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Mael, 28.07.2016 à 11:35362848
J'ai beau avoir vu leur stand plusieurs fois dans le salon je l'avais raté, et l'ai eu par un auteur du bouzin. Merci Taphaaed de confirmer qu'il y a bien eu une micro-distribution au public.

Thaaphaed, 28.07.2016 à 10:47362847
Gantois :

C'est vraiment sorti en janvier ce machin là? Pas vu en librairie ni sur leur site


Uniquement distribué à Angoulême sur leur stand pour ce numéro d'annonce ...; certains librairies parisiens s'en sont vus déposer juste après.

Gantois, 28.07.2016 à 10:16362846
Mael :
Nouvelle formule de Lapin : Mon Lapin Quotidien. Un trimestriel annoncé, 32 pages format journal, des dessins, des strips des petits textes partout, rappelant le "Pas un seul" de Duhoo & Killoffer (d'ailleurs aux manettes).

n°-1 sorti en janvier dernier, le 0 en octobre et 1er numéro en janvier prochain.



C'est vraiment sorti en janvier ce machin là? Pas vu en librairie ni sur leur site

Mael, 27.07.2016 à 16:47362844
Nouvelle formule de Lapin : Mon Lapin Quotidien. Un trimestriel annoncé, 32 pages format journal, des dessins, des strips des petits textes partout, rappelant le "Pas un seul" de Duhoo & Killoffer (d'ailleurs aux manettes).

n°-1 sorti en janvier dernier, le 0 en octobre et 1er numéro en janvier prochain.

crepp, 15.07.2016 à 22:15362782




Ca me fait plaisir de revoir du Vanoli de cette qualité, j'y retrouve celui du Décameron dans son coté "moyenâgeux" et bien entendu en prenant en toile de fond : la peste.
Pas vraiment historique, car Vanoli y ajoute de nombreux anachronismes (il se met aussi en scène). Le héros de cet album parait être Rocco, qui part de Montpellier pour découvrir le monde et surtout pour que les gens écoutent ses histoires mais en fin de compte est il réellement le héros ?!
Les planches sont superbes, et c'est un plaisir de regarder tous les petits détails ici ou là, et tout est en même temps très fluide.
Bref très belle lecture.
4 rats.

Pierre, 18.06.2016 à 20:16362568




Livre très puissant qui évite l'écueil du voyeurisme et de l'auto-apitoiement que pouvait laisser craindre un tel sujet. On ressent (plus qu'on ne comprend et c'est là qu'est l'intérêt, dans cette absence de démonstration) comment ce parcours adolescent marqué par les expériences humaines et relationnelles désastreuses ne procède pas d'une quelconque fatalité mais est bien au contraire construit, trouvant sa logique dans la prise de contrôle d'un adulte pervers sur un être innocent, en abusant de son statut et en usant des ressorts classiques de la manipulation (séduction - culpabilisation).

NDZ, 03.06.2016 à 21:03362402
Comme toujours, les collectifs, c'est inégal et ça ne fait pas sauter au plafond... et comme toujours, quand il y participe, à la fin, c'est David B. le plus fort...

Thierry, 25.05.2016 à 13:28362340
me suis trompé de site

Thierry, 25.05.2016 à 13:28362339
NDZ :
Super, depuis le temps que l'on attendait Vanoli dans le registre du porno, Rocco et la Toison arrive enfin!!
























Alors là, normalement, avec ce genre de mots-clés, on a fait le plein de connexions pour la journée... Merci qui?


Non, Vanoli nous offre le retour du Décameron: une quête initiatique sur fond de peste noire, toutes les interprétations allégoriques seront les bienvenues... et le récit regorge (profonde, pour les connexions à bubulle) de pépites: le pouvoir du verbe sur le réel, la magie réelle de la fiction, le réel au service de la fiction (les vendeurs de textos nous offrent des pages de coulisses de pure farce), les histoires enchâssées, le mic-mac de l'image-ination et du fantasme, etc. On a enfin explosé les cadres qui faisaient étouffer dans l'adaptation de Boccace car on a ici une histoire qui s'étale pleines pages, ou bien pleines double-pages, ça fourmille, ça grouille, ça bouillonne, un régal. Je surnote un poil, mais ça me fait plaisir d'être à nouveau (enfin) émerveillé par Vanoli et c'est l'un des meilleurs livres lus depuis le début d'année.

Drapeau !

NDZ, 24.05.2016 à 21:54362336
Super, depuis le temps que l'on attendait Vanoli dans le registre du porno, Rocco et la Toison arrive enfin!!
























Alors là, normalement, avec ce genre de mots-clés, on a fait le plein de connexions pour la journée... Merci qui?


Non, Vanoli nous offre le retour du Décameron: une quête initiatique sur fond de peste noire, toutes les interprétations allégoriques seront les bienvenues... et le récit regorge (profonde, pour les connexions à bubulle) de pépites: le pouvoir du verbe sur le réel, la magie réelle de la fiction, le réel au service de la fiction (les vendeurs de textos nous offrent des pages de coulisses de pure farce), les histoires enchâssées, le mic-mac de l'image-ination et du fantasme, etc. On a enfin explosé les cadres qui faisaient étouffer dans l'adaptation de Boccace car on a ici une histoire qui s'étale pleines pages, ou bien pleines double-pages, ça fourmille, ça grouille, ça bouillonne, un régal. Je surnote un poil, mais ça me fait plaisir d'être à nouveau (enfin) émerveillé par Vanoli et c'est l'un des meilleurs livres lus depuis le début d'année.

