suite plongé dans l’ambiance par le dessin. Celui ci est pourtant réputé pour sa dureté et même parfois décrié pour son manque de lisibilité. C’est certain il est particulier mais il rend parfaitement l’atmosphère de l’histoire. Je le trouve de qualité très bien travaillé et en adéquation permanente avec le récit. Le découpage et les cadrages sont d’une grande maîtrise. Lloyd et Moore sont allé au bout de leur travail (création) avec maestria, sans tomber dans la facilité.

Quel scénario de Moore, la vengeance de V est une terrifiante machination, orchestrée avec justesse. Jamais l’on ne sent la haine, c’est une vengeance dramatique et parfois pathétique. Le personnage de V est complexe, difficile à comprendre, surprenant mais terriblement humain. En fait aucun des personnages n’est stéréotypé, ils tous capables de nous réserver quelques surprises…

« V pour vendetta » est effectivement un monument de la bd. Ne serait ce que pour la lettre de Valérie (Vol. 4, je crois) l’histoire la plus prenante et la plus émouvante de mes lectures graphiques.
Et maintenant je pourrais tenter d’expliquer pourquoi " V " est une bd mythique…

Matt Murdock
Le film V For Vendetta est annoncé pour bientôt, et je n'ai pas vraiment envie d'aller le voir, à la place j'ai préféré me relire la BD d'Alan Moore et David Lloyd. Je me souviens l'avoir découverte lors de sa sortie chez Zenda en 1989. Je n'avais lu que la première partie, après j'ai été découragé par l'ambiance trop glauque pour mes 12 ans. Ce n'est que bien après, que je l'ai lu entièrement, en VO, et bien que Watchmen figurait parmi mes comics préférés, V For Vendetta le remplaça au pied levé, et ce malgré un scénario un peu moins impressionnant.

Trêve de nostalgie, V For Vendetta est le premier grand scénario d'Alan Moore, il décrit une Angleterre vivant sous un régime totalitaire, qui s'est formé après une guerre nucléaire qui a éclaté en 1987. Nous sommes en 1997, Evey a seize ans, sans famille elle travaille à l'usine, et pour gagner un peu plus d’argent, elle décide de se prostituer. Mais son premier soir va se solder en échec, elle se fait attraper par des agents de La Main, la police chargée de faire brutalement régner l'ordre, mais un mystérieux personnage portant un costume de Guy Fawke, V, la sauve et la prend sous son aisselle. Qui est V ? Pourquoi exécute-t-il un à un des membres du régime totalitaire (La personne qui fait La Voix, la radio abrutissante du régime, un prêtre pédophile, un médecin légiste) ? Tout semble confirmer qu'ils avaient exécutés de nombreux sévices dans un camp de concentration d’où V aurait été enfermé et serait l'un des derniers survivants.

Cet album me fait toujours froid dans le dos à chaque lecture, l'univers sombre qu'il décrit est un croisement entre le 1984 de Georges Orwell, et le portrait de l'Angleterre de Thatcher qui aurait encore plus mal tourné que l'originale. Entre La Voix, et les Yeux qui sont la machine de propagande du régime totalitaire, Les Oreilles et Les Yeux qui écoutent et regarde tous le monde, Le Nez et La Main qui représente la police, et enfin le commandeur et son ordinateur destin, l'organisation de ce régime fasciste est on ne peut plus Orwellienne. Cette ambiance sombre est encore plus accentuée par les dessins réalistes de David Lloyd. Ces derniers avaient d'ailleurs été réalisés en noir et blanc, avant d'être colorisés par la suite, le choix des couleurs étant on ne peut plus glauque.

Alan Moore peuple son histoire de différents personnages aux destins croisés, marque de fabrique de beaucoup de ces histoires : Il y a V, Evey , Finch l’inspecteur de police chargé d’enquêter sur V et un brin blasé qui va progressivement aller jusqu’à lui ressembler pour le retrouver, tout un tas d’exécutant du régime. La construction est toujours aussi impressionnante, l'agencement des cases, autre marque de fabrique de Moore, est d'une précision diabolique. Ajouter à cela l'absence de phylactère pour représenter les sons et bruits, les dessins ne donne pas d'indication de mouvement. Les cases ne présentent que le dessin, les phylactères pour les dialogues, et les cases qui sont généralement les pensées des personnages. Tout cela peut sembler un brin froid, mais personnellement je trouve toujours cela impressionnant après moult lectures. Bref V est un chef d'œuvre de comics, mon album préféré de Moore, mais attention n'allez pas croire que je ne trouve pas les autres bons. En tout cas je le trouve tellement génial que je m'attends sûrement à une adaptation cinéma très décevante. Sinon je vous propose un petit jeu : relisez la première page de V for Vendetta, puis allez regarder le journal de 20h, si vous n'avez pas un petit frisson dans le dos, vous avez perdu …
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