Thierry, 26.03.2016 à 8:30361870
Thierry :
c'est très bien, vraiment

sur l'utilisation des couleurs, j'ai eu l'impressions que la froideur du bleu accompagnait les scènes les plus "sérieuses" ou "réalistes" alors que l'orange était attachés aux scènes où la représentation devient plus onirique, lorsdque l'imaginaire d'Arsène (ou olivier) remodèle la réalité pour en faire un monde de fantaisie ou de fantasme. Lorsque le monde réel se recompose sous le prisme de ses idées reçues, de ses rêves, de ses peurs...

Thierry, 26.03.2016 à 8:18361869
c'est très bien, vraiment

NDZ, 26.01.2016 à 13:49361354
Il est dans mon top 3 du Lièvre... pour moi, c'est un véritable chef d'oeuvre ce bouquin.

Mael, 26.01.2016 à 12:58361352
En plus il n'est pas cher et très beau.

Glotz, 26.01.2016 à 11:11361349
NDZ :
Et sinon, ça c'est très bien dans le genre

Merci pour la référence, ce livre m'avait échappé ; je viens d'en faire une première lecture, il est extrêmement riche.

NDZ, 26.01.2016 à 9:39361348
Et sinon, ça c'est très bien dans le genre

Glotz, 25.01.2016 à 23:52361346
Pierre :
Sur le sujet passionnant de la colonisation à travers le prisme du médium bd, tu as des choses à nous faire lire ?

En français Philippe Delisle a publié plusieurs ouvrages chez Karthala, traitant principalement des représentations à l'époque de la colonisation (surtout africaine), de manière assez descriptive quoique pédagogique.

En anglais, Mark McKinney a publié deux ouvrages en 2011 et 2013 (The colonial heritage of French comics puis Redrawing French empire in comic) qui reprennent en partie Delisle tout en s'aventurant du côté du postcolonial. Je les avais uniquement feuilleté, faute de temps lorsque je les avais sous la main.

Il y a sûrement beaucoup d'autres choses intéressantes, mais je n'ai jamais trop cherché. Pour tout dire, je n'ai pas encore lu la Petite histoires des colonies françaises de Jarry et Otto T.

Pierre :
Rétrospectivement, ayant lu Arsène Schwrauen, je repense à cet album (finalement pas si mal évalué à l'aune de sa modeste ambition) signe que le mythe colonial a la peau dure:

Je l'avais trouvé assez ennuyeux ce Spirou. Et depuis Tintin au Congo, les hommes-léopards, c'est un peu surfait.


Pierre, 25.01.2016 à 23:00361345
Glotz :

Difficile d'en dire quelque chose d'intelligent après la longue critique de Pierre. Cet album a lui aussi quelque chose d'indubitablement fascinant et mérite son succès critique.
À titre purement professionnel, je n'avais encore jamais lu en bande dessinée de vision aussi intelligente de la colonisation.



C'est gentil, j'aurais bien aimé que ce soit une critique mais je me crois devenu tout à fait inapte à ce type d'exercice. Ces impressions de lectures à chaud m'ont un peu coûtées mais j'aurais regretté de les laisser passer eu égard à la qualité du livre et à l'absence de témoignages ici-même (hormis celui lapidaire mais louable de NDZ).

Sur le sujet passionnant de la colonisation à travers le prisme du médium bd, tu as des choses à nous faire lire ?

Rétrospectivement, ayant lu Arsène Schwrauen, je repense à cet album (finalement pas si mal évalué à l'aune de sa modeste ambition) signe que le mythe colonial a la peau dure:

Glotz, 22.01.2016 à 19:26361305
Hagelberg est l'un de mes auteurs favoris depuis maintenant près de dix ans. J'aimais ses compositions recherchées, son usage fascinant de la carte à gratter, son humour absurde cumulatif. Je découvre avec cet album un aspect de critique sociale qui était sûrement déjà présent par le passé mais auquel je n'avais pas prêté attention, et qui ajoute encore à la grandeur de cet œuvre déjà impressionnant.
Dans Silvia Regina, Hagelberg a assemblé près de dix ans d'histoires courtes publiées un peu partout en Europe. Les pauvres y souffrent avant de brûler des animateurs TV dépressifs, une miss lutte contre le système par l'obésité, la laideur des architectures de banlieue n'est qu'à peine atténuée par la monotonie de la campagne locale—l'image de la Finlande n'est ressort pas grandie. Ses efforts pour associer ces histoires disparates rendent la lecture parfois ardue, mais la cohérence est là, et l'association de ces récits courts permet de renforcer leur richesse propre.
Mon Bulle d'Or 2015.

Difficile d'en dire quelque chose d'intelligent après la longue critique de Pierre. Cet album a lui aussi quelque chose d'indubitablement fascinant et mérite son succès critique.
À titre purement professionnel, je n'avais encore jamais lu en bande dessinée de vision aussi intelligente de la colonisation.

NDZ, 14.11.2015 à 9:35359947
Assurément un des très très bons livres de cette année.

lanjingling, 06.09.2015 à 7:23359492
Je n'ai pas lu le texte original, ne sais pas dans quelle mesure Mahler l'a retravaillé, et ne peux donc rendre à César sa part des choses. Mais ce livre est plein de trouvailles graphiques, d'intelligentes mises en page et en couleurs, une grande variété de points de vue pour dessiner ce qui n'est qu'un lieu clos (une salle de musée), assez répétitif pour provoquer le rire, mais sans systématisme, ce qui aurait été lourd et redondant par rapport au texte en voix-off. qui, lui, est un casse-pipe systématique.
Mahler, avec son style, son humour, était vraiment l'auteur tout indiqué pour adapter ce texte.

Smiley_Bone, 21.02.2015 à 12:00357964
lldm :
Mr_Switch :


Lu ça hier, en trois minutes deux dixièmes, ce qui est sans aucun doute une minute de trop accordée à un moment presque douloureux de néant.
Rarement la notion de gadget se sera présentée à mon esprit avec autant d'insistance. C'est joli comme tout, c'est vide à mourir. Un livre inutile de plus.


Bon ben je vais en rester à celui-là alors :

NDZ, 20.02.2015 à 23:37357962
Il sort quand le deux ?

Mr_Switch, 20.02.2015 à 20:19357960
Je ne saurais te donner tort.
Merci de ton avis, qui me conforte sur certains aspects que j'ai ressentis.
Gadget. Oui, c'est peut-être le mot.

lldm, 20.02.2015 à 13:26357953
Mr_Switch :


Lu ça hier, en trois minutes deux dixièmes, ce qui est sans aucun doute une minute de trop accordée à un moment presque douloureux de néant.
Rarement la notion de gadget se sera présentée à mon esprit avec autant d'insistance. C'est joli comme tout, c'est vide à mourir. Un livre inutile de plus.

Mr_Switch, 16.02.2015 à 19:24357913
Ce livre reprend l'habillage d'un jeu de platefortes. Evidemment, il ne s'agit pas de n'importe lequel jeu. Tout trentenaire aura compris l'allusion à Sonic. Allusion plus qu'évidente pour celui qui à réellement baigner dans cette licence.
L'originalité du livre est de reprendre plus le décorum, l'habillage que le personnage lui-même.
L'accroche du livre et certains commentateurs décrivent le livre en parlant du jeu de plateforme en général. L'univers représenté ne serait que prétexte ?

Le titre est transparent et c'est bien d'une variation autour de Sonic dont il s'agit. Si Tonic n'est pas Sonic et en est une antithèse par certains côtés, l'environnement de Tonic n'est pas n'importe quel univers de plateformes. C'est univers de Sonic qu'il traverse. Son univers vu à travers une vitre déformante (je ne dis pas miroir, sciemment), mais son univers quand même.
Il y a bien peu de pages que l'on ne puisse pas rattacher à Sonic 1, Sonic 2 ou Sonic 3&K

Tonic n'est pas n'importe quel personnage de plateforme. Il fonce, il roule, il est constamment en mouvement.
Le scrolling d'un épisode de Sonic est repris de A à Z (je ne développement pas plus). Le principal épisode repris n'est d'ailleurs pas difficile à identifier.
Tonic n'est toutefois pas une aventure de Sonic.

Tonic n’est pas qu'une œuvre tissée d'allusions nostalgiques. Mais elle n'en est pas forcément. dépourvue.

Les auteurs reprennent des tableaux mémorables de ces Sonic. Ils en modifient un peu les personnages (l'antagoniste devenant l'objet de la quête... A moins que ce fût déjà le cas dans les jeux ?) Ils lient les saynètes en rendant l'ensemble cohérent.
Mais voilà, ils ne devaient pas avoir lu les livrets de chaque oeuvre et ont dû restituer le sens le plus probable, autant à leurs variations qu'à ce qu'ils retranscrivent (presque) intact.


Connaître Sonic est-il un avantage ou un inconvénient pour apprécier ce livre ? Voir les allusions est-il un frein à la lecture ? A comprendre maintes allusions, le risque est de se focaliser sur celles-ci, au détriment de ce qui se passe réellement dans les pages. A suivre...

chrisB, 16.02.2015 à 16:31357910
Il m'a bien plu cet album, il se lit tout seul, ça avance et mine de rien on se surprend à avoir avalé une brouette de pages. C'est bon, c'est fun, de bons dialogues 5Trondheim style), pas indispensable mais bon moment de lecture.

chrisB, 20.01.2015 à 12:08357573
J'ai découvert ce tome 2 en me promenant dans les rayons (relativement déserts) de ma médiathèque. C'est vraiment un récit interessant, bien écrit et bien construit, il manque peut etre un peu de matière pour qu'il devienne un peu plus qu'une succession de scenettes, mais vraiment un bonne lecture

NDZ, 02.12.2014 à 11:41356843
Après un assez bon Killoffer (très belle réussite graphique, difficile immersion en "lecture") et un excellent David B. (qui aurait pu être un mimolette), je remonte la chronologie de cette énième version de Lapinou... Mulot aux manettes, avec Sardon, Benoît Jacques, O. Schrauwen ou Stanislas au générique (pour mes préférés), je ne pouvais que me réjouir de l'affiche. Et puis, plof. Même ces auteurs que j'apprécie sans compter me déçoivent un poil (pour certains). En même temps, c'est pas désagréable à lire non plus.

Bon, les mauvaises langues soulignerons que pour un "assez bon Killoffer" et un "moyen Mulot", je mets trois étoiles, ce qui est loin d'être cohérent. Mais on fait ce que l'on peut. De fait, ce "tiède", ça reflète très bien le côté inégal d'un collectif, les hauts et les bas de ce genre d'exercice.

NDZ, 23.11.2014 à 16:58356749
Mael :
Oui, ce Mon Lapin est vraiment très très bien.

Pour le cahier des charges j'imagine que chacun faisant ce qu'il veut, il le respecte, mais je trouve dommage de faire ça en la mesure ou ce très bon petit album (un parfait Mimolette) risque de passer plus inaperçu.


Entièrement d'accord. Un mimolette ça aurait été parfait.

Mael, 23.11.2014 à 15:21356748
Oui, ce Mon Lapin est vraiment très très bien.

Pour le cahier des charges j'imagine que chacun faisant ce qu'il veut, il le respecte, mais je trouve dommage de faire ça en la mesure ou ce très bon petit album (un parfait Mimolette) risque de passer plus inaperçu.

NDZ, 23.11.2014 à 13:53356747
... peut avoir un effet saisissant.

NDZ, 23.11.2014 à 13:53356746
On mesure à quel point Urani est raté et aurait pu être magnifique, cette hybridation de style au sein d'un même récit (également expérimenté dans le numéro précédent de Mon Lapin, mais avec un résultat bien plus artificiel).

NDZ, 23.11.2014 à 13:24356745
Je ne sais pas si David B. (en tant que redac chef) respecte le cahier des charges de la nouvelle formule... (pas de collectif à proprement dit, pas de récits à suivre) mais on a au final un récit court à 4 mains (avec Bruno Andrea) d'une grande beauté. Le B. renoue avec la veine des Incidents de la nuit ou de La lecture des Ruines, mais avec une brigade spécialisée dans les enquêtes visant des écrivains (on reste toutefois loin des délires de Jasper Fforde). On voyage alors dans la mythologie que B. a construite brique par brique depuis des années et le tout est extrêmement, malin, passionnant, intriguant, vivifiant. Un récit noir qui pose des questions sur ce qui pousse à écrire, sur le génie et la folie, sur l'inspiration ou la page blanche. Magistral.

wandrille, 05.08.2014 à 8:11355934
Pas mieux.

Mael, 04.08.2014 à 18:28355931
Moi je trouve pas ça illisible, c'est très simple à lire, ce qui fait que cette BD me tombe des mains c'est que je la trouve profondément ennuyeuse et chiante.

Aba Sourdi, 04.08.2014 à 18:19355930
Je redis ma surprise quant à la réception violemment réprobatrice qu'a pu recevoir cet album et son accusation d'illisibilité. S'immiscer dans les lignes de Manuel, même lors d'une troisième lecture, est une expérience poétique de très haute volée qui est arrivée à me réconcilier avec la bande dessinée (c'est-à-dire à me donner envie d'en lire de nouveau) après plusieurs mois de refus net. J'avance peut-être une hypothèse quant à sa percée difficile dans le landernau autorisé de la BD expérimentale reconnue, agréée, tamponnée : premièrement, c'est une expérience contemplative plutôt que narrative (délicieuse sensation quand on s'aperçoit qu'on ne pourrait absolument pas décrire par des mots ce que les petits personnages mènent comme danse), et deuxièmement c'est vraiment la ligne qui est objet de réflexion plutôt que la 'mise en page', conception qui supposerait déjà l'existence de cases. C'est peut-être une question de structure du cerveau et de l'oeil, mais personnellement je trouve Manuel beaucoup plus facile à lire que certaines pages d'auteurs pratiquant la 'flopée de toutes petites cases' comme Chris Ware ou Ibn Al Rabin, car j'ai moins de mal à circuler sur le mouvement des lignes que sur l'action de groupes de traits circonscrits dans de tout petits espaces (je voulais écrire "me concentrer sur" au lieu de "circuler sur" mais je laisse ce lapsus, il est trop chouette).
Manuel me manque. Ses deux Mimolette ont peut-être un peu moins tenu la "promesse" qui s'offrait (de par une insistance trop systématique sur des éléments fictionnels codifiés transposés dans un 'style Manuel', pouvant laisser supposer que l'enjeu ne serait qu'exercice de style ; et puis je trouve que la ville lui va mieux que la forêt), mais arrêtons avec ces termes journalistiques hautains qui laissent supposer qu'un artiste doit nous "promettre" quelque chose.

wandrille, 15.07.2014 à 17:25355816
Un très très bon album. Le dessin est pas forcément le plus séduisant, mais les dialogues et l'univers sont vraiment très chouettes, ça m'a fait penser un peu à Cent ans de Solitude par certains côtés.

En mieux, en fait.

NDZ, 04.03.2014 à 19:38354509
Très chouette. Idéal pour un cadeau de Noël. Le Ott. Je comprends le grand respect de pas mal de gens pour cet auteur: on a des récits fins, une prouesse dans le rendu graphique et de l'ambiance. Je m'en vais en lire d'autres rapidement.


Comme dans tout recueil, des trucs chouette et des gros coups de mou. Mon préféré reste de loin le John Wesley. Même si pour les oreilles je préfère Fred Wesley.


Belle surprise. Un livre qui compile des aventures qui ne cassent pas la baraque mais qui forment un tout honnête et cohérent. A rapprocher d'Homoblicus de Ponchionne, même si ce genre de livre souffre de références qui écrasent tout, jusqu'à ridiculiser parfois la démarche, on ne tombe jamais dans la dédicace, l'idolââtrie ou le commentaire prétentieux. Une belle récréation en fait.


Petite déception. Je n'ai pas réussi à être touché ou intéressé par ce récit adolescent. Pourtant de très bons passages, mais une impression de léger hors-sujet au final.


Juste essentiel.

NDZ, 03.02.2014 à 17:39354109
Album tout à fait équilibré en terme de témoignage / destin d'exception. La relation qui s'établit entre le narrateur-biographe et l'aînée-trainée (sans être péjoratif) est remarquable de subtilité et d'ambiguité. Tout au long de la lecture, on assiste (réellement) incrédules aux souvenirs de cette dame peut-être un peu mythomane, mais parfois, tellement en avance sur son temps. On a suit avec envie ce parcours initiatique, ces fragments de l'Histoire. Belle histoire.

NDZ, 15.01.2014 à 17:20353669
Thaaphaed :
Visible là


Ah ouais... merci pour le complément :)

Thaaphaed, 15.01.2014 à 14:55353666
NDZ :
Aba Sourdi :
un des moins bons livres du catalogue


un nom ? nous reparle... dans quel contexte ? merci pour les précisions


Visible là

NDZ, 13.01.2014 à 19:20353643
Aba Sourdi :
un des moins bons livres du catalogue


un nom ? nous reparle... dans quel contexte ? merci pour les précisions

Aba Sourdi, 13.01.2014 à 14:36353630
Tiens, le cadeau-adhérent de cette année n'a aucun intérêt et nous reparle de l'un des moins bons livres du catalogue. Pile quand je souhaite ne plus réadhérer, ça tombe bien.

Mr_Switch, 12.01.2014 à 17:44353621
On remerciera Nick Butch, Glotz et Google pour ce joli sommaire.

Mr_Switch, 07.11.2013 à 13:43352805
Et si suite il y a, sera-ce à l'Asso ou à l'Apo ?

Cargol, 07.11.2013 à 9:09352804
Bonjour bonsoir.

Qui saurait ce qu'est devenu Boris Bukulin, auteur de la formidable Aventure Des Opposants en 2005?

L'hydre nous promettait chaque année une suite, et...?

beuzno, 26.09.2013 à 23:27352464
allez 3 étoiles parce qu'il parle de notre mael, de la fête de la bière et des fanzines strasbourgeois

NDZ, 26.09.2013 à 22:30352463
Mael :
Ha aussi j'ai regretté d'avoir juste des strips et bam, pas de petites présentation du projet par le rédac chef etc. Puisqu'on en change à chaque numéro ça aurai été pas mal et aurai donné le supplément d'âme qui manque amplement.


Ce que tu regrettes, c'est un truc du genre blabla à la Menu ou du genre des planches comme les interventions successives de Killo puis d'Ayroles pour présenter les dernières nouvelles nouvelles de l'Hydre ? parce que perso, la deuxième solution m'a bien plue pour le moment. De là à plonger dans Mon Lapin rien que pour le simili-édito-rigolo, il n'y a pas qu'un pas. De lapin.

Mael, 26.09.2013 à 17:47352462
Lu, et il faut bien l'avouer ce qui était à craindre se confirme. Bon, pas que les strips soient mauvais, il y en a même des très drôle et dans la majorité ils sont "rigolos". Mais 9,50€ les 32 pages de strips rigolos sur une thématique déjà vue et qui se regarde le nombril c'est un peu raide.

Je crois que la formule pourrait-être bonne mais pas avec ce thème éculé, pour un premier numéro c'est dommage.

Ha aussi j'ai regretté d'avoir juste des strips et bam, pas de petites présentation du projet par le rédac chef etc. Puisqu'on en change à chaque numéro ça aurai été pas mal et aurai donné le supplément d'âme qui manque amplement.

Par contre on parle de moi dans un strip et ça c'est amusant. Mais bon, deux étoiles quand même.

Aba Sourdi, 12.09.2013 à 21:03352360
C'est sûr que depuis le début, Trondheim est pas mal sur cette ligne "Menu ne publiait que des trucs hermétiques, allons vers un plus grand public", ligne qu'il est le seul à partager véritablement (David B. a certes un gout pour les 'vraies histoires', mais a moins ce raisonnement économique). Je pense que c'est pour ça qu'il n'a pas voulu prendre partie au comité éditorial, ayant déjà sa propre maison et se sentant sûrement un peu en décalage, pour preuve : deux de ses projets ont été refusés par l'actuel comité éditorial ! Je pense qu'on ne peut pas reprocher à Trondheim de faire des trucs dans son coin, quitte à ce que le calendrier fasse qu'il y ait des courts-circuits comme ça, car je suis sûr qu'on lui reprocherait aussi d'imposer ses vues à L'Asso si on voyait soudain fleurir des livres plus légers et qu'il était dans le comité.

(Tiens, ça me rappelle que j'avais trouvé cet article de Libération naze, non-comprenant et imprécis, étant donné le décalage avec ce que j'avais ressenti sur place. Ma première expérience de "en fait, le journalisme ce n'est pas la réalité". Il faut la vivre au moins une fois pour ne plus jamais croire ce qu'on lit.)

Docteur C, 12.09.2013 à 18:35352354
Aba Sourdi :
Je ne pense pas que les deux revues se concurrencent tellement, les deux objets n'ayant rien à voir tant au niveau du format que du prix, comme tu l'as fait remarquer avant. J'aurais tendance à penser que Mon Lapin s'adresse directement aux 'fans pointus' de la première heure, mais alors c'est sûr que le casting de stars du premier numéro est une erreur pour l'image de défrichage, car à côté c'est Papier qui apparaît presque comme plus "risqué", s'il n'y avait pas Vivès.


Oui certes, "concurrence" toute relative, et c'est pas vraiment le problème, la concurrence est ce à quoi inciterait l'économie de marché, de toute façon. J'exagère sans doute, et ça n'a pas tant d'importance, mais je trouve curieux, après tout le foin parisien pour virer Menu et diagnostiquer son cas clinique en bande dessinée et ailleurs, qu'on en arrive là. Trondheim aura été l'un des meneurs, et il aura multiplié les déclarations clinquantes sur sa conception d'une "politique éditoriale", ainsi pour mémoire : « Menu n'accepte jamais la contradiction, il n’est pas raisonnable. Il faudrait l’exclure du comité éditorial. Il veut jouer l'Histoire avec un grand H, ne publier que des oeuvres avant-gardistes qui se vendent à 1500 exemplaires » (source). Qu'on en arrive à cette configuration, soit une revue à l'Association gérée collectivement dont Trondheim est plus qu'absent, et une revue chez Delcourt pilotée par Trondheim et un autre, leurs premiers numéros sortant en même temps en librairie, fait qu'on peut se demander ce que tout ce foin aura servi. Au moins les salariés de l'Association j'espère.

Aba Sourdi, 12.09.2013 à 15:46352351
Je ne pense pas que les deux revues se concurrencent tellement, les deux objets n'ayant rien à voir tant au niveau du format que du prix, comme tu l'as fait remarquer avant. J'aurais tendance à penser que Mon Lapin s'adresse directement aux 'fans pointus' de la première heure, mais alors c'est sûr que le casting de stars du premier numéro est une erreur pour l'image de défrichage, car à côté c'est Papier qui apparaît presque comme plus "risqué", s'il n'y avait pas Vivès. Pour Delisle, je ne trouve pas ça étonnant qu'il soit dans les deux supports, ayant toujours été proche des deux à la fois, par la force des choses (étant donné que c'est le refus de "Chroniques birmanes" par Menu qui l'a fait migrer à Shampooing).

Docteur C, 12.09.2013 à 12:26352343
ibnalrabin :

Ceci dit je vous trouve quand-même fortement négatifs par anticipation concernant ces mon lapin sans en avoir vu un seul.


Je suis toujours négatif, que ce soit clair. Et le premier Mon Lapin n'encombrera jamais ma bibliothèque, il y a des limites. Pour les suivants je mentionne juste le prix et les faiblesses de la maquette de couverture, défauts mineurs que la qualité des travaux présentés pourra facilement balayer.

L'élément majeur m'apparaît être la coexistence entre ce Mon Lapin mensuel et le trimestriel Papier de Trondheim en librairie. On pourra toujours parler de niches, de différences artistiques et de continuité éditoriale, Trondheim sauveur raisonnable et démocrate de l'Association se positionne comme son concurrent direct, accompagné d'une nouvelle génération d'auteurs plus "médiatiques", à un point jamais atteint jusqu'ici. Je cite le dossier de presse : « Au programme, une grande diversité des styles, des angles de vue et des origines, et un point commun: une vraie envie de s'amuser, d'expérimenter et de lâcher prise ». Guy Delisle est dans Mon Lapin et dans Papier. C'est beau le centrisme.

Aba Sourdi, 12.09.2013 à 11:33352341
Je m'emporte trop, comme d'habitude. Il faut y voir de la passion. Et puis je suis un indécrottable nostalgique de la troisième formule qui était un vrai laboratoire libre, bigarré, inattendu et international. Pour moi c'est ça une revue, c'est une sorte d'anthologie. J'attendais bêtement le retour de cet axe, comme une idée fixe. Tant pis pour moi.

(Et puis la vraie raison est économique : comme dit Docteur C, 9.50 euros pour 32 pages, je n'ai jamais vu ça pour une revue ! Jusqu'à présent, Lapin faisait l'effort de ne pas être trop cher. C'est quoi déjà l'organisme qui doit empêcher les revues d'être trop chères ? Il n'existe plus ?)

ibnalrabin, 12.09.2013 à 11:20352340
Je peux me tromper, mais il me semble qu'à part le premier plein de strips d'Angougou, les suivants n'ont pas spécialement de thème, mais reflètent les préoccupations de leur rédacteur en chef qui a choisi les auteurs suivant justement ces préoccupations. Ça n'en fait pas un thème pour autant.

Ceci dit je vous trouve quand-même fortement négatifs par anticipation concernant ces mon lapin sans en avoir vu un seul.

Aba Sourdi, 12.09.2013 à 11:09352339
Docteur C :
Tout ça sous une maquette largement pompière du travail de Menu, encore une fois, et mal foutue par-dessus le marché (le sous-titre "rédacteur en chef : machin" occupe la pire place qu'on pouvait lui allouer).

En plus, il y a eu deux précédentes maquettes que je trouvais plutôt chouettes et culottées, qui dynamitaient l'identité graphique de L'Asso avec un esprit assez ludique et coloré rappelant celui de la trop oubliée deuxième formule où chaque Associé avait entièrement signé une couverture, souvenez-vous (mais je ne peux même pas prouver ce que j'avance car je ne les trouve plus sur l'internet, elles ont été remplacées) ; là, ça fait juste grossier et morne, ce qui vient rajouter au caractère déjà grossier et morne du principe.

Pour le thème 'strips d'Angoulême', c'est sûr qu'il y a rien à sauver (sans compter le fait que je ne peux m'empêcher de repenser à Menu qui moquait ce thème après coup dans L'Eprouvette, qui en avait usé dans le n°1 pour le dossier sur la dédicace avant d'aller explorer des friches beaucoup plus désertes : "que nous sommes loin désormais des anecdotiques strips de festival, que nous avons fait du chemin", là c'est comme si on revenait en arrière, ça laisse un sale goût dans la bouche), mais même pour les deux thèmes suivants je trouve que cette ghettoïsation est pénible : la BD "politique" devient un genre en soi, tout comme la BD "art contemporain" (encore une fois le contraire de "l'érosion progressive des frontières" chère à Menu !). Confier chaque numéro à un auteur est une bonne idée, mais pourquoi forcément allouer un thème, comme si les auteurs étaient incapables d'être créatifs et que la revue ne pouvait pas tenir debout sans cela ? Lapin n'a jamais eu de thème et s'en est (presque) toujours bien porté ! Mort aux thèmes !

Ce qu'on peut tout de même leur accorder, c'est que le virage est bien marqué avec la numérotation qui recommence à 1 et le nouveau titre. On sait que ce n'est pas Lapin, c'est Mon Lapin. Bon, ils ont le droit. Mais alors pourquoi cette maquette ??? On en revient là.

Docteur C, 12.09.2013 à 0:16352335
Aba Sourdi :
Quelle lassitude ces thématiques... Blasé power.


C'est surtout le premier Mon Lapin, tu parles d'un démarrage pour une nouvelle formule, ce n'est pas le problème d'être blasé, c'est la proposition "des strips d'auteurs qui commentent le dernier Angoulême" dont on se demande chez qui elle ne provoquerait pas une puissante lassitude. Tout ça sous une maquette largement pompière du travail de Menu, encore une fois, et mal foutue par-dessus le marché (le sous-titre "rédacteur en chef : machin" occupe la pire place qu'on pouvait lui allouer).
Pour le Baladi et le Gerner j'ai la faiblesse d'en espérer quelque chose, même si 32 pages c'est court, et que 9,50 euros c'est cher, surtout rapporté à la nouvelle revue Papier de Trondheim, 192 pages pour dix euros.
Ces personnes manquent furieusement de réalisme économique et de sens de l'organisation collective, ha ha.

Mr_Switch, 11.09.2013 à 18:51352323
Quant aux Incidents de la Nuit, on y voit apparaître le personnage de Jean-Christophe. Oui, oui, le frère de David. Voilà qui ne peut laisser indifférent...

Aba Sourdi, 11.09.2013 à 10:31352320
Quelle lassitude ces thématiques... Blasé power.

Mael, 10.09.2013 à 20:04352317
Oué, dans le numéro dirigé par Konture y aura au moins un mec pas connu, et sans doute d'autre connaissant le monsieur (pas moi je précise).

Mr_Switch, 10.09.2013 à 19:31352316
Les premiers Mon Lapin sont annoncés. Ayroles dirige le premier, Baladi le deuxième, Gerner le troisième.
Ne vous fiez pas au premier numéro, ça ne sera pas peuplé que de gens connus.

Thierry, 18.07.2013 à 8:59351923
L'Histoire se raconte toujours du point de vue des vaninqueurs. Il est donc très confortable de raconter comment un petit enfant courageux et malin a terrassé un géant sanguinaire à l'aide d'une fronde.
Et si on se plaçait du côté du 'monstre' ?
C'est ce que fait Tom Gauld. Sous ses crayons, Goliath devient un brave homme, piètre soldat mais bon en paperasserie. Il reste bien sagement dans son coin, alors que les deux camps se toisent. Les deux camps se font face, en attendant... quoi ?
Un Capitaine a une idée qu'il croit géniale: un duel pour décider du sort de cette bataille qui ne commence pas. SOn champion sera Goliath. Pourquoi lui ? Parce qu'il fait peur à cause de sa taille et sa stature. Qu'il soit doux comme un agneau est un détail. Il fait armer Goliath, lui assigne un porte-bouclier et l'envoye près du camp adverse pour lancer un défi.
Et il attend une réponse.
Il attend.
Jour après jour.
Aucune réponse ne vient...
L'absurdité de la situation conugué à une forme d'immobilisme donne un petit air de Dino Buzzatti à cette fable tragi-comique. Le style dépouillé de Gauld accentue l'aspect ridicule de la situation. Son Goliath, en 3 traits, ressemble à un enfant un peu paumé, un peu gauche et mal à l'aise dans le rôle qu'on le force à jouer dans cette histoire.

NDZ, 01.07.2013 à 20:27351674
Y'avait-il qqn à l'Asso générale ?

Ambiance ? Annonce ? Joies & Déceptions ?

Aba Sourdi, 10.04.2013 à 12:01350759
C'est sûr que si on s'imagine que c'est une lubie qu'ils viennent de sortir de leur chapeau, on ne comprend pas tout ce temps qu'ils ont mis à le sortir, mais il faut savoir que ce livre était prévu depuis le début, ça avait été évoqué dès l'A.G. de novembre 2011, à savoir la toute première de la nouvelle équipe, c'est pour dire ! Alors si l'idée ne fait pas rire, okay, chacun son humour, mais reprocher un bégaiement c'est hors de propos car ce n'est qu'une question de délai et de manque de disponibilité, à mon avis. Quand ça fait tellement longtemps qu'on l'attendait, on ne peut qu'être ravi.

De plus, cette retranscription froide et objective, ce parti-pris "les mots, rien que les mots", ça empêche justement tout règlement de compte. Ne reste que l'aspect théâtral, que le ridicule, surtout qu'au final tout le monde s'en est bien sorti et continue aujourd'hui à faire ce qu'il aime.

vma, 09.04.2013 à 20:24350754
Ah, moi je trouve qu'après "Quoi", Les moments clés de L'Association, le puzzle, et les Nouvelles nouvelles de L'Hydre, on en a soupé de la crise et des règlement de compte et du retour sur le passé.
J'ai reçu ce livre comme un geste plutôt mesquin, un truc qui bégaie désagréablement, et l'humour pas du tout comme un triomphe, plutôt comme un cache misère pour faire passer la pilule de la rancœur.
On pourra me dire que ça ne fait qu'un an, qu'il faut que ça passe, et c'est vrai, j'attends vraiment que ça passe à autre chose.

Aba Sourdi, 09.04.2013 à 18:42350751
Quand on y a été, c'est encore plus savoureux. Il faudrait que je fasse un recueil des répliques oubliées par les retranscripteurs. J'en cite une ici : après avoir dit "Je n'ai rien fait avec Wim Wenders", Trondheim avait précisé "Mais j'ai été pris en photo avec Matt Groening". Y'a plusieurs autres phrases oubliées comme ça, c'est étonnant.

Et y'a plein de choses qu'on perd sans l'oral. Notamment la gestuelle et le ton de Killoffer. Et aussi, par exemple, tous les mots dits par Menu en MAJUSCULE faisaient vraiment saturer le micro, je puis vous l'assurer. (Et je me souviens aussi qu'il avait dit "C'est pas la fête" pour désigner le contexte, mais ça aussi ça n'a pas été noté.)

Bon, en tout cas l'Humour triomphe toujours, c'est rassurant. Chouette cadeau, en effet.

Glotz, 09.04.2013 à 16:18350750
Sympathique cadeau-adhérent reçu ce jour, le compte rendu de l'AG d'avril 2011 sous la forme d'une pièce de théâtre de la collection « Classiques Larousse ». Mignon, et ça m'a rappelé mes études passées.

Aba Sourdi, 16.02.2013 à 19:04349923
Je retiens tout de même dans celui-ci quelque chose de particulièrement savoureux et culotté : quand il pointe l'hypocrisie de l'expo Toy Comix qui sous couvert de reconnaissance artistique de la BD faisait perdurer le lien 'BD = enfance' en s'acharnant à voir dans la relation à leurs jouets la fondation absolument marquante et primordiale des auteurs exposés. Je me rappelle que dans son édito Menu s'essayait à un numéro d'équilibriste pour nous démontrer que mais non, cette fois-ci c'était le lien à l'enfance mais vu de manière vraiment artistique, tout ça, certes ça a fait un joli livre, mais je n'ai jamais compris pourquoi il est allé jusqu'à l'inclure dans sa liste chronologique des faits marquants de L'Association (surtout que les six autres Associés en étaient absents, ça a dû bien participer de la grogne qui a suivi).

Mael, 13.02.2013 à 9:24349865
Tu soupçonne la bonne chose. Oui ce n'est pas un mauvais livre, c'est même plutôt un bon, mais ce n'est pas génial (comme l'était Goldgruber).

Il s'agit d'un ensemble d'histoires courtes sur la BD, de deux/trois pages, souvent bien vues mais assez vite lu et avec peu de fond finalement.

Il y a un peu ce que je repprochai aux histoires sans madame goldgruber, tout est mis ensemble sous un titre général mais il n'y a pas la même cohérence globale.

ça reste une bonne lecture mais comparativement à d'autres titres ramené d'Angoulême (Lutte des Corps et chute des classes, Mardi gras, etc.) c'était un peu décevant.

